Le père fait tuer le veau gras ou le veau de la grâce
Luc 15- 23 : Amenez le veau gras, et tuez le.
Le veau gras est un veau nourri sous la mère. Il symbolise l’innocence, le sacrifice souverain, la bonté extravagante du Père, l’holocauste ultime et parfait : Jésus-Christ. Ce veau fait partie des quatre animaux donné en vision à Ezéchiel Nous les retrouvons dans l’Apocalypse de Jean. Ils révèlent chacun des 4 évangiles :
Apocalypse 4- 6 et 7 : Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d’yeux devant et derrière.
Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant à la face d’un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole.
-Le lion, symbole de la royauté, est révélé par l’évangile de Matthieu.
-Le veau ou le bœuf, symbole du serviteur souffrant, est révélé par l’évangile de Marc.
-L’homme, symbole de l’homme parfait, est révélé par l’évangile de Luc.
- l’aigle, symbole du Fils de Dieu, est révélé par l’évangile de Jean.
Le veau représente surtout le sacrifice prédestiné avant la fondation du monde.
1 Pierre 1- 18 à 20 : vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache ; prédestiné avant la fondation du monde, il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous.
Un veau gras élevé sous la mère parvient à maturité au bout de quatre mois. Il ne peut donc être consommé n’importe quand dans l’année. Il y a un temps propice, sinon sa chair se durcit, et c’est juste à ce moment là que le fils prodigue est revenu. Ce n’est pas par hasard, mais par la prédestination et par la préconnaissance du Père.
Combien de temps a-t-il fallu à ce fils pour décider de revenir chez son Père ? La parabole ne nous le dit pas. Mais pendant ce temps un veau est né et s’est développé pour être à point le jour du retour du jeune fils.
Ce veau nous rappelle deux passages de la bible, qui nous montrent deux veaux : le premier représente l’œuvre de la religion. Les œuvres qui font de nous des idolâtres.
Le deuxième nous parle du veau de la grâce, préparé de toute éternité, par le Père pour le retour de tous ses fils et ses filles « prodigue »
1-Le veau d’or : Où l’adoration du veau d’or dans le désert, par les Hébreux, pendant que Moïse est monté sur la montagne pour recevoir les tables de la loi :
Actes 7- 39 à 42 : Nos pères ne voulurent pas lui obéir, ils le repoussèrent, et ils tournèrent leur cœur vers l’Egypte, en disant à Aaron : Fais nous des dieux qui marchent devant nous ; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d’Egypte, nous ne savons ce qu’il est devenu. Et, en ces jours là, ils firent un veau, ils offrirent un sacrifice à l’idole, et se réjouirent de l’œuvre de leurs mains.
Ce veau représente le culte idolâtre de nos propres œuvres charnelles que nous adorons: « ils se réjouirent de l’œuvre de leurs mains »
Exode 32-6 : Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. Le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir.
Jésus est venu détruire, dénoncer, nous délivrer des œuvres mortes ou charnelles. Afin que l’adoration soit redonnée au Père :
Hébreux 9-14 : combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui–même sans tache à Dieu, purifiera–t–il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant !
2 - Ce veau de la parabole vient éclairer, révéler l’animal offert en holocauste, un veau, Lévitique 1- 2 à 6 et 12 à 13 :
Parle aux enfants d’Israël, et dis leur : Lorsque quelqu’un d’entre vous fera une offrande à l’Eternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail. Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut ; il l’offrira à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Eternel, pour obtenir sa faveur.
Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, qui sera agréé de l’Eternel, pour lui servir d’expiation.
Il égorgera le veau devant l’Eternel ; et les sacrificateurs, fils d’Aaron, offriront le sang, et le répandront tout autour sur l’autel qui est à l’entrée de la tente d’assignation.
Il dépouillera l’holocauste, et le coupera par morceaux.
Il le coupera par morceaux ; et le sacrificateur les posera, avec la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l’autel.
Il lavera avec de l’eau les entrailles et les jambes ; et le sacrificateur sacrifiera le tout, et le brûlera sur l’autel. C’est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel.
"Et il lavera avec de l'eau l'intérieur et les jambes et le sacrificateur fera fumer le tout sur l'autel, c'est un holocauste, un sacrifice par le feu, une odeur agréable à l'Eternel". Ce lavage qui est ordonné ici, rendait le sacrifice, typiquement, tel que Christ était essentiellement : il rendait le sacrifice pur, intérieurement et extérieurement. Le plus parfait accord subsistait toujours entre les motifs intérieurs de Christ et sa conduite extérieure : celle-ci était toujours l'expression de ses motifs intérieurs. Tout en lui tendait à une seule chose, savoir à la gloire de Dieu. Les membres de son corps obéissaient parfaitement à son cœur dévoué qui ne battait que pour le Père.
Résumons ces deux points : le veau d’or représente nos œuvres et la satisfaction que nous en tirons. Nous l’avons constaté sa durée a été éphémère comme le seront nos œuvres, aucune ne subsisteront à l’épreuve du feu de Dieu. Elles seront détruites comme ce veau d’or a été réduit en poudre :
Exode 32-20 : Il prit le veau qu’ils avaient fait, et le brûla au feu ; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l’eau, et fit boire les enfants d’Israël.
Ce veau d’or est une démonstration qu’il est vain de nous attacher aux richesses de ce monde, même si elles sont en or :
Matthieu 6- 19 à 21 : Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. Ce qui est dans notre cœur, nous montre ou nous révèle ce que nous adorons.
Enfin ce veau révèle la rébellion des cœurs contre Dieu, sa parole ou ses commandements :
Exode 20- 3 à 5 : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.
Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
Par contre le veau du Lévitique symbolise et annonce la perfection de Jésus, aussi bien l’extérieur que l’intérieur : « ce sera un mâle sans défaut » « Il dépouillera l’holocauste et le coupera en morceaux » L'animal devait être dépouillé pour constater que l'intérieur était parfait. Même la recherche de défaut ne s'arrêtait pas la, il fallait découper l’animal en morceaux afin que chaque morceau soit examiné. Si l'un d'entre eux présentait un seul défaut, l'holocauste était refusé.
« Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes » l'eau représente la parole et son action ou son œuvre dans la vie de Jésus et dans nos vies bien sur
Ephésiens 5 -- 26 et 27: afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable.
Lui-même a subi cette épreuve avant de l'appliquer à l'église, c'est-à-dire son épouse.
C’est aussi l’œuvre de l’épée à double tranchant selon Hébreux 4- 12 : Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.
Qu'en est-il du veau de la parabole ?
Nous sommes assurés il est parfait. C'est le veau de la grâce préparé par le Père et non par les hommes. C’est le veau de l’amour, du pardon, de la miséricorde. Nous savons que toutes les œuvres du Père sont parfaites.
Quand Jésus nous parle de ce veau gras, choisit et saigné pour un fils affamé, Jésus est parfaitement conscient que, quelques mois plus tard, ce sera son tour de manifester, sur une croix romaine, l’immolation que le Père a cachée et réservée avant la fondation du monde pour le salut de l’humanité. Jésus dévoile ce qui fut accompli avant les temps éternels. Il a déjà anticipé dans le ciel ce qui va se passer à Jérusalem sur le mont Golgotha.
Esaïe 53- 7 : Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche.
Jésus est l’Agneau immolé dès la fondation du monde :
Apocalypse 13- 7 et 8 : Il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.
Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dans le livre de vie de l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde.
Pourquoi l’Agneau immolé dés la fondation du monde devait-il mourir sur une croix ?
Cette pratique a duré deux siècles environ. Jésus a choisit le temps de cette pratique pour venir sur la terre, se faire homme, et de mourir crucifié.
Les condamnés mouraient par asphyxie, qui souvent était provoquée par le brisement des jambes. Ainsi tout point d’appui pour éviter l’étouffement, leur était enlevé. Leur mort pouvait intervenir au bout de quelques jours. Ils avaient à subir la chaleur, la soif, la souffrance, les moqueries, la honte.
Pourtant l’apôtre Paul, nous dit : « Je ne veux rien savoir ou connaître d’autre que Jésus-Christ crucifié « 1 Corinthiens 2 : 2.
Deux autres condamnés sont morts crucifiés en même temps que Jésus. Pourquoi la mort de Jésus est elle plus importante que celle de ces deux hommes ou condamnés ?
Ecoutons ce que nous dit l’un de ces deux homme avant de mourir, Luc 23 : 39-43 « L’un des malfaiteurs injuriait Jésus, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi, toi-même et nous avec ! Mais l’autre le reprenait et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ?
Pour nous c’est justice, car nous recevons ce qu’on mérité nos crimes, mais celui ci n’a rien fait de mal, et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne ».
Comme ce brigand repentant, personne n’a trouvé dans la vie de Jésus, quoi que ce soit de mal. Même Pilate, le chef romain, après enquête dit aux chefs religieux juifs, qui lui avaient demandé de juger Jésus: « Je ne trouve rien de coupable en lui »
Luc 23 : 4. Jean 19 : 4 « Voici je vous l’amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve aucun crime en lui. »
Jésus dit de lui-même : » Qui me convaincra de péchés ? »
Jean 14-30 : le prince du monde vient. Il n’a rien en moi qui lui appartienne.
Même des faux témoins ont été suscités, pour le faire mourir. Mais ils n’en trouvèrent point. Matthieu 26- 59 et 60.
Aucune semence de mal n’était en Jésus. C’est la preuve que Jésus n’est pas mort pour lui-même.
Alors pourquoi Jésus est-il mort sur une croix ?
Est-ce une erreur judiciaire ?
Un dérapage de la justice ?
Une vengeance ?
Qu’a t-il « accompli » Jésus par sa mort sur une croix?
Le mot grec est : "Teleo", ce qui peut signifier littéralement "payé".
Christ a satisfait la justice de Dieu en mourant pour tous, pour payer les fautes des élus. Ces péchés ne pourront plus jamais être condamnés car ceci serait une violation de la justice de Dieu. Les péchés, les fautes ne peuvent être payées qu'une fois, que ce soit par un substitut ou par vous-même
Puisque la dernière parole prononcée par Jésus sur la croix est « Tout est accompli ». Jean 19 : 30 Et baissant la tête, il rendit l’Esprit. La bible nous dit que Jésus est mort pour nos péchés, et même qu’il a expié pour nos péchés, c’est à dire payer. La bible nous dit également que Dieu a voulu se réconcilier avec nous.
1 Pierre 3-18 : Christ a souffert une fois pour les péchés, lui le juste, pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, il a été mis à mort quant à la chair, et rendu vivant quand à l’Esprit.
Jésus a accepté d'être crucifié dans son corps, afin que la nature adamique ou pécheresse meure et que nous soyons délivrés de toutes ses œuvres.
Rappelons-le, Jésus tout en vivant dans un corps comme le nôtre, qu’il a reçu de Marie, n'a jamais connu le péché, tout en vivant dans un corps de péché « le diable n'a rien en moi » cela signifie dans ses actes et dans sa nature qu’il a reçue du Saint-Esprit couvrant Marie de son ombre. Aujourd’hui, la médecine nous apprend que le fœtus, dans le sein de la maman, reçoit le sang du papa, et son héritage. La maman intervient pour nourrir l’enfant.
Il est venu détruire les œuvres du diable et le dépouiller afin de lui reprendre les clés, la domination qu'Adam avait perdue en se soumettant à Satan. Jésus n’a pas expié seulement pour les fruits du péché, c’est à dire la partie visible du péché, nos mensonges par exemple. Il a été crucifié dans sa chair pour que l’arbre ou la source du péché en nous, la nature pécheresse meure également. Ainsi il a désarmé ou enlever la puissance du péché. Enfin il a désarmé ou dépouillé l’auteur du péché, c'est-à-dire le père du mensonge.
Il est très important de bien comprendre cela. Car si nous croyons que Jésus est mort pour les fruits du péché ou la partie visible, nous obtiendrons le pardon de nos péchés bien sur. Mais nous continueront à vivre avec notre nature pécheresse et nous deviendront des pécheurs graciés et le resteront, alors que nous sommes appelés juste dans la bible. Un pécheur gracié continuera de produire des péchés selon sa nature.
Certains diront : Je ne suis pas comme le jeune fils de la parabole, je ne suis jamais parti dans le pays de la débauche avec ma part d’héritage, ni dépensé ma fortune avec des prostituées. N’occultons pas la débauche spirituelle ou l’adultère spirituelle qui est aussi grave.
D’autres disent je ne suis pas pécheur, je n’ai pas péché, pas tué, pas volé, je ne suis pas pédophile. Pourtant la bible nous dit en Romains 3 : 23 « car tous ont péchés et sont privés de la gloire de Dieu. Et encore 1 Jean 1 : 10 Car si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous faisons Dieu menteur. »
Esaïe 53- 6 : Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes. Qui un jour n ‘a pas trompé par un mensonge, qui n’a pas cherché a falsifier sa déclaration de revenus ou construit sans avoir de permis de construire ?
Qui un jour n’a pas désiré la mort d’une personne embêtante, désiré se venger, qui ne s’est jamais mis en colère ? Matthieu 5 : 22 Jésus dit : Mais moi je vous dis quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement, celui qui lui dit : Fou, à son frère, mérite d’être puni. Jésus dit encore, celui qui convoite une femme dans son cœur a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur….
Si nous disons que nous n’avons pas de péchés, c’est que nous nous évaluons et que nous nous situons devant la loi des hommes, devant la loi de notre pays, et non devant la loi de Dieu. Si je grille un feu rouge et que personne ne me voit, je ne suis pas répréhensible.
Mais nous oublions que Dieu aussi a une loi, une justice. Il est la source de la justice, et d’autre part, il voit tout, entend tout…. Et un jour nous aurons tous, chacun d’entre nous à comparaître devant le tribunal de Dieu, devant la justice de Dieu. Et dans la loi de Dieu, il y a une seule et même peine qui est la même pour tous : La mort.
Romains 6 : 23 « Le salaire du péché c’est la mort ». La mort éternelle, c’est à dire destiné à être séparé de Dieu éternellement, dans les ténèbres. Si nous pratiquons le mal que nous ne voudrions pas faire et nous n’accomplissons pas le bien que nous voudrions faire, c’est qu’il y a en nous une puissance qui nous domine, elle s’appelle : Le péché.