Débusquons l’esprit d’indépendance et d’empire dans nos vies

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 

 Débusquons l’esprit d’indépendance et d’empire dans nos vies

Ce message fait suite au précédent » Son fruit est doux à mon palais » L’Epouse combien elle se retrouver sous son « pommier » qui symbolise Jésus. Elle nous présente la différence entre les autres jeunes hommes et Jésus. Elle compare son « pommier « et les autres arbres de la forêt : majestueux, orgueilleux, qui symbolisent l’indépendance, l’esprit d’empire et d’empereur. Cet esprit est contraire à l’esprit du royaume de Dieu. Nous rappelons notre verset de base :

Cantique des cantiques 2 : 3 : Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien–aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré m’asseoir à son ombre, Et son fruit est doux à mon palais.

Nous avons besoin d’une révélation de la douceur, et souvenons que la douceur se développe dans la soumission à Dieu. C'est-à-dire en sortant de l’indépendance, car derrière l’indépendance, il y a la rébellion, le désir de construire son propre empire.

La Bible nous présente des exemples d'homme qui ressemblent à ces arbres dont la bible nous parle dans notre verset de base: Ils attirent les regards, séduisent, manipulent, fraudent. Ils sont indépendants, rusés, flatteur. Toute leur énergie est concentrée pour construire leur empire, ils s'établissent comme empereur ou comme  roi. Comme exemple nous choisissons Absalom fils du roi David. En préalable disons que dans la famille de David nous trouvons un héritage ancestral très lourd. En effet dans la généalogie du roi David, la bible cite Rahab, dite la prostituée, et Ruth qui est d’origine Moabite. Ce peuple est né d’un inceste entre Lot et l’une de ses filles. Bien sur cet héritage nous le retrouvons chez tous les enfants de David.

2 Samuel 14 -- 25 : Dans tout Israël il n’y avait personne qui fût autant admiré pour sa beauté qu’Absalom ; de la plante du pied au sommet de la tête, il était sans défaut.

C'est un séducteur, un habile manipulateur, rusé et menteur, il est orgueilleux, jaloux, il instaure sa propre justice en manigançant un crime contre son frère, il est assoiffé de pouvoir et s'autoproclame roi à la place de son père. Il est prêt à tuer, même son père, pour établir son empire.

Après son crime, il se réfugie pendant deux ans à Gueschur dont le nom signifie : orgueil

Voici comment il commence à établir son empire, dans le royaume de son père :

2 Samuel 15- 1à 6 : Après cela, Absalom se procura un char et des chevaux, et cinquante hommes qui couraient devant lui.

 Il se levait de bon matin, et se tenait au bord du chemin de la porte. Et chaque fois qu’un homme ayant une contestation se rendait vers le roi pour obtenir un jugement. Absalom l’appelait, et disait : De quelle ville es tu ? Lorsqu’il avait répondu : Je suis d’une telle tribu d’Israël, Absalom lui disait : Vois, ta cause est bonne et juste ; mais personne de chez le roi ne t’écoutera.

Absalom disait : Qui m’établira juge dans le pays ? Tout homme qui aurait une contestation et un procès viendrait à moi et je lui ferais justice. Et quand quelqu’un s’approchait pour se prosterner devant lui, il lui tendait la main, le saisissait et l’embrassait. Autrement dit il aimait la gloire et être adorer. Il avait un e haut estime de son égo

Absalom agissait ainsi à l’égard de tous ceux d’Israël, qui se rendaient vers le roi pour demander justice. Et Absalom gagnait le cœur des gens d’Israël.

Absalom se révolte et s'autoproclame roi :

2 Samuel 15 -- 10 à 11 : Absalom envoya des agents dans toutes les tribus d’Israël, en leur disant : Quand vous entendrez le son de la trompe, vous direz : Absalom est devenu roi à Hébron !

11  Deux cents hommes de Jérusalem, qui avaient été invités, allèrent avec Absalom ; ils le firent en toute bonne foi, sans ne se douter de rien.

La conjuration devint puissante, et le peuple était de plus en plus nombreux auprès d’Absalom.

 Quelqu’un vint informer David, et lui dit : Le cœur des hommes d’Israël s’est tourné vers Absalom.

 Et David dit à tous ses serviteurs qui étaient avec lui à Jérusalem : Levez vous, fuyons, car il n’y aura point de salut pour nous devant Absalom. Hâtez vous de partir ; sinon, il ne tarderait pas à nous atteindre, et il nous précipiterait dans le malheur et frapperait la ville du tranchant de l’épée.

La colère d’Absalom est si grande qu’il est prêt  à tuer, même son père pour prendre le pouvoir.

David, plein de sagesse et confiant dans son Dieu, préfère prendre la fuite pieds nus. Dans sa fuite il prend le temps d’adorer l’Eternel. Sur le chemin de la fuite, un homme maudit David, mais il ne répond pas.

Voici, mon fils, qui est sorti de mes entrailles, en veut à ma vie ; à plus forte raison ce Benjamite ! Laissez le, et qu’il maudisse, car l’Eternel le lui a dit.

 Peut–être l’Eternel regardera–t–il mon affliction, et me fera–t–il du bien en retour des malédictions d’aujourd’hui.

 Il ne veut pas se battre contre son fils. Même il désire sauver la vie son fils, bien que son fils le poursuive avec armée. Le roi donna cet ordre à Joab: Par égard pour moi, doucement avec le jeune Absalom ! Et tout le peuple entendit l’ordre du roi à tous les chefs au sujet d’Absalom.

Le peuple d’Israël fut battu par les hommes de David ; ce fut une grande défaite en ce jour là : vingt mille hommes battus.

 Absalom se trouva face à face avec les hommes de David. Absalom était monté sur un mulet. Le mulet pénétra sous la ramure d’un grand térébinthe, et la tête d’Absalom fut prise dans le térébinthe. Il resta suspendu entre ciel et terre, tandis que le mulet qu’il montait poursuivait son chemin.

Contrairement à l’ordre de David : Joab prit trois épieux et les enfonça dans le cœur d’Absalom, qui était encore vivant au milieu du térébinthe. Les dix serviteurs qui portaient les armes de Joab entourèrent Absalom et le mirent à mort.

En apprenant la mort de son fils,  saisi d’émotions David se mit à pleurer et se retira dans sa chambre : Mon fils Absalom ! Mon fils, mon fils Absalom ! Que ne suis je mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils !

Absalom est mort, mais l’esprit subsiste. Il veut toujours agir de la même manière, son désir consiste convoiter le pouvoir par la manipulation, la séduction, le mensonge, en provoquant des divisions, même au besoin il se fera passer pour une victime en attirant la pitié sur son cas. Et pour atteindre son objectif, il utilisera toutes les ficelles et parfois les cordes de la manipulation : de la gentillesse à la victimisation, disant que tout le monde s’en prend à lui – en passant par la colère et la menace, exploitant la crainte qu’il inspire. Il saura également humilier pour exercer son autorité.

L’esprit d’Absalom entraine dans l’indépendance, la rébellion, pousse à constituer son propre empire, même s’il doit provoquer, entrainer dans la mort, il désire la mort de tous ceux qui lui font obstacle, surtout la mort du père. Là où l’esprit d’Absalom se manifeste, des esprits de mort rôdent. Il trouve sa source et son modèle dans l’esprit de Babylone, ou de la tour de Babylone. L’esprit qui animait Nimrod. Nous pouvons y être affrontés dans tous les milieux sociaux, professionnels, et même dans les églises.

La France, nous sommes le pays qui avons coupé la tête de l’autorité, c'est-à-dire du roi. Après la révolution de 1789 un directoire avec trois personnes a été nommé, afin que le pouvoir ne soit plus centralisé sur une seule personne. Napoléon Bonaparte est membre de ce directoire. Il assoiffé de pouvoir et d’indépendance et animé par l’esprit d’empire et d’empereur. Là nous retrouvons l’esprit d’Absalom. En 1799 il provoque un coup d’état afin de prendre le pouvoir par tromperie et conspiration, sous des aspects d’amitié et de confiance. Le 18 mai 1804 il sacré premier empereur des français par le pape Pie VII, dans l’église Notre Dame de Paris.  Son emblème est l’aigle des empereurs de Rome. Son règne s’arrête en 1804, fit prisonnier par les anglais. Il a répandu son esprit d’indépendance, d’empire et d’empereur un peu partout dans le monde. Cet esprit est toujours là présent. De plus l’histoire nous rapporte que lors de ses expéditions à travers le monde, un million de civil sont mort, sans compter les soldats qu’il a entrainé dans la mort

Un jour un jeune homme me parlant de son père, me disait : quand mon père rentre dans un conseil d’administration, la première année il se retrouve secrétaire, la deuxième année vice président et la troisième année, président. Personne ne peut lui résister.

Voilà la raison pour laquelle l’Epouse préfère « venir s’asseoir à l’ombre de son pommier » plutôt que des autres arbres qui attirent le regard, séduisent et apportent des satisfactions éphémères, et nous éloignent ou nous font perdre la vie éternelle.

 

Publié dans Le coeur du Père

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