Si Dieu n'était qu'amour ...
Ce ne serait qu’une mascarade de l’amour, un amour faible, qui permet tout, n’est qu’une ombre du véritable qui communique la vie, reprend, corrige, apprend à marcher dans la vérité, dans la maturité.
Dieu ne sera jamais mon ami, mais il peut faire de moi son ami et m’appeler son ami, comme Abraham qui était appelé « Ami de Dieu », s’il m’appelle son ami, c’est lui qui prend l’initiative de m’élever au rang de ses amis. Mais si moi je décide d’en faire mon ami, alors je le fais descendre à mon niveau, nous ne trouvons nulle part dans la Bible cette possibilité que nous permettrai Dieu lui-même.
Il en est de même avec Jésus, c’est lui qui prend l’initiative d’appeler ses disciples : amis. Jean 15 : 15 Je ne vous appelle plus serviteur parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaitre tout ce que j’ai appris de mon Père.
Mais Jésus en donne les conditions Jean 15 : 14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous demande.
Jamais il n’a dit : maintenant je suis votre ami et vous pouvez m’appeler ainsi. C’est lui décide et qui nous élève au rang de ses amis, uniquement par grâce et sans aucun mérite de notre part.
Il en est de même avec le Saint-Esprit, lui peut me considérer comme son ami, m’inviter à devenir son ami, mais jamais je ne demanderai au Saint-Esprit de s’abaisser à être mon ami. Oui je lui demande le privilège d’être son ami et je crois qu’il m’accepte ainsi. Malgré cette proximité de Dieu, le Père reste Dieu, Jésus reste Dieu, ainsi que le Saint-Esprit.
Le plus grand privilège que Jésus nous attribue c’est de nous appelé frères. Jean 20 : 17 Jésus lui dit : Ne me touche pas car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
Qui sont les frères dont parle Jésus ?
Ses disciples ceux qui écoutent sa parole et lui obéissent, de même il nous donne son Père comme mon Père, notre frère, votre Père. Souvenons-nous qu’un père reste un père, quelque soit la plus grande intimité que je puisse avoir avec lui-même si je l’appel papa « Abba » ou tendre père. Ma propre justice est devant lui comme un vêtement souillé. La sainteté nous amène à donner toute la gloire à Dieu, à subir le rejet, l’intimité des hommes à pardonner à ceux qui nous persécutent, à renoncer à nous même à renoncer aux œuvres de la chair ou aux œuvres mortes à renouveler notre intelligence par la Parole de Dieu à ne plus alimenter les disputes, les jalousies, les discussions vaines etc.
Jésus a su garder, trouver un équilibre en ces deux rails. Pour nous demeurer sur le premier semble assez facile bien qu’il soit exigeant. Ce rail nous l’aimons sans trop d’efforts. Le deuxième, la sainteté demande d’exercer notre foi, notre volonté notre persévérance. Abandonner l’un de ces rails serait devenir comme une locomotive dont l’un des deux rails sur lesquels elle circule, l’un devient défaillant : elle déraille.
Comment discerner que l’amour se situe comme premier rail ?
C’est la question que m’a posée un jour, une bien aimée du Père. Dieu nous le révèle dans sa Parole. Dieu dit dans sa parole : tous sont égarés, tous sont pervertis. Il n’en est aucun qui fasse le bien pas même un seul, nul ne cherche Dieu, ils ont sur leurs lèvres un venin d’aspic. Romains 5 : 6-11
Chacun d’entre nous nous étions de ce nombre avant d’accepter Jésus comme Seigneur de notre vie. Pourtant à aucun d’entre nous Dieu n’a tenu ses propos : Pierre, Jacques, Jean, Marie, j’ai le désir de t’aimer, de te faire du bien mais pour cela je te demande d’être saint. Le jour ou tu seras saint je t’aimerai, non il nous a d’abord aimé, sans tenir compte de notre situation
Car lorsque nous étions encore sans force, Christ au temps marqué est mort pour des impies, à peine mourrait on pour un juste, quelqu’un mourrait pour un homme de bien.
Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, seront nous sauvés par lui de la colère. Car lorsque nous étions encore ennemis, nous avons été réconciliés avec lui par la mort de son fils à plus forte raison étant réconciliés serons nous sauvés par sa vie.
Dieu nous a aimés alors que nous étions des impies, des pécheurs ennemis, par le sang de Jésus, il nous offre le pardon, la réconciliation la justification. Dieu nous aime pour nous amener à bénéficier de sa sainteté. Et c’est dans la mesure où nous acceptons son amour qu’il nous invite à marcher dans sa sainteté, le deuxième rail. Pour cela il nous donne sa parole qui tranche entre ce qui est du monde et ce qui est de l’Esprit. Ensuite le Saint-Esprit nous sanctifie dans notre marche.
Dieu a agit de la même manière avec son peuple en Egypte. Il n’a pas dit à Moïse je t’envoie dire au peuple Hébreux en captivité : soyez saint car je suis saint, ensuite je vous ferai sortir d’Egypte et à partir de ce moment je l’aimerai. Non il a dit à Moïse Exode 3 : 7-9 j’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte et j’ai entendu les cris que leur font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer des Egyptiens afin de le faire monter dans un pays bon et vaste où coulent le lait et le miel. Voici les cris d’Israël sont venu jusqu'à moi et j’ai vu l’oppression que lui font souffrir les Egyptiens.
Ce peuple Hébreux était-il parfait ? NON
Deutéronome 7 : 7 Ce point parce que vous surpassez les autres peuples en nombre, que l’Eternel s’est attaché à vous et qu’il vous a choisis, car vous êtes le moindre des peuples.
Mais parce que l’Eternel vous aime, parce qu’il a voulu tenir le serment qu’il avait fait à vos pères, l’Eternel vous a fait sortir de sa main puissante. Dieu dit « J’ai entendu les cris d’Israël et j’ai vu la souffrance de mon peuple », les entrailles de miséricorde de Dieu se sont émues de compassion devant cette situation et l’ont poussé à se mettre en action en manifestant son amour envers Israël.
Il le fait sortir d’Egypte avec force et prodige, il l’a conduit au désert pour un temps de décontamination. Il lui a donné l’ordre d’être saint « Soyez saint car je suis saint » Ensuite nous savons qu’Israël a désobéi et que dans sa sainteté Dieu a sanctionné Israël.
Maintenant vérifions l’existence des deux rails dans le modèle que Dieu nous a donné. Nous savons que Moïse s’est tenu sur la montagne pendant 40 jours et 40 nuits dans la présence de Dieu. Dieu lui a montré un modèle de tabernacle à construire. Le modèle de celui qui se situe dans les cieux. Exode 26 : 30 tu dresseras le tabernacle d’après le modèle qui t’es montré sur la montagne.
Hébreux 8 : 5b Moïse en fût divinement averti lorsqu’il allait construire le tabernacle. Aie soin, lui fut il dit de tout faire d’après le modèle qui t’été montré sur la montagne.
Nous savons que le tabernacle comprenait trois parties, le parvis ou la partie extérieure, le lieu saint et le lieu très saint. C’est la construction du lieu saint et très saint qui retient ici notre attention. Exode 26 : 15 tu feras des planches pour le tabernacle, elles seront de bois d’acacias, placées debout.
Exode 26 : 17 il y aura à chaque planche deux tenons joints l’un à l’autre, tu feras de même pour toutes les planches du tabernacle. Tu feras 20 planches pour le tabernacle du côté du midi. Tu mettras quarante bases d’argent sous les vingt planches, deux bases sous chaque planche pour ses deux tenons.
Exode 26 : 29 Tu couvriras d’or les planches et tu feras d’or leurs anneaux qui recevront les barres et tu couvriras d’or les barres.
Le bois d’acacias qui se développe plus particulièrement dans le désert ou les terres pauvres représente très bien Jésus dans son humanité « rejeton qui sort d’une terre desséché » Esaïe 53 : 2.
Chaque planche symbolise un croyant ou une pierre vivante comme nous l’avons vu en 1 Pierre 2 : 4-5. Tout de suite nous remarquons que sous chaque planche doit être placé deux tenons joint l’un à l’autre. C’est là que nous trouvons la preuve que nous devons être établis sur deux rails. L’amour et la sainteté qui sont liés l’un à l’autre, l’amour sans la sainteté ne serait que mascarade et la sainteté sans l’amour ne serait que légalisme.
Le verset 19 nous révèle une réalité importante : tu mettras 40 bases d’argent sous les vingt planches, deux bases sous chaque planche pour ses deux tenons.
L’argent nous parle de rachat, de rédemption : Jésus a été vendu pour 30 pièces d’argent. Exode 30 : 11-16 L’Eternel parle à Moïse et dit : Lorsque tu compteras les enfants d’Israël pour en faire le dénombrement chacun paiera à l’Eternel le rachat de sa personne ou une rançon son âme, afin qu’il ne soit frappé d’aucune plaie lors de ce dénombrement. Chacun donnera un demi-sicle. Le riche ne paiera pas plus et le pauvre ne paiera pas moins. Tu recevras des enfants d’Israël l’argent du rachat et tu l’appliqueras au travail de la tente d’assignation, se sera pour les enfants d’Israël un souvenir devant l’Eternel pour le rachat de leurs personnes.
Nous voyons ici que l’argent ou le rachat c’est la base sur laquelle doit reposer chaque planche avec ses deux tenons. Autrement si nous voulons être une maison spirituelle pour Dieu, il faut d’abord que nous ayons expérimenté le besoin de rachat ou de rédemption que nous apporte celui qui a payé de sa personne : Jésus, la rançon inestimable dont nous étions redevable envers Dieu. Et c’est seulement dans la mesure où nos vies sont purifiées par le sang de l’agneau que les deux tenons peuvent être plantés dans la base. Et c’est à ce moment que là que nous bénéficions pleinement de l’amour du père et de sa sainteté, les deux sur lesquels il nous permet d’être poser et d’avancer comme un train sur ces deux rails.
Le rachat ou la base d’argent nous parle également de la grâce que le Père nous accorde de devenir sa maison. Enfin au verset 29 du chapitre 26 d’Exode, il est écrit : tu couvriras d’or les planches. L’or qui recouvre entièrement chaque planche nous parle de la gloire de Dieu.
Donc, dans chacune de nos vies Dieu veut mettre sa gloire nous recouvrir entièrement de sa gloire. Dieu veut une maison ou réside sa gloire. Cette gloire nous est donné par le Saint-Esprit « Ne savez vous pas que vous êtes le temple du Saint-Esprit ». Maintenant nous avons à nous édifier nous même comme des pierres vivantes en une maison spirituelle. Ephésiens 2 : 19-21 Ainsi vous n’êtes plus des étrangers ni des gens du dehors, mais vous êtes concitoyens des saints gens de sa maison. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ étant lui-même la pierre angulaire. En lui tout l’édifice bien coordonné s’élève pour être un temple saint dans le seigneur. En lui vous êtes édifiés pour être une maison une habitation de Dieu en Esprit.
Dans le modèle de construction du tabernacle nous y avons trouvé les bases pour chacune de nos vies individuelle ou de la maison spirituelle que nous somme chacun d’entre nous. Dans le modèle de construction du tabernacle nous y découvrons le plan pour développer harmonieusement et solidement la maison spirituelle construite avec des pierres vivantes selon : si vous avez goûté que le Seigneur est bon. Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous–mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus–Christ. 1 Pierre 2 : 3 à 5