Mon Père est le vigneron dit Jésus

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Mon Père est le vigneron dit Jésus

 

Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit.                                      Jean 15 : 1 et 2

Il le retranche, ce verbe employé dans ce contexte nous semble ne pas convenir, car en grec nous trouvons le verbe «  airo » qui signifie : soulever, supporter, élever les mains… en voici un exemple : et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; Et ils te porteront (airo) sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.                                                                                          Matthieu 4 : 6

Porter, soulever nous semble plus être en accord avec le cœur du Père, envers un sarment qui ne porte pas de fruit. Un sarment qui est tombé à terre, son fruit va pourrir. Il a besoin d’être porter, soulever, supporter. N’oublions pas que chaque sarment symbolise un chrétien.  Le Père ne nous condamne pas quand nous tombons. Mais il arrive que nous avons besoin d’être aider pour nous relever, nous avons besoin de secours, d’être guéri par exemple. : Si cet homme vient à tomber, il ne reste pas à terre, car le Seigneur le prend par la main.                                                                                                     BFC Psaumes 37 : 24


L’Eternel est près de tous ceux qui l’invoquent, De tous ceux qui l’invoquent avec sincérité ; Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, Il entend leur cri et il les sauve.

                                                                                                                  psaumes 145: 18 et 19

 

Le Père, comme tout vigneron  attend du fruit de sa vigne, des sarments que porte le cep.

Dans cette parabole, Jésus nous invite à mieux comprendre ses paroles : sans moi vous ne pouvez rien faire. Ou en paraphrasant ses paroles  nous obtenons : un sarment détaché du cep ne peut porter du fruit.

En effet, qu'elle est la destinée d’un sarment de vigne détaché du cep ? La mort, il se dessèche, ensuite le vigneron le destine au feu.

Le Père ou le vigneron attend que nous portions du fruit. Quel est la première condition à remplir afin de répondre à ce désir du Père.

 Être profondément attaché au vrai cep c'est-à-dire Jésus lui-même, puisqu'il se désigne ainsi : Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.             Jean 15 : 1

 

En précisant qu'il est le vrai cep, Jésus nous met en garde contre les faux ceps ou ceux qui ont dégénéré. Il dit cela de lui-même en contraste avec la vigne de l'Eternel qui n'a pas produit le fruit qu'il en attendait : Mon bien–aimé avait une vigne, sur un coteau fertile. Il en remua le sol, ôta les pierres, et y mit un plant délicieux ; Il bâtit une tour au milieu d’elle, Et il y creusa aussi une cuve. Puis il espéra qu’elle produirait de bons raisins, Mais elle en a produit de mauvais. Maintenant donc, habitants de Jérusalem et hommes de Juda, Soyez juges entre moi et ma vigne ! Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins, en a-t-elle produit de mauvais ?                                                                Esaie 5 : 1 à 4

Dans le contexte le reproche s'adresse d'abord à Israël et Juda. Il nous est également destiné quand nous nous détournons du vrai cep ou que nous nous laissons séduire par de faux cep. Jésus ne dit pas de lui-même : je suis un cep mais le vrai cep. Donc il laisse à penser ceci : à celui qui a des oreilles pour entendre qu'il entende. Par ses paroles, Jésus nous met garde contre les ceps qui ne conservent pas leur nature d'origine. Ils dégénèrent, deviennent sauvages et ne produisent que des raisins verts impropres à toute consommation. Par nature, le fruit que nous portons est sauvage et ne saurait plaire à Dieu. Nous avons besoin d'être coupés de notre état d'esclave de nous-mêmes et du péché, comme nous avons besoin d'être entés au service du vrai cep. Ceci se fait par un acte de grâce, un acte qui ne dépend pas de nous.

C'est dans la tribu de Juda, objet de reproches de l'Eternel, que Jésus choisira de naître avec un corps humain et se présenter comme le vrai cep.

 

Dans le contexte de ce verset que signifie vrai ?

 

Alethinos en grec signifie : qui n'a pas seulement le nom et la ressemblance, mais qui a la réelle nature correspondant au nom, le réel, le véritable, le franc, loyal,  opposé à toute contrefaçon ou simulé.

Cette définition nous montre que le sarment aura la même nature que le cep qui le porte. De ce fait les fruits que nous portons ont la même nature que le cep sur lequel nous choisissons de nous connecter : Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort.                                                                                          Romains 6 : 20 et 21

 

Ce passage nous montre plusieurs conditions à remplir afin de porter du fruit :

1-être purifié : Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 

                                                                                                                                    Jean 15 : 3

Pur vient du mot grec : katharos qui signifie : sans reproche, innocent, libre de tout mélange, de tout ce qui est faux, libéré de tous désirs corrompus, du péché, comme une vigne éclaircie par élagage en lui donnant la faculté de produire plus de fruit.

Cette définition fait référence au verset : Jésus lui dit : Celui qui s’est baigné n’a besoin de se laver que les pieds : il est entièrement pur ; or vous, vous êtes purs, mais non pas tous.                                                                                                 Jean 13:10

Ici, jésus s’adresse à ses disciples qui sont purifiés par l’eau de la Parole, il en est de même avec nous quand appliquons sa Parole dans nos vies. Mais non pas tous, Jésus fait référence à Judas qui va le trahir et Jésus le sait.

Besoin de laver les pieds, pourquoi ? A cette époque la plupart des gens se rendaient aux bains publics pour se baigner. Lors retour des bains, la poussière des rues, non goudronnées à cette époque, leur salissait les pieds, d’où la remarque de Jésus : n’a besoin que se laver les pieds. Les pieds nous parlent de notre marche quotidienne dans le monde. La poussière représente tout se que nous recevons du monde et dont nous avons besoin de nous purifier chaque jour, notamment dans nos pensées : Les mouches mortes infectent et font fermenter l’huile du parfumeur.                         Ecclésiaste 10 : 1a 

Ainsi ce que nous entendons, si nous ne veillons chaque risque d’infecter notre onction, comme les mouches dont nous parle ce verset et fait allusion à Belzébul, le dieu des mouches.

La vraie pureté vient du cœur : Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !                                                                                                                  Matthieu 5 : 8

Personne ne peut –être pur sans avoir été purifié par le sang de Jésus, d’abord quand l’acceptons comme Seigneur de notre vie, ensuite lorsqu’il nous arrive de pécher : Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus–Christ le juste. Il est lui–même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.                                                          1 Jean : 1 : 9 et 2 Jean 1 et 2

 2-demeurer en Christ : Demeurez en moi, comme moi en vous. Tout comme le sarment ne peut de lui–même porter du fruit, s’il ne demeure dans la vigne, vous non plus, si vous ne demeurez en moi.                                                              Jean 15 : 4

Demeurer signifie : ne pas périr, garder continuellement, séjourner, habiter en y faisant sa demeure, s’établir en Christ, se maintenir en Christ. Cette dernière définition nous apprend qu’à certains moments il nous faudra combattre pour demeurer en Christ, nous aurons des efforts à fournir et à combattre.

3-obéir : Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour. Voici mon commandement : que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés.                                                             Jean 15 : 10 et 12

Demeurer en Christ nous demande de ne rien tolérer en nous qui nous sépare de lui.

  La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est–elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.

                                                                                                      1 Corinthiens 10 : 16 et 21

4-être en communion avec Jésus : Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui–même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.                                                                                                               1 Jean 1 : 6 et 7

Ces deux versets nous apprennent que si voulons vivre en communion avec Jésus, nous devons vivre en communion avec son corps. Il est impossible d’adhérer avec la tête (Jésus) sans adhérer avec son corps (l’Eglise).

Jésus nous dit ces choses afin que notre joie soit parfaite : Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.      Jean 15 : 11

5-bénéficier de la grâce

  Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.                                                                                                                                  1 Corinthiens 15 : 10

La nature du sarment que je suis révèle  la nature du cep qui me porte. Les fruits que nous produirons permettent d'identifier la nature du cep qui nous porte. Des raisins verts, aigre qui ne mûrissent pas. Des raisins de la ville de Sodome, ceux que rejette le vigneron ou des raisins excellents avec Jésus. Les raisins excellents dégagent le parfum de Jésus, ils sont agréables au goût et à l'odorat du vigneron soit le Père.

Il y a une autre condition à remplir : changé  notre terrain d'origine, être planté dans le royaume du fils bien-aimé : il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien–aimé.

                                                                                                                          Colossiens 1: 13

Dans le naturel, le sarment fait corps avec le cep et c’est le cep qui le porte. Le sarment n’a pas la faculté de se détacher. Nous, nous avons été créé avec une volonté et sommes libres de l’exercer ou pas. Alors cherchons ensemble quelle est la meilleure définition qui reflète notre situation par rapport au vrai cep ?

 

Suis-je connecté à Jésus ?

Suis-je branché sur Jésus ?

Suis-je  greffé sur Jésus

Ou est-ce j’adhère à Jésus ?

Nous retenons ce terme puisque adhérer est un verbe actif, constant, et synonyme de la foi. Il ne dépend que de nous, c'est un acte volontaire de notre part.

Nous comprenons mieux que si un jour nous décidons de ne plus adhérer nous tomberons comme il est écrit : le sarment se dessèche et meurt. Sa destinée sera le feu et il sera réduit en cendres.

Adhérer demande ou sous-entend une relation intime et une action constante afin de maintenir la foi ou l'adhérence. Nous avons un ennemi qui essaiera de mettre notre foi à l'épreuve par le doute, l'incrédulité.

Nous avons besoin d'un guide et d’un mode d'emploi, nous avons le premier avec le Saint Esprit, et le deuxième avec la parole contenue dans la Bible. Nous avons même un modèle de l'application, Jésus.

 

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