Sachons discerner la peur afin de la vaincre

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

La peur d'où vient-elle ? Ce mot peur ou ce sentiment de peur est exprimé par la bouche d'Adam, dès le début de la bible, face à Dieu après la chute ou la désobéissance : « j'ai entendu ta voix dans le jardin j'ai eu peur » Genèse 3-10 : Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Voilà la première conséquence de la peur, elle nous amène à craindre la voix de Dieu, à trembler et à nous cacher, ou à fuir. Elle nous met dans l’attente d’un jugement ou d’une sanction, d’un rejet. Elle résulte de la désobéissance.

La peur est une émotion éprouvée au niveau de l'âme ou par l'âme.

L'arbre de la connaissance du bien et du mal en est la source et en produit le fruit. Pourtant Dieu avait dit à Adam Genèse 2 -- 16 et 17 : L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ;

 Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement

Voilà un principe du royaume de Dieu : se nourrir de l'arbre de vie donne la vie. Enfreindre ce principe entraîne dans la mort. Car manger des fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal provoque la mort éternelle, physique ensuite : Voilà un autre principe du royaume de Dieu.

Le serpent, adresse à Adam et Ève une proposition alléchante ou tentante : Genèse 3-5  « mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal ». Par cette parole il leur promet de sortir de « l’assujettissement » de Dieu

Souvent nous disons ou chantons à Dieu : ouvre les yeux, les yeux de mon coeur » pour nous c'est normal puisque nos yeux spirituels se sont fermés à cause du péché qui nous a coupé de Dieu. Notre esprit est devenu sans vie, c'est normal. La fermeture de nos yeux spirituels en est la conséquence

Mais pour Adam et Eve la situation était très différente. Ils ont été créés parfait à l'image et à la ressemblance de Dieu. Leurs yeux physiques sont ouverts ainsi que leurs yeux spirituels : ils voient Dieu, ils voient dans le monde spirituel. Ce verset cinq est plein de mensonge. C’est normal puisqu’il sort de la bouche du père du mensonge : « vos yeux s'ouvriront » ils sont déjà ouverts parfaitement. Satan désire leur ouvrir les yeux sur son royaume, le royaume des ténèbres.

« Vous serez comme Dieu » ils sont déjà à l'image de Dieu et à la ressemblance de Dieu. Dieu se voit en eux, il voit son image parfaite. Comme nous voyons notre image quand nous nous regardons dans un miroir. Celui-ci nous renvoie notre image.

« Connaissant le bien et le mal » Dieu ne connaît pas le mal. Le mal n'existe pas en lui. Il ne pratique pas le mal. Il ne le peut même pas, c'est contraire à sa nature. Dieu ne peut pas pénétrer le mal et le mal ne peut pas le pénétrer. Jamais il ne se laissera pénétrer par le mal. Son royaume est dominé par l’amour, alors que le royaume de Satan est dominé par la peur, la pyramide de la peur.

Le mot en hébreu, employé ici pour « connaissant » est : « yada » qui signifie avoir une connaissance intime, profonde. Nous le retrouvons dans le chapitre quatre du livre de la Genèse : Adam connut Ève et Caïn en est le fruit. « Connaissant le bien et le mal », signifie que Dieu serait capable de porter de mauvais fruits, des actes de méchanceté, de tuer, ou de voler, ou de mentir etc. selon Matthieu 7 -- 18 : Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ou un mauvais arbre porter de bons fruits.

Voilà la supercherie et le piège de Satan, tendu envers Adam et Ève. Car Dieu discerne le mal, comme un médecin constate et s'est discerner ou diagnostiquer une maladie chez ses patients. Sans avoir lui-même connut ou expérimenté toute les maladies.

Mais par contre, Adam et Eve, vont expérimenter, vivre, à partir de maintenant, la connaissance « yada »du mal : le mal va les pénétrer et ils vont pénétrer le mal. Cela signifie qu’ils deviennent capables de porter des mauvais fruits, des actes de méchancetés, de tuer, de voler, de mentir etc. Ils ne sont plus des bons arbres. Tout simplement parce qu’ils ont abandonné, rejeté l’arbre de la vie. En choisissant l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils vont devenir semblables, c'est-à-dire divisé car un arbre ne peut produire deux sortes de fruits.

La connaissance qu’offre ou promet Satan se situe au niveau de l’âme. Cette connaissance  enfle d'orgueil.

1 Corinthiens 8-1 : la connaissance enfle, mais l'amour édifie. Le mot grec employé ici pour connaissance est : «eido » qui nous parle de la connaissance par les sens. « La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue. Ici nous avons les cinq sens d’Eve qui sont mis en action :

Les oreilles ou l’ouïe: elle entendit les paroles de Satan.

Les yeux ou la vue: « elle vit que l'arbre était agréable à la vue. »

Le toucher, par les mains : « elle prit »

Le goût : « et en mangea. »

L’odorat qui nous parle du discernement : Ici, il ne s’agit pas du discernement de l’Esprit, mais du discernement de la chair, animé par la convoitise et la séduction « et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence »

Nous constatons tout de suite que la connaissance des sens ne donne pas le bon discernement, sinon ils ne seraient pas tombés dans le piège du serpent. La suite nous le connaissons.  La peur est rentrée dans leur vie, au niveau de leur âme. Il découvre une nouvelle émotion dans leur vie et ils en ont expérimenté les conséquences tout de suite : la peur les à amener se cacher de la face de Dieu.  Ensuite avec la peur ils ne pouvaient plus entendre ou supporter la voix de Dieu. Pourtant sa voix  n'avait pas changé. Mais Dieu était devenu leur ennemi.

Nous aimons entendre la voix de ceux que nous aimons : cantique des cantiques : 1 – 8 : Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes. Dit Jésus à son épouse, à cette voix l’épouse ne prend pas peur. Au contraire, elle s’empresse de répondre : Que tu beau mon bien aimé, que tu es aimable.

À partir de ce moment-là l'âme  d’Adam et Ève a commencé à se diviser. Ils ont ouvert leur âme à toutes sortes de tourment : la honte, la peur, la culpabilité, l'accusation, la condamnation, la crainte, l'inquiétude.

Maintenant, avant de commencer l’étude de la peur et son influence de destruction dans nos vies, et d’envisager la délivrance, honnêtement posons nous la question suivante : Avec Dieu, suis-je dans la connaissance « yada » c'est-à-dire intime, ou dans la connaissance « eido » c'est-à-dire des sens ?

Si nous sommes dans la connaissance « yada » nous pouvons envisager une délivrance durable de la peur. Mais si nous sommes dans la connaissance « eido » (ou connaissance par les sens) nous ne connaitrons jamais une délivrance totale et durable de la peur. Nous oreilles resterons sensibles à tous mensonges flatteurs et la peur bien sur.

Selon le petit Robert, la peur est un phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel ou imaginaire, ou d'une menace, ou d’un souvenir.

La peur signifie également être en état d'affolement, d'alarme, d'alerte, d'angoisse, d'appréhension, de crainte, d'effroi, d'épouvante, de frayeur, d'inquiétude, de terreur, de répulsion par exemple avoir la répulsion des araignées ou des souris.

Cela signifie également effrayer, épouvanter, intimider, elle nous amène dans la lâcheté, fait de nous des poltrons, elle nous amène dans l’aversion, la phobie, elle nous amène à redouter, elle nous ligote.

En hébreu "yare" signifie : s’effrayer, frayeur, affreux, terrible, redoutable, terrifier, intimider, se tenir dans la crainte ou être tenu dans la crainte. Exemple : Genèse 3-10 : Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur (yare), parce que je suis nu, et je me suis caché.

En grec « phobéo » : signifie faire fuir en terrifiant, saisir par l'angoisse, frappé de stupeur, ce qui frappe de terreur, craindre ou hésiter à faire quelque chose, par crainte de mal faire. C’est de ce mot que vient : phobie. Voici un exemple de phobéo : Matthieu 25-25 : j’ai eu peur (phobéo), et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi.

La peur est un empire de destruction, une véritable prison qui neutralise, paralyse, terrifie. Elle nous empêche d'atteindre les buts que Dieu s'est fixé pour nous. En voici un exemple que nous décrit la bible :

Marc 16-5 à 8 : Elles entrèrent dans le sépulcre, virent un jeune homme assis à droite vêtu d’une robe blanche, et elles furent épouvantées. Il leur dit : Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit. Elles sortirent du sépulcre et s’enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies ; et elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi.

Imaginons la scène : trois femmes se rendent dans le sépulcre ou normalement le corps de Jésus doit reposer. Elles viennent affronter la mort. La paix ne règne certainement pas dans leur âme. Elles se posent certainement la question : Qui nous roulera la pierre du tombeau ? En approchant elles constatent que la pierre est déjà roulée. Elles rentrent : Le corps de Jésus n'est plus la. Par contre  elles découvrent, dans ce sépulcre, un jeune homme assis, revêtue d'une robe blanche. Voilà ce qu'elles éprouvent : l'épouvante, elles sont épouvantées.

L’ange essaie de les rassurer et leur donne toutes les informations sur la situation en les rassurant. Il leur donne un ordre : allez dire  à ses disciples et à Pierre... Malgré ses paroles rassurantes, qu'elles n'ont sûrement pas entendues. Elles sortent du sépulcre, elles s'enfuient. A cause de la peur et le trouble, elles ne disent rien à cause de leur effroi.

Effroi signifie : faire fuir en criant, pousser à la fuite, être frappé de crainte, être saisi par l'angoisse, désigne l'état de ceux qui sont frappés de stupeur.

Craindre (hésité) à faire quelque chose par crainte de mal faire.

Ici nous constatons que la peur amène l'épouvante. Elle ferme les oreilles. La peur amène à s'enfuir, provoque le trouble, paralyse à tel point qu'elle fait perdre tout bon sens, elle empêche d'obéir, même de recevoir des paroles de réconfort.

Il est normal que ces femmes éprouvent tout cela, car en se rendant au tombeau de jésus, elles vont affronter et rentrer dans l’empire de la mort. Dans cet empire règne la peur.

Un des premiers buts de la peur c’est de nous faire perdre la foi. Or sans la foi nous ne sommes plus agréables à Dieu, selon Hébreux 10-38 : Et mon juste vivra par la foi ; mais s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. S’il se retire, c'est-à-dire : s’il abandonne la foi. En voici quelques exemples donnés par Jésus lui-même :

Matthieu 14- 22 à 31 : Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l’autre côté, pendant qu’il renverrait la foule. Quand il l’eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l’écart ; et, comme le soir était venu, il était là seul. La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots ; car le vent était contraire. A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.

 Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C’est un fantôme ! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.

 Jésus leur dit aussitôt : Rassurez vous, c’est moi ; n’ayez pas peur !

 Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux.

 Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus.

 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve moi !

 Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as tu douté ?

 « Mais voyant que le vent était fort, il eut peur » pour le mot peur ici nous trouvons «phobéo » qui signifie : faire fuir en terrifiant, poussé à la fuite, saisir d’angoisse. Dans cette situation Pierre perd la foi dans la parole de Jésus : « viens ! » Bien sur Jésus rattrape Pierre qui coule dans l'eau. Et lui dit : hommes de peu de foi pourquoi as tu douté, dans d'autres versions se ce passage est traduit par : hommes de petite foi. Pierre va expérimenter un grand miracle : marcher sur l'eau comme Jésus. Mais à cause de la peur il a perdu la foi dans la parole de Jésus qui l'invitait à venir le rejoindre.

Matthieu 8 -- 26 : à nouveau Jésus demande à ses disciples de traverser le lac de Galilée, de passer de l'autre bord. Pendant la traversée une tempête se lève. Jésus dort à l'arrière du bateau. Les disciples prennent peur et ils craignent le naufrage. Il réveille Jésus et sa première réaction sera de leur dire  pour quoi avez-vous peur,  gens de peu de foi ?

La peur peut nous amener dans le mensonge en voici un exemple :

Genèse 12 -- 11 à 13 : Comme il (Abram) était près d’entré en Egypte, il dit à Saraï : Voici, je sais que tu es une femme belle de figure. Quand les Egyptiens te verront, ils diront : C’est sa femme ! Et ils me tueront, et te laisseront la vie. Dis, je te prie, que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que mon âme vive grâce à toi.

À cause de la peur de son mari, Sara devient l’épouse de pharaon : Genèse 12 -- 14 et 15 -- 18 :

Lorsqu’Abram fut arrivé en Egypte, les Egyptiens virent que la femme était fort belle.

 Les grands de Pharaon la virent aussi et la vantèrent à Pharaon ; et la femme fut emmenée dans la maison de Pharaon.

La crainte de la mort :

Temps que les gens ont peur de mourir Ils seront dans l'esclavage, la peur de la mort va les contraindre à faire des choses qu'ils ne feraient pas autrement. Cette peur est l'ultime forme d’esclavage. Cette forme d'esclavage peut même les amener ou à amener à refuser d'entendre la voix de Dieu :

Exode 20 -- 18 et 19 : Tout le peuple entendait les coups de tonnerre et le son de la trompette ; il voyait les flammes de la montagne fumante. A ce spectacle, le peuple tremblait, et se tenait dans l’éloignement. Ils dirent à Moïse : Parle nous toi–même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourions.

Voila la réaction du peuple Hébreux trois mois après sa sortie d’Egypte. Ils ont de grands prodiges, de la part de Dieu, à leur égard, notamment la traversée de la mer rouge à pied sec. Tous les jours depuis trois mois Dieu pourvoit à leur besoin chaque jour : la manne, l’eau, la nuée pendant tout le jour pour les protéger du soleil, la colonne de feu la nuit etc. Cela nous montre que Dieu n’était pas un inconnu pour eux.

 Dieu voulait s'adresser directement à son peuple. Mais le peuple Hébreux a refusé d'entendre la voix de Dieu à cause de la peur et notamment de la peur de la mort « de peur que nous ne mourions » alors que le but de Dieu était simplement d'instruire son peuple, afin qu'ils ne pèchent plus. Et Dieu voulait leur donner, mettre en eux sa crainte. C'est-à-dire qu'il voulait leur enseigner, dans leur cœur, la crainte respectueuse de Dieu. Ce qui est une bénédiction.

Le diable aime nous tenir dans l'ignorance, loin de la vérité, afin de mieux nous manipuler. Pour couper les hébreux, ou nous éloigner comme les hébreux de la vérité, qui vient de la bouche de Dieu, il les a neutralisés, paralysés par la peur de la mort. Souvenons nous que c’est cette même expression qui est sortie, de la bouche d’Eve, en réponse à la question du serpent : Genèse 3-3 : Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, » de peur que vous ne mouriez. » Dieu avait dit : vous mourrez certainement.

Job 32 -- 15 : la peur coupe la parole : Ils ont peur, ils ne répondent plus ! Ils ont la parole coupée !

Matthieu 25 -- 25 : la peur nous fait cacher nos talents :

J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi.

Jérémie 26 -- 20 et 21 : la peur intimide et fait prendre la fuite :

Il y eut aussi un homme qui prophétisait au nom de l’Eternel, Urie, fils de Schemaeja, de Kirjath Jearim. Il prophétisa contre cette ville et contre ce pays exactement les mêmes choses que Jérémie.

 Le roi Jojakim, tous ses vaillants hommes, et tous ses chefs, entendirent ses paroles, et le roi chercha à le faire mourir. Urie, qui en fut informé, eut peur, prit la fuite, et alla en Egypte.

Esaïe 51 -- 12 : la peur peut provoquer la crainte de l'homme et nous mettre en malédiction face à Dieu : C’est moi, c’est moi qui vous console. Qui es–tu, pour avoir peur de l’homme mortel, Et du fils de l’homme, pareil à l’herbe ?

Matthieu 28 -- 4 : la peur fait trembler les gardes tremblèrent de peur et devinrent comme morts.

Même Elie a fuit devant Jézabel pour sauver sa vie. La peur est une arme favorite de Jézabel.

Bien sur n’oublions pas la peur des générations passées ou de nos ancêtres dont nous héritons.

La peur agit également au niveau de nos pensées, de notre mentalité. Ecoutons une personne qui vit dans la peur. Elle vous dira : j’ai peur, si elle n’est pas délivrée elle finira par dire : j’ai très peur, et plus tard : j’ai très, très peur.

 Le but du diable dans nos vies, c'est de nous dominer par le mensonge, de nous amener dans sa rébellion. Mais également et surtout de nous retenir captif par la peur, la terreur, l'effroi etc. son but consiste à chercher à fragmenter nos âmes, afin que nous devenions des personnes instables, fragilisées, partagées, divisées en nous-mêmes. De manière que cela nous deviennent difficile d'entendre et de reconnaître la voix de Dieu, que la paix nous quitte. Il veut nous soyons dans la confusion, l'oppression. Il cherche à nous amener dans des situations où nous nous n’oserons plus nous confier de crainte d'être trahi, dominé, manipulé, trompé, pour nous amener dans des situations d'isolement afin de mieux nous dominer par la peur.

Dans ces situations nos âmes deviennent fragmentées. Chaque partie tombe sous le contrôle de Satan. À chaque partie de notre âme fragmentée il y attache un lien, comme un hameçon  dans la bouche d'un poisson qui vient d’avaler l'appât. Notre liberté devient contrôlée. Ensuite Satan va chercher à établir une forteresse de peur dans nos vies pour nous contrôler non plus de l'extérieur, mais de l'intérieur.

Nous avons connu une dame qui avait peur des araignées, même nous ne pouvons dire la phobie des araignées. Un jour voyant une araignée qui s'approche d'elle. Saisi de frayeur elle pousse un grand cri et perd tout  contrôle de sa personne. Elle cherche à fuir. Elle ne trouve pas d'autre solution que d'essayer de grimper sur un radiateur. Malgré toute l’énergie déployée Il ne réussit pas et retombe. Elle se retrouve avec  une grande balafre sur le devant de l'une de ses jambes.

La peur peut provoquer des traumatismes. Un traumatisme c'est un événement qui déclenche chez une personne un afflux d’excitation dépassant le seuil de tolérance de ses émotions. C'est un ensemble de perturbations résultant d'un violent choc émotionnel. En voici un exemple :

Marc 16 --8 : elles sortirent du sépulcre et s'enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies, et elles ne dirent rien à personne, à cause de  leur effroi.

Pour le mot peur, ici, nous trouvons le mot grec « tromo » qui donne naissance à traumatisme.

De ce mot « tromo » vient trauma qui signifie : émotions violentes qui modifient la personnalité d'un sujet en le sensibilisant aux émotions de même nature.

Proverbes 20 -- 30 : les coups pénètrent jusqu'au fond des entrailles. À la place de coup nous pouvons mettre peur, effroi, traumatisme. Autrement dit la peur nous saisit dans nos entrailles, pénètre nos entrailles. La peur s'inscrit dans notre mémoire à chaque fois que nos émotions sont touchées, ébranlées, saisie d'effroi, d'angoisse, paralysée. Il suffit d'entendre les pas d'une personne qui nous a effrayés, dominés par la peur, manipulés par la peur ou la moquerie, pour que nous perdions tout contrôle de nous-mêmes ou tout bon sens. Nous sursautons et à nouveau nos émotions sont affectées et nous nous ouvrons à de nouveaux esprits de peur.  Cela peut venir également d’un choc ou d’un traumatisme provoqué lors d'un accident, ou de scènes de violences dont nous avons été les victimes ou les témoins, ou de scènes de violences, traumatisantes regardées à la télé etc.

La peur et le stress sont les précurseurs de maladie. La peur nous entraine dans le tourment

Comment être délivré de la peur ?

Les ceintures de feuilles  n’enlèvent pas la peur, ni ne la détruisent. Cela signifie que ce n’est pas par œuvres ou les œuvres de la religion que nous seront délivrés.

La bonne nouvelle la voici : Jésus est venu détruire les œuvres du diable. 1 Jean 3-8. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable.

Hébreux 2- 14 et 15 : Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui–même, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est–à–dire le diable ; ainsi il délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude, ou l’esclavage.

La  peur est une servitude ou esclavage. Jésus l’a vaincue comme il a triomphé de la mort.

1 Jean 4- 17 et 18 : Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement.

 La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. La peur ne peut tenir dans la présence de l’amour.

Romains 8- 15 : Car l’Esprit que vous avez reçu n’est pas un esprit qui vous rende esclaves et vous remplisse encore de peur ; mais c’est l’Esprit Saint qui fait de vous des enfants de Dieu et qui nous permet de crier à Dieu : « Abba, ô mon Père ! » B FC

Pour être délivrés de la peur nous avons besoin de l’œuvre du Saint-Esprit dans nos vies, c’est par lui que nous recevons l’amour du Père dans nos cœurs.

2 Timothée 1-7 : Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de maîtrise de soi. Tob La délivrance de la peur passe d'abord par la repentance. Nous devons pardonner à toutes les personnes qui ont provoqué la peur dans nos vies, nous ont dominé par la peur, manipulé par la peur ou même maintenu dans un état d’esclavage par la peur : pensons à une prostituée qui doit remettre sa recette à son souteneur, il en est de même pour une épouse. Même pour certaines personnes cet état d'esclavage, par la peur, amène un esprit de tourment à cause des moqueries, et cette situation peut l’entrainer jusque dans la folie. là aussi il est nécessaire de pardonner, de remettre la dette, avant de penser à la délivrance.

Pour nous-mêmes également, nous avons à nous repentir de nous être laissé dominer, manipuler, ou contrôler par la peur. Dieu nous a donné une volonté et il nous demande de l'exercer. Bien sûr ceci ne s'adresse pas à un enfant, mais à toute personne adulte.

Nous avons à nous repentir pour tous les péchés que nous avons pratiqués et qui ont ouvert une porte à la peur dans nos vies. De même nous avons à nous repentir de tous les péchés de nos ancêtres, non confessés, qui ont amené la peur dans leur vie et dont nous sommes héritiers.

Ensuite nous pourrons rentrer dans une phase de délivrance, avec des chrétiens affermis en qui nous avons confiance.

Ensuite, pour emprunter des termes modernes, il nous faudra une reprogrammation. La Bible appelle cela (le renouvellement de l'intelligence selon Romains 12 –2 : Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer et vous donner une intelligence nouvelle. Vous pourrez alors discerner ce que Dieu veut : ce qui est bien, ce qui lui est agréable et ce qui est parfait. BFC

Bien sûr cette dernière phase sera placée sous la conduite et la puissance du Saint Esprit. Afin que tous nos liens sur les parties fragmentées de nos âmes soient déracinés. À chaque pas du processus de renouvellement, sa sagesse et sa conduite sont essentiels afin de pouvoir réussir dans cet exercice.

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans guérison de l'âme

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N
Je suis vraiment béni. Le diable m'a beaucoup manipuler par la peur.
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