Ai je une mentalité d'orphelin ? (suite)

Publié le par louis trifault

La jalousie qui est enracinée avec la frustration devient cruelle et d'une méchanceté terrible. Elle peut se transformer en agressivité envers les autres jusqu'à souhaiter la mort de ceux qui sont en paix, heureux.

Exemple 1 rois 3 -- 17 : deux femmes accouchement dans la même chambre à trois jours d'intervalle. Chacune d'elle dors avec son enfant dans son propre lit. L'une d'elle étouffe son enfant dans la nuit. Avant le réveil de l'autre elle lui substitue l'enfant vivant, et met le sien, mort, dans le lit de la deuxième. Lors de son réveil, celle-ci, examine l'enfant mort mis à ses côtés. Elle ne reconnaît pas son enfant et découvre le stratagème de l'autre. Toutes les deux ont recours à la sagesse du roi Salomon pour établir la vérité. Salomon  dit : que l’ont coupe en deux l’enfant vivant et que l'on en donne la moitié à chacune. La vraie mère sentit ses entrailles s'émouvoir pour son enfant, et elle dit au  roi : ah mon Seigneur ! Donnez-lui l'enfant, et ne le faite pas mourir.

Mais l'autre dit : Il ne sera ni à moi, ni à l’autre coupez le. Elle est tellement animée par la jalousie qu'elle trouve sa satisfaction dans la mort de cet enfant, pour enlever toute joie à l'autre.

Parfois, il nous arrive d'entendre dire dans la bouche d’un papa ou d'une maman : si je dois disparaître dans un accident, je veux que toute ma famille disparaisse avec moi. C'est du même ordre  que la femme qui souhaitait la mort de l'enfant de l'autre. C'est de la jalousie possessive, cruelle, méchante, agressive à cause de la frustration.

Développons encore un aspect de l'esprit et de la mentalité d'orphelin avec Caïn. Caïn avait le syndrome (association de plusieurs symptômes...) l'esprit de comparaison. L'esprit de comparaison amène la jalousie, ou la jalousie peut nous pousser à envier ce que les autres possèdent par l'esprit de comparaison.

Souvent le chrétien touché par l'Esprit et la mentalité d'orphelin se laisse dominer par l'esprit de comparaison. C'est ce qui est arrivé avec Caïn envers son frère.

Dieu l'avait prévenu avant que l'irréparable se produise, c'est-à-dire : tuer son frère. L'esprit de comparaison est lié à la jalousie. Dieu avait dit à Caïn : Le péché est tapi à ta porte, mais toi si tu agis bien domine sur lui.

Dieu lui a montré sa jalousie pour qu'il puisse la dépasser, la traiter. Il ne l'a pas fait et l'esprit de comparaison l’a poussé à la violence, à la destruction. L’esprit de comparaison va nous amener à nous refermer sur nous-mêmes avec la jalousie dans le cœur. L'esprit de victime prend  place, il va nous pousser à détruire même nos plus proches qui pourront devenir nos ennemis.

 Ayons en horreur l'esprit et la mentalité d'orphelin. Considérons-le comme un vêtement souillé. Non seulement l'esprit et la mentalité d'orphelin, mais également tout ce qui s'y rattache : la jalousie, la possessivité, l'esprit de comparaison, l’envie et toutes les formes de destruction qui s'ensuivent. Le refuge dans la violence, dans l'esprit de victime, n’est pas l'attitude que Dieu attend de nous. Mais plutôt la repentance, détourne nous, rejetons, luttons, contre toutes ces choses, c'est le traitement de crise. Il existe aussi un traitement de fond qui consiste à vivre avec la grâce de Dieu premièrement, deuxièmement c'est de vivre dans l'amour de Dieu :

Romains 8 -- 35 : qui nous séparera de l'amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ?

Selon qu'il est écrit : C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueur par celui qui nous a aimés. Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne nous séparera de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ  notre Seigneur.

Voici un test qui nous permettra de savoir d'où nous en sommes. Posons nous cette question en vérité : Est-ce que nous nous réjouissons-nous réellement quand quelqu'un d'autre est béni plus que nous ? Spontanément nous allons répondre oui bien sûr. Mais dans le cœur est ce  qu’il n'y a pas un petit pincement, où nous arrive-t-il de dire ou de penser : pourtant celui-là je ne le sens pas, ou celle-là je ne la sens pas, ou des paroles équivalentes.

Il existe un refuge dans lequel nous nous engageons facilement et rapidement pour trouver la cause de nos problèmes : accuser les autres, les rendre responsables de ne pas nous comprendre. Par contre nous oublions facilement que par notre caractère dur, intransigeant, nous sommes une pierre d'achoppement pour les autres. Souvent ce que nous reprochons aux autres, vient de notre caractère qui a besoin d'être travaillé, assoupli et même parfois brisé. Par ce mauvais caractère nous nous opposons à l'œuvre de Dieu dans nos vies. Notre mauvais caractère  nous isole, les autres nous évitent et nous nous prenons pour des rejetés.

Pourtant dans ce cas il est inutile de chasser l'esprit de rejet ou se qui s'y apparente. Reconnaissons notre mauvais caractère avec humilité et demandons la grâce de Dieu pour qu'il le travaille. Ne soyons pas surpris s’il utilise notre époux ou notre épouse, ou nos enfants, c'est-à-dire ceux que l'on accuse d'être la source de nos problèmes. Dieu sait qui il rassemble et pourquoi.

Ajoutons que le chrétien  qui évolue avec une mentalité et un esprit orphelin à une mauvaise attitude face au pardon .

 

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