Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Jésus
Romains 8-35 à 39 Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou le péril, ou l’épée. Selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune créatures ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur .
La bannière que Jésus déploie sur moi c’est l’amour
Il m’a fait entrer dans la maison du vin ; Et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour. Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, Fortifiez-moi avec des pommes ; Car je suis malade d’amour. Que sa main gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m’embrasse ! Cantiques des cantiques 2 : 4 à 6
Voilà une nouvelle étape que franchit l’Epouse vers la maturité. L’amour c est le degré le plus élevé qui s’ouvre devant elle. C’est l’expérience de la vie, la plus haute et la plus difficile que puisse connaître un homme ou femme : être aimé, se laisser aimer et aimé en retour. L’épouse quitte un monde pour rentrer dans un nouveau domaine. Ce nouveau domaine c’est celui de Jésus : l’amour qui se donne sans calculer, même si cela doit le conduire à mourir sur une croix.
L’Epouse a connu, apprécié la douceur qui lui donne la force et la détermination. Maintenant Jésus l’invite et nous invite à rentrer dans la plus haute étape que puisse expérimenter un être humain : l’amour à travers le don de soi pour l’autre, le don de sa vie, par amour, afin de voir la vie se multiplier. Prenons l’exemple de deux époux, c’est à cause de leur amour, qu’ils vont renoncer à leur propre vie, à leur confort, à leur tranquillité pour donner naissance à des enfants. L’amour se donne pour multiplier la vie.
Dans le royaume de Dieu c’est la même chose. Jésus attend, désire que son Epouse, c'est-à-dire nous même, nous nous engagions à annoncer la bonne nouvelle du salut acquis par Jésus. Car Dieu attend que de nouveaux nés spirituels rentrent dans son royaume. Pour cela nous devons expérimenter, connaître l’amour du Roi des rois.
Dans un précédent message nous avons cité l’exemple du mariage juif au temps de Jésus. Les deux futurs époux buvaient à la même coupe de vin. Ensuite l’épouse portait un signe de distinction pour annoncer, publiquement, son engagement. Elle portait sur sa tête un voile. Ainsi, plus aucun homme ne pouvait la demander en mariage.
Jésus agit de même avec son Epouse ou nous même. Il nous couvre de sa bannière d’amour, ou la bannière sur laquelle est inscrit : AMOUR, selon certaines versions de la Bible. C’est le signe que nous lui appartenons, et nous le confirmons en buvant à la coupe.
Dans la Bible, la bannière manifeste un signe distinctif d’appartenance. Nous trouvons cela, pour la première fois dans livre de l’Exode : 17- 8 à 16.Après sa sortie d’Egypte, où il était en esclavage, le peuple Hébreux traverse le désert pour se rendre en terre promise. Le peuple Hébreux trouve un ennemi qui vient le combattre : Amalek, qui est à la tête de son peuple, les Amalécites. La bataille fût rude dans la plaine. Finalement les Hébreux remportent la victoire sous la conduite de Josué. Pendant cette bataille Moïse se tenait sur la colline dominante, assis sur une pierre, il lève son bâton et le tient levé. Aaron et Hur lui soutiennent les mains. Car chaque fois que Moïse, à cause de la fatigue, baisse les bras, les Amalécites dominent. Mais pendant que Moïse tient son bâton dressé vers le ciel, les Amalécites reculent et finalement sont battus.
Ensuite, Moïse bâtit un autel dans ce lieu nommé Réphidim, ce qui signifie : lieu de repos. Et Moïse donna pour nom à cet autel : Yahvé-Nissi, ce qui veut dire : l’Eternel est ma bannière. Autrement dit Moïse déclare, par ce nom, c’est l’Eternel qui nous a recouvert de sa bannière de victoire, de faveur, de force, de stratégie. Et sous sa bannière, l’Eternel a maintenu son peuple dans l’unité, la confiance, sans que personne ne se décourage ou n’abandonne le combat. Tous sont sortis indemne, vivant. Alors que le peuple Amalécite a été battu au tranchant de l’épée.
Remarquons que Moïse était assis sur une pierre pendant le combat. Ici le mot Hébreu pour désigner la pierre est le même que dans Esaïe 28-16 désignant la pierre angulaire qu’est Jésus. Donc Moïse se tenait assis en Jésus pour gagner ce combat.
Maintenant arrêtons sur nous le mot : bannière, pour savoir ce qu’il représente
Le mot bannière correspond à trois mots Hébreux :
(nes) L’Eternel est ma bannière
(degel) mise en évidence de la bannière
(ot) La bannière propre à chaque tribu
La bannière est composée :
- d’un bâton
- et d’un drapeau
Le bâton
- Le bâton, c’est l’autorité de Dieu, c’est lui qui soutient l’étoffe, il est tenu dans la main et représente le prolongement du bras, la puissance du bras de l’Eternel (bâton de Moïse).
- Le bâton sert à frapper (symbole de commandement, sceptre, houlette, verge).
- Le bras de l’homme levé vers le ciel, c’est le bras de l’autorité de l’Eternel, c’est la proclamation de la victoire.
Exode 17/11 : tant que Moïse tenait les bras levés, les Israélites étaient les plus forts, mais quand il les laissait retomber, les Amalécites l’emportaient.
- Le bâton représente également la parole de Dieu, la lumière divine, Christ Lui-même, la pierre angulaire, le rocher sur lequel le drapeau se tient.
- La bannière, drapeau et bâton ne font qu’un, tout comme la Parole et l’Esprit de Dieu ne font qu’un.
Le drapeau
Cette étoffe qui flotte dans le vent, représente le Saint-Esprit dans toute Sa plénitude :
- Les 7 Esprits devant le Trône de Dieu
- Les 7 vents de l’Eternel
- Les 7 couleurs de l’arc-en-ciel (symbole de l’alliance avec Noé)
(Esaïe 11/2 – Apocalypse 4/5)
3 niveaux d’autorité du bâton dans la main
- Le bâton de bois : autorité de la croix, le bâton de Moïse (Exode 4/2-4)
- La verge de fer de l’Eglise : autorité dans la dureté contre le péché (Apo. 12/5)
- Le sceptre d’or d’Esther : autorité royale de Jésus. L’or, la nature de Christ, le symbole du roi (Est. 4/11
et Héb. 1/8)
3 positions d’autorité dans la vie chrétienne
1°) A la conversion : Dieu nous redonne l’autorité perdue par Adam.
2°) Dans notre préparation au ministère : une autre autorité nous est donnée, différente de la première mais toujours basée sur Jésus-Christ.
3°) L’entrée dans le ministère : les œuvres préparées d’avance pour nous.
A quoi correspondent ces trois niveaux d’autorité ?
1°) Le bâton de bois : (la nature du péché) Moïse avait un bâton de bois à la main, Dieu Se manifeste à lui et dit : « …Jette ton bâton à terre et celui-ci deviendra un serpent, reprends-le et il redeviendra un bâton de bois. »
C’est l’image d’Adam qui a abandonné son bâton d’autorité à Satan.
C’est aussi le bois de la croix, la puissance de la résurrection de Jésus qui, de sa mort à sa résurrection, a repris à Satan le bâton d’autorité pour nous.
A notre conversion en Jésus, nous reprenons le bâton d’autorité.
2°) La verge de fer : (le brisement de la chair)
Elle est plantée dans notre chair pour que nous soyons brisés et que nous marchions selon l’Esprit de Dieu et non selon la chair (Apo. 12/5).
C’est la position droite à avoir pendant tout le temps de la préparation au ministère.
3°) Le sceptre d’or d’Esther : (la puissance pour entrer dans le ministère)
L’Eglise entre dans le ministère avec le sceptre royal donné par Jésus, de même que Jésus a été oint de puissance pour entrer dans son ministère, comme si Dieu lui avait tendu son sceptre royal, le sceptre d’or.
Jésus est le Dieu de notre victoire ! C’est lui qui a vaincu notre « Amalec » et son peuple les »Amalécites ». Il étend sur nous sa bannière d’amour sur nous. Il nous rend plus que vainqueur puisqu’il a gagné le combat pour nous : En clouant sur la croix le document accusateur et en dépouillant les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elle par la croix. Colossiens 2- 14 et 15.
Nous retrouvons le mot bannière, ensuite dans le livre des nombres. 1-52
Les enfants d’Israël camperont chacun près de sa bannière, selon leurs divisions. Nombres 2-2 : Les enfants d’Israël camperont chacun près de sa bannière, sous l’enseigne de la maison de ses pères. Ils camperont vis-à-vis et tout autour de la tente d’assignation.
Douze tribus composent le peuple le peuple Hébreux, ici dans le désert du Sinaï. Chaque tribu possède sa bannière avec son emblème. La bannière détermine leur appartenance à la tribu, ainsi que leur lieu de campement autour de la tente d’assignation. C’est le point de ralliement, l’identité au sein du peuple En quelque sorte la bannière porte l’attribut de chaque tribu.
-psaume 60-6 Tu as donné à ceux qui te craignent une bannière pour qu’elle s’élève à cause de la vérité.
Dieu donne une protection spéciale à ceux de son peuple qui le craignent. Il étend son ombre sur eux à cause de la vérité qui se trouve dans leur cœur.
Sa bannière sur moi c’est l’amour
Dieu est amour, c est l’essence même de sa nature. Jésus nous invite à vivre sous son amour ou dans son amour. Cela doit devenir notre nature, notre nourriture, notre façon de vivre. Jean 13-
Le monde devrait nous identifier à cause de l’amour que nous manifestons les uns pour les autres, nous disciples de Christ. Comment peut-on se critiquer les uns les autres, ne pas se manifester de l’amour si nous demeurons sous la bannière de l’amour ?
1- Jean4-7 à 10 : Biens aimés, aimons nous les uns les autres. Car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, en ce qu’il nous a aimés et envoyé son Fils comme victime expiatoire.
Dans notre langue française, nous employons le même mot : amour, pour parler de l’amour des confitures, de l’amour dont nous aimons nos enfants, notre conjoint et l’amour de Dieu. En Hébreu il existe huit mots différents pour parler de l’amour et chacun a sa signification et son affectation. En grec nous en trouvons trois : éros, philéo, et agapaö.
-Eros : désigne l’amour des sens, ou du corps.
- Phileo : désigne l’amour de l’âme, l’affection entre deux amis qui trouve un intérêt à se retrouver. Il peut-être passagé. L’infidélité de l’un d’eux peut mettre fin ou rompre cet amour. Cette amour dure le temps que l’autre m’enrichit, après je l’abandonne
-Agapaö : fait allusion à l’amour de Dieu, qui aime sans condition. Il subsiste au-delà de l’infidélité, de l’abandon. C’est l’amour dont Dieu nous aime, sans conditions. Cet amour ne se mérite pas, ne s’altère pas. Cet amour ne désespère jamais. Il pardonne comme Jésus a pardonné aux soldats romains qui le clouaient sur la croix, à ceux qui se moquaient de lui.
Voilà l’amour dont Jésus couvre son épouse en étendant sa bannière sur elle, sa bannière où est inscrit : AMOUR. Non seulement c’est inscrit, mais aussi communiqué à l’Epouse, elle en est inondée.
Afin d’essayer de mieux comprendre l’amour de Dieu nous allons prendre un passage dans le livre d’Ezéchiel : 16 3 à 14 C’est l’histoire d’un bébé, une petite fille, abandonnée et jetée dans un champ à sa naissance
Elle est née dans le pays de Canaan, d’un père Amoréen et d’une mère Hétienne. Ce sont des peuples qui adorent de faux dieux. Ils sont ennemis de l’Eternel.
Le jour de sa naissance son cordon ombilical n’a pas été coupé. Elle n’a pas été lavée. Personne ne l’a enveloppée de langes. Nul n’a porté un regard de compassion sur elle, pour lui faire ne serait ce qu’une de ces choses. Elle a été jetée dans les champs le jour de sa naissance parce que ont avait horreur d’elle. Elle pas de nom, pas d’identité. Pour employer un terme juridique contemporain, aujourd’hui nous dirions qu’elle est née sous X.
L’Eternel passe par là. Il l’aperçoit baignant dans son sang, il lui dit : vis, je veux que tu vives ! Malgré le rejet, l’abandon, l’horreur qu’on a de toi, je veux que tu vives.
L’Eternel étend le pan de son manteau sur elle, lui jure fidélité. Il fait alliance avec elle, et elle est à lui. Le pan de la robe évoque la bannière de Jésus sur son Epouse. L’Eternel la lave, fait disparaître le sang qui est sur elle. Il l’oint avec de l’huile. Ensuite il la couvre de vêtements les plus beaux : Vêtements brodés, chaussures de peaux teintes en bleu. Il la ceint de lin et la couvre de soie.
Il la pare d’ornements, de bracelets, de colliers, de pendants d’oreille. Il couvre sa tête d’une couronne magnifique, Il la pare d’or et d’argent. Il la nourrit des meilleurs produits. Et pour conclure l’Eternel dit : Tu es d’une beauté accomplie, digne de la royauté
Voilà l’amour de notre Dieu exprimé. D’une petite fille jetée dans les champs, nue, baignant dans son sang, l’Eternel la relève, et il en fait une princesse appelée à régner. L’histoire de cette petite fille, c’est la notre, dans le naturel pour certains, dans le spirituel pour tous. Tous nous avons été enfants de rébellion, hostiles, ennemis de Dieu à cause de notre origine : nés de parents pécheurs. Mais Dieu nous aime, et malgré tout cela, il n’a pas voulu nous laisser dans notre sang, nus, sans soins. Dieu nous a envoyé son Fils unique jésus, pour nous manifesté son amour. Il nous aime tellement. Nous sommes tellement précieux pour lui, il nous a tellement désiré, que Jésus en est mort sur une croix. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime. Dieu ne s’est pas contenté de le dire, mais il l’a fait.
Le sang de Jésus nous pardonne, nous purifie, l’eau de sa Parole nous lave. Il étend le pan de sa robe sur nous, c'est-à-dire sa bannière d’amour. Il nous offre la guérison, la délivrance, la réhabilitation. Après la chute d’Adam et d’Eve, nous avons été dépouillés de sa gloire. Jésus nous la redonne : Jean 17 : 22 je leur ai donné (dit Jésus) la gloire que tu m’as donnée.
Voilà une brève description de la bannière : AMOUR, sous laquelle Jésus invite son Epouse, c’est à dire nous même, à nous placer, à nous laisser recouvrir et à nous rallier à lui, afin de régner avec lui.