Les fondements du mariage

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Les fondements du mariage

 

Le couple doit reposer de bons fondements ou de bonnes fondations : C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande.                                 Matthieu 7 : 24 à 27

Ces versets sont parfaitement applicables au mariage et nécessaires pur l’édification d’un couple. Il doit être fondé sur les principes du royaume de Dieu, sur la Parole de Dieu et sa mise en pratique. C'est-à-dire suivant les conceptions de l’auteur du mariage.

Alors posons- nous la question suivante : est-ce que ma vie est fondée sur roc ou sur le sable ? Si la réponse est positive, nous allons tenir contre Satan. Le roc symbolise Jésus et sa parole, le sable représente tous ceux qui se satisfont des principes du monde, ses coutumes, ses traditions.

La Parole sera également très utile afin de régler les conflits qui ne manqueront pas de surgir au sein du couple, tout au long de la vie. En effet la pluie, les torrents, les vents qui soufflent nous annoncent toutes les zones et les diverses turbulences que le couple devra affronter et résoudre.

Nous allons examiner un autre passage de la Bible qui nous donne deux modèles différents, c’est à nous de choisir : Ne formez pas avec les non–croyants un attelage disparate. En effet, quelle association peut-il y avoir entre la justice et le mal ? Quelle communion entre la lumière et les ténèbres ?

Quel accord entre le Christ et Bélial ? Quelle part, pour le croyant, avec le non–croyant ? Quel contrat, pour le sanctuaire de Dieu, avec les idoles ? En effet, nous sommes, nous, le sanctuaire du Dieu vivant, ainsi que Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et eux, ils seront mon peuple. Aussi sortez du milieu d’eux et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas ce qui est impur, et moi, je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous, vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout–puissant. Puisque nous avons de telles promesses, bien–aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en portant la sainteté à son achèvement dans la crainte de Dieu.                                                                                               1 Corinthiens 6 : 14 à 18 et 7 : 1

Nous retrouvons dans ces versets les principes des deux arbres situés dans le jardin d’Eden, dont la Bible nous parle dans le livre de la Genèse : l’arbre de la vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il existe une voie ou un chemin bien distinct pour  accéder à chacun d’eux: J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre, j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité.                                                                                       Deutéronome 30 :19

 

C’est à nous de choisir l’arbre dans lequel nous allons cueillir les fruits pour nourrir notre couple. Ce choix devrait se déterminer avant le mariage par le futur couple. Ceci n’entraîne aucune condamnation pour ceux qui faute de connaissance, s’engagent dans le mariage selon la culture du pays, la tradition de la famille ou tout autre modèle qui se situe en dehors des voies de Dieu. Ils risquent de souffrir, mais la grâce de Dieu sera toujours prête à intervenir, s’ils se repentent de leurs voies ou de leur ignorance

Résumons les fruits que trouvons avec l’arbre de la vie : la justice, la lumière, Christ bien sûr, le sanctuaire de Dieu. Voici de merveilleuses promesses pour ceux  qui choisissent le plan de Dieu, marche par la foi  et recherche la conduite du Saint-Esprit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et eux, ils seront mon peuple (ou mon couple) je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous, vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout–puissant.

Maintenant regardons les fruits que nous trouvons dans l’arbre de la connaissance du bien et du mal : l’incrédulité, la rébellion contre Dieu, un joug étranger, l’injustice, les ténèbres, Bélial, le temple des idoles, l’infidélité. Bélial est un nom de Satan et signifie : indignité, méchanceté, impiété. Ce modèle vient de Babylone c’est pourquoi notre Dieu dit : Aussi sortez du milieu d’eux et séparez-vous, dit le Seigneur.

Le modèle de Dieu nous le trouvons avec Jésus et son Epouse ou l’Eglise. Jésus se présente lui-même comme l’Epoux.  Jésus leur répondit : Les amis de l’époux peuvent-ils jeûner pendant que l’époux est avec eux ? Aussi longtemps qu’ils ont avec eux l’époux, ils ne peuvent jeûner.                                                                                                                       Marc 2 : 19

Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui–même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable.

 

Que veut nous dire la Bible par cet avertissement : ne vous mettez pas sous un joug étranger ? Avant de répondre regardons cette même mise garde dans la version Parole vivante : Ne vous associez pas avec les incroyants, ne faites pas cause commune avec eux : ne vous mettez pas sous un même joug avec des incrédules. En effet, comment concilier la justice et l’injustice ? Qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?

La Bible nous cite deux jougs : le joug étranger et le joug que nous propose Jésus

Qu'est-ce qu'un joug ?

C'est une pièce de bois que l’on pose sur la tête deux bœufs assemblés, avec lequel ils sont appelés à tirer une charge, un chariot, une charrue etc. C'est-à-dire à développer beaucoup d’efforts qui leurs sont imposés.  Retenons bien que le joug se pose sur la tête, là ou se tiennent nos pensées. Porter un joug désigne que nous sommes soit, sous la contrainte, la domination de quelqu’un, ou en association avec quelqu’un, dans une position de partage des taches et des fardeaux. C’est ce que nous propose Jésus.

 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.

                                                                                                                                Matthieu 11 :29 et 30

Autrement dit le joug de Jésus est de la même nature que son cœur : doux et léger. Voilà le joug que Jésus nous propose dans son modèle de mariage : un joug d’amour, de liberté.

Au figuré : le joug désigne une servitude rude, insupportable, nous parlons de joug pesant, d'asservissement, de captivité, d'esclavage, de mettre quelqu'un sous le joug ou le tenir sous le joug de l'oppression, de la tyrannie, de l'abus de pouvoir. Nous parlons du joug de l'occupant : par exemple la France était sous le joug  des Allemands lors de la dernière guerre.

Autrement dit toutes ces dernières définitions nous parlent du joug  d'un ennemi ou d’un joug étranger, au royaume de Dieu évidemment : c'est pour cela que beaucoup de personnes vivent une vie qui n'a pas de sens, connaissent des échecs, traversent des épreuves, souffrent et cherchent du repos, ou vivent dans la crainte de la mort.

Ce joug étranger ou le modèle babylonien nous le trouvons dans le « couple » de Nimrod et Sémiramis qui prend ses racines dans un inceste, dans la débauche. En effet Sémiramis s’est mariée avec son propre fils. De ce fait elle sera ni une épouse ni une mère. Elle deviendra une dominatrice, une manipulatrice. C’est de cette union diabolique qu’est née la religion mère enfant: soit avec Diane, soit Artémis, la reine du ciel ou tout simplement avec l'idole nommée  « Marie » qui se tient debout avec un petit Jésus dans ses bras. C'est la religion de la mère et de l'enfant.

De même Nimrod ne deviendra jamais un époux ni un fils. Il est animé par esprit d’orphelin comme Caïn, comme lui il va construire une ville, un empire hostile au royaume de Dieu : Babylone qui signifie confusion. C’est un modèle pyramidal et dans ce modèle un des deux conjoints domine, contrôle l’autre. A cette occasion nous voyons apparaître le matriarcat, c'est-à-dire la domination de la mère dans le couple.

Alors que dans le modèle de Dieu les deux conjoints sont égaux, même si le mari exerce la sacrificature pour sa famille. Cela ne lui donne aucun droit de contrôle ou de supériorité. Mais plutôt une responsabilité de protection.

 

Que représentent Babylone ? Et d'où vient l'esprit de Babylone ?

 

 Kusch engendra aussi Nimrod ; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre.  Il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel ; c’est pourquoi l’on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel.  Il  construisit et régna d’abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear.                                                                                                  Genèse 10 : 8 à 10

 C'est Nimrod qui retient notre attention : il régna d'abord sur Babel (Babylone) ce nom signifie confusion.  D’autres traductions disent : il battit Babel et la tour de Babel, capitale du royaume sur lequel il s'établit. La bible nous dit qu’il fut le fondateur du premier empire venu à l’existence après le déluge

Nimrod, son nom signifie soyons rebelles ou se rebeller. La Bible nous le présente comme un vaillant chasseur devant l'Eternel. Avant tout c'était un chasseur d'âmes, qu’il cherchait à sortir de l'orbite de l'Eternel, afin de régner sur ses âmes et de les amener dans l'adoration des faux dieux. Lui-même, après sa mort est présenté, par sa femme, comme un dieu soleil.

Le mot hébreu « devant », est « paniym » et signifie : contre ou en opposition avec, de colère, en face de, plus grand que. Il était un puissant chasseur qui provoquait l’Eternel.

La nature Nimrod était la rébellion et l’arrogance, c'est-à-dire  la nature qui émerge suite à un profond rejet.

Le nom de Nimrod vient de nimr= léopard, et rada = pour maîtriser.

C'est-à-dire qu'il s'éleva contre l'Eternel, contre les principes du gouvernement divin, pour établir les siens.

Comment reconnaître dans une famille si nous en présence d’un système babylonien ou selon les principes du gouvernement divin. Dans le système babylonien nous trouvons toujours un époux ou une épouse qui règne, domine, manipule, contrôle son conjoint.

Dans le gouvernement divin, c’est tout le contraire. Dieu n’est pas celui qui nous domine, nous manipule ou nous écrase. Dieu est celui qui désire nous élever à son niveau, gouverner avec nous. Jésus désire élever son Epouse et régner avec elle, et non la maintenir dans un état d’infantilisme. Jésus est le bien aimé qui me et nous dit «  Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens » cantique des cantiques : 2-10. Jésus est également : L’Emmanuel, le Dieu avec nous, celui qui s’est abaissé jusqu’à nous laver les pieds. Dans ces attitudes nous ne trouvons aucune pyramide, ni même l’ombre d’une pyramide.

Maintenant nous allons prendre un exemple, dans la Bible, de couple construit sur le modèle babylonien.

.louis Trifault

Publié dans Le mariage

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