Tu as perdu ton premier amour

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Luc 22-31 : Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment.

Le même danger nous guette, si nous avons une porte ouverte dans nos vies qui donne un accès à Satan. Dans la vie de Pierre, l’emportement, l’orgueil se tenait à sa porte et Jésus désirait lui apprendre l’humilité ou l’éveiller à l’humilité. Le mot humilité vient du latin « humus » L’humus représente la partie la riche et la plus active d’un sol, pour l’alimentation des végétaux. Elle rend assimilables les éléments nutritifs, pour les mettre à la disposition des végétaux. Les sols sableux en sont dépourvus. Nous le trouvons dans le quatrième terrain de la parabole du semeur. Il ne faut pas confondre l’humilité avec la modestie. Pierre va apprendre l’humilité et Jésus le rétablira dans son appel, après sa résurrection.

L'Eglise d’Éphèse et l’Eglise de Laodicée ont des points ou des faiblesses communes. L’Eglise d’Éphèse, dont le nom signifie : relâché, c'est-à-dire qu’elle se relâche. Elle aussi produit des œuvres que Jésus connaît etc.

Mais ce que j'ai contre toi c'est que tu es abandonné ton premier amour.

 Nous pouvons paraphraser l'avertissement de Jésus de la manière suivante : Tu n’es plus amoureuse de moi comme au début. Tu ne m'aimes plus autant qu'au début de notre rencontre, tu m'as oublié, délaissé, tu as attaché ton cœur à d'autres valeurs, d'autres objectifs pour lesquels tu te passionne ; pour lesquels tu brûles, souvent des œuvres charnelles qui flattent l’égo.

 A cette église Jésus donne la solution pour lui permettre de retrouver son premier amour :

 Apocalypse 2 : 5 Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repends toi et pratique tes premiers œuvres, sinon je viendrai a toi et j'ôterai ton chandelier de sa place, a moins que tu ne te repentes.

Le chandelier représente l’Eglise, c'est-à-dire je fermerai l’Eglise.

 Perdre son premier amour pour Jésus, cela veut dire que Jésus considère cela comme une chute. Souvenons nous que, le véritable amour vient d’en haut, puisque c’est Dieu qui nous a aimé le premier. Perdre le premier amour consiste à cesser de lever les yeux vers Jésus, pour regarder vers le bas, et aimer avec l’amour charnel, émotionnel qui fait vibrer les sens et non plus l’esprit. Cet amour ouvre la porte à la convoitise. Soit comme les aigles, nous sommes transportés par le vent du Saint-Esprit, ou nous devenons comme les poules, nos yeux fixés vers le bas et cherchant une nourriture terrestre.

« A moins que tu ne te repentes » Jésus, dans son amour, ne condamne jamais. Il nous donne la solution. C’est nous qui nous condamnons en refusant de lui obéir, de changer en appliquant son plan.

Si nous nous repentons sincèrement, Dieu nous pardonnera promptement. Mais si nous ne regardons pas la vérité de notre péché en face, nous ne pourrons pas nous repentir. La repentance demande de l’humilité, car Dieu nous pardonne seulement à cause du sang de Jésus, et nos par nos excuses.

Dans Matthieu 24-12 Jésus nous prévient : Parce que le mal se répandra, l’amour de la multitude se refroidira. Malgré le mal qui s’amplifie autour de nous, veillons à ce que notre amour pour Jésus, et pour les frères et sœurs,  ne se refroidisse pas. Comment ? En veillant, en entretenant le feu dans nos vies.

 Repends toi voilà la solution, Jésus ajoute :

 Apocalypse 2 : 7 Que celui qui a des oreilles entende se que l'Esprit dit aux églises : A celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de la vie, qui est dans le paradis de Dieu.

 Posons-nous la question : Suis-je toujours dans le premier amour pour Jésus ?

 Sinon entendons ce que nous dit Jésus et nous nous repentons, nous  libérons de tout ce qui rempli notre cœur et prend la place qui revient à Jésus. Dans le monde, nous vivons dans un temps où le premier amour dure le temps d'un feu de paille. Les partenaires se succèdent les uns après les autres. Récemment nous avons entendu, à la télé, le témoignage d’une dame. Elle était fière de dire quelle en était au 56eme partenaire.

 Ne nous laissons pas atteindre par cet esprit ou cet air ambiant qui nous environne, et va nous engluer, si nous ne restons pas éveillés, vigilants, brûlant du feu du Saint-Esprit.

 Qu'arrivera-t-il à cette Eglise d’Éphèse, si elle n'obéit pas à la parole de Jésus ?

Elle va devenir une Eglise de Laodicée, elle va tomber dans la tiédeur et jésus la vomira. Le relâchement nous entraine dans la tiédeur Bien sur, cet avertissement de Jésus s’adresse à chacun de nous, cela concerne chacune de nos vies. La même tentation ou la même dérive nous guette. Tout comme il existe une progression dans une montée, en gravissant une montagne, nous nous orientons vers l’apesanteur. De même il existe une progression dans la chute spirituelle comme dans le naturel avec la loi de la gravité, ou de la pesanteur, le poids de nos désobéissances nous alourdit et nous entraîne vers le bas inévitablement, provoque notre chute, avec des conséquences et des blessures qui peuvent être graves et laisser des traumatismes.

Puisses-tu être froid ou bouillant ?

Que nous est-il nécessaire pour obtenir et conserver de l'eau bouillante ? Du feu en continu.

 Que s’est-il passé si l’eau devient tiède ? C’est la conséquence du feu qui a baissé considérablement. Ce feu a  perdu sa puissance, il n’a pas été alimenté ou entretenu

 La tiédeur, c'est le signe révélateur que nous avons perdu le feu, ou le feu s'est éteint dans notre vie. En l’occurrence, l'Eglise de Laodicée a perdu le feu de Dieu. A la base du premier amour nous trouvons la passion. Pourtant Dieu nous donne son feu puisque nous sommes créés à son image et à sa ressemblance.  En Dieu, il a du feu :

Psaume 29- 7 : La voix de l’Eternel fait jaillir des flammes de feu.

Dieu est entouré de feu, Apocalypse 4- 5 : Du trône sortent des éclairs, des voix et des coups de tonnerre. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu (ou sept feux incandescents, ce sont les 7 feux du réveil)

 

Ezéchiel 1-13 et 26 : L’aspect de ces animaux ressemblait à des charbons de feu ardents, c’était comme l’aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux ; il jetait une lumière éclatante, et il en sortait des éclairs.

  Je vis encore comme de l’airain poli, comme du feu, au–dedans duquel était cet homme, et qui rayonnait tout autour ; depuis la forme de ses reins jusqu’en haut, et depuis la forme de ses reins jusqu’en bas, je vis comme du feu, et comme une lumière éclatante, dont il était environné.

 

Voici la preuve du feu en nous avec Isch et Ischa

En hébreu le nom homme est ish, ce mot est composé de trois lettres : Aleph, yod, Shine   

Le mot hébreu pour femme est Ishah, mot est composé de trois lettres : Aleph, shine, heh

 

 

Si nous retirons  la lettre yod de Ish et la lettre heh de Ishah , il nous reste Aleph et Shine, nous obtenons Aleph- Shine ce mot  désigne le feu : Il est le même pour l’homme et la femme. car Dieu à mis son feu, nous en avons la preuve ici. Constatons combien cela devient important quand deux chrétiens, porteurs du feu de Dieu, s’engagent dans la voie du mariage. Ce feu va prendre de l’intensité. Ce feu va devenir dévorant dans leur cœur. Bien sur ils auront la responsabilité de l’entretenir, de l’activer et de le propager. Mais quand un chrétien, porteur du feu de Dieu, épouse un non chrétien, ou un chrétien charnel, un combat, une guerre va naitre entre deux feux : le feu de Dieu et le feu profane qui va se manifester comme un pompier du diable. Ils ne seront jamais une seule chair.

Si nous retirons la lettre yod d’Ish et la lettre heh du mot Ishah, nous obtenons : Yod- Hé, qui est une abréviation du Nom de Dieu :  

Nous avons ici la confirmation que Dieu a mis une part de sa personne en nous qui est différente entre l’homme et la femme. Mais cela nous confirme que l’homme et la femme sont différents, mais complémentaires en Dieu. Si nous perdons ce feu nous tombons dans la tiédeur, c’est la même situation dans une assemblée, comme dans l’Eglise de Laodicée. Nous perdons ce feu, tout simplement par la désobéissance, par exemple en pratiquant les relations sexuelles en dehors du mariage, dans le libertinage.

Proverbes 6 : 26 b à 29 : Et la femme mariée tend un piège à la vie précieuse. Quelqu’un mettra–t–il du feu dans son sein, Sans que ses vêtements s’enflamment ?

 Quelqu’un marchera–t–il sur des charbons ardents, Sans que ses pieds soient brûlés ?

 Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain : Quiconque la touche ne restera pas impuni.

 

 Dans le naturel ne  dit on pas : déclarer sa flamme envers l'élue de son cœur. La passion ne subsiste et ne s'exprime que par le feu, si le feu baisse, la passion baisse, l'amour décline. Si le feu diminue la lumière diminue, la révélation de la parole disparaît. Les conséquences sont les suivantes : la relation avec Jésus va s'amenuiser, jusqu'à disparaître. Quand nous parlons de feu, sachons bien de quel feu nous parlons. Un seul est agréable à Dieu et accepté par Dieu : celui qui vient du ciel ou de son trône, c'est à dire le sien, celui qui passe par la croix. Oui il existe deux feux, apprenons à les identifier pour nous tenir dans la volonté de Dieu.

Posons-nous la question : De quel feu je brule, du feu de Dieu ou de mon feu charnel ?

 Le feu charnel s’épuise, car il faut manifester beaucoup d’effort pour l’entretenir. Certains ont recourt à des stupéfiants, l’alcool ou à des produits aphrodisiaques pour l’entretenir ou à des produits énergisants. Le feu de Dieu se reçoit, et Dieu nous donne sa capacité ou ses conseils pour l’entretenir, il suffit de recevoir et d’obéir.

 

A) Le feu de Dieu

Lévitique 9 : 22-24 Aaron leva les mains vers le peuple et il le bénit. Puis il descendit après avoir offert en sacrifice d'expiation, l'holocauste et le sacrifice d'action de grâces. Moïse et Aaron entrèrent dans la tente d'assignation. Lorsqu'ils en sortirent ils bénirent le peuple. Et la gloire de l’Éternel apparut à tout le peuple. Le feu sortit de devant l’Éternel et consuma sur l'autel l'holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur leur face.

Le feu de Dieu descend d’en haut, nous en avons un autre exemple dans :

 1 Roi 18 : 37-39 Réponds-moi, Éternel, réponds-moi afin que ce peuple reconnaisse que c'est toi, Éternel, qui est Dieu et que c'est toi qui ramènes leur cœur ! Et le feu de l’Éternel tomba et il consuma l'holocauste, les bois, les pierres et la terre, et il absorba l'eau qui était dans le fossé. Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent : C'est l’Éternel qui est Dieu ! C'est l’Éternel qui est Dieu !

Le feu de Dieu donne le discernement, la crainte de Dieu, le désir d'adorer Dieu. Et perdant ce feu l'Eglise de Laodicée a perdu le discernement, la crainte de Dieu, et le désir d'adorer Dieu. Voilà une autre conséquence qui risque de nous atteindre si nous perdons le feu de Dieu, avec toutes les conséquences que cela engendrera dans nos vies.

 Rien ne doit être offert a Dieu sans feu, son feu : la prière, la louange, nos œuvres, comme les parfums sur l’autel des parfums, située dans le lieu saint, nos vacances, même l’intimité dans un couple.

Le feu de Dieu devait consumer les sacrifices offerts ainsi que brûler les parfums sur l'autel des parfums situé dans le lieu saint, ce feu devait être prélevé sur l'autel des holocaustes, c'est-à-dire là ou le feu de Dieu était descendu. Lévitique ….. Veillons sur le feu. Le feu de l'autel des holocaustes, dans le tabernacle, ne devait pas s'éteindre :

 Lévitique 6: 2-5-6 : Donne cet ordre à Aaron et ses fils et dis Voici la loi de l'holocauste. L'holocauste restera sur le foyer de l'autel toute la nuit jusqu'au matin, et le feu brûlera sur l'autel. Le feu brûlera sur l'autel, il ne s'éteindra point chaque matin, le sacrificateur y allumera du bois, arrangera l'holocauste, et brûlera la graisse des sacrifices d'actions de grâces. Le feu brûlera continuellement sur l'autel, il ne s'éteindra point.

Les Israélites ont conservé le feu de Dieu. Même pendant les quarante années passées dans le désert. Ils ont transporté, conservé, entretenu le feu, ce feu descendu sur l'autel lors de l'offrande du premier sacrifice. Nous aussi, nous sommes responsables du feu de Dieu dans nos vies. Veillons sur ce feu, c'est notre responsabilité, pour nos vies, mais également dans l'assemblée que nous fréquentons. Sinon il risque de s'éteindre. Ce feu est saint, attention à son usage.

 Le feu nous garde, préserve de la tiédeur. Nous rencontrerons sûrement des pompiers, ou le diable saura mettre des pompiers avec des lances d’intimidation, de moquerie, de doute, de mensonge, de débauche, pour chercher à éteindre le feu de Dieu dans nos vies. Attention à nos entrailles de miséricorde charnelle, qui nous pousse à jouer les faux sauveurs. Veillons, cherchons à les discerner. Ne nous laissons pas endormir, éblouir, ou séduire comme Eve, sinon ce sera la chute et la perte du premier amour. La passion s'éteint, s’étouffe.

Marc 4 : 18-19 D'autres reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l'invasion des autres convoitises étouffent la parole et la rende infructueuse.

Ce verset nous donne une cause qui éteint le feu dans nos vies. L'Eglise de Laodicée s'est laissée prendre, dominer par ces choses. Elle n'a pas suffisamment veillé sur le feu qu'elle avait reçu ou qui lui avait été confié.

 

B) Le feu étranger ou le feu de la chair

Quand le feu de Dieu disparaît, le feu de la chair prend la place : Lévitique 10 : 1-2 Les fils d'Aaron Nadab et Abihu prirent chacun un brasier y mirent du feu et posèrent du parfum dessus ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, ce qu'il ne leur avait pas ordonné. Alors le feu sortit de devant l’Éternel et les consuma, ils moururent devant l’Éternel. Nombres 26-61, Lévitique 10 : 7 Vous ne sortirez point de l'entrée de la tente d'assignation de peur que vous ne mouriez car l'huile de l'onction de l’Éternel est sur vous. Ils firent ce que Moïse avait dit. Lévitique 10 : 8-10 L’Éternel parla à Aaron et dit : Tu ne boiras ni vin, ni boisson enivrante, toi et tes fils avec toi, lorsque vous entrerez dans la tente d'assignation de peur que vous ne mouriez, ce sera une loi perpétuelle parmi vos descendants, afin que vous puissiez distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur. Certainement que les fils d'Aaron s'étaient présentés devant l’Éternel avec un feu émanant de l'alcool, tout comme dans l'armée, pendant les temps de guerre, il était donné de l'alcool aux soldats, avant de les envoyer combattre les ennemis.

Les fils d’Aaron avaient perdu le feu du zèle, dans le service, dans leur appel et leur élection, le feu du premier amour. Ils ont eu recours à des substituts. Ils ont perdu la vision du royaume, la crainte de Dieu. Leur service dans le temple est devenu une corvée, une routine, cela les fatiguait, ils rêvaient d’autres choses. La croix n’était plantée plus ou n'était pas plantée  dans leur vie.

Publié dans Parolevivante

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