Je suis venu jeter un feu sur la terre.

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Quelle est la source du feu de Dieu mis à notre disposition pour éviter de tomber dans la tiédeur ou demeurer dans la tiédeur ? ? La croix, pour la mort à soi-même

 Luc 12 : 49-50 Je suis venu jeter un feu sur la terre et qu'ai-je à désirer s'il est déjà allumé ? Il est un baptême dont je dois être baptisé et combien il me tarde qu'il soit accompli!

Ce verset contient deux aspects :

Je suis venu jeter un feu sur la terre.

 Le désir du cœur de Jésus c'est qu'il soit répandu sur toute la terre,

pourquoi dit-il, il est déjà allumé : Lors du baptême de Jésus le ciel s'est ouvert. Jésus a reçu le feu du Saint-Esprit. Maintenant il attend un baptême qui va libérer ce feu sur toute la terre. Ici il nous parle de la croix, du don de sa vie sur la croix, de sa mort sur la croix qui va libérer le feu de Dieu sur la terre. Mais il fallait que Jésus soit élevé ou glorifié pour cela :

 Jean 7 : 39 Il dit cela de l'Esprit que devait recevoir ceux qui croiraient en lui, car l'esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. Jésus nous exhorte à porter notre croix Matthieu 10 : 38-39 Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suis pas, n'est pas de moi. Ce lui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa  vie à cause de moi la retrouvera.

 Le feu nous garde, nous préserve de la tiédeur. La tiédeur consiste à oublier la croix, perdre la croix, s'éloigner de la croix, du tout est accompli à la croix. C'est la raison pour laquelle ce feu ne doit pas s'éteindre. Le feu de la croix doit embraser, purifier toutes nos œuvres sinon elles sont charnelles, c'est-à-dire inutiles pour le royaume de Dieu. Elles glorifient et donnent de la satisfaction à mon égo.

 Mais elles donnent de la puissance, de la nourriture au royaume des ténèbres. De même, nos œuvres ont besoin d'être purifiées par le sang de Jésus sinon elles sont impures. L'église de Laodicée a oublié cela, même mes entrailles ont besoin de passer par la croix, sinon je suis dans la compassion charnelle. Si je vis dans la compassion charnelle, émotionnelle, je joue le rôle de faux sauveur, de faux Christ, sans être passé par la croix. Je deviens un obstacle à la manifestation de la miséricorde divine, à l’œuvre de Dieu dans la vie des personnes qui m’entoure, ou que je rencontre. Je peux même retarder i’œuvre de Dieu, ou prendre sa place. Attention à nos motivations ou discernons les. Surtout quand nous manifestons de la compassion à une personne d’un sexe opposé. Jésus ne manifestait sa compassion ou la guérison qu’a ceux envers qui le Père le lui montrait.

 Nous ne pouvons aider personne par notre compassion charnelle ou toute humaine. Sinon nous risquons d’être complice de son péché, le maintenir dans son péché et même d’être entrainer par son péché. Nous allons contribuer à sa confusion et à sa pitié de soi.

Si vraiment Dieu nous demande d’aider quelqu’un, comme avec Jésus, le Père nous montrera comment, avec sa compassion divine et le feu du Saint-Esprit.

 

 L’église de Laodicée ne prêche plus la croix, s'éloigner de la croix, c'est s'éloigner de la puissance de la parole de Dieu, plus de miracle, plus de guérison etc. L'ambiance de l’Eglise de Laodicée est semblable à l'ambiance qui régnait sur le bateau de croisière Le Costa Concordia qui a sombré et échoué sur les côtes italiennes le 13 janvier 2011, le Costa Concordia avait un capitaine qui enfreignait les règles élémentaires de la navigation maritimes.

Comme l'Eglise de Laodicée a abandonné l'autorité et l'obéissance de la parole de Dieu. Ce capitaine s'est éloigné des règles de sécurité de navigation, il est sorti volontairement, il s'en réjouissait comme épater, se faire un nom. Cela nous amène à Babylone au règne de la bête pendant qu'il était en compagnie galante, dans les réjouissances, l’alcool et le sexe, le bateau s'est échoué sur un rocher... qui nous rappelle la pierre rejetée par les bâtisseurs :

 1 Pierre 2: 6-8 Car il est dit dans l'écriture : Voici je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui croit en elle ne sera point confus. L'honneur est donc pour vous qui croyez, mais pour les incrédules la pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l'angle, et une pierre d'achoppement et un rocher de scandale. Ils s'y heurtent pour n'avoir pas cru à la parole et c'est à cela qu'ils sont destinés.

 Elle est une pierre de salut pour eux qui croient, une pierre d'achoppement pour ceux qui ne croient pas. Elle a été une pierre d'achoppement pour ce capitaine. Mais le rocher a été un rocher de salut, les 3900 naufragés qui s'y sont réfugiés ont été sauvés de la  mort. De même si l’Église reviens à Jésus, sort de la tiédeur, s'est également vrai pour nos vies.

Marc 4-1 : Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer. Une grande foule s’étant assemblée auprès de lui, il monta et s’assit dans une barque, sur la mer. Toute la foule était à terre sur le rivage.

Nous voyons Jésus s’installer et s’asseoir dans une barque, sur la mer, pour enseigner la foule. Toute la foule était installée sur le bord du rivage.

Voilà quelques années, il m’a été donné de voir cette barque symbolisant l’Eglise voguant à travers les siècles et les nations. Ici jésus est seul maître ou capitaine à bord de son église. En attirant cette foule sur le rivage, il l’invite à y monter ou à y rentrer.

Marc 6-48 : Il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer ; car le vent leur était contraire. Vers la quatrième veille de la nuit, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser.

Nous constatons que Jésus oblige ses disciples à monter dans la barque, sans lui. L’expérience est plutôt mouvementée.

Cela représente une église, une assemblée, où Jésus est absent. Tout comme le Costa Concordia, représente une Eglise où la place de capitaine a été usurpée à Jésus.

La situation change quand Jésus redevient capitaine :

Marc 6- 51 et 52 : car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit : Rassurez vous, c’est moi, n’ayez pas peur !

 Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d’étonnement ;

 Jésus ne condamne pas, il prévient et il donne la solution pour sortir de la tiédeur, il nous laisse le choix de l'accepter ou de négliger son avertissement. Il met la solution à notre disposition, si nous négligeons sa parole nous nous condamnons nous même et nous en subirons les conséquences. Regardons les solutions que Jésus propose :

Apocalypse 3-17 : Parce que tu dis, Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,

Face à cette situation, Jésus donne ces conseils : ces chrétiens sont malheureux, misérable, et pauvre, et Jésus leur demande d’acheter : Quoi ? De l’or, cela peut sembler un non sens.

« Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu afin que tu deviennes riche »

Remarquons que Jésus leur conseille de venir acheter de lui l’or purifié par le feu, cela équivaut à la sainteté, la sanctification, la purification par le feu du St Esprit. Il en est de même pour le collyre, seul Jésus ouvre les yeux spirituels, sinon nous avons « comme des écailles » qui nous voilent la réalité spirituelle. Que veut dire : venez acheter de moi ? Jésus attend-il des euros, des dollars ou une valeur en or ? Non bien sûr, car en Jésus tout nous est donné par grâce, mais Jésus demande de croire en lui, de trouver en lui tout ce dont nous avons besoin, voilà le meilleur investissement comme le dit Esaïe 55 : Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent. En Jésus notre compte bancaire céleste est imputé à justice.

Venez acheter et manger. Venez, achetez du vin et du lait sans argent, sans rien payer.

 Relevons deux mots importants dans cette solution proposée par Jésus : éprouvé par le feu.

Le feu : nous retrouvons la notion de feu qui purifie, c'est à dire du feu qui vient de la croix. Jésus dit à cette Eglise et nous dit : prêche à nouveau la croix et tu retrouveras le feu et bien sur applique la croix dans ta vie.

Éprouvé : être passé à travers les épreuves et en être sorti vainqueur, éprouvé signifie également, mettre à l'épreuve de manière que seul ce qui est précieux ou a de la valeur, subsiste, en sorte de vainqueur. C’est seulement en étant éprouvé, selon le sens de ce que nous venons de voir, que nous seront approuvés.

En ce qui concerne l’or, le feu le purifie, les impuretés remontent à la surface, ou ce qui n’est pas de la même nature.

La dernière impureté enlevée de l’or, afin qu’il soit pur c’est l’argent. L’argent nous parle du rachat, de la croix bien sur. Autrement dit l’or de Jésus est passé par la croix, le feu de la croix, et non l’or qui est déposé ou entreposé dans une banque. L’or de Jésus, nous parle de ce qui reste d’important, ou de valeur, dans nos vies après l’œuvre de la croix.

« Chez moi » dit Jésus. Jésus nous rappelle qu'il existe d'autres feux que le sien, le feu de la croix. N'utilisons ou ne nous laissons pas séduire par d'autres feux que le feu qui vient de la croix, sinon ils sont  charnels et diaboliques. Le peuple hébreux a expérimenté la puissance du feu pendant la traversé de la mer rouge. Nous ne pensons pas que c'est par hasard que Dieu a choisi de faire sortir son peuple de l'esclavage par la mer rouge. Rouge nous fait penser à un feu incandescent, aux charbons incandescent, au charbon ardent dont Dieu s'est servi pour purifier les lèvres d'Esaïe :

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Exode 13 : 21 L’Éternel allait devant eux, le dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils marchent jour et nuit.

Exode 14 : 19-20 L'ange de Dieu qui allait devant le camp d'Israël partit et alla derrière eux, et la colonne de nuée qui les précédait partit et se tint derrière eux. Elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était ténébreuse d'un côté et de l'autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n'approchèrent point l'un de l'autre.

 Le feu de Dieu sépare, protège, conduit,  montre la voie à suivre. Il l'ouvre et nous garde sur cette voie.

 « Et des vêtements blancs », les vêtements nous ramène au sang, à la puissance du sang de Jésus qui nous ouvre l'accès au Père, l'accès au trône de la grâce. La tiédeur nous amène à ignorer la puissance du sang, personne ne peut se présenter devant Dieu sans être revêtu de ce vêtement blanc, un vêtement qui a été lavé dans le sang de l'Agneau. Apocalypse 7 : 13-14 Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches qui sont-ils et d'où sont-ils venus ? Je luis dis, mon seigneur tu le sais. Et il me dit : Ce sont qui viennent de la grande tribulation, ils ont lavé leurs robes et ils les ont blanchies dans le sang de l'Agneau.

 Le sang nous ramène encore à la croix, à la prédication de la croix, même si elle est une folie pour le monde, scandale pour les juifs.

 1 Corinthiens 1 : 18, 23 Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu. Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les païens.

Publié dans Le coeur du Père

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