L'adoration, la plus grande guerre de tous les temps

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

L'adoration, la plus grande guerre de tous les temps

Dans le Nouveau Testament, il y a deux mots principaux en grec qui désignent l’adoration : PROSKUNEO  qui signifie tomber à genoux, tomber face contre terre : et les quatre êtres vivants disaient: Amen! Et les vieillards se prosternèrent (proskuneo)

Dans notre  langue, en français, nous utilisons un seul et même mot pour parler de l’adoration, par exemple nous disons : j’adore la confiture, le chocolat, ou j’adore les œuvres de tel artiste.

Dans la Bible, l’adoration est  due à Dieu seul. Satan essaie de se l’accaparer, de la voler. Une guerre en surgit.

La Bible nous donne toutes les précisions nécessaires dont nous avons besoin afin de nous situer face à cette guerre. L’issue de cette guerre est déjà connue : l’étang de feu pour celui qui en est l’auteur. Jésus nous dit qu’il est nécessaire de connaître celui que nous adorons, avant de l’adorer. Ensuite Jésus oriente l’adoration vers le Père : Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.                                                                                    Jean 4 : 21 à 24

Toutefois Jésus n’a pas repris ses disciples quand ils l’ont adoré dans la barque qui risquait de faire naufrage, au cours d’une tempête sur le lac de Galilée.

Dans l'Ancien Testament, nous retrouvons deux mots  principaux, qui désignent l’adoration en hébreu :- shachah qui signifie se courber, se prosterner, s’abaisser, faire obéissance.   Et Abraham dit à ses serviteurs: restez ici avec l'âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer (shachah), et nous reviendrons auprès de vous.             Genèse 22 : 5

Ils partaient adorer, faire obéissance à Dieu.

LEITOURGIA » qui signifie servir : « Mais maintenant il (Christ) a obtenu un ministère (leitourgia) d'autant supérieur qu'il est le médiateur d'une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promessesHébreu 8.6 

Au travers de ce qui précède, nous comprenons que l’adoration comprend deux dimensions au-delà de la louange : la soumission et servir. Il s’agit donc de louer Dieu, de vivre sa présence au point d’aller au delà du parvis, au delà du lieu saint, de s’abandonner totalement devant son trône de grâce, et de s’offrir à Dieu pour le service.  

Maintenant, il est bon de se poser la question suivante: qui adorons-nous dans nos temps d'adoration? Car nous ressemblons à celui que nous adorons, servons et craignons.

- Dieu lui-même ?

- Nous-mêmes ?

- Ou Satan et ses démons ?

En voici un exemple : Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, ils ne cessèrent pas d’adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher.               Apocalypse 9 : 20

Jésus lui-même à dû se déterminer face à la tentation de Satan, nous aussi nous avons à nous déterminer: je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores. Jésus lui dit: retire-toi, Satan! Car il est écrit: tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras  lui seul.  

                                                                                               Matthieu 4 : 9 et 10

La croissance de l’Eglise, la victoire sur l’adversaire, le fait que nos cœurs soient préparés, que nous soyons renouvelés, guéris, visités, bénis, sont les conséquences de la louange et de l’adoration. Trop souvent dans l’adoration, nous sommes concentrés sur ces résultats plutôt que sur le but. Nous sommes en train de rater la cible chaque fois que nous louons ou adorons Dieu pour autre chose que de le célébrer de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos forces. En hébreu, la racine du mot ‘péché’ signifie ‘manquer le but’. Quand Dieu n’est pas le but de nos temps de louange et d’adoration, nous péchons, tout simplement et nous sommes des idolâtres. Quelles sont nos motivations ?

 Pratiquer la présence du ‘moi’  tue l’adoration.

 Dans la société, le culte de l’homme a remplacé le culte de Dieu. C’est de l’idolâtrie.  L’humanisme a infiltré l’Eglise et trop souvent, nos besoins passent avant Dieu. Il faut remettre de l’ordre dans nos priorités. Dieu est-il toujours le but de notre adoration ? Ai-je toujours le désir de le célébrer quelles que soient les circonstances ?

Le diable demande aussi l’adoration, cherche à la voler et à nous entraîner dans une guerre d’adoration.  C’est la plus grande et la plus longue guerre qui puisse exister, elle ne se terminera que lorsque Satan sera jeté dans l’étang de feu. Elle a commencé dans les lieux célestes bien avant que l’homme ne soit créé. Ensuite Satan tente Jésus : et lui dit : Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu m’adores, elle sera toute à toi. Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le servira .                     Luc 4 : 6 à 8

 L’adoration que le diable recherche va fortifier, développer, favoriser les œuvres de la chair :   La débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de tables, et les choses semblables. Car il sait que ceux qui  les pratiquent n’hériteront point le royaume de Dieu.                                                                           Galates 5 : 19b-21

D’autre part, le fruit des œuvres de la chair est pour le diable et ses démons une nourriture, une source d’énergie renouvelée : car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.                                                                                  Romains 8 : 7 et 8

Les œuvres de la chair favorisent, donnent de la puissance et favorisent l’extension du royaume des ténèbres.

Les œuvres de la chair vont à l’encontre de l’œuvre accomplie par Jésus sur la croix. Jésus est venu faire la purification des œuvres de la chair, détruire les œuvres du diable.

Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable.        1 Jean 3 : 8b

 Attention au temple profané

 Dans tout le Nouveau Testament, nous sommes exhortés à  purifier et à nettoyer le temple que nous sommes. Jésus a payé un grand prix sur la croix pour nous offrir sa nature, la capacité de nous éloigner de l'iniquité et de devenir des temples purifiés. Ce nettoyage est nécessaire dans tous les domaines. Notre nature pécheresse a été mise à mort, mais elle essaiera de reprendre vie si nous ne veillons pas.

Sans cesse, maîtrisons cette nature de péché et cessons de le pratiquer.

Nous avons à veiller sur toute forme d’idolâtrie et l'extraire du temple de Dieu (c'est-à-dire de nous-mêmes) et de nos maisons.

Le temple de  Dieu n'est pas seulement profané par notre participation active au péché mais aussi par la présence des démons.

Les démons ne peuvent pas sauter comme cela à l’intérieur d'une personne, chaque fois qu'ils le désirent. Nous bénéficions d'une protection afin qu'ils ne puissent pas pénétrer en nous tant que nous n’ouvrons pas de brèche dans cette  barrière de protection.

 Comment ouvrons-nous une brèche dans cette barrière de protection ? Par le péché.

 Dans l’Ancien Testament, Dieu a donné à son peuple, les enfants d'Israël, de nombreux symboles qui sont nécessaires pour comprendre la pureté de la vie de Christ en leur demandant de les appliquer dans leur vie. Citons un exemple : quand un Israélite se présentait devant la tente d’assignation afin d’obtenir le pardon de ses péchés, il offrait un animal en sacrifice. Cet animal subissait un double examen :

1 Il devait être  sans défaut visible.

2 Tout l’intérieur de l’animal subissait le même examen après avoir été lavé avec de l’eau notamment pour les entrailles et les jambes. Après avoir satisfait à ce double examen, de cet animal sacrifié et consumé par le feu montait une agréable odeur à l’Eternel.

Il lavera avec de l’eau les entrailles et les jambes ; et le sacrificateur brûlera le tout sur l’autel. C’est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel.                                                                 Lévitique 1 : 9

L’eau annonce l’œuvre de la Parole de Dieu dans nos vies. Toute désobéissance ouvre une brèche dans le temple que nous sommes.

 

Nous allons prendre l’exemple du temple de Dieu construit par Salomon. Il représente l'image de ceux qui, parmi nous, sont entrés dans la nouvelle alliance  avec Christ. Nous sommes le temple de Dieu et le Saint-Esprit habite en nous, exactement comme la présence de Dieu habitait dans le temple de Salomon. Maintenant, regardons de quelle manière le temple de Salomon a été profané par l’idolâtrie et le culte rendu à d’autres dieux.

Le temple était  construit face au nord : Et il me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de l’Eternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz.                        Ezéchiel 8: 14

 

Pourquoi ces femmes pleurent-elles Tammuz ? Afin qu’il ressuscite, car il est considéré comme un dieu. C’est sa résurrection qui est célébrée lors de la fête de Pâques. En fait, elles pleurent devant le démon qui se cache derrière Tammuz. Leurs pleurs, leurs lamentations sont  une forme de prières et d’adoration adressées à ce démon, pour lui donner de la puissance afin qu’il ressuscite Tammuz.

La Bible donne le nom de « pleureuses » à ces femmes qui se manifestent devant la mort. Nous en  trouvons un exemple dans les versets qui suivent : Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de la synagogue des gens qui dirent : ta fille est morte ; pourquoi importuner davantage le maître ? Et il ne permit à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à Jacques, et à Jean, frère de Jacques. Il entra, et leur dit : Pourquoi faites-vous du bruit, et pourquoi pleurez-vous ? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquèrent de lui. Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné, et il entra là où était l’enfant. Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te le dis. Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher ; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement.                                                                     Marc 5 : 35 et 37 à 42

 

Pourquoi Jésus a-t-il fait sortir les pleureuses et ceux qui poussaient de grands cris ?

 Par leurs pleurs et leurs « grands cris », ils donnaient de la puissance aux esprits de mort qui détenaient captive cette jeune fille. Jésus a choisi de s’entourer de personnes qui ne s’opposeraient pas à la résurrection de la jeune fille.

 Le temple était entouré d'un mur comportant deux portes, une dans le mur du Nord et l'autre dans le mur Est. Le Nord désigne « l’extrémité du septentrion » où se situe le trône de Dieu et l’Est symbolise Jésus, notre soleil levant. Le temple était divisé en deux parties. La première partie sur le devant était appelée "lieu saint" et la deuxième partie, à l'intérieur, "lieu très saint". La présence de Dieu demeurait dans le lieu très saint sur le propitiatoire.

Après la mort de Salomon, la nation d'Israël fut divisée en deux. La ville de Jérusalem était située dans le royaume de Juda, et l'autre moitié du pays constituait le royaume d'Israël. Le roi Manassé qui succéda à Roboam, fils de Salomon, éleva au milieu du temple des autels consacrés à ses idoles démoniaques.

Il bâtit des autels à toute l’armée des cieux dans les deux parvis de la maison de l’Eternel2 chroniques 33 : 5

Le royaume d'Israël fut emmené en captivité avant le royaume de Juda. Ézékiel prophétisa parmi les captifs de Babylone. Dans les chapitres 8 à 10 du prophète Ézékiel, Dieu le transporta en esprit, de Babylone à Jérusalem pour lui montrer la profanation de son temple et la cause de leur déportation.

 

Il étendit une forme de main, et me saisit par les cheveux. L’Esprit m’enleva entre la terre et le ciel, et me transporta, dans des visions divines, à Jérusalem, à l’entrée de la porte intérieure, du côté du septentrion, où était l’idole de la jalousie, qui excite la jalousie de l’Eternel.

Et voici, la gloire du Dieu d’Israël était là, telle que je l’avais vue en vision dans la vallée.

Il me dit : Fils de l’homme, lève les yeux du côté du septentrion ! Je levai les yeux du côté du septentrion; et voici, cette idole de la jalousie était au septentrion de la porte de l’autel, à l’entrée. Ézékiel 8 : 3 à 5

 

Nous ne savons pas exactement à quoi ressemblait cette idole mais nous croyons que des démons sont associés à chaque idole. L'apôtre Paul le dit de manière précise : Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.

Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ?                        1 Corinthiens 10:19-22

 Par la suite  l'Eternel montra à Ézékiel les murs entourant le temple.

J’entrai, et je regardai ; et voici, il y avait toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la maison d’Israël, peintes sur la muraille tout autour.                                                                           Ézékiel 8 : 10

 Il est bien connu, dans toutes les formes de sorcellerie, que des démons sont placés à l'endroit où se trouve un dessin occulte. Par conséquent, il y avait aussi des démons sur les murs qui entouraient le temple. Tout comme des démons sont présents là où il y a des graffitis sur les murs aujourd’hui.

Tout d'abord, retenons bien le but de tous les rites occultes. Ils ouvrent la porte aux démons pour qu'ils soient présents dans la vie des personnes qui exécutent ces rites. Il en est de même avec certains objets, images, souvenirs ou meubles qui se trouvent dans nos maisons.

 Dieu montre à son prophète un autre type d’abomination ou d’adoration de faux dieux dans le temple.

Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l’Eternel. Et voici, à l’entrée du temple de l’Eternel, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l’Eternel et le visage vers l’orient ; et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil. Et il me dit : Vois-tu, fils de l’homme ? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici ?                                  Ezéchiel 8 : 16 et 17a

 

 Vous, cher (e) lecteur ou lectrice qui vient de lire ce message et ne connait pas Jésus, saches que vous êtes  aimé par ce Dieu créateur du ciel et de la terre. Il vous cherche, il attend que vous vous laissiez  rencontrer avec lui.

 

Car il a une destinée pour vous, un plan de bonheur, il désire que vous le connaissiez pour vous manifester son amour et que vous deveniez membre de sa famille. Il vous donne et vous ouvre le chemin qui accède directement à son cœur. Ce chemin se nomme Jésus, qui a dit : Jésus leur parla de nouveau, et dit :

 Je suis le chemin, la vérité, la vie, nul ne vient au Père que par moi. Jean 14-6.

 Jésus vous dit: Voici je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.    

Apocalypse 3-20 : Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

Oui Jésus frappe à la porte de votre cœur, il attend que vous lui disiez de rentrer. C'est très simple, car Dieu est simple. Il suffit de lui adresser cette prière bien simplement mais bien sincèrement:

Seigneur Jésus je te remercie de ton amour et de ce que tu es venu dans le monde mourir pour moi. Je reconnais que j'ai dirigé ma vie, jusqu'à présent, comme je l'ai décidé et qu'aussi j'ai péché contre toi.

 Je crois que tu es mort sur une croix et que tu as versé ton sang pour que j’aie le pardon de mes péchés. Je veux te recevoir dans ma vie et obtenir le pardon de mes péchés. Et je t’invite dans mon cœur pour que tu prennes la première place, que tu sois mon Seigneur et que tu diriges ma vie, selon tes lois.Merci pour le pardon de mes péchés. Fais de moi la personne que tu désires que je sois. Je crois que tu es vivant, ressuscité. Je te remercie d'avoir répondu à ma prière et d'être maintenant dans ma vie.

 

Publié dans Le coeur Du Père

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