Jésus respire la crainte de l'Eternel

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Dans le message : Jésus respire la crainte de l’Eternel, nous avons utilisé deux mots, l’un en Hébreu « yr’ah » et l’autre en Grec : « phobos »

Yr’ah signifie : craindre Dieu signifie l’approcher à la fois comme un Père (avec assurance et sans avoir peur de Lui) et comme le Très-Haut (avec le plus grand respect). A condition d’avoir fait la paix ave lui par le pardon de nos péchés par le sang de Jésus-Christ, et bien sûr d’accéder au trône de la grâce ou dans le lieu très-saint selon : Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

                                                                                                                                   Jean  14 : 6

Ce nom yr’ah signifie encore avoir la haine du mal et de tout ce qui blesse le cœur du Père, nous tenir dans une obéissance respectueuse, avec amour et non par obligation à une loi. Il est écrit que Noé fut saisi d’une crainte respectueuse et il construisit l’arche selon les plans de l’Eternel. Yr’ah est un des fruits de l’arbre de vie. Cette crainte respectueuse nous donne la grâce de nous tenir assis dans la maison du Père, en qualité de fils et de fille. Vivre avec yr’ah nous demande d’avoir une bonne conception du Père.

 

Phobos signifie : frayeur, peur, terreur, effroi, panique, ce qui frappe de terreur. Il leur dit : Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis. Elles sortirent du sépulcre et s’enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies ; et elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi.                 Marc 16 : 6 et 8

Phobos est un des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, un fruit qui nous emmène dans la mort éternelle. Ce mot donne naissance à phobie, claustrophobie etc. La peur ne nous amène pas à l’obéissance : Tout le peuple entendait les coups de tonnerre et le son de la trompette ; il voyait les flammes de la montagne fumante. A ce spectacle, le peuple tremblait, et se tenait dans l’éloignement. Ils dirent à Moïse : Parle–nous toi–même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourions.

                                                                                                                    Exode 20 : 18 et 19

Mais 40 jours plus tard, ils danseront devant le veau d’or.

Avec phobos nous ne rentrerons jamais dans la maison du Père et nous ne désirerons jamais habiter  toute notre vie dans la maison du Père comme le déclare David à la fin du psaume 23.  Avec phobos nous doutons de la bonté du Père, en son pardon. Sans sa grâce, phobos nous envahit par la culpabilité et nous ne nous accordons pas le pardon

 

 

A deux reprises la Bible nous recommande de ne pas s’asseoir dans l’assemblée des moqueurs ou avec les moqueurs : Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite jour et nuit !        Psaume 1 : 1 et 2

Moqueur signifie : parler avec arrogance, être insolent, tourner en dérision, avoir un langage railleur.

Retenons le cheminement qui conduit à s’asseoir dans l’assemblée des moqueurs :

Marcher selon le conseil des méchants ou impies

S’arrêter sur la voie des pécheurs

S’asseoir en compagnie des moqueurs, tout cela nous fait perdre le respect, la crainte respectueuse que nous devons manifester devant l’Eternel et envers l’Eternel.

Je ne me suis point assis dans l’assemblée des moqueries, afin de m’y réjouir ; Mais à cause de ta puissance, je me suis assis solitaire.                   Jérémie 15 : 17a

Nous tenir dans la présence d’hommes qui respirent la violence nous conduit au même résultat : Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires, Car il s’élève contre moi de faux témoins et des gens qui ne respirent que la violence.

Soyons comme David qui déclare : Je ne m’assieds pas avec les hommes faux, Je ne vais pas avec les gens dissimulés ; Je hais l’assemblée de ceux qui font le mal, Je ne m’assieds pas avec les méchants.                                                   Psaume 26 : 4 et 5

 Je n’ai pas été m’asseoir chez des imposteurs ; je ne suis pas entré chez des hypocrites ; j’ai pris en haine la bande des malfaiteurs ; je n’ai pas été m’asseoir chez des impies.                                                                                 Selon la version TOB

 

Nous avons perdu la crainte de l'Eternel : aujourd'hui des journalistes sous le couvert de la liberté d'expression se moquent de Dieu le Père, de Dieu le Fils et de Dieu le Saint-Esprit. La publicité banalise, profane la Parole de Dieu pour vanter certains produits alimentaires.

Nous tirons les passages de la Bible et nous les citons au même titre que la doctrine de Karl Marx, ou des pensées d'Honoré de Balzac, de Rousseau, de Voltaire, de Mao qui est devenu célèbre avec son petit livre rouge. La Parole de Dieu devient banale,  tout ce qui en fait la puissance est retiré, mis sous le boisseau: Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là.

                                                                                                                  2 Timothée 3 : 2 à 5

C’est la ruse que Satan a employée dans le jardin d'Éden avec Eve et Adam: il discrédite la Parole de Dieu, c'est-à-dire  qu’il enlève le crédit qui lui est dû.

 

Et c'est ainsi qu'aujourd'hui au moment des départs lors des grandes vacances nous parlons d'exode en référence au peuple hébreu qui a traversé le désert pendant 40 ans avant de gagner la terre promise.

Quand nous vivons des circonstances douloureuses nous parlons de traversée du désert, toujours en référence au peuple hébreu dans le désert. Ou si nous vivons une situation difficile, nous disons c’est un vrai calvaire en référence à Jésus qui est mort crucifié sur une croix.

 S'il pleut beaucoup nous disons c'est le déluge en référence au déluge qui a détruit toute vie sur la terre à l'exception de Noé. Afin que désigner une région située loin de centres commerciaux nous disons que c'est un pays ravitaillé par les corbeaux en référence au passage biblique ou le prophète Élie recevait de la viande matin et soir par les corbeaux envoyés par l’Eternel, là où il se cachait pour échapper à la colère de la reine Jézabel. Ce lieu était le refuge où l’Eternel lui a dit de se cacher, donc un lieu de bénédictions.

 Dès  que nous sommes privés de quelque chose nous parlons de sacrifice. Pour exprimer les pleurs d'une femme qui pleure beaucoup, nous disons : elle pleure comme une madeleine en référence à Marie Madeleine qui a pleuré sur les pieds de Jésus, quand elle a reçu la grâce du pardon de ses péchés.

 

 

Qu’est-ce que la crainte de l'Eternel ?

 

La crainte de l’Eternel est pure, elle subsiste à toujours ; Les jugements de l’Eternel sont vrais, ils sont tous justes.                                                 Psaumes 19 : 9

La crainte de l'Eternel est pure. Afin de l'expliquer nous faisons référence aux animaux purs et aux animaux impurs dont nous parle la Bible. Seuls les animaux purs étaient acceptés en sacrifice par l'Eternel. Ce sont des animaux qui ne présentaient aucun défaut extérieur, ni à l'intérieur quand on les découpait.

Pur ici ne parle de sans mélange entre ce qui est saint et ce qui est profane. Nous parlons de pureté morale, intellectuelle, spirituelle, sans mélange avec la religion, les idoles, sans zone d'ombre, tout est lumière.

Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; ses vêtements devinrent resplendissants, et d’une telle blancheur qu’il n’est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi.                                                                    Marc 9 : 2 et 3

Transfiguré, ici, signifie : metamorphoo d’où métamorphose tire sa racine.

 Être transformé,  changer dans une autre forme, transformer, métamorphoser

Désigne l’apparence de Jésus  changé et resplendissant d’un éclat divin, sur la montagne de la transfiguration. Il est apparu resplendissant, la blancheur de ses vêtements émanait de son être intérieur.

 

C'est-à-dire qu’il n’y a pas de mélange entre ce qui vient de l’un ou de l’autre du royaume de la lumière, de la vie, de l’amour, de la justice et le royaume des ténèbres : la mort, la haine, la rébellion, l’injustice etc.

Ou tout simplement qu’il n’y à pas de mélange entre la signification des deux mots dont nous avons cité ci-dessus : yr’ah et  phobos.

La crainte de l’Eternel est le commencement de la science ; Les insensés méprisent la sagesse et l’instruction.                                                        Proverbes 1 : 7

 

Bénédictions destinées à ceux qui craignent l’Eternel

 

 Heureux tout homme qui craint l’Eternel, Qui marche dans ses voies ! Tu jouis alors du travail de tes mains, Tu es heureux, tu prospères. Ta femme est comme une vigne féconde A l’intérieur de ta maison ; Tes fils sont comme des plants d’olivier, Autour de ta table. C’est ainsi qu’est béni L’homme qui craint l’Eternel. 

                                                                                                                    Psaume 128 : 1 à 3

 L’Eternel aime ceux qui le craignent, Ceux qui espèrent en sa bonté.

                                                                                                                         Psaume 147 : 11

Quel est l’homme qui craint l’Eternel ? L’Eternel lui montre la voie qu’il doit choisir. Son âme reposera dans le bonheur, Et sa postérité possédera le pays.

 L’amitié de l’Eternel est pour ceux qui le craignent, Et son alliance leur donne instruction.                                                                                           Psaumes 25 : 12 à 14

Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera Le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes.                                                                        Malachie 4 : 2b

 

 La crainte de l’Eternel augmente les jours, mais les années des méchants sont abrégées.                                                                                                     Proverbes 10 : 27

 

Notre foi doit être accompagnée de la crainte de l’Eternel, nous en avons un exemple avec Abraham lorsque l’Eternel lui demande d’offrir son fils unique en holocauste : L’ange dit : N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique.                                                                                                               Genèse 22 : 12

 

Dans le désert, Moïse est dépassé par la responsabilité qui lui revient : juger le peuple. Par la voix de son beau-père, l’Eternel lui demande d’établir des hommes craignant Dieu : Choisis parmi tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité ; établis–les sur eux comme chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. Qu’ils jugent le peuple en tout temps ; qu’ils portent devant toi toutes les affaires importantes, et qu’ils prononcent eux–mêmes sur les petites causes. Allège ta charge, et qu’ils la portent avec toi.                                                    Exode18 : 21 et 22

 

Attention à ce que l’on craint dans nos vies : Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint.                                         Job 3 : 25

Ou selon la version BFC : Si j’éprouve une crainte, elle se réalise ; ce que je redoutais, c’est cela qui m’arrive !

Dans ce contexte pour crainte, il s’agit de phobos ou son équivalent en Hébreu : pachad. Nous l’avons vu précédemment la peur, la frayeur nous vole la foi et nous ouvrons la porte à Satan dans nos vies. Avec la peur, la crainte nous  nous nourrissons phobos

Ce que redoute le méchant, c’est ce qui lui arrive ; Et ce que désirent les justes leur est accordé :                                                                                      Proverbes 10 : 24

 

 

 

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G
Merci beaucoup, que Dieu te bénisse
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