Dans le ciel, Dieu perd Sa famille

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Avec la désobéissance d’Adam et Eve, dans le jardin d’Eden, la famille de Dieu a été arrachée de son cœur. Cela a provoqué une souffrance dans son cœur, une douleur impensable. Le Père a vu sa bien-aimée l'abandonner, pour se mettre sous la domination du péché, de l'adultère avec l'adversaire. Le Père a vu cela avec son cœur qui aime d'un amour agapè c'est-à-dire inconditionnel, un amour sans faiblesse, dans sa justice.

Dieu hait le péché. Il manifeste sa colère à travers le déluge. Malgré cela, Il va se réserver une famille par l'intermédiaire d'une arche et d'un homme qui le craint (Noé). Noé trouva grâce auprès de Dieu. Il avait une crainte respectueuse et la foi en Dieu. Dieu sauve une famille, en tout huit personnes. Il aime ses œuvres et dans son cœur, il conserve la vision de se créer une famille nombreuse qui deviendra son héritage, son trésor.

C'est avec cette famille ou ce reste que va s'accomplir Genèse 3.15. Si lors du déluge Dieu avait tout détruit, ce passage de la Parole  n’aurait pu se réaliser ou s’accomplir : Je mettrai inimitié entre toi (Satan) et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon.

Oui, la descendance de Noé va donner naissance à Jésus dans sa nature humaine.

Son trésor a été submergé, enfoui par les vagues de l'enfer. Mais il existe toujours, même caché aux yeux du monde qui est sous la domination du malin. Le diable tient captif ce trésor. Dieu connaît les cœurs, la souffrance des cœurs. Dans sa prescience, Il sait qu'un grand nombre aspire à vivre autre chose. Dans leur cœur,  il y a un vide en forme de Dieu et que seul Dieu comblera.

A tous, Dieu a inscrit dans les cœurs "la pensée de l'éternité"

Certains s'en moquent ou soulèvent de l'hostilité à ce projet de Dieu. D'autres, au contraire, l'accepteront avec joie après l’annonce du salut à travers le sacrifice de Jésus  Voilà le trésor caché et détenu par vol ou par kidnapping de l’adversaire. Nous étions de ce nombre. Voilà le trésor caché que voit Jésus. Il décide de tout vendre, même sacrifier sa vie pour racheter ces âmes, les arracher à la captivité.

La solution pour libérer ce trésor, en devenir propriétaire à nouveau c’est le rachat, la rédemption, l'expiation. Une vie humaine ne se rachète pas avec de l'or ou de l'argent mais en sacrifiant une autre vie qui en quelque sorte accepte de se "vendre" ou de se donner en rançon.

Son trésor a besoin d’être purifié, lavé, sanctifié, guéri, fortifié, d’avoir retrouvé sa nature, par l’œuvre d’aucun produit chimique, aucun médicament, aucun onguent, mais uniquement par le sang de Jésus.

La puissance du sang

Le verset 17.11 du  livre de Lévitique, nous apprend ceci : "car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel afin qu'il serve d'expiation pour vos âmes, car c'est par la vie que le sang fait l'expiation".

Ce verset très important, nous apprend et contient beaucoup de points précieux, au moins trois :

La vie se trouve dans le sang, c'est le siège de la vie.

Pour l'expiation et le rachat, le sang n'exprime sa pleine valeur, que s'il coule et coule sur un autel c'est-à-dire s'il est offert en sacrifice.

Dieu nous dit : "Je vous l'ai donné sur l'autel". Donc, ce n'est pas par n'importe quel sang que Dieu va racheter son trésor. Nous le savons : c'est par le sang de Son Fils bien-aimé qui accepte d’être l’Agneau de Dieu. Bien avant que l'homme n'apparaisse sur terre, un grand conseil se tient dans le ciel entre le Père, Jésus et le Saint-Esprit. Quand Dieu dit "Faisons l'homme à notre image...", Dieu savait que sa créature chuterait, succomberait à la tentation de l'adversaire.

Dieu n'est jamais surpris. Ce jour-là dans le ciel, le plan de sauvetage de l'humanité a été élaboré. Dès avant la fondation du monde, ce jour-là, Jésus prit la parole et dit : "Tu n'as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais tu m'as formé un corps. Tu n'as agréé ni holocauste, ni sacrifice pour le péché. Alors j'ai dit : voici je viens pour faire ô Dieu ta volonté. C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ.                                                             Hébreux 10.5

Jésus Christ est vraiment cet homme qui vend tout, avec joie et qui "se vend" lui-même en se donnant en rançon pour racheter ce trésor caché dans le monde et l'offrir à Son Père : Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus–Christ homme, qui s’est donné lui–même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps.                                                        1 Timothée 2 : 5 et 6

Jésus a vraiment vendu tout ce qu'il possédait pour devenir propriétaire de ce trésor qui ne pouvait être tenu caché plus longtemps. Existant en forme de Dieu (Jésus), Il n'a pas regardé son égalité avec Dieu, comme une proie à arracher : Il s'est dépouillé Lui-même en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes. Il s'est humilié Lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort sur une croix.      Philippiens 2 : 6 à 8

Nous découvrons à travers tout cela, la futilité des œuvres pour "gagner" la vie éternelle et  nous réconcilier avec Dieu.

Ecoutons encore ce verset qui nous parle de la joie de Jésus à travers la souffrance de la croix : Ayons les regards sur Jésus qui suscite la foi  et la mène à la perfection ; en échange de la joie qui lui était  réservée, il a souffert la croix, méprisé l’ignominie ou la honte, il s’est assis à la droite de Dieu.                          Hébreux 12 : 2

Oui, vraiment Jésus voyait au-delà de la croix les âmes sauvées, arrachées à l’enfer. En échange il en avait de la joie à cause du trésor qui allait lui appartenir. Cette joie lui était donnée par le Saint-Esprit. Continuons sur la joie de Jésus. Jésus se réjouit  de nous voir délivrés de la puissance des ténèbres et que le Père nous transporte dans le royaume de son Fils bien-aimé, c'est-à-dire Jésus.                         Colossiens 1 : 13

Jésus a payé pour tous. Non seulement pour ceux qui acceptent le salut offert par grâce, ceux qui refusent se condamnent eux-mêmes. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle.         Jean 3 :16

Ce verset donne tout le sens de cet achat  du champ (le monde) dont nous parle cette parabole du trésor caché. Rappelons-nous que le but de cet achat c’est de posséder le trésor.

Pourquoi Jésus accorde-t-il une si grande valeur à ce trésor ? Au moins quatre raisons.

Jésus veut redonner à son Père la famille qui l’a abandonné.

Jésus rétablit le royaume de Dieu ou des cieux  sur terre, dans le camp de l’ennemi, qu’il dépossède, dépouille, même si des âmes continuent de se perdre.

Jésus nous achète ou rachète pour que nous continuions son œuvre, non de rachat mais d’annoncer la bonne nouvelle, de l’Evangile et d’en manifester la puissance par le Saint-Esprit dont nous sommes oints : afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi  en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés.     Actes 26-18

Cette parole s’adresse à nous maintenant.

Jésus achète ce trésor que nous sommes non pour l’exposer sur un écrin et le contempler. Jésus désire beaucoup plus. Il veut que  nous le connaissions, c’est-à-dire que nous ayons une relation intime avec lui, comme un époux avec son épouse. En hébreu le nom employé pour désigner cette relation est « yada ». La Bible nous en donne un exemple en Genèse 4-1 « Adam connut Eve sa femme et elle enfanta »

Lettre à l’Eglise de Sardes

A l’ange de l’Eglise de Sardes, écris : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres ; je sais bien que tu es réputé vivant, mais tu es mort. Sois vigilant et affermis le reste qui est sur le point de mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres pleinement accomplies devant mon Dieu.

Rappelle-toi donc ce que tu as reçu et entendu, garde-le et change radicalement. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur et tu ne sauras pas du tout à quelle heure je viendrai te surprendre. Cependant, tu en as quelques–uns, à Sardes, qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes. Ainsi le vainqueur sera habillé de vêtements blancs ; je n’effacerai jamais son nom du livre de la vie, je reconnaîtrai son nom devant mon Père et devant ses anges. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !   Apocalypse 3 : 1 : 6

Sardes veut dire "qui s'échappe". C'est bien significatif car c'est à cette époque que l'Eglise commença à s'échapper des pièges tendus par l'ennemi.  C’est l’époque de la grande réforme dans l’Eglise avec Luther notamment.

Les habitants de Sardes rendent un culte à Cybèle, déesse de la fécondité. Ces cultes se pratiquaient au cours de cérémonies d'orgies et de débauches sexuelles.

Jésus se présente comme celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles. Les sept esprits, cela signifie la plénitude du Saint-Esprit. Les sept étoiles, signifie les anges ou messagers des sept églises. Apocalypse 1.20 : Celui qui tient tout dans Sa main.

Ecoutons ce que dit Jésus à cette Eglise

Je connais tes œuvres. Rien n'échappe à Jésus, ni même les motivations du cœur quand nous accomplissons des œuvres. A qui donnons-nous la gloire : à nous-mêmes ou à Dieu ? Cherchons-nous à nous mettre en valeur ou à mettre le Royaume de Dieu en évidence ?

Le verdict de Jésus est le suivant : "Car Je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu", ou autrement dit : tes œuvres ne m'honorent pas devant mon Dieu, devant mon Père. "Je sais que tu passes pour être vivant, mais tu es mort". Oui, pour l'extérieur, pour le monde, tu es vivant parce que tu vis comme lui, alors le monde te reconnaît comme l'un des siens. Tu ne déranges personne. Le monde aime ceux qui lui ressemblent. Mais moi, je regarde au cœur et sur le plan spirituel il n'y a plus de vie en toi. Tu ne portes pas de fruit. Rappelle-toi comment tu as entendu la Parole, garde-la et repens-toi. C'est-à-dire que tu n'entends plus ma Parole et tu ne la gardes plus... C'est un peu comme si Jésus disait : « Tu as mis ma Parole au fond des oubliettes. Tu ne veilles pas ou tu n'es plus dans l'attente de mon retour. Pourtant, je viendrai comme un voleur et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai te surprendre. »

Et puis au verset 14, Jésus voit le trésor caché et le dévoile. "Tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements. Ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes". Dans les situations de déchéance les plus noires, de son peuple ou de l'Eglise, Dieu se garde toujours un petit reste qui ne fléchit pas les genoux devant Baal. Romains 11 :4 : je me suis réservé sept mille hommes qui n’ont  pas fléchi le genou devant Baal, une famille qui le craint et qui lui obéit (Noé), un petit nombre qui ne se souille pas avec la doctrine de Balaam ou des Nicolaïtes, un petit reste comme dans l'Eglise de Sardes.

Un petit reste que Jésus trouve digne de porter des vêtements blancs avec lui : voilà le véritable trésor de Dieu. Jésus ne condamne pas les autres membres de cette église, Il leur demande de se repentir et de sortir de leurs mauvaises voies, car eux aussi sont appelés à devenir le trésor de Dieu.

Le véritable trésor est donc composé de tous ceux (juifs et païens) qui, reconnaissant qu'ils viennent de Dieu désirent retourner à lui par le seul chemin ouvert, par le sang de Jésus. Ceux qui reconnaissent avoir été détenus en captivité par le diable et veulent sortir de l'esclavage du péché, non par leurs propres forces ou leurs œuvres, mais uniquement à travers le salut gratuit, offert par celui qui a tout vendu, même sa propre vie : Jésus. Nous sommes ce trésor et nous sommes devenus porteurs de ce trésor : Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance (la gloire de Dieu) soit attribuée à Dieu et non à nous

                              1Corinthiens 4 : 7

Que représentent les vêtements blancs ?

Voilà deux mille ans, dans l'Empire romain, il était de coutume de célébrer les héros, les grands chefs militaires devenus prestigieux par leurs victoires sur l'ennemi. La célébration se déroulait devant la foule rassemblée. Les héros, montés sur un char, défilaient dans les rues de la ville sous les applaudissements du peuple rassemblé. Derrière le char, les ennemis vaincus étaient attachés et montrés à la foule comme des trophées gagnés. Enfin, ce jour-là, le héros du jour se revêtait de vêtements blancs. Le vêtement blanc promis par Jésus, c’est le prix accordé à celui qui vaincra, c'est la récompense de tous les efforts fournis, déployés pour être fidèles à Jésus, et en quelque sorte, l'emballage du trésor.

Apocalypse 1 : 13, nous dit que Jésus était vêtu d'une longue robe. La Bible ne parle pas de la couleur, mais tout laisse à penser qu'elle était blanche, tout comme la robe du souverain sacrificateur lorsqu'il se présentait une fois par an dans le Saint des saints, pour offrir le sang des animaux.

Le blanc représente la sainteté, la pureté, un état sans tache ni ride. Nous aussi, nous sommes appelés à devenir des sacrificateurs vêtus de robes blanches.

A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés, par son sang et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soit la gloire et la puissance aux siècles des siècles.                      Apocalypse 1.5b à 6

Conclusion 

Avons-nous conscience que nous sommes ce trésor caché dans le champ et que Jésus a tout vendu pour l'acheter ou plutôt le racheter en se vendant lui-même ?

Croyons-nous que nous sommes la famille de Dieu ?

Désirons-nous ardemment être de ceux à qui Jésus dit : "Vous êtes trouvés dignes de marcher avec Moi en vêtements blancs ?"

Ou sommes-nous de ceux à qui Jésus dit : "Je ne trouve pas tes œuvres parfaites devant mon Dieu  et mon Père.

Sondons nos cœurs, nos motivations, examinons nos vies. Comme David, crions à Dieu : Sonde-moi, O Dieu et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité.                                  Psaumes 139 : 23 : 24

Avons-nous des oreilles qui entendent ce que l’Esprit nous dit dans ce message ? 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Le coeur du Père

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S
J'ai été bénis par ses enseignements, que Dieu vous bénisse.
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