Comme une ville sans muraille

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Comme une ville sans muraille

 

 Pensons-nous assez souvent à notre esprit ?
 

 

Top Messages du Top Chrétien. Une ville sans murProverbes 25/28: "Comme une ville forcée et sans murailles, ainsi est l'homme qui n'est pas maître de lui-même"

Avez-vous déjà médité ce proverbe et vous êtes-vous représenté cette ville ?

 
Il fut un temps où elle était prospère et respectée; de magnifiques vignes s'étalaient tout autour d'elle; chaque matin, à l'ouverture des portes, une foule de gens affairés s'écoulait vers la place du marché.
La paix et la prospérité abondaient pour ses heureux habitants. Et tout cela parce que la solidité de ses murailles, la sagesse et la valeur de ses dirigeants avaient inspiré à ses voisins un respect doublé de crainte à son égard.
Mais, soit à cause de l'attaque d'ennemis puissants ou par suite de la négligence découlant d'un excès de confiance, nous ne pourrions affirmer, la ville forte est devenue un lieu plus ou moins en ruines et ne possède plus qu'une ombre de sa fortune et de son influence passées.

Quelques misérables habitent maintenant les ruines de foyers autrefois confortables; les racines et les détritus abondent partout.
Et voici ce qui est le plus significatif: ses murailles sont démolies; tout voleur ou tout aventurier peut donc entrer ou sortir à son gré.
  Il n'y a plus de gouverneur, plus de gardien.  Elle n'inspire plus le respect ni la crainte aux pays environnants.

UN MANQUE DE CONTROLE


Cette ville presque démolie est particulièrement et explicitement l'image d'un homme qui "n'a pas de contrôle sur son propre esprit".
Une partie essentielle de sa personnalité est sortie de son contrôle.
Quelque chose qui était en lui, ferme et sûr comme les murailles d'une ville forte s'est écroulé, est sans effet, méprisable et pitoyable: tel est son esprit.


Pensons-nous assez souvent à notre esprit ?


Combien sont encore nombreux les gens qui reconnaissent avec peine la réalité de leur propre esprit ou même sa place essentielle en toutes choses. Il en est même qui nient absolument l'existence d'un esprit personnel; ils n'admettent rien d'autre que l'action intérieure du Saint-Esprit.
Pourtant,
Romains 8/16 est aussi clair que du cristal quant à la distinction à faire entre notre esprit et le Saint-Esprit. "Le Saint-Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit...".

Notre esprit est la plus haute des trois parties de notre merveilleuse nature.
"Je prie Dieu pour que tout votre être, esprit, âme et corps, soit conservé irrépréhensible..."                                                                                 1 Thess. 5/23.

Notre esprit a sa part dans la rédemption qui nous est acquise par le sang précieux de Christ et a donc également besoin de la grâce sanctifiante de l'Esprit et de la Parole.
Il doit quelquefois être nettoyé de sa propre souillure (
2 Corinthiens 8/1). Mais il est aussi capable de cet exercice le plus élevé et le plus grand de tous : L'ADORATION (Jean 4/24). L'esprit des justes sera un jour rendu parfait (Hébreux 12/23).
Pour le moment, nous devons prendre grand soin de notre esprit.

LA PART DE L'ESPRIT DE L'HOMME


L'esprit humain racheté et sanctifié a une place honorable et importante dans l'exercice des dons surnaturels répandus par le Saint-Esprit. Beaucoup trop de gens considèrent les dons spirituels et tout spécialement ceux d'articulation extatique et inspirée comme étant des opérations mécaniques du Saint-Esprit complètement en dehors du contrôle de notre propre esprit.
Dieu seul sait le mal qui a découlé d'un point de vue aussi faussé et non conforme à
l'Ecriture.


Le Nouveau Testament est assez clair sur ce sujet.
Prenons par exemple le don de prophétie dans l'Eglise.
La Parole dit clairement que "
l'esprit des prophètes est soumis aux prophètes"

                                                                                                    (1 Corinthiens 14/32)

Et avec une telle déclaration, l'apôtre récapitule son enseignement et ses exhortations.
L'entière responsabilité de l'utilisation fondée ou non fondée du don spirituel de prophétie, incombe au prophète lui-même. Il peut mal interpréter la mesure ou même la qualité de son inspiration et, de ce fait, il permet à son propre esprit de s'enfuir hors du chemin jusqu'au moment où l'emploi de son don transgressera toutes les lois de l'amour et de la sagesse.
Ceci n'est nullement une hypothèse purement imaginaire; ce fait a été noté à Corinthe et a motivé la majeure partie de
1 Corinthiens 14.

DEMEURER SCRIPTURAIRE


Pour ceux qui sont malheureusement imprégnés d'idées non scripturaires au sujet du don des langues, les déclarations très claires des Ecritures viendront comme un choc mais soyez persuadés que ce choc sera des plus salutaires.

Paul dit:
"Si je prie en langue, mon esprit est en prière" (1 Corinthiens 14/14).
Ce langage est trop simple pour donner lieu à la moindre erreur d'interprétation.
Il n'a jamais déclaré, comme le font beaucoup de personnes de nos jours,
"le Saint-Esprit a parlé en langue pour moi".
Il a reconnu l'activité consciente et volontaire de son esprit et il a placé l'exercice du don là où il devrait être.
C'est par ce don que l'apôtre parlait lui-même à Dieu (versets 2 et 28
). En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères. S’il n’y a point d’interprète, qu’on se taise dans l’Eglise, et qu’on parle à soi–même et à Dieu.

Il souligne fortement la responsabilité personnelle de celui qui a le don des langues afin qu'il l'exerce de la bonne manière. Notre propre esprit peut déterminer le degré d'exercice permis dans chaque réunion (verset 27)

 et il doit pouvoir se tenir silencieux quand cela est recommandable (verset 28).
Si le don des langues était la voix directe du Saint-Esprit, comme certains l'affirment et le croient à tort, les recommandations précitées seraient, ni plus, ni moins, un ordre d'étouffer l'Esprit ce qui est inimaginable et absurde. Oh ! qu'il est bon de revenir à nos Bibles dans ces choses.

DISCERNER L'INSPIRATION
La reconnaissance de la véritable place et de l'importance de notre esprit dans l'exercice des dons n'abolit nullement la glorieuse vérité de l'inspiration. Ce sont des dons de l'Esprit et leur bon emploi à travers nous est l'œuvre de l'Esprit (1 Corinthiens12/11).

C'est par leur moyen que Dieu peut parler et parlera selon Sa Volonté (1 Corinthiens 14/21).
Mais toute articulation en langue n'est pas toujours de la nature d'un message inspiré et l'activité de notre propre esprit doit être examinée et surveillée avec le plus grand soin afin de demeurer dans les lois de l'amour et de la sagesse.
Jamais le Saint-Esprit ne brisera ces lois.

Il nous suffit maintenant d'appliquer le proverbe à nous-mêmes.
Il nous apprend que notre esprit doit être gouverné.
Paul nous dit qu'il est assujetti à notre volonté; nous ne devons donc jamais perdre la puissance donnée par Dieu pour exercer un contrôle personnel parfait, tout spécialement dans l'assemblée et en public. Nous devons toujours considérer l'à propos de l'occasion ainsi que la composition de l'assemblée présente avant de donner à notre esprit une liberté sans entrave.
Il y a des moment où nous pouvons nous oublier complètement pour être tout à Dieu mais ceci doit toujours être dans le lieu secret de la communion et jamais dans les réunions publiques de l'église.


ATTENTION A L'EMOTIVITE


Notre esprit est facilement remué car il constitue la partie la plus sensitive de notre être.
(Remarquez comment Jésus fut troublé dans son esprit).

Nous devons donc veiller avec soin quand les sentiments commencent à parler bien haut.
  De pareils moments arrivent dans une église après des sermons puissants, des prières émotives ou des chants bien sentis ou encore lorsque quelqu'un exerce un don spirituel.
Même quand la puissance du Saint-Esprit a vraiment été sur nous, lors d'une prophétie ou d'un chant sprirituel, nous devons toujours veiller avec soin sur notre propre esprit de peur de le voir partir seulement par la joie de la manifestation, même après que la main du Seigneur s'est retirée.

Il n'y a pas longtemps, je possédais une lampe électrique de poche; or, je me suis vu forcé de l'abandonner parce qu'elle s'allumait constamment dans ma poche sans que j'ai touché l'interrupteur.
La moindre secousse en marchant et voilà la lampe allumée; la pile était vite épuisée et je n'avais plus de courant au moment où j'en avais réellement besoin.
Ceci ressemble beaucoup à la manière d'être de certains enfants de Dieu.
La moindre émotion dans une réunion les déclenche; ils portent atteinte au témoignage de toute une assemblée ou à l'effet d'une prédication puissante par l'étalage d'un don que Dieu leur a donné en garde jusqu'au moment où il en a besoin.
Il arrive que lorsque la puissance de l'Esprit est réellement nécessaire, ils n'ont absolument rien à donner.
En se laissant aller à une simple émotion, ils ont permis à la puissance de se perdre.

Je vis un jour dans une réunion, un homme souffrant d'une maladie nerveuse; de temps en temps sa figure se contractait et tout son corps se mettait à trembler. Il était visible qu'il avait perdu tout contrôle sur son propre corps. Pauvre homme; j'en eus pitié. Pourtant la réunion n'était pas très avancée que je vis certaines autres personnes dans un état pire que le sien car ces personnes avaient perdu tout contrôle sur leur esprit.


PUISSANCE DE LA MAITRISE DE SOI
En retournant à mon habitation, je remarquai le superbe sang-froid du frère qui conduisait la voiture. Aucune apparence extérieure de tension, mais chaque sens était éveillé et remplissait la fonction qui lui était assignée: chaque partie de son corps répondait immédiatement à sa volonté.

Je priai Dieu de me rendre semblable spirituellement à ce conducteur et, dans Sa Grâce, de ne jamais me laisser devenir comme le pauvre homme de l'assemblée.

Je me demande ce que feraient certaines personnes si le Seigneur leur faisait passer un examen sur le contrôle d'elles-mêmes avant de leur délivrer un "permis de conduire de Pentecôte".
Il est fort possible qu'un meilleur ordre règnerait dans certaines de nos réunions.

Il y a un remède béni pour ceux d'entre nous qui ont perdu le contrôle de leur esprit et ont ainsi permis aux murailles d'être démolies.
Invitons le Seigneur à venir réparer ces murailles et à dresser les portes dans leur emplacement. Demandons-lui de mettre une sentinelle à la porte de nos lèvres et de nous apprendre à gouverner notre propre esprit selon Sa Volonté.

Donald Gee

 

Publié dans guérison de l'âme

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