L'Eternel accompli son plan dans nos vies malgré les tempêtes
Nous allons prendre l'exemple de l'apôtre Paul qui a violemment combattu l'évangile et qui est devenu, par la grâce de Dieu, un grand apôtre. De persécuteur il est devenu persécuté. De pharisien zélé, d’un zèle amer et charnel, il est devenu animé du zèle du Saint-Esprit pour le salut des âmes et de la vérité.
Lors de la lapidation d’Étienne, Paul qui se nommait Saul à l'époque, gardait les vêtements de ceux qui lapidaient Étienne. Actes 7 : 58 : le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul. Son nom signifie : désiré en hébreu, ensuite il devient Paul ce qui signifie : petit, faible.
Saul qui respirait le meurtre, un jour se rend à Damas afin de capturer des chrétiens et de les faire comparaître devant le tribunal religieux de l'époque : Actes 9 : 1 et 2 : Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amène liés à Jérusalem.
Sur la route Damas il est stoppé, projeté à terre par Jésus dont il persécute ses membres. Saul se retrouve aveugle et à Damas. Pendant trois jours il ne prend aucune nourriture ni aucune boisson. Pendant ce temps l'Eternel parle à un chrétien de Damas qui se nomme Ananias, son nom signifie : celui à qui l'Eternel a donné gracieusement Actes 9 : 15 et16 : Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël ; et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom.
Relevons l’ordre de l’appel de Paul : Témoigner du nom de Jésus
-devant les nations,
-devant les rois,
-et devant les fils d’Israël
Après diverses péripéties Saul qui est devenu Paul se retrouve accusé par les responsables juifs de l'époque d'être l'auteur de troubles dans la ville de Jérusalem. Il allait être mis à mort quand les soldats romains sont intervenus pour l’arracher à cette foule en furie.
Paul va comparaître devant un tribunal, à la demande des responsables religieux juifs. Ce tribunal ne trouve rien à lui reprocher, il aurait pu être libéré. Mais il savait que les juifs voulaient sa mort. D’autre part il connaissait l'appel de l'Eternel sur sa vie. Alors il demande à comparaître devant César l'empereur romain de l'époque, mais pour cela il doit se rendre à Rome. Actes 25:10 à 12 : Paul dit : C’est devant le tribunal de César que je comparais, c’est là que je dois être jugé. Je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais fort bien. Si j’ai commis quelque injustice, ou quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir ; mais, si les choses dont ils m’accusent sont fausses, personne n’a le droit de me livrer à eux. J’en appelle à César. Alors Festus, après avoir délibéré avec le conseil, répondit : Tu en as appelé à César ; tu iras devant César.
Actes 27 nous donne toutes les péripéties que Paul va vivre sur les différents bateaux ou voiliers qui vont l’emmener à Rome. Car époque il n’y a pas d’avion ou de train comme aujourd’hui. Paul va se retrouver dans 3 bateaux différents. A cette époque la navigation n’est possible que pendant la belle saison, les vents sont favorables et s’arrête à l’époque du grand pardon ou Yom kippour : Actes 27 : 9 : Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passée. C’est pourquoi Paul avertit les autres, en disant : O hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes. Le centenier écouta le pilote et le patron du navire plutôt que les paroles de Paul. . C'est-à-dire quand les vents sont devenus défavorable à cause d’un vent impétueux nommé Euraquilon qui signifie : vent furieux et vagues d’Est. Pendant cette saison les bateaux hivernaient dans des ports orientés vers le sud afin d’échapper à ce vent.
Le premier bateau
Actes 27 : 1 et 2 : Lorsqu’il fut décidé que nous nous embarquerions pour l’Italie, on remit Paul et quelques autres prisonniers à un centenier de la cohorte Auguste, nommé Julius. Nous montâmes sur un navire d’Adramytte, qui devait côtoyer l’Asie, et nous partîmes, ayant avec nous Aristarque, Macédonien de Thessalonique.
Adramytte est une ville d’Asie pourvue d’un port et dont le nom signifie : je demeurerai dans la mort. Dans ce bateau, un voilier il y a des marchandises, 276 personnes dont 3 chrétiens : Paul, Aristarque et Luc, l’auteur des Actes.
Nous constatons que dans ce bateau Paul va affronter la mort ou l’esprit de nécromancie.
Le deuxième bateau
Actes 27 : 6 et 7 : Et là, le centenier, ayant trouvé un navire d’Alexandrie qui allait en Italie, nous y fit monter. Pendant plusieurs jours nous naviguâmes lentement, et ce ne fut pas sans difficulté que nous atteignîmes la hauteur de Cnide (voué à Vénus), où le vent ne nous permit pas d’aborder. Nous passâmes au–dessous de l’île de Crète, du côté de Salmone.
Alexandrie se situe en Egypte. Avec ce bateau, Paul va affronter l’esprit de servitude, d’esclavage, d’étouffement, d’être resserré, de mort, d’idolâtrie. L’esprit du monde, de Mammon. Actuellement le monde et notamment la France porte beaucoup d’intérêts à la culture à la culture égyptienne. Nous l’avons constaté avec l’exposition du pharaon Toutankhamon et de ses trésors. Jamais une exposition n’a accueilli au tant de visiteurs : environ un million cinq cent mille, entre le mois de mars et le 15 septembre 2019.
Actes 27 : 10 à 12 : Paul avertit des dangers de la navigation à cette époque : C’est pourquoi Paul avertit les autres, en disant : O hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes. Le centenier écouta le pilote et le patron du navire plutôt que les paroles de Paul.
Paul a dû affronter ces hommes incrédules, ennemi de Dieu. Il les affrontera tout au long de son ministère : 1 Timothée 1 : 19b et 20 : Cette conscience, quelques–uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer.
2 Timothée 2 : 16 à18 : Evite les discours vains et profanes ; car ceux qui les tiennent avanceront toujours plus dans l’impiété, et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète. qui se sont détournés de la vérité, disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques–uns.
Hyménée signifie appartenant à Hymen, dieu du mariage"
Désigne un hérétique, un des opposants de l’apôtre Paul,
C’est sur ce bateau que Paul reçoit la confirmation qu’il ne périra pas et qu’il est dans le kaïros de l’Eternel : 26 Mais nous devons échouer sur une île. Actes 27 : 23 à 26 : Un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César, et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, rassurez-vous, car j’ai cette confiance en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit. Mais nous devons échouer sur une île.
Le bateau qui fait naufrage
Actes 27 : 41 : Mais ils rencontrèrent une langue de terre, où ils firent échouer le navire ; et la proue, s’étant engagée, resta immobile, tandis que la poupe se brisait par la violence des vagues.
Les soldats voulurent tuer les prisonniers afin qu’aucun d’eux ne s’échappent. Toutefois le centenier qui voulait sauver la vie de Paul, refusa. Il ordonna à ceux qui savaient nager de se jeter à la mer et aux autres de se mettre sur des planches ou des débris du bateau.
Actes 28 : 1 à 4 : Une fois hors de danger nous reconnûmes que l’île s’appelait Malte. Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune ; ils nous recueillirent tous auprès d’un grand feu, qu’ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu’il faisait très froid. Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l’ayant mis au feu, une vipère en sortit par l’effet de la chaleur et s’attacha à sa main. Quand les barbares virent l’animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n’a pas voulu le laisser vivre, après qu’il a été sauvé de la mer. Paul secoua l’animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal.
Les gens qui virent Paul s’attendaient à le voir enfler ou mourir subitement. Mais après avoir attendu longtemps, voyant qu’il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d’avis et se dirent que c’était sûrement un dieu. Là encore nous voyons la main de Dieu sur la vie de Paul et ces événements confirment son appel.
Paul annonce l’évangile à Publius, le principal de l’île, c'est-à-dire aux nations
Actes 28 : 8 à 10 : Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie ; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit.
Là–dessus, vinrent les autres malades de l’île, et ils furent guéris. On nous rendit de grands honneurs, et, à notre départ, on nous fournit les choses dont nous avions besoin.
Troisième bateau
Actes 28 : 11 : Après un séjour de trois mois, nous nous embarquâmes sur un navire d’Alexandrie, qui avait passé l’hiver dans l’île, et qui portait pour enseigne les Dioscures.
A nouveau, Paul se trouve confronté avec l’Egypte, avec le pharaon qui se considère comme dieu. L’esprit de pharaon tue les enfants. Pharaon ordonne aux sages femmes de tuer les garçons des Hébreux : Exode 1 : 15 à 17 : Le roi d’Egypte parla aussi aux sages–femmes des Hébreux, nommées l’une Schiphra, et l’autre Pua. Il leur dit : Quand vous accoucherez les femmes des Hébreux et que vous les verrez sur les sièges, si c’est un garçon, faites–le mourir ; si c’est une fille, laissez–la vivre. Mais les sages–femmes craignirent Dieu, et ne firent point ce que leur avait dit le roi d’Egypte ; elles laissèrent vivre les enfants.
-Pharaon veut tuer Moïse
Exode : 1 : 22 : Alors Pharaon donna cet ordre à tout son peuple : Vous jetterez dans le fleuve tout garçon qui naîtra, et vous laisserez vivre toutes les filles.
Exode 2 : 1 à 3 : Un homme de la maison de Lévi avait pris pour femme une fille de Lévi. Cette femme devint enceinte et enfanta un fils. Elle vit qu’il était beau, et elle le cacha pendant trois mois. Ne pouvant plus le cacher, elle prit une caisse de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix ; elle y mit l’enfant, et le déposa parmi les roseaux, sur le bord du fleuve.
Pharaon cherche à nous ramener en Égypte
Cette fois-ci Paul, en plus va affronter les dieux grecs et Romains. Les Dioscures sont l’effigie des fils de Zeus Castor et Pollux
Castor et Pollux étaient deux frères jumeaux, fils de Jupiter et Leda et considérés comme les divinités protégeant les marins.
Castor et Pollux . Deux demi-dieux des Grecs et des Romains; nés de la même mère Léda, mais de pères différents. Castor avait pour père Tyndare, roi de Sparte; Pollux était fils de Zeus, le dieu suprême des Grecs. Selon un autre récit, Castor était aussi fils de Zeus. Castor, automédon et cavalier célèbre, passait pour avoir été tué dans un combat. Automédon signifie : conducteur d’attelage ou conducteur de char.
Pollux était habile au pugilat. Zeus, son père, lui offrit l’immortalité, mais Pollux le supplia de l’accorder aussi à Castor, son frère défunt. Zeus l’octroya. Le culte des 2 frères était pratiqué surtout à Sparte où on les adorait sous le nom de Dioscures, ou fils de Zeus; on les considérait comme les protecteurs particuliers des marins en détresse. Le navire d’Alexandrie, avec lequel Paul alla de Malte à Pouzzoles, portait à la proue l’emblème ou l’image des Dioscures. Actes 28.11 La constellation des Gémeaux porte le nom des jumeaux si attachés l’un à l’autre, et ses 2 étoiles principales s’appellent Castor et Pollux.
De toute façon le monde n’a rien à nous offrir.
Actes 28 : 12 : 13 et 16 : Ayant abordé à Syracuse, nous y restâmes trois jours. De là, en suivant la côte, nous atteignîmes Reggio ; et, le vent du midi s’étant levé le lendemain, nous fîmes en deux jours le trajet jusqu’à Pouzzoles.
Lorsque nous fûmes arrivés à Rome, on permit à Paul de demeurer dans son domicile particulier, avec un soldat qui le gardait.
Paul entrait dans une nouvelle saison, il commença à annoncer l’évangile aux juifs de la diaspora de Rome.
L’apôtre Paul avait été prévenu
L'apôtre Paul avait été prévenu des épreuves de la persécution qui l'attendait à Jérusalem. Actes 21 : 8-15 : Nous partîmes le lendemain, et nous arrivâmes à Césarée. Etant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept, nous logeâmes chez lui. Il avait quatre filles vierges qui prophétisaient. Comme nous étions là depuis plusieurs jours, un prophète, nommé Agabus, descendit de Judée, et vint nous trouver. Il prit la ceinture de Paul, se lia les pieds et les mains, et dit : Voici ce que déclare le Saint–Esprit : L’homme à qui appartient cette ceinture, les Juifs le lieront de la même manière à Jérusalem, et le livreront entre les mains des païens. Quand nous entendîmes cela, nous et ceux de l’endroit, nous priâmes Paul de ne pas monter à Jérusalem. Alors il répondit : Que faites-vous, en pleurant et en me brisant le cœur ? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. Comme il ne se laissait pas persuader, nous n’insistâmes pas, et nous dîmes : Que la volonté du Seigneur se fasse ! Après ces jours-là, nous fîmes nos préparatifs, et nous montâmes à Jérusalem.
Le récit des actes et notamment les chapitres 27 et 28 concernant la vie de Paul contient deux aspects :
-c'est le témoignage de vie de Paul
-cette histoire où ce témoignage est écrit pour notre enseignement aujourd'hui : 1 Corinthiens 10-11et 12 : Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber !
Nous aussi nous avons à choisir notre bateau afin d'être conduits à bon port pendant notre destinée que nous passons sur terre. Nous pouvons choisir le bateau du monde où le bateau de Jésus dont une ancre est déjà attachée dans les lieux célestes. Hébreux 6 : 19 : Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au–delà du voile.
Nous aussi nous connaîtrons les tempêtes et même des naufrages. Nous aussi nous connaîtrons les vents favorables ou contraires avec le diable ou ave Dieu.
La mer représente les nations qui s'inclineront devant l'Eternel comme nous le chantons.
L’apôtre Paul avait une vision qui consistait à gagner Rome pour Jésus. C'était sa destination, une partie de son appel. Chacun d'entre nous, nous devons avoir une vision : gagner des âmes pour Jésus
Attention aux bateaux que nous choisissons ou qui se présentent à nous, à l'origine de ce bateau nous trouvons: soit l'arbre de vie ou de la de la connaissance du bien ou du mal. Attention aux marins qui dirigent ce bateau : qui en est le commandant ? Jésus-Christ ou Bélial ? 1 Corinthiens 6 : 15 : ce nom désigne Satan et signifie : vaurien, impiété, méchanceté.
La réussite de notre mariage en dépend, nos études, le succès dans notre travail, notre vie familiale. Attention aux amis que nous choisissons, fréquenterons
Sachons respecter et discerner les saisons de Dieu dans notre vie. Souvenons-nous que le vent favorable est toujours celui du Saint-Esprit.
La saison pour hiverner et le choix du port représentent le temps de repos que nous prenons pour étudier la Parole, louer, adorer.
Ne jouons pas avec la mort
n’imitons pas les pêcheurs ou plaisanciers qui prennent la mer démontée et mettent la vie des sauveteurs en péril. Dans le spirituel, certains jouent avec le péché, sans crainte de Dieu et des avertissements qu’il nous donne dans sa Parole. Ils jouent avec la mort, ne soyons pas de leur nombre, fuyons leur influence. Leur conscience est marquée au fer rouge. 1 Timothée 4 : 4 : 1 et 2 : Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains abandonneront la foi pour s'attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines de démons, car ils seront égarés par l'hypocrisie de menteurs dont la conscience est marquée au fer rouge.
Comment agit la vipère ?
La vipère se dissimule, elle manipule, elle mort et inocule son venin mortel dans les corps des personnes. Elles sont rusées comme un serpent. Ces personnes manipulent le savoir, les gens, ferme la porte du royaume et de la connaissance :
Le souci nous serons mordus par la vipère vous nous porterons comme la vipère avec notre langue : Romains: 3 : 11 à 14 : Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul ; Leur gosier est un sépulcre ouvert ; Ils se servent de leur langue pour tromper ; Ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic ; Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume.
Esaïe 59 : 5 : Ils font éclore des œufs d’aspic et tissent des toiles d’araignée. Celui qui mange de leurs œufs en meurt ; et, si l’on en brise un, il en éclot un cobra.
Aspic : morsures mortelles : antipoison : le sang de Jésus qui agit comme un antidote (antidote naturel, antidote spirituel)
La morsure de l’Apôtre Paul par la vipère donne naissance à un réveil
Actes 28 : 3 à 6 : Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l’ayant mis au feu, une vipère en sortit par l’effet de la chaleur et s’attacha à sa main. Quand les barbares virent l’animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n’a pas voulu le laisser vivre, après qu’il a été sauvé de la mer. Paul secoua l’animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal. Ces gens s’attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement ; mais, après avoir longtemps attendu, voyant qu’il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d’avis et dirent que c’était un dieu. Il y avait dans les environs, une propriété appartenant au premier personnage de l'île, du nom de Publius, qui nous reçut et nous logea amicalement pendant trois jours.
Le père de Publius était alité, en proie à la fièvre et à la dysenterie ; Paul entra chez lui, pria, lui imposa les mains et le guérit. Là-dessus, vinrent les autres malades de l'île et ils furent guéris. On nous rendit de grands honneurs et à notre départ, on nous fournit ce dont nous avions besoin. »
Mais ce réveil a commencé par la morsure d’un serpent. Nous tous avons été mordus par la vipère, dans le Jardin d’Eden.
Paul est dans la volonté de Dieu mais dans le trouble à cause de la désobéissance des marins. Posons-nous les questions suivantes : Cela nous arrive t-il d’être dans le trouble à cause des autres, de leurs choix qui influencent notre destinée?
Satan s’est-il servi de quelqu’un pour nous faire du mal. Quelqu’un s’est-il laissé conduire par Satan pour s’attaquer à notre vie, dans le but de nous détruire. C’est peut-être même un chrétien.
Lorsque le serpent nous mord avons le choix de nous laisser affecter ou bien de demeurer dans l’amour. Quand Satan se sert de quelqu’un pour nous piquer, son venin est entré dans notre âme pour nous paralyser, puis nous faire mourir. Il s’est servi de quelqu’un pour se moquer de nous, nous voler, nous battre, nous humilier… Oh ! Ça fait mal ! Le dessein du mal c’est de continuer dans notre vie jusqu’à produire la mort. Le moment où quelqu’un nous a blessé, oh ! Ça fait mal ! La douleur est réelle, mais le but final va beaucoup plus loin. Le but est que la mort éternelle s’installe.
Heureusement, Paul avait l’antidote à ce venin, composé de deux ingrédients actifs qui neutralisent le venin et une promesse contenue dans la Parole : Marc 16 : 18 : ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, ils ne leur feront point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.
Toutefois ne confondons pas foi accompagnée de la sagesse et la présomption.
L’Amour du Père pour toi :
Quand tu sais que tu es le petit chouchou du Père, peu importe ce qui t’es arrivé de mauvais dans ta vie ou même des mauvais choix que tu as faits dans ta vie : ses yeux d’affection sont tombés sur toi. Cela ne veut pas dire que le mal qui t’es arrivé n’était pas grave, non on ne minimise pas la souffrance.
Le pardon :
Laissons aller le passé et cette personne qui nous a causé tant d’ennui. Le venin de Satan c’est l’amertume. Aujourd’hui, prenons le temps de secouer notre main, comme Paul, pour laisser aller cet événement. Secouons l’événement pour le jeter dans le feu, une fois pour toute. Il sera brûlé dans le feu et déclarons : « Moi je pardonne et je marche vers l’avenir ». Les gens vont être surpris, sachant ce qui nous est arrivé car ils vont nous voir bien. Ça devient une opportunité pour le Royaume de Dieu. C’est quand la douleur était la plus vive pour Jésus, qu’il a décidé de pardonner : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Il a décidé d’absorber les coups. Même si la mort s’est installée dans le corps de Jésus, la résurrection l’a relevé.
Secouons cette affaire et nous verrons la vie revenir car la puissance de résurrection nous habite aussi. Nous ne disons pas que l’événement n’était pas grave, mais peu importe à quel point c’était grave : nous pouvons être ressuscité. Refusons de continuer à subir ce que la vipère veut nous faire porter.