Melckisédeck préfigure Jésus

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Melchisédek était une figure de Christ en ce qu’il remplissait parfaitement son office de souverain sacrificateur. En effet :

  1. Il était homme.
  2. Il était roi-sacrificateur.
  3. Il était « roi de Salem »  .Son nom signifie mon roi est juste ou roi de justice.
  4.  Il n’avait « ni commencement de jours » «  ni fin de vie ».
  5. Il n’avait pas été établi souverain sacrificateur par une décision humaine. Le contraste entre Melchisédek et Aaron concerne leurs personnes, la désignation et la durée de leur sacrificature. Par son œuvre, Jésus suit le modèle d’Aaron qui n’était que l’ombre de ce que Christ est en réalité.

Tel est Christ, et Lui seul ; selon l’interprétation du nom de Melchisédek,  il a été le premier à être roi de justice, et ensuite, roi de paix. L’exercice de sa sacrificature est selon le modèle d’Aaron (l’intercession est basée sur le sang répandu lors d’un sacrifice) et l’ordre de sa sacrificature. Ensuite, elle est selon celui de Melchisédek en ce qu’il y a un seul sacrificateur toujours vivant au lieu d’une succession de sacrificateurs.

 En effet, ce Melchisédek était roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut ; il alla au–devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, il le bénit, et Abraham lui donna la dîme de tout ; il est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est–à–dire roi de paix ; il est sans père, sans mère, sans généalogie, il n’a ni commencement de jours ni fin de vie, mais il est rendu semblable au Fils de Dieu ; ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.

                     Hébreux 7 : 1à 3 

C’est certainement la raison pour laquelle la tunique de Jésus, sans couture, n’a pas été déchirée, ni  partagée en quatre comme ses autres vêtements lors de sa crucifixion.

 Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. Et ils dirent entre eux :

Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. Cela arriva afin que s’accomplisse cette parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes vêtements, Et ils ont tiré au sort ma tunique. Voilà ce que firent les soldats.

                          Jean 19-23 et 24

 

Jésus ouvre une voie nouvelle par le voile déchiré

 

Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit.

 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent.

               Matthieu 27 : 50 et 51

 

Le voile intérieur représente l'image du corps  humain de Christ fermant l'entrée du lieu très saint. Ce voile nous montre qu’il est impossible à quiconque de se présenter devant Dieu sans passer par Jésus. Mais le corps de Jésus devait être brisé pour que le voile se déchire. Ce voile  était le symbole le plus représentatif de cette vérité biblique : Nulle chair ne sera justifiée devant lui par les œuvres de la loi.

Car personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché.

                              Romains 3 : 20

 

Le Saint–Esprit montrait par là que le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait.  Hébreux  9 : 8

 

 Le voile ayant été déchiré du haut en bas par une main invisible lors de la mort de Jésus.

 Maintenant, le libre accès  à Dieu est rendu possible à tous ceux qui s’approchent de lui dans la foi en Jésus.

 Ce voile déchiré marque la fin du régime de la loi et des ordonnances. Le voile de la chair de Jésus déchiré symbolise la mise à mort de notre chair pécheresse qui nous empêchait de nous approcher de Dieu et de lui être agréable.

Maintenant, avec le corps brisé de Jésus et mis à mort, nous pouvons, nous croyants ; pénétrer dans le sanctuaire céleste et dans la présence du Père.

Le  voile qui se déchira séparait le lieu saint du lieu très saint où accédait le souverain sacrificateur au grand jour des expiations. Il est  l’image du corps humain revêtu par Christ.

 Cela signifie qu’une voie nouvelle est ouverte. Elle permet à tous les croyants d'accéder dans la présence même du Père, sans  aucun autre sacrifice que celui de Jésus et sans autre sacerdoce que le sien.

Le voile déchiré nous révèle que le voile sur la parole de Dieu est enlevé. En Jésus, la révélation de la Parole de Dieu nous devient accessible.

 

Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire, par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est–à–dire de sa chair. Hébreux 10 : 19 et 20 

 

Jésus a été désigné et choisi par Dieu pour devenir souverain sacrificateur :

Seul Jésus a la capacité de se présenter devant Dieu, dans les lieux célestes, afin d'offrir son propre sang, lui l'Agneau immolé et Fils de Dieu, pour le pardon de nos péchés.

Remarquons que le souverain sacrificateur, selon la loi de Moïse, offrait ce qui ne lui coûtait rien : Le sang d'un animal.

Jésus, lui s'est présenté devant le Père avec son propre sang, en qualité de victime expiatoire et comme souverain sacrificateur.

 

Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons.

Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.

                Hébreux 4 - 14- 15

 

Jésus s'est présenté avec son sang pour chacun d'entre-nous personnellement.

Maintenant, regardons notre situation quand nous péchons et demandons pardon :

Le Père regarde Jésus... Oui je suis son Seigneur ; il m'appartient, j'ai versé mon sang pour lui, dit Jésus et le Père me pardonne.

Jésus demeure dans sa position d'intercesseur entre le Père et nous. La position de Jésus constitue notre garantie auprès du Père et nous constitue une assurance. La où il est, là nous sommes aussi.

Il n'a pas eu besoin de se présenter avec un sacrifice d'expiation pour lui-même. Il s'est présenté comme homme et Dieu, avec son propre sang pour chacun d'entre-nous. Il nous appartient, de croire et de nous approprier l'œuvre de Jésus en qualité de souverain sacrificateur.

 

Où cela nous est-il dit que la mission de Jésus n'était pas terminée  après sa résurrection ?

 

Dans l’évangile de Jean, au chapitre vingt, nous trouvons Marie de Magdala qui pleure devant le sépulcre vide de Jésus.  Elle voit deux anges assis à la place où avait été couché le corps de Jésus. Elle veut retrouver le corps de Jésus et l’emporter. Elle voit un homme qu’elle prend pour le jardinier. Elle lui demande qui a enlevé le corps de Jésus.

En fait, c’est Jésus qui se tient à côté d’elle, mais elle ne le reconnaît pas. Elle cherche un mort… et pourtant Jésus se tient vivant, ressuscité à ses côtés. Jésus ouvre la bouche et lui dit : Marie.  Là, ses yeux s’ouvrent et  elle le reconnaît. Certainement qu’à ce moment précis, Jésus était revêtu de sa robe de souverain sacrificateur.

 

Comment l’a-t-il reçue ?

 

Ce vêtement était sûrement prêt dans les lieux célestes dès la fondation du monde, et les deux anges ont été chargés de cette mission : Apporter ce vêtement afin que Jésus s’en revête.

 Jésus lui dit (Marie Magdala) ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères et dit leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.

                                 Jean 20 – 17

 

Pourquoi Jésus devait il monter vers Dieu et le Père ?

 

Pour offrir son sang expiatoire devant Dieu : pour Dieu et votre Dieu. Jésus est monté en qualité de Fils de Dieu et homme. C’est la raison pour laquelle, il dit : Vers mon Dieu, et non seulement vers mon Père et votre Dieu. Cela prouve que Jésus se présente pour nous. « Mon Dieu » Jésus sous entend par ses paroles qu’il se présente devant Dieu afin d’accomplir une mission, qui doit être agréée.

 

Par son sang, Jésus ouvre une voie nouvelle.

 

 Le désert et le pays aride se réjouiront ; La solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse.                     Esaïe 35- 1

Entre Dieu et nous, il y avait un désert, sans chemin d'accès, un  désert infranchissable.

Notre vie était un désert, une terre aride, une terre de solitude, une terre desséchée, stérile.

Aucune œuvre des religions n'a pu ouvrir cet accès vers Dieu. Ni Bouddha ni aucun autre dieu n’ont pu ouvrir ou tracer ce chemin vers Dieu. Entre Dieu et nous, il y avait plein d'animaux sauvages, de chacals, de lions, des entités spirituelles. Mais tous ces obstacles disparaissent de cette voie ouverte par Jésus.

Il y aura là un chemin frayé, une route, Qu’on appellera la voie sainte ; Nul impur n’y passera ; elle sera pour eux seuls ; Ceux qui la suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer. Sur cette route, point de lion ; Nulle bête féroce ne la prendra, Nulle ne s’y rencontrera ; Les délivrés y marcheront.

 Les rachetés de l’Eternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête ; L’allégresse et la joie s’approcheront, La douleur et les gémissements s’enfuiront.

                                                                           Esaie 35 : 8 à 10

 

Jésus notre souverain sacrificateur

 

Dans le naturel ou selon la loi de Moïse, Jésus n'aurait pu être souverain sacrificateur. Seuls les descendants de la tribu de Lévi, et plus spécialement les descendants de la famille d’Aaron étaient habilités, choisis par Dieu pour accomplir  cette mission de souverain sacrificateur.

Jésus, sur le plan humain, est descendant ou fils de David qui appartenait à la tribu de Juda. Mais Dieu est au-dessus des lois qu'il institue, il n'en est pas prisonnier.

Jésus a été choisi, déclaré le souverain sacrificateur par serment :

Car ce témoignage lui est rendu : Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek.

Car les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, mais Jésus l’est devenu avec serment par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas, Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek ;

Mais lui, parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible.

    Hébreux 7- 17 et 21-24 et 25

 

Nous trouvons Melchisédek dans le livre de la Genèse. Il nous est présenté comme une figure de Christ qui remplissait parfaitement son office de souverain sacrificateur.

C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui !          Hébreux 5-5

En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils qui est parfait, pour l’éternité.

Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, Comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme.

Tout souverain sacrificateur est établi pour présenter des offrandes et des sacrifices ; il est donc nécessaire que celui–ci ait aussi quelque chose à présenter.

S’il était sur la terre, il ne serait même pas sacrificateur, puisque là sont ceux qui présentent les offrandes selon la loi.

          Hébreux 7- 28 et 8 – 1 à 4

 

Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est–à–dire qui n’est pas de cette création ;

 Et ce n’est pas pour s’offrir lui–même plusieurs fois qu’il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire mais pour offrir un autre sang que le sien.        Hébreux 9 - 11 et  23 

Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons.

Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.

 Approchons nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.

                    Hébreux 4 : 14 à 16 

 

Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au–delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek.

                    Hébreux 6 : 19 et 20 

 

L’ancre dans le naturel sert à stabiliser les bateaux. L’ancre est constituée par une pièce de métal qui se termine par deux crochets. Elle est reliée au bateau soit par des cordages ou des chaînes. Il existe plusieurs sortes d’ancres : L’une d’elles se nomme l’ancre de miséricorde.

 

Qu’est ce qu’une ancre de miséricorde ?

 

Au temps de la marine à voile, cette ancre, appelée aussi ancre de salut ou ancre maîtresse, était l'ancre la plus grande et la plus pesante du bord. Elle était utilisée pour les mouillages de longue durée ou dans des endroits peu sûrs. À cause de son poids, elle était aussi utilisée en dernier recours dans les cas désespérés.

Comme cette ancre est en quelque sorte la dernière planche de salut et qu'en la jetant il n'y a plus qu'à se recommander à Dieu, les marins l'ont appelée ancre de miséricorde.

Sur le plan spirituel, devant Dieu, nous étions dans une situation désespérée comme ces marins : condamnés à la mort éternelle. Jésus notre souverain sacrificateur est devenu notre ancre de miséricorde. Il nous offre un point d’ancrage infaillible dans les lieux célestes et plus précisément dans le lieu très saint, là où se tient le trône du Père. Le moyen qui relie notre âme à ce point d’ancrage se nomme la foi.

 

Publié dans Le coeur Du Père

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