Combattons la tiédeur

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 Qu'est-ce que la tiédeur ? ou  la situation de l’Eglise de Laodicée

 

 Avant de prendre connaissance du contenu de cette lettre adressée par Jésus, découvrons l’histoire de cette ville. Car dans sa lettre Jésus utilise plusieurs aspects propres à cette ville :

 Ecoutons l’histoire de cette ville. Tout d’abord Laodicée signifie : volonté du peuple ou le peuple qui dirige, ou encore : le désir du peuple. Cette ville a été construite par Antiochus II en l’honneur de sa femme Laodicé (princesse grecque). Cette ville était l’une des plus importantes de tout l’empire romain. Le principal culte est rendu à Zeus (dieu soleil). La ville est aussi connue sous le nom de Diapolis (cité de Zeus). De riches citoyens l’habitent. C’est un centre bancaire et financier réputé. Il y a en outre une grande industrie de fabrique de vêtements de couleur noire, comme la couleur de la laine de nombreux moutons noirs élevés dans cette région. Ces vêtements se vendent à travers tout l’empire romain avec succès. Laodicée est également le centre d’une grande école de médecine qui fabrique des onguents et des collyres réputés, pour les yeux.

 Autre particularité de cette ville, elle manque d’eau. Elle est dépourvue de source d’eau suffisante. Elle s’approvisionne en eau auprès de la ville de Hiérapolis, distante de quelques kilomètres et ville thermale. Donc Laodicée reçoit des eaux bouillonnantes, au départ, acheminées par une canalisation faite de pierres. Les eaux bouillantes arrivent tièdes à Laodicée, ce qui les rend excellentes pour des bains thérapeutiques mais tout a fait imbuvables. Ce qui donnait la nausée et l’envie de vomir. Retenons bien tout cela afin de recevoir la révélation des paroles de Jésus. Nous verrons combien Jésus est précis dans ses paroles et pédagogue pour communiquer avec les personnes ou les églises.

Apocalypse 3 : 14 à 19 : Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant !

 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

  Parce que tu dis, Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.  Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

 

Comment la tiédeur vient-elle dans nos vies, dans une l’assemblée ?

Comment combattre et se préserver de la tiédeur ?

 Je connais tes œuvres, je sais que tu n'aies ni froid, ni bouillant, puisse tu être froid ou bouillant ?

Ainsi puisque-tu es tiède, et que tu n'es ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.  A la lecture de ces versets nous constatons que cette assemblée continue de produire des œuvres. Cela signifie qu'elle ne vit pas dans l'oisiveté. Rappelons qu'il existe deux sortes d’œuvres ou  plutôt deux sources d'énergies pour produire des œuvres : la chair ou la puissance du Saint-Esprit, le feu de Dieu et  le faux feu de la chair c'est-à-dire de l’’enfer, le feu de la bête qui prépare la venue de l’Antichrist, ou qui déjà manifeste les signes et les prodiges, avant coureur de sa venue.

D'où la tiédeur révèle une terrible tromperie, car dans cette situation nous ne sommes ni vivant, ni mort. Elle nous entraîne dans la pire des conditions : être vomi de la bouche de Jésus, signifie : rejeter … dégobiller, et dégueuler. (Définition du dictionnaire le petit Robert). Nous pouvons exprimer les paroles de Jésus, par : Tu es devenue inutile pour mon royaume, je te vomis, tu n’a plus de place pour moi dans ton cœur.

Tiédeur signifie : se tenir dans l'indifférence, la nonchalance, être sans ardeur ou avoir un défaut d’ardeur, un défaut de passion ou être sans passion, sans zèle ou avoir perdu le zèle, avoir perdu le premier amour, être sans sel ou être comme un sel qui a perdu sa saveur. Jésus nous dit que le sel sans saveur n'est plus bon qu'a être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes, ou jeté dans les ténèbres, dans le feu éternel, là où il y a des grincements de dents.

Matthieu 5- 13 : Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra–t–on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes.

Perdre le feu, nous entraine dans la perte de la gloire, et la manifestation de la gloire. Avec la tiédeur la sainteté de Dieu, dans nos vies, nous quitte, nous perdons la crainte de Dieu, la sagesse de Dieu.

Être dans la tiédeur consiste également à avoir perdu ou ne plus avoir de motivation intérieure, mais de s’appuyer ou de s’attendre aux motivations extérieures de ceux ou celles qui nous entourent. Comme Lot lors de la destruction de Sodome, les anges l’arrachèrent de force à la mort.

Genèse 12- 14 et 15 : Dès l’aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant : Lève toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville.

 Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car l’Eternel voulait l’épargner ; ils l’emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville.

La tiédeur nous fait devenir comme une chiffe molle, sans caractère.

La tiédeur nous entraine dans la paresse, comme les cinq vierges folles.

 La tiédeur nous vole les clés du royaume. Si nous égarons les clés de notre maison ou de notre voiture, nous n’avons plus la capacité de fermer ou d’ouvrir. Si notre maison n’est pas fermée, cela signifie qu’elle est devenue sans protection contre les voleurs. C’est également vrai pour nos propres vies. Si nous sommes devant la porte de notre maison, sans les clés pour l’ouvrir, cela signifie que nous avons perdu l’usage de notre maison. Il en est de même pour les clés du royaume : Elles nous sont confiées pour lier et délier. Lier les démons et délier les âmes pour qu’elles viennent à Christ. L’Eglise de Laodicée a oublié, égaré, perdu les clés du royaume.

Matthieu 16 – 19 : Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.

Le diable cherche à nous voler les clés du royaume qui sont entre nos mains, de la même manière qu’il a agit avec Adam et Eve

Nous distinguons au moins cinq clés perdues par l’Eglise de Laodicée :

-Le premier amour pour Jésus

-L’évangélisation ou l’annonce du salut aux perdus

-L’amour fraternel ou la communion fraternelle

-La voix prophétique ou l’esprit prophétique

-La grâce et sa puissance dans nos vies

La tiédeur nous amène à accepter des compromis avec la parole. La tiédeur agit comme un manteau qui nous enveloppe, nous endort dans un faux confort, cela n’a rien à voir avec le repos de Dieu. Elle nous enveloppe dans une fausse sécurité, dans une fausse assurance. Elle nous donne la sensation de paix, mais c’est une fausse paix, de faux confort, de situation dans laquelle nous nous installons. Elle nous fait perdre la notion de combat ou du désir de croitre, de grandir, de s’édifier. Elle nous met en état d’hibernation, d’engourdissement, de torpeur spirituelle. Pensons aux marmottes, pendant la période de l’hiver, dont la température du corps baisse pour consommer le minimum d’énergie. La tiédeur nous rend comme des marmottes spirituelles.

La tiédeur nous enferme dans un aveuglement sur nous même :

 Apocalypse 3-17 : Parce que tu dis, Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,

La tiédeur cherche à escamoter la croix, à nous faire passer à côté de la croix ou à nous détourner de la croix, en nous entrainant dans la désobéissance.

Luc 14-27 : Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.

 Les chrétiens de cette église de Laodicée ont abandonné cette réalité. Qu’en est –il dans nos vies ?

Jésus a subi cette tentation, mais il ne s’est pas laissé piéger :

Matthieu 4 : 8 à 10 : Le diable l’emmena encore sur une montagne très haute, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : Je te donnerai tout cela si tu tombes à mes pieds pour te prosterner devant moi. Jésus lui dit : Va–t’en, Satan ! Car il est écrit : C’est devant le Seigneur, ton Dieu, que tu te prosterneras, et c’est à lui seul que tu rendras un culte.

Le diable est un menteur. Jésus sait que le Père lui a promis les nations, mais pour que  cela s’accomplisse il doit passer par la croix. Il est venu sur terre, dans un corps d’homme pour cela. Le diable lui propose les nations et leur gloire sans la croix, c'est-à-dire tout de suite. Mais Jésus ne s’est pas laissé prendre dans ce piège, pourtant l’appât était bien choisi :

Psaume 2- 7 et 8 : Je publierai le décret ; L’Eternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui.

 Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession.

 

 Comment devient-on tiède ?

Nous allons citer plusieurs raisons :

Comment ces croyants de l’Eglise de Laodicée sont-ils tombés dans la tiédeur ?

Ils ont toujours la Bible dans leur vie, mais ils n’en reconnaissent plus l’autorité suprême. Ils sont sortis du fondement établi par les apôtres et des prophètes. Apparemment, Jésus est toujours la pierre angulaire de l’édifice, mais sur cette pierre ils ont posé : la philosophie, la psychologie, l’humanisme, l’évangile du matérialisme, des richesses naturelles, l’évangile sociale, l’évangile de l’estime de soi, etc.. Ils acceptent, ou essaie d’ouvrir une 3ème voie qui mène à la mort. La première et la seconde sont la vie ou la mort.  Tout ce qui vient de l’Orient, infiltre et parasite la voie de l’évangile. Dans sa tiédeur, cette église se crée une troisième voie, intermédiaire entre la vie et la mort : le gris dont a horreur Jésus. Ces croyants de Laodicée, qui répugnent à boire des eaux tièdes  devaient être interpellés par ces paroles de Jésus, en analogie avec leur situation.

Posons nous la question suivante : Sur qu’elle voie suis-je : La vie, la mort, ou la troisième voie, c'est-à-dire la voie du compromis ?

Voilà la troisième voie sur laquelle navigue cette église. La Bible nous met en garde contre ces choses. Nous prévenant qu’il est possible de devenir la proie de toutes ces choses. La parole de Dieu nous exhorte à ne pas être des enfants, flottants et emportés à tous vents de doctrine par la tromperie des hommes, par la ruse dans les moyens de séduction.

Colossiens 2.9 : prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes sur les principes élémentaires du monde et non sur Christ.

Citons encore 2 Tite 4 : 2-3, prêche la parole, insiste en toute occasion favorable ou non, reprend, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs. Nous trouvons cette 3ème voie dans le Nouvel Age par exemple et qui influence et infiltre un certain nombre d’églises aujourd’hui. Nous sommes des dieux en puissance, le Saint Esprit est devenu une force impersonnelle. Jésus devient Christ cosmique qui flotte dans les airs. Dans ces vies Jésus n’est plus le bienvenu : Il se tient à la porte des cœurs et il frappe dans l’espoir que quelqu’un désire le laisser rentrer et souper avec chaque croyant c’est à dire être dans l’intimité et siéger sur le trône des cœurs en sauveur et en Seigneur.

 

 1-L'une d'entre elle nous la trouvons dans la présentation de Jésus à cette église « je suis le témoin Fidèle et Véritable » cette église ne témoigne plus ou elle a perdu le désir de témoigner. La tiédeur se tient à notre porte quand nous cessons de témoigner du Fidèle et du Véritable. Fidèle et Véritable se sont donc deux attributs de Jésus, lui-même se présente ainsi.

Apocalypse  19- 11 : Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ces deux attributs nous devons les trouver dans nos vies, dans nos assemblées.

 Quand nous perdons la fidélité et la vérité, nous devenons des lâches, et même des traîtres. Nous nous éloignons de Jésus, nous nous endormons ou plutôt nous consacrons notre énergie pour un autre royaume que le royaume de Dieu. Nous craignons pour nos vies. Comme Pierre quand il a trahi Jésus. Pierre rejoint les partisans de la crucifixion de Jésus, lui le disciple, celui qui avait reçu les clés du royaume des mains de jésus. Il s’assit au milieu d’eux et se chauffe à leur feu, un feu profane, charnel, destructeur, qui l’amènera dans le reniement à trois reprises.

Luc- 55 à 57 : Ils allumèrent du feu au milieu de la cour et s’assirent. Pierre était assis au milieu d’eux.

  Une servante, qui le vit assis à la lumière du feu, le fixa et dit : Celui–ci aussi était avec lui.

 Mais il le nia, en disant : Femme, je ne le connais pas.

Alors que quelque heure auparavant, il avait déclaré à Jésus : Jamais je t’abandonnerai, je suis prêt à aller avec toi et à mourir pour toi. Maintenant, pour sauver sa vie, il se retrouve dans le camp de ceux qui crucifie Jésus, le mettent à mort, même il se chauffe à leur feu. Attention à nos déclarations charnelles, pourtant Jésus l’avait prévenu.

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