De quelle eau bois tu ? L'eau de quel royaume?

Publié le par louis trifault


DE QUELLE EAU BOIS-TU ?

 

 

 

L’eau du puits de Jacob ? Ou l’eau de la vie éternelle ?

 

Evangile de Jean 4 : 7 Une femme de Samarie vient puiser de l’eau aux puits de Jacob situé à Sychar, en Samarie. Jésus lui dit : donne-moi à boire. La femme samaritaine  lui dit : Comment toi, qui es juif me demandes tu a boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? Les juifs, en effet, n’avait pas de relation avec les samaritains.

Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te demande à boire ! Tu lui aurais toi-même donné à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.

Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser et le puits est profond, d’où aurais tu cette eau vive ?

 Es-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ces troupeaux ?

Jésus lui répondit : Quiconque boira de cette eau aura encore soif, mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

La femme lui dit : Seigneur donne moi cette eau afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. Va lui dit Jésus, appelle ton mari et viens ici. La femme répondit : Je n’aie point de mari. Jésus lui dit : Tu as raison de dire : je n’ai point de mari. Car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.

Voila un débat entre deux personnes : Jésus et la femme samaritaine, sur un sujet qui est toujours d’actualité, aujourd’hui : L’eau. Ce débat ressemble à deux monologues, plutôt qu’a un dialogue, car il y a une incompréhension totale de la part de la femme samaritaine, qui ne peut comprendre les paroles de Jésus : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne moi à boire ! Tu lui aurais donné à boire et il t’aurait donné de l’eau vive.

L’eau joue un grand rôle ou tient une grande place dans la vie naturelle. L’eau est également primordiale dans la vie spirituelle.

 

Sur le plan naturel :

L’eau représente l’élément majeur dans la constitution de notre corps. Cet élément est encore plus important chez un bébé. Dans une région de la terre, où l’on ne trouve pas d’eau, la vie est impossible.

Dernièrement les hommes ont envoyés une sonde sur la planète Mars. La première réponse à leur question concernant Mars : Est-ce qu’il y a de l’eau. La même s’était posée pour la lune.

 La première contestation contre Dieu, de la part du peuple hébreu après sa sortie de l’esclavage ou d’Egypte, s’est manifestée à cause du manque d’eau, et ceci à plusieurs reprises : Exode 17 ou Massa Mériba =  l’eau amère de la contestation, et Nombres 20 : 12-13 Mériba = querelle, contestation.

Il y avait souvent des disputes, des combats, pour conserver les puits creusés : Genèse 21 : 25 Abraham fit des reproches à Abimelec au sujet d’un puits d’eau, dont s’étant emparés de forces les serviteurs d’Abimelec. Genèse 26 : 17 Isaac partit de là, et campa dans la vallée de Guérar, où il s’établit. Isaac creusa de nouveau les puits d’eau qu’on avait, creusé du temps de son père, Abraham, et qu’avaient comblés les philistins.

 

Sur le plan spirituel : dans l’ancienne alliance

Exode 30 : 18 et suite. (Dans l’arche de l’alliance construite par Moïse sur ordre de Dieu) Tu feras une cuve d’airain, pour les ablutions, tu la placeras entre l’autel et la tente, dans la tente d’assignation. C'est-à-dire dans le parvis et avant le lieu saint, Aaron et ses fils se laveront les mains et les pieds. Lorsqu’ils rentreront dans la tente d’assignation avec l’eau de la cuve, afin qu’ils ne meurent point, et aussi lorsqu’ils s’approcheront de l’autel pour faire le service et pour offrir des sacrifices à l’Eternel. Ils se laveront les mains et les pieds, afin qu’ils ne meurent point.

L’accomplissement de cet acte nous parle bien sur de l’obéissance à la voix de Dieu. D’autre part cela démontre la sainteté de Dieu, et la nécessité d’être purifier du péché pour se présenter devant lui et de le servir, sous peine de mourir.

Pour offrir un sacrifice, il faut être purifié, de même pour adorer. L’eau de la cuve d’airain annonce l’œuvre parfaite de Jésus dans nos vies, par sa victoire à la croix sur le péché.

L’eau de la cuve d’airain symbolise également la sanctification de nos vies par l’œuvre de la parole de Dieu, ou l’eau de sa parole.

 Elle symbolise également la sanctification qu’opère le Saint-Esprit dans nos vies. (A nous qui sommes devenus sacrificateur 1 Pierre 2 : 9) L’eau représente également la purification de l’âme par le moyen de repentance et de la foi :

- Ezéchiel 36 : 25 Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierais de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.

- Ephésiens 5 : 25-26  Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraitre devant lui, cette Eglise glorieuse, sans tâche, ni rides, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable.

- 1 Jean 5 : 6-8 Celui qui est venu par l’eau et le sang, c’est bien Jésus-Christ, il n’est pas seulement passé par l’eau du baptême, mais outre le baptême, il est passé par la mort en versant son sang. Et c’est l’esprit qui lui rend témoignage, car l’esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, et ces trois là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur terre : l’Eprit, l’Eau, et le Sang, et ces trois choses là sont une et se rapportent à une seule chose.

 

 

Quelle est la différence entre l’eau du puits de Jacob et l’eau vive proposé par Jésus ?

 

L’eau du puits de Jacob représente les œuvres de la chair. L’eau vive proposée par Jésus représente le « tout est accompli » de la croix, c'est-à-dire la grâce qui nous est offerte sans limite, sans efforts, uniquement par la foi. La soif naturelle n’est qu’une ombre des soifs spirituelles de nos vies.

Souvenons-nous que Jacob signifie : usurpateur, celui qui prend le talon. Isaac avait deux fils Ésaü et Jacob. Normalement Ésaü devait hériter de la bénédiction de son père qui le ferait rentrer dans la lignée qui allait donner naissance à Jésus, en tant qu’être humain. La bible nous dit qu’il était attaché aux choses terrestres, pour un plat de lentilles, il a vendu son droit d’ainesse à son frère Jacob.

Avec la complicité de sa mère Jacob a trompé son père pour recevoir la bénédiction du fils ainé : Double portion d’héritage et rentrer dans la lignée par laquelle toutes les familles de la terre seraient bénies (promesse faite à Abraham). A cause du cœur de son frère, Dieu aurait donné cette bénédiction à Jacob dont le cœur était mieux disposé. Mais à cause de sa ruse, il a été obligé de fuir sa famille et son pays pendant 20 ans pour ne pas être tué par son frère. Il a voulu être agréable à Dieu par ses efforts et la complicité de sa mère. Mais il n’a fait que retarder l’heure de Dieu dans sa vie, et mis sa vie et celle de sa famille en danger de mort. Mais Dieu lui est resté fidèle. Toutefois, il a du changé son nom avant de le faire rentrer dans sa destinée : Il va devenir ISRAEL c'est-à-dire prince de Dieu, au lieu de Jacob (usurpateur), Dieu sera aussi obligé de la frapper à la hanche, c'est-à-dire changer sa marche, l’amener à changer de voie pour marcher dans celle de Dieu, Genèse 32 : 24-25 Ensuite, il s’humilie devant son frère Ésaü pour obtenir son pardon. L’eau du puits de Jacob représente tous les efforts que nous accomplissons par nous même pour obtenir la réussite, le succès, la supériorité dans notre travail, la réussite de la famille, le désir d’avoir une maison qui frappe le regard des autres, avoir la plus belle voiture etc. Ces soifs ne sont jamais comblées et demandent de développer des efforts sans relâche pour essayer de les satisfaire.

Elle représente également tous les efforts que nous accomplissons pour essayer d’être agréable à Dieu, pour mériter son attention, son amour .Comme si le sacrifice de rachat, de pardon, obtenu par Jésus sur la croix n’était pas suffisant. Les œuvres de la chair fatiguent, épuisent. Que je n’ai plus à venir puiser ici, dit la Samaritaine à Jésus. Oui les œuvres de la chair n’étancheront jamais les désirs et les besoins les plus intimes de l’être humain.

 Celui qui boit de cette eau, dit Jésus, aura toujours soif. L’eau du puits de Jacob nous parle également, des soifs que l’esprit du monde creuse dans nos pensées, nos cœurs par la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie. Toutes ces choses qui ne viennent point du Père, mais du monde à travers la publicité, regard sur la femme du voisin que l’on trouve plus attirante que la notre, ou  l’époux pour la femme, etc. Donc l’eau naturelle désaltère un certains temps, puis tout recommence, l’eau naturelle et ce qu’elle représente ne donne jamais le repos. Elle coûte des efforts : aller la chercher, puiser etc.

 

 

Que représente l’eau vive proposée par Jésus à la Samaritaine (nous l’avons déjà dit, c’est l’eau de la grâce) ?

 

Eau vive signifie : être vivant, avoir la vie, revenir à la vie, conserver la vie, être parmi les vivants et non les morts, vivre une vraie vie (nous entendons souvent : ce n’est pas une vie, en parlant d’une situation difficile), avoir la vraie vie digne de ce nom, destiné au royaume de Dieu, avoir un pouvoir vital en soi, être en pleine vigueur, être frais, fort efficace.

Jean 10 : 10b  Moi (Jésus)  je suis venu afin que mes brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. L’eau vive étanche toutes nos soifs, même les plus profondes : soif de paix, d’être aimé, de savoir pourquoi j’existe, de connaitre ma destinée. Elle m’apporte une réponse et une solution à mes questions, pourquoi j’ai toujours des échecs dans mon mariage, mon travail. Accident à répétition, malédiction, situation de misère, de rejet, de dégout de soi-même, pourquoi je n’arrive pas à me libérer des jeux, de l’alcool, tabac, peur du noir ou d’être seul, impression d’abandon etc.

 L’eau vive de Jésus bien sur, nous donne la vie éternelle : l’eau que je lui donnerai deviendra une source qui jaillira jusque dans la vie éternelle. L’eau vive de Jésus me donne le fruit de l’esprit : l’amour, la paix, la joie, la bonté, la patience, la bienveillance, la foi, la douceur, la maitrise de soi. L’eau vive de Jésus ne tarie jamais, au contraire elle se multiplie : Jean 7 : 37  le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus se tenant debout s’écria : Si quelqu’un à soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme le dit l’écriture. Il dit cela de l’esprit que devait recevoir ceux qui croiraient en lui, car l’esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifie. Donc nous ne pouvons recevoir l’eau vive sans le Saint-Esprit. Cette eau est gratuite, Jésus à tout payé pour cela, c’est l’eau de la grâce que l’on reçoit par la foi.

 

 

Les obstacles ou les ennemis de l’eau vive :

 

Jérémie 2 : 13 Car mon peuple a commis un double péché : Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau.

Donc le principal ennemi que nous révèle Dieu lui-même c’est de l’abandonner lui la source d’eau vive, pour des citernes crevassées que nous nous creusons nous même. Comment :

-          Abandon de la grâce pour retourner sous la loi, c'est-à-dire dans les œuvres de la chair et accomplir des efforts pour mériter,

-          L’esprit religieux dont nous avons parlé dernièrement,

-          L’humanisme,

-          L’esprit de Grèce qui fait de l’homme un dieu,

-          Les cinq maris et le 6ème qui n’en est pas un.

Revenons à la femme Samaritaine : Jésus l’envoie cherché son mari. Je n’en aie point dit-elle. Car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. Cette femme, comme chacun d’entre nous, nous sommes des affamés d’amour. Jusqu'à maintenant elle n’a rencontré que des hommes qui ne s’intéressent qu’à son corps. Cette femme a des désirs, des besoins beaucoup plus profonds qu’aucun homme ne peut donner, le sixième l’entraine dans l’adultère.

 Dans sa rencontre avec Jésus, elle va rencontrer le véritable époux, celui qui ne déçoit pas, qui peut tout lui donner, tout en la respectant dans sa personnalité, elle va trouver le véritable amour : celui qui se donne et non celui qui prend pour sa propre satisfaction. Elle va trouver cela chez un homme appartenant à une nation ennemie des Samaritains.

Posons-nous une dernière question : Que représente les « cinq maris et le 6ème qui n’en est pas un » ?.

Tout ce qui nous empêche de donner à Jésus la première place, le premier amour. La réponse peut varier d’une personne à l’autre :

-          L’amour de l’argent,

-          Les jeux vidéo et autres,

-          La télé ou le feuilleton que l’on ne veut pas rater, plutôt que d’avoir un temps d’adoration avec Jésus ou un temps de lecture de la parole,

-          Le sport, en soi le sport est bon, mais attention à ce qu’il ne devienne une idole : champion à imiter,

-          Internet : Nous pouvons tirer de grand bienfait d’internet, mais attention au temps passé, à la tentation d’aller satisfaire des désirs impurs. Par la pornographie, certains films qui vont alimenter, entretenir les désirs insatiables, des sens, des émotions, des sentiments, c'est-à-dire de l’âme et lui donner une place qu’elle doit perdre au profit de notre esprit. Un autre danger d’internet, nous entrainer dans le virtuel ou nous faire chercher des solutions dans le virtuel, pour les appliquer dans le naturel, que nous avons à affronter dans le naturel.

-          Les blessures non guéries : esprit de victime, la pitié de soi.

Si nous n’étanchons pas notre soif avec l’eau vive proposée et acquise par Jésus, cette soif nous poursuivra jusque dans l’éternité et plus particulièrement en enfer, mais il sera trop tard, ce sera une soif éternelle. Luc 16 : 23-24  Dans le séjour des morts (l’homme riche) il leva les yeux, et tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham et Lazare dans son sein. Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraichisse la langue. Car je souffre cruellement dans cette flamme.

 

Alors posons-nous la question  suivante:

 De quelle eau je bois ?

L’eau de la grâce proposée par Jésus ou l’eau croupie de la citerne crevassée que j’ai creusée ou que me propose le monde.

 

   

 

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Pour répondre à la question ,je choisi l'eau de Jésus, la vie éternelle. J'ai soif de cette eau et je souhaite que l'eau croupie disparaisse complètement par l'eau de la grâce qui m'est proposée en JESUS;
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