QUI EST JÉSUS POUR VOUS ?
Témoignage de Mary Pierce
Jésus est vraiment devenu pour moi comme “mon meilleur ami”. À un moment de ma vie, j’étais en quête de sens car je ressentais un vide intérieur alors que j’avais tout pour être heureuse : le succès dans ma carrière de joueuse de tennis, l’argent, une grande maison... J’avais remporté toutes les grandes coupes, mais il y avait toujours “quelque” qui me manquait et j’ignorais ce que c’était. Jusqu’à ce que je trouve Jésus…
QU’A-T-IL FAIT DANS VOTRE VIE, COMMENT AVEZ-VOUS
CHANGÉ ?
Jésus a accompli de nombreux miracles dans ma vie. D’abord, Il a touché mon cœur et m’a ouvert les yeux. Voici comment cela s’est passé : circuit WTA, j’ai remarqué une autre joueuse, bien différente des autres. Elle avait ce “quelque chose” que je recherchais. Elle était bien dans sa peau, elle était heureuse. Nous sommes devenues amies. Un jour, elle m’a demandé si je connaissais Jésus. Comme j’avais grandi dans le catholicisme, je pensais Le connaître. Mais ensuite, en discutant avec elle, j’ai découvert qu’on pouvait avoir une relation personnelle avec Lui comme avec une personne vivante. On a alors évoqué nombre de sujets et surtout celui du “péché qui nous sépare de Dieu”. Linda m’a cité Jésus expliquant à Nicodème qu’il faut “naître de nouveau” pour voir le royaume de Dieu. Il suffit de se repentir, en demandant pardon au Seigneur pour ses péchés et d’être ainsi réconcilié avec Lui. J’ai alors compris que ce “quelque chose” que mon amie avait en plus, c’était cette relation qu’elle avait avec Jésus et que même si j’avais tout pour être heureuse, cette relation manquait à ma vie !
Il m’apparut alors clairement que je n’avais plus envie de poursuivre ma vie telle qu’elle était. Dès qu’elle m’a parlé du Seigneur, j’ai eu un grand désir de L’accepter dans ma vie. C’est donc seule, dans une chambre d’hôtel, en mars 2000, que je me suis repentie et que j’ai donné ma vie au Christ. J’ai alors ressenti un amour immense remplir le vide qu’il y avait en moi, en même temps qu’une joie indescriptible : savoir que tous mes péchés étaient pardonnés, que j’étais aimée et que j’avais la vie éternelle.
Le Seigneur a guéri toutes les blessures du passé, j’ai pu pardonner à ceux qui m’avaient fait du mal et demander pardon à ceux que j’avais heurtés. Je connaissais enfin la paix que j’avais si longtemps recherchée. Une paix qui surpasse tout entendement et toute logique humaine.
CETTE CONVERSION A-T-ELLE CHANGÉ VOTRE
FAÇON DE JOUER AU TENNIS ?
Oui, beaucoup ! J’ai compris que le Seigneur m’avait donné le talent de jouer au tennis. Après ma conversion, j’allais sereinement sur le terrain, sans pression. Mon jeu avait désormais un sens, il faisait partie des plans de Dieu
pour moi. Je me rendais aux entraînements avec joie. En compétition, j’étais moins stressée, sachant que c’était désormais Lui qui contrôlait tout dans ma vie. Je lui remettais tout : mes matchs, mes résultats. Trois mois après ma conversion, je suis allée à Roland Garros qui représentait le tournoi le plus difficile que j’aie eu à gérer. Même les journalistes avaient remarqué que j’avais changé : j’étais beaucoup plus sereine et ils me demandaient si je m’étais mise à la sophrologie ! Et j’ai commencé naturellement à témoigner dans la presse de ma rencontre avec Jésus.
DEPUIS VOTRE VICTOIRE À ROLAND GARROS,
COMMENT VIVEZ-VOUS VOTRE FOI ?
Je vis ma foi très simplement. Je me confie à Dieu, je lui parle, je prie et lis ma Bible. Je participe aux réunions de l’église où je communie dans la foi avec les autres frères et sœurs.
En 2005, j’ai rencontré à Paris quelqu’un qui vit à Maurice avec sa femme. Il m’a parlé de ce qu’il vivait au sein de son église et son témoignage m’a touchée. Il m’a invitée à les visiter, ce que j’ai fait et, là-bas, j’ai été bouleversée par tout ce que j’ai ressenti, que ce soit durant les réunions ou même dans mes échanges avec les frères et sœurs de l’église. Je me suis sentie “à la maison”. Mon cœur avait trouvé ce qu’il avait tant cherché, c’était clairement la réponse à mes prières.
Je suis retournée à Maurice en 2008 pour suivre des cours bibliques et je m’y suis installée. Je suis heureuse de vivre ma foi avec ces chrétiens qui consacrent leur vie à servir le Seigneur. Ils sont prêts à tout pour le suivre.
La seule chose que je désire, c’est d’être dans le plan de Dieu pour ma vie et de partager cette bonne nouvelle que Jésus est vivant, qu’Il nous aime, qu’Il est mort pour nos péchés et que nous pouvons avoir gratuitement accès à la vie éternelle. Il suffit de croire et de se repentir.
YANNICK NOAH VOUS A INVITÉE À ÊTRE CAPITAINE
ADJOINTE DE L’ÉQUIPE DE FRANCE À SES CÔTÉS.
COMMENT CELA S’EST-IL PASSÉ ?
Yannick m’a appelée à la fin de 2016. Désormais nouveau capitaine de l’équipe de France de Fed Cup, il souhaitait que je sois son “adjointe” ! Il me connaissait, connaissait mes valeurs. Il semblait vraiment désireux de m’avoir à ses côtés pour cette mission. Après avoir réfléchi et prié, j’ai accepté son offre. J’ai beaucoup de joie à prendre soin de ceux qui m’entourent. Je pense que les filles que j’ai entraînées, par exemple, ont pu ressentir que je m’intéressais à elles et que je voulais le meilleur pour elles.
ET VOTRE GUÉRISON DU GENOU ?
Alors ça, c’est un grand miracle ! Cela faisait 10 ans que j’avais mal tous les jours ; j’avais consulté beaucoup de médecins, en fait, les meilleurs au monde dans de nombreux pays et aucun d’entre eux ne comprenait pourquoi cette douleur au genou persistait. Au mois de mai de cette année, pendant la conférence internationale annuelle organisée par mon église, il y a eu un appel, adressé à ceux qui souffraient de douleurs spécifiques aux articulations (genou, coude, cheville, etc.) afin de prier pour eux ; j’ai hésité avant de m’avancer en voyant tous ces gens qui avaient répondu à cet appel, mais je me suis dit : “Pourquoi pas moi ? Et même si rien ne se passe ce soir, ce n’est pas grave... cela ne diminuera en rien mon amour pour le Seigneur”. On a prié pour moi et j’ai tout de suite ressenti le Seigneur me toucher. J’ai été stupéfaite de constater qu’aussitôt après, je pouvais, sans douleur, gravir les escaliers, monter et descendre la côte qui menait à mon domicile. Depuis ce moment, je ne souffre plus. C’est un miracle que seul Jésus a pu accomplir et je lui suis tellement reconnaissante ! Je ne mérite rien et cela a été une manifestation de sa grâce envers moi.