Au secours, je vais exploser

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Au secours, je vais exploser

 

La colère est un sentiment auquel nous serons confrontés tout au long de notre vie. Si quelqu’un parmi vous n’y est jamais sujet, alors qu’il reprenne ses antennes…

http://actualitechretienne.files.wordpress.com/2014/02/explosion-bombe-colere.jpg?w=300&h=225…et ses tentacules au vestiaire, et qu’il regagne son vaisseau, car il ne vient pas de cette planète. Quand aux autres, amis terriens, bienvenus.   

Contrairement aux idées reçues, la colère n’est pas un sentiment que Dieu réprouve, car elle peut être compréhensible dans certains cas.

Ce qu’Il attend de nous est juste que nous sachions comment réagir face à celle-ci, ou que nous ne la laissions pas s’installer à vie. Un temps de colère est légitime, mais pas que nous cherchions à régler une affaire à coup d’uppercuts, ou que nous lui permettions d’établir définitivement ses campements. Paul dit :

« Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas. Que votre colère s’apaise avant le coucher du soleil. Ne donnez pas au diable l’occasion de vous dominer »Éphésiens 4.26

Les deux pièges cités plus haut se trouvent résumés dans cette recommandation de Paul. Le premier est que nous pouvons être remontés mais ne pas transformer notre adversaire en hachis Parmentier, le diminuer verbalement, ou prendre des décisions irréfléchies. C’est que Paul entend par « pécher ». Le deuxième est qu’elle ne s’éternise pas.

Paul dit qu’elle doit s’apaiser avant le coucher du soleil. Cela est tout à fait juste dans la plupart des cas, néanmoins, je pense qu’il nous faudra parfois plus qu’une demi-journée, car certaines blessures sont plus profondes que d’autres. Mais l’essentiel à retenir, c’est que nous acceptions de ne pas la garder indéfiniment.

L’autre clé à comprendre est tout simplement de reconnaître ouvertement notre colère devant Dieu. Bien souvent, les gens se culpabilisent et cherchent à la Lui dissimuler, comme si nous pouvions Lui cacher quelque chose.

Cette attitude est totalement contre-productive et risque bien au contraire de l’alimenter et la faire croître. Dieu veut Se révéler à vous comme un Père qui partage vos peines et vous aide à en guérir. Si donc vous refusiez d’admettre votre chagrin, vous chercheriez à traiter le problème avec vos propres forces et deviendriez, en quelque sorte, votre propre Dieu.

Ensuite, par la culpabilité, vous allez percevoir Dieu comme un père fouettard prêt à vous tomber dessus à bras raccourcis au moindre écart. Puis, en cherchant à la refouler, vous risquez d’être focalisé sur elle et lui donnerez ainsi plus d’importance qu’elle n’en a, et celle-ci n’en finira pas de croître.

Pour ma part, lorsque quelqu’un m’a sérieusement blessé, j’ai appris à l’admettre ouvertement à Dieu. Je ne Lui cache rien et je Lui dis « Seigneur, cette personne m’a vraiment blessé. Permet-moi d’aller mal un moment et de me plaindre, ca passera ».

Chacun à sa méthode pour bien réagir dans ses moments de rage.

Mon cousin a perdu son père très jeune à cause d’un cancer. Nous avons tous une personnalité différente, et dans son cas, sa souffrance se manifestait par de grands accès de colère. Ma tante était désemparée et en confia un temps la garde à mes grands-parents.

Lorsqu’une crise se manifestait, mon grand-père lui recommandait d’aller faire le tour du pâté de maison. Il s’exécutait et courrait un moment, puis revenait quelque temps plus tard, apaisé.

De la même manière, il est possible d’évacuer et d’attendre que cela passe en faisant un tour, en s’isolant, ou en se reposant.

Cependant, si Dieu compatit à nos souffrances et permet la colère dans une certaine mesure, ce qu’Il n’aime pas et cherche à traiter chez certains est leur nature colérique. Il y a une différence entre se mettre en colère, exceptionnellement, et être de nature colérique.

Certains sont totalement soumis aux appétits de leur chair et n’ont jamais appris à assujettir leur être animal à leur esprit. Ce sont des bébés charnels qui n’ont aucun contrôle de leurs émotions. Malheur à vous si vous croisez leur chemin car ils risquent de vous tailler en pièce à la moindre contrariété. 

« Mais les œuvres de la chair sont… les inimitiés, les querelles, les animosités, les disputes… » Galates 5.19-20

Si c’est votre cas, alors je vous encourage à apprendre à marcher par l’esprit et crucifier votre chair, puis prier pour que le Seigneur vous y aide.

« Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous sommes à Jésus Christ, marchons aussi selon l’Esprit » Galates 5.24

Olivier Moulin

 

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