Ai je un coeur de fils ainé ou de fils prodigue ? (suite)

Publié le par louis trifault

 Dans un autre passage, la bible nous parle également de deux frères ayant chacun une attitude de cœur différente, ce qui va amener  la mort du deuxième par le premier : Genèse 4 nous dit qu’Adam et Eve eurent deux fils, Caïn et Abel. Caïn était un laboureur et Abel un berger. Caïn fit une offrande à l’Eternel, des fruits de la terre. Et Abel de son côté en fit une,  des premiers nés de son troupeau et de leur graisse.

 L’Eternel  porta un regard favorable sur Abel et son offrande. Caïn fut très irrité et son visage fut abattu. Et l’Eternel dit à Caïn :

Pourquoi est-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Certainement, si tu agis bien, tu relèveras le visage et si tu agis mal, le péché se couche à ta porte, et ses désirs se porte vers toi, mai toi, domine sur lui. Genèse 4 : 2-7

Verset 8 : cependant Caïn  adressa la parole à son frère Abel, mais comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua.

 Pourquoi l’Eternel ne porta pas un regard favorable sur Caïn et son offrande ?

Pourtant dans : Deutéronome 26 : 10 il est écrit : Maintenant voici, j’apporte les prémices des fruits du sol que tu m’as donné, O Eternel ! Tu les déposeras devant l’Eternel, ton Dieu, et adoreras l’Eternel ton Dieu.

 Retenons bien ceci : Voici j’apporte les prémices des fruits du sol que tu m’as donné.

 Caïn a-t-il répondu à ce passage de la parole ?

Regardons dans la version TOB le verset 3 et 4 du chapitre 4 de la Genèse : Caïn cultivait le sol. A la fin de la saison Caïn apporta au Seigneur une offrande des fruits de la terre. Là nous découvrons le cœur de Caïn : c’est un calculateur avec les affaires de Dieu. Certes il fit une offrande à l’Eternel, mais à la fin de la saison, il a attendu pour voir si la récolte de l’année serait bonne. Il donnait en fonction de sa production.

 Alors que la parole que nous venons de  voir demande d’apporter les prémices, c’est-à-dire  avec foi, en croyant que Dieu va bénir et pourvoir à nos besoins. Donc aux besoins de Caïn, il ne croyait pas cela.

Comme le fils aîné de la première parabole, il cultive la terre, c’est-à-dire que seules les choses de ce monde l’intéressent. Il est étranger au royaume de Dieu et à le chercher premièrement ainsi que sa justice. Cela l’a conduit au meurtre. Investir dans le royaume ne l’intéressait pas.

 Il a été dominé par le péché, la convoitise des choses de ce monde, son cœur y était attaché. C’était en quelque sorte son repos, sa sécurité. Pourtant Dieu lui avait dit : Le péché se souche à ta porte et ses désirs se portent vers toi, mais toi domine sur lui. Cette domination sur le péché, il ne l’a pas exercé. D’autre part il a refusé l’adoration à l’Eternel.

Reprenons Deutéronome 26 : 10  Tu les déposeras devant l’Eternel ton Dieu, et tu adoreras l’Eternel ton Dieu. A cette offrande des prémices, Dieu lui accorde la valeur d’adoration. Caïn met son adoration dans ses possessions, c’est-à-dire qu’il s’adore lui-même dans ses ruses.

 Pourtant l’Eternel ne le rejette pas et continue de le protéger, après le meurtre de son frère.

 Abel est un type de Jésus, il préfigure le caractère de Jésus. Abel est un berger à l’image de Jésus, le bon berger. David aussi était berger. Abel à la crainte de Dieu. Il est dans l’obéissance. Même, si la bible n’est pas encore écrite, la parole est inscrite dans son cœur : Il fit une offrande des premiers nés de son troupeau et de leur graisse. Il n’attend pas la fin de l’agnelage pour offrir à Dieu le fruit de son travail. Non par la foi il offre les premiers nés sans savoir combien d’agneaux naîtront ensuite. C’est pourquoi Hébreux 11 : 4  nous dit :

 C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu, un sacrifice plus excellent que celui de Caïn, c’est par elle qu’il fut déclaré juste. Dieu approuvant ses offrandes, et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort.

 Il offrait également « leur graisse » la graisse des animaux offert en holocaustes, était réservé à l’Eternel et devait brûlé au feu. Cela nous parle de l’adoration qui montait du cœur d ‘Abel vers l’Eternel, sous l’onction du feu du Saint-Esprit.

 D’autre part, la graisse offerte, nous montre que Abel offrait ses agneaux en holocauste. Le sang des agneaux coulait, comme coulera plus tard le sang de l’Agneau de Dieu : Jésus.

L’agneau c’est un animal attachant, innocent. Donc il en coûtait à Abel de sacrifier ses agneaux. Avec ses agneaux offerts en holocaustes, il offrait son cœur à Dieu. Il faisait monter son adoration vers Dieu. L’offrande d’Abel à un sens prophétique, elle nous montre, annonce le cœur du Père offrant son agneau. Déjà à travers le sang des agneaux d’Abel, le père voyait le sang de Jésus. Maintenant nous comprenons mieux pourquoi son offrande et Abel lui-même à cause de son cœur étaient agréables à Dieu, qui portait un regard favorable. Abel mettait en pratique ce verset que nous avons déjà cité.

 Matthieu 6 : 33  Cherchez premièrement le royaume  et la justice de Dieu, et toutes choses vous serons données par –dessus.

La bible nous parle d’une autre famille où naquirent deux fils. Il s’agit de la famille d’Isaac et Rebecca. Les fils se nomment Esaü et Jacob. Esaü devint un habile chasseur, un homme des champs. Mais Jacob fut un homme tranquille, qui restait sous les tentes. Nous devons comprendre que Jacob était un adorateur et qu’il aimait passer du temps dans la présence de l’Eternel.

Comme le fils aîné, comme Caïn, Esaü ne s’intéressait qu’aux choses de ce monde. Il vendit son droit d’aînesse et toute sa bénédiction pour un plat de lentilles. Il le vendit à son frère Jacob (nom qui signifie usurpateur) mais passionné pour Dieu. Une dernière fois posons-nous la question :

 Ai-je un cœur de fils aîné ou de fils prodigue ? Ou de Jésus en formation?

Rappelons que le père ne condamne ni l’un, ni l’autre, mais il attend, désire et sort à la rencontre des deux. Tous les deux, il les invite à rentrer dans sa maison, comprenons son royaume et leur offre de trouver leur place de fils avec un cœur de fils ayant un cœur de serviteur, comme Jésus avec son père.

 La même invitation nous est adressée. Si nous ne l’avons pas encore acceptée laissons la grâce travailler nos cœurs, prenons du temps avec le Père, dans l’adoration, la lecture de la parole, avec le Saint-Esprit. Nous avons abordé la vie de 6 fils, appartenant à 3 familles différentes. 3 fils ont franchi la porte et sont rentrés dans leur destinée, celle que Dieu avait pour chacun d’eux.

 

1 – Abel, il en est mort

2 – Jacob : après bien des combats et des péripéties, des luttes, des stratagèmes, il fini sa vie en Egypte. Mais, il devient l’un des 3 patriarches auxquels Dieu ne craint  pas de faire référence pour se nommer : je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.

3 – Le fils prodigue après un échec cuisant. Il choisit la repentance en se reconnaissant coupable auprès de son Père.

 

3 n’ont pas franchi la porte :

1-   Caïn

2-   Esaü

3-   Le fils aîné de la parabole

 

Pourtant Dieu, le Père, les aime, les cherche, les invite, sort à leur rencontre. Mais ils résistent. Le royaume de Dieu n’est pas leur préoccupation.

 Posons-nous une dernière question : suis-je de ceux qui accuse Dieu, comme le fils aîné, à travers ses paroles : Tu ne m’as pas donné un chevreau pour faire le fête avec mes amis, ou comme Adam qui accuse Dieu par ses paroles : c’est la femme que tu as mise auprès de moi, qui m’a donné de l’arbre et j’en ai mangé.

 Nous savons que ce genre d’accusation vient de celui que nous appelons l’accusateur des frères et le père du mensonge. C’est le même qui a accusé Dieu d’avoir menti à Adam et Eve Genèse 3 : 4-5  Vous ne mourrez point. Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.

Dernière remarque : Nous avons tous une part de nous même que nous ne connaissons pas ou que nous ne voyons pas , nos amis et Dieu le voit, les autres le voit. Le fils ignorait peut-être ses problèmes ou voulait les cacher. Le retour du jeune frère à certainement été le révélateur de tout ce qu’il y avait dans son cœur.

 Dieu peut crée des circonstances semblables dans nos vies pour nous amener à découvrir ce qui est caché au fond de notre cœur. Disons lui merci quand cela arrive, même si c’est douloureux. Haïssons toutes ces œuvres de la chair mises à la lumière et cherchons du secours pour nous débarrasser, en être délivrés, guéris. Car dans un cœur semblable à celui du fils aîné, il n’y a pas de place pour l’adoration, il travaille et c’est tout. L’adoration est volée à Dieu.

En conclusion nous diront que la connaissance enfle et satisfait l’âme, il ne suffit pas d’entendre, il faut mettre en pratique ce que l’on entend de la parole de Dieu. En Matthieu 28-20, Jésus recommande à ses disciples, et à nous aujourd’hui : Enseignez les à observer tout ce que je voue ai prescrit. La parole en elle-même est comme l’ordonnance du médecin. Elle a besoin d’être exercée, pratiquée, appliquée, digérée avec foi, comme les médicaments prescrits. Ils sont énefficaces tant qu’ils sont chez le pharmacien et dans leurs emballages.

Jean 17-17 jésus vient de laver les pieds de ses disciples et leur dit : Comprenez vous ce que je vous ai fait. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez.  

                                          

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