Comment la tièdeur vient-elle dans nos vies, ou dans une assemblée?

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

La Bible nous en donne un exemple par les paroles de Jésus dans la lettre adressée à  l’Eglise de Laodicée

Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen (ou le oui de

Dieu), le témoin fidèle et véritable, le principe de la création de Dieu (ou

celui qui est à l’origine de tout ce que Dieu a créé) :

Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être

froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et

parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et

nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu

deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte

de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu

voies.

Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et

repens-toi. Apocalypse 3:14-19

Comment la tiédeur vient-elle dans nos vies, ou dans une assemblée ?

Comment combattre la tiédeur et s’en préserver ?

"Je connais tes oeuvres, je sais que tu n'es ni froid, ni bouillant, puisses-tu

être froid ou bouillant.

Ainsi puisque-tu es tiède, et que tu n'es ni froid, ni bouillant, je te vomirai de

ma bouche."

A la lecture de ces versets nous constatons que cette assemblée continue de

produire des oeuvres. Cela signifie qu'elle ne vit pas dans l'oisiveté.

Rappelons qu'il existe deux sortes d’oeuvres ou plutôt deux sources d'énergies pour produire des oeuvres : La chair ou la puissance du Saint-Esprit, le feu de Dieu et le faux feu de la chair, c'est-à-dire de l’enfer, le feu de la bête qui prépare la venue de l’Antichrist, ou qui déjà manifeste les signes et les prodiges avant-coureurs de sa venue.

Ainsi la tiédeur révèle une terrible tromperie, car dans cette situation, nous ne sommes ni vivants, ni morts. Elle nous entraîne dans la pire des conditions : être vomis de la bouche de Jésus. Regardons ce que cela signifie d’abord dans le naturel : Rejeter spasmodiquement par la bouche, ce qui est dans l’estomac. (Définition du dictionnaire le Petit Robert).

Maintenant comprenons bien ce que Jésus exprime, sur le plan spirituel.

Jésus a tellement horreur de la tiédeur que cela lui provoque des nausées, lui donne comme une indigestion. Il n’arrive pas à digérer cet état. Son estomac et ses entrailles, sur le plan spirituel, ressentent des haut-le-coeur.

Nous exprimons les paroles de Jésus par : Tu es devenue inutile pour mon

royaume, je te vomis, tu n’a plus de place pour moi dans ton coeur.

Que signifie la tiédeur ?

Se tenir dans l'indifférence, être sans ardeur, manquer de zèle, avoir perdu le premier amour, être sans sel ou être comme un sel qui a perdu sa saveur.

Jésus nous dit que le sel sans saveur n'est plus bon qu'à être jeté dehors et

foulé aux pieds par les hommes, ou jeté dans les ténèbres, dans le feu éternel, là où il y a des grincements de dents.

Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui

rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les

hommes. Matthieu 5:13

Autrement dit : le sel qui a perdu sa saveur n’a plus sa place dans le royaume.

de Dieu. Il est disqualifié. Jésus dit que sa place se situe « dehors », à

l’extérieur. Il doit être extirpé, jeté. Il en est de même pour la tiédeur qui est

rentrée dans la vie d’un chrétien ou d’une assemblée.

La tiédeur signifie également :

Perdre le feu de Dieu. Nous sommes alors entraînés dans la perte de la gloire et de la manifestation de la gloire. A cause de la tiédeur, la sainteté de Dieu dans nos vies nous quitte, nous perdons la crainte de Dieu, la sagesse de Dieu.

Être dans la tiédeur consiste également à ne plus avoir de motivation

intérieure, mais à s’appuyer sur les motivations extérieures de ceux ou celles qui nous entourent. Dans la vie nous constatons deux attitudes différentes: Les uns se comportent comme des conducteurs et les autres comme des passagers qui se laissent conduire. Les premiers acceptent facilement de gravir les montagnes de la vie. Les seconds préfèrent la vie de la plaine, c'està- dire la vie sans combat, à moins d’avoir un entraîneur qui les oblige à fournir des efforts. Voilà ce que produit la tiédeur dans une vie. La Bible nous en présente un exemple avec Lot lors de la destruction de Sodome, les anges l’arrachèrent de force à la mort. Lot vivait dans la tiédeur.

Dès l’aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant : Lève-toi,

prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne

périsses dans la ruine de la ville.

Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses

deux filles, car l’Eternel voulait l’épargner ; ils l’emmenèrent, et le laissèrent

hors de la ville. Genèse 19:15-16

Ensuite les anges indiquent à Lot une montagne où il pourra se réfugier pour échapper au désastre. Il refuse et préfère une ville. Lot leur dit :

Oh ! Non, Seigneur ! Voici, j’ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie ; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m’atteigne, et je périrai.

Voici, cette ville est assez proche pour que je m’y réfugie, et elle est petite.

Oh ! Que je puisse m’y sauver, …n’est–elle pas petite ?… et que mon âme

vive ! Genèse 19:18-20

La tiédeur nous fait devenir comme une chiffe molle, sans caractère.

La tiédeur nous entraîne dans la paresse, comme les cinq vierges folles.

Renouveler la réserve d’huile de notre lampe n’est plus notre préoccupation, ou devient fastidieux.

La tiédeur nous vole les clés du royaume

Si nous égarons les clés de notre maison ou de notre voiture, nous n’avons

plus la capacité de fermer ou d’ouvrir. Si notre maison n’est pas fermée, cela

signifie qu’elle est devenue sans protection contre les voleurs.

C’est également vrai pour nos propres vies. Si nous sommes devant la porte

de notre maison, sans les clés pour l’ouvrir, cela signifie que nous avons

perdu l’usage de notre maison.

Il en est de même pour les clés du royaume : Elles nous sont confiées pour

lier et délier, lier les démons et délier les âmes pour qu’elles viennent à

Christ. L’Eglise de Laodicée a oublié, perdu les clés du royaume.

Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre

sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les

cieux.Matthieu 16:19

Le diable cherche à nous voler les clés du royaume qui sont entre nos mains, de la même manière qu’il a agi avec Adam et Eve.

Nous distinguons au moins sept clés perdues par l’Eglise de Laodicée :

-Le premier amour pour Jésus.

-L’évangélisation ou l’annonce du salut aux perdus.

-L’amour fraternel ou la communion fraternelle.

-La voix prophétique ou l’esprit prophétique.

-La grâce et sa puissance dans nos vies.

-La foi, sans laquelle nous ne sommes pas agréables à Dieu.

-La croix sans laquelle nous demeurons ou redevenons des êtres charnels

La tiédeur nous amène à accepter et à pratiquer le libertinage sexuel,

moral, spirituel

La mode, dans le domaine vestimentaire, prépare, conduit vers ce libertinage,

vers l’impudicité, la séduction, le désir de séduire ou d’être séduit(e).

Cela ressemble à la marguerite, dont le coeur est entouré, comme pour le

préserver, par de nombreux pétales. La mode habitue à les enlever. Puis un

jour vient, où il ne reste plus à la marguerite, qu’un coeur mis à nu, meurtri.

La mode nous incite à dépasser des limites ou des points de repère, à déplacer des bornes, qui nous font sortir du royaume de Dieu, de ses principes, de sa Parole. Elle nous pousse dans l’esclavage de la soi- disant évolution des mœurs.

La tiédeur nous déconnecte du vrai cep qui est Jésus.

Elle nous attache à de faux ceps produisant une mauvaise sève qui nous fait porter de mauvais fruits. La tiédeur nous entraîne à accepter la pensée du monde ou à nous conformer, à nous laisser modeler par son moule.

Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde. Ne conformez

pas votre vie aux principes qui régissent le siècle présent ; ne copiez pas les

modes et les habitudes du jour. Laissez-vous plutôt entièrement transformer

par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude intérieure

différente. Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de pouvoir

discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez capables de reconnaître

ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à une réelle

maturité. Romains 12:2 Parole vivante

Ou selon la Bible du Semeur :

Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez-vous

transformer par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la

volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait.

Se conformer signifie : Prendre la forme de, ou encore être à l’intérieur d’une forme ou d’un modèle déterminé. Si nous mettons de l’eau dans un verre, cette eau prend automatiquement la forme du verre qui la contient, qu’elle soit cylindrique ou carrée. Voilà ce que le monde nous propose. Il voudrait nous voir nous conformer à son vin de la débauche :

C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à la débauche, et c’est du

vin de sa débauche que les habitants de la terre se sont enivrés.

Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une

bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.

Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres

précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie

d’abominations et des impuretés de sa prostitution.

Apocalypse 17:2-4

Daniel est un exemple d'homme intègre et fidèle, qui ne s'est jamais laissé

contaminer par ce vin de la débauche, de l’idolâtrie.

Tout jeune, il se retrouve parmi les déportés de Jérusalem à Babylone, à

cause des péchés de son pays, de ses rois, de ses pères.

Les soldats du roi l’emmènent, lui et ses amis, à la cour de Babylone, qui

signifie « confusion ». Daniel et ses amis sont retenus pour vivre à la cour du

roi Nebucadnetsar.

Ce roi recherche des jeunes gens parmi les déportés, issus de la race royale

d'Israël, pour les former selon ses doctrines. Ce roi veut qu’ils deviennent des adorateurs de ses dieux. Daniel et trois de ses amis sont choisis.

Le roi donna l’ordre à Aschpenaz, chef de ses eunuques, d’amener quelques–

uns des enfants d’Israël de race royale ou de famille noble, de jeunes

garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse,

d’intelligence et d’instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à

qui l’on enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens.

Le roi assigna pour chaque jour une portion des mets de sa table et du vin

dont il buvait, voulant les élever pendant trois années, au bout desquelles ils

seraient au service du roi.

Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le

roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller.

Daniel 1:4-5, 8

Le roi veut les former selon ses doctrines de sorcellerie, des magiciens, ou de la sagesse des Chaldéens, et les faire devenir des adorateurs de faux dieux.

Daniel et ses amis refusent au risque de leur vie.

Daniel signifie : Dieu est mon juge.

Le roi Nebucadnetsar change son nom en: Belschatsar, ce qui signifie : que le dieu Bel protège sa vie. Daniel reste fidèle à l'Eternel, et c'est lui qui le

protège et non Bel, le dieu de la confusion, de la magie, etc.

L’Eternel fait trouver grâce à Daniel et à ses amis auprès du chef des

eunuques.

Daniel demande au chef des eunuques de ne manger que des légumes

pendant dix jours. Au bout des dix jours, ils sont présentés au roi qui les

trouve dix fois plus intelligents que les jeunes gens qui ont reçu la nourriture du roi, ou ses enseignements.

Cet exemple nous montre qu’il est possible de ne pas se laisser conformer par le monde, ou souiller par le monde.

La tiédeur détruit l’alliance avec Jésus

Elle nous fait sortir de toute alliance véritable. Elle brise les alliances. Elle les désagrège alors que nous avons été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, c'est-à-dire pour vivre dans une relation d’alliance. Dieu demeure fidèle à son alliance, la tiédeur nous rend infidèles. Jésus nous invite à demeurer dans son alliance.

La tiédeur ouvre la porte à l’esprit religieux        

L’un et l’autre se présentent comme deux acolytes. C’est cet esprit qui s’est

élevé contre Jésus, à travers les pharisiens. Le continuel conflit que Jésus a dû mener avec les pharisiens, nous montre qu’un des combats les plus acharnés, auquel l’Eglise doit se livrer, c’est contre cet esprit.

 

Comment le discerner afin de le combattre ?

 

L’esprit religieux se manifeste par un démon qui cherche à remplacer, dans

nos vies, la puissance du Saint-Esprit par l’activité religieuse.

Son objectif prioritaire consiste à pousser un chrétien à se tenir dans

l’apparence ou à garder l’apparence de la piété, tout en reniant ce qui en fait

la force, c'est-à-dire la puissance manifestée par le Saint-Esprit.

Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi

de ces hommes là. 2 Timothée 3:5

L’esprit religieux agit comme le levain dans la pâte. Il ne lui ajoute aucune

valeur nutritive, il la fait seulement gonfler.

 

L’esprit religieux provoque la même chose. Il n’ajoute ni vie, ni puissance à

l’Eglise ou dans la vie d’un chrétien. Tout ce qu’il fait se tient dans le

paraître.

L’action de l’esprit religieux ressemble au voile qui enveloppe le visage de

Lazare dans le tombeau. De même l’esprit religieux lie les pieds et les mains

de Lazare et il va faire poser une pierre sur le tombeau.

Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé

d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. Jean 11: 44

Maintenant, laissons-nous interpeller par le Saint-Esprit. Que veut –il nous

apprendre au sujet de la mort de Lazare, sa mise au tombeau, ainsi que des

bandes et du voile, et bien sûr de sa résurrection ?

Tous nous avons reçu des promesses, des prophéties, des talents, des

capacités, les dons du Saint-Esprit.

Qu’en avons-nous fait ?

Lorsque nous recevons des promesses de Dieu, nous sommes dans la joie.

Mais avec le temps qu’en advient-il, au-delà des mois, des années qui

passent ? Y croyons-nous encore ?

Souvent nous les avons ficelées, ligotées, mis un voile dessus, par

l’incrédulité, le découragement, voire le mépris, la négligence, l’hostilité de

l’entourage. Enfin pour terminer nous les avons mises au tombeau avec une

pierre sur ce dernier.

Voilà exactement ce qui s’est passé avec Lazare. Lorsque Lazare tombe

malade, ses deux soeurs envoient un messager vers Jésus pour le prévenir.

Les soeurs envoyèrent quelqu’un lui dire : Seigneur, ton ami est malade.

Quand il entendit cela, Jésus dit : Cette maladie ne mène pas à la mort ; elle

est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié.

Jean 11:3-4

Certes Jésus ne s’est pas déplacé tout de suite, il attendait le kairos du Père.

Mais sa réponse est claire : « Cette maladie n’est point à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils soit glorifié ». Malgré cela, Lazare est mis au tombeau avec la promesse, la parole de Jésus ou de Dieu.

Cet exemple de la Bible nous dévoile un agissement de la tiédeur et de

l’esprit religieux.

Mais sur la parole de Jésus : « Lazare, sors ! » Lazare sort du tombeau. De

même, Jésus nous donne la possibilité de sortir nos promesses de la mort,

toutefois nous aurons la responsabilité de les délier comme avec Lazare.

Jésus ressuscite les morts. Il dit de lui-même : Je suis la résurrection. Mais il

ne brise pas les liens de l’incrédulité qui ligotent Lazare. Il en laisse la

responsabilité à ceux qui les ont posés.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article