Ma fiancée est une fontaine scellée
Tu es un jardin fermé, une fontaine scellée dit Jésus
Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée une source fermée une fontaine scellée. Tes jets forment un jardin où sont des grenadiers avec les fruits les plus excellents, les troènes avec le nard, le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamone, avec tous les arbres qui donnent l’encens, la myrrhe, et l’aloès avec les principaux aromates. Une fontaine des jardins, une source d’eaux vives, des ruisseaux du Liban. Cantiques des cantiques 4 : 12-15
Ce jardin est fermé ou clos selon les traductions. Clos ou fermé symbolise l’hymen de la fiancée qui se garde jusqu’au jour de son mariage.
Retenons encore les principaux aromates qui sont beaucoup utilisés en Israël.
Dans ce jardin, nous trouvons des arbres à fruits, notamment le grenadier et des arbres à parfum, beaucoup d’eau comme dans le jardin d’Eden. Nous en développons les symboles :
Le grenadier symbolise : l’unité du peuple, la beauté de la Torah, la révélation de Dieu, la communion fraternelle avec le grand nombre de grains qui sont contenus dans la même enveloppe et serrés entre eux.
Le parfum de nard nous rappelle le geste de Marie, qui casse sa réserve de parfum de nard et le répand sur Jésus, quelques jours avant sa crucifixion : Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix ; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus. Marc 14 : 3
L’offrande de Marie s’évalue à trois cents deniers ce qui représente une année de salaire. Les jeunes filles s’en constituaient une réserve par des achats successifs. Elles la brisaient le jour de leur mariage afin de parfumer la chambre nuptiale. Par son offrande, Marie nous apprend qu’elle renonce à se marier et reconnaît en Jésus le véritable époux.
La garde de ce jardin nous appartient à chacun d’entre nous en commençant par notre cœur : Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. Proverbes 4 : 23
Garder signifie : conserver, préserver, protéger, veiller et surveiller contre les dangers, soigner, garder avec fidélité ou avec foi.
Dans notre cœur se tiennent deux autels : l’autel des sacrifices et l’autel des parfums, comme le mentionnent les deux versets suivants :Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable...........Romains 12 : 1
Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n'oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c'est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. Hébreux 13 : 15
Avant d’appartenir à Jésus nous étions comme la Jérusalem dévastée, brulée par le feu de l’ennemi, les murailles abattues, ouverte à tous les pillards : Ils me répondirent : Ceux qui sont restés de la captivité sont là dans la province, au comble du malheur et de l’opprobre ; les murailles de Jérusalem sont en ruines, et ses portes sont consumées par le feu. Néhémie 1 : 3
Tout cela s’est produit à cause des désobéissances du peuple, il en est de même pour nous aujourd’hui. Lors de la reconstruction de Jérusalem, les Hébreux commencèrent par rebâtir l’autel afin d’offrir des sacrifices avant de reprendre la relation avec l’Eternel, même si autour d’eux tout est encore désolation : Ils rétablirent l’autel sur ses fondements, quoiqu’ils aient à craindre les peuples du pays, et ils y offrirent des holocaustes à l’Eternel, les holocaustes du matin et du soir. Esdras 3 : 3
Cet autel symbolise notre cœur et l’importance de le garder pour celui qui a payé chèrement afin de venir s’y reposer : Jésus
Cet autel relevé est ouvert face à tous les ennemis, aussi a-t-il besoin d’une muraille pour le protéger.
Maintenant nous allons regarder comment les Hébreux vont reconstruire les murailles de la ville, afin de nous en inspirer. L’architecte ou l’organisateur de ce travail sera Néhémie qui est en déportation. Néhémie signifie : l’Eternel a consolé. L’Eternel lui met dans le cœur cet appel et il ose en faire part au roi qui le détient captif : Le roi me dit : Pourquoi as-tu le visage triste ? Tu n’es pourtant pas malade ; ce ne peut être qu’une tristesse de cœur. J’eus très peur, et je répondis au roi : Que le roi vive toujours ! Pourquoi n’aurais-je pas le visage triste, alors que la ville où sont les tombeaux de mes pères est détruite et que ses portes ont été dévorées par le feu ? Néhémie 2 : 2 et 3
Le roi donne satisfaction à Néhémie et le libère. Maintenant observons l’organisation mise en place par Néhémie afin de reconstruire la muraille !
Dans sa stratégie, Néhémie répartit le travail entre trente-deux équipes. La première est chargée de reconstruire la porte des brebis. Cette équipe est confiée à un souverain sacrificateur nommé Eliaschib ce qui signifie : Dieu veut restaurer, qui ne peut-être cité en justice, être irréprochable, innocent, être sans tache, revenir à Dieu, se repentir, rétablir, restaurer. Eliaschib, le souverain sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs, et ils bâtirent la porte des brebis. Ils la consacrèrent et en posèrent les battants ; ils la consacrèrent, depuis la tour de Méa jusqu’à la tour de Hananeel.
Néhémie 3 : 1
Quels enseignements retenons-nous pour bâtir la muraille du jardin que nous sommes ?
Nous avons besoin des directives de notre souverain sacrificateur Jésus. D’ailleurs toutes les significations du nom d’Eliaschib annoncent Jésus. Les trente-deux équipes qui représentent différents corps de métier, nous montrent que nous ne pouvons pas rester isolés pour élever notre muraille. Nous avons besoin de tout le corps de Christ avec Jésus qui est la tête. Chaque corps de métier symbolise les différents dons et talents que distribue à chacun le Saint-Esprit.
Que nous dit la porte des brebis ? Nous nous situons encore dans l’ombre des choses à venir. C’est par cette porte que les brebis destinées aux sacrifices étaient amenées dans la ville, vers l’autel des sacrifices du temple. Ceci nous rappelle la place de la louange, de l’adoration dans nos vies, offerte sur l’autel des parfums dans nos cœurs : Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est–à–dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. Hébreux 13 : 15
Par lui, désigne Jésus notre souverain sacrificateur.
Tout ce quatrième chapitre du Cantique des cantiques exprime un merveilleux message d’amour du bien-aimé, Jésus, pour sa bien-aimée, son Epouse. Voici ce que voit Jésus quand il nous regarde, son regard est plein de passion et ne devrait jamais nous faire oublier le prix qu’il a payé.
Verset 7 tu es toute belle, mon amie, et il n’y a pas de défaut en toi.
Verset 9 tu me ravis le cœur, ma sœur, ma fiancée, tu me ravis le cœur par l’un de tes regards. Cantique des cantiques 4 : 7 et 9
Le bien-aimé ne craint pas de sauter les obstacles afin de rejoindre sa bien-aimée : Ecoutez ! C’est mon bien–aimé ! Il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. Cantique des cantiques 2 : 8
Sans la lumière et la révélation du Saint-Esprit nous ne verrons pas au delà d’une idylle entre un homme et une femme amoureux l’un de l’autre : Salomon et la Sulamithe.
Nous, nous savons par la révélation du Saint-Esprit que ce livre nous manifeste l’amour intense de Jésus pour son Epouse, c'est-à-dire nous-mêmes, ceux qui lui appartiennent. Jésus nous considère comme un jardin fermé, une source fermée, une fontaine scellée, une source d’eau vive, etc. Tu es un jardin clos, ô mariée, ma sœur, une fontaine close, une source scellée.
Clos, nous fait penser à quelque chose de précieux qui se cache derrière, par exemple dans les vignobles certaines plantations portent le nom ou l’appellation de clos. Nous en citons un à titre d’exemple et sans publicité : le clos Vougeot donne un bourgogne réputé.
Salomon signifie : paix, pacifique
Sulamithe signifie: la parfaite ou la paisible
(Être dans une alliance de paix, être complet, être fini, terminé, sain, sans défaut, être réalisé, ami de Dieu). Le Saint-Esprit insiste sur plusieurs mots répétés dans ces versets :
- Jardin 3 fois,
- Source 2 fois (d’eau vive)
- Fontaine 2 fois
- Ruisseaux
Nous constatons également un caractère d’exclusivité, d’appartenance totale : tu es un jardin fermé, une source fermée, une fontaine scellée, c'est-à-dire qu’à travers ces images, le Saint-Esprit nous montre la nécessité d’élever comme des murailles autour de nos vies et d’être totalement en Jésus-Christ, d’être totalement dans sa Parole en ayant renouvelé notre mentalité.
Pour comprendre le sens d’un mot il est souvent utile de regarder là où il a été utilisé la première fois dans la Bible.
Un jardin nous le trouvons dans ce verset : puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden du côté de l’Orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. Genèse 2 : 8
La vie a commencé dans un jardin, le jardin d’Eden, ce qui signifie : plaisir, délice. Voilà le cadre que le créateur a préparé pour accueillir Adam et Eve. Ils devaient y vivre en harmonie, avec l’intimité de Dieu, c’est dans ce même jardin que la chute ou la désobéissance s’est produite.
Le premier Adam ouvre la porte à la mort dans un jardin ; le deuxième Adam (Jésus) reprend les clés d’Hadès (ou la mort) et nous ouvre les portes de la vie éternelle dans le jardin du sépulcre : Jean 19 : 41. Le premier Adam perd le contrôle de sa volonté, par la désobéissance dans un jardin, le jardin des délices. Le deuxième Adam, Jésus reprend le contrôle de la volonté en se soumettant à l’obéissance du Père, dans le jardin de Getshémané ou le jardin du pressoir.
Comparons le premier jardin et son contenu avec le quatrième de la Bible
L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toutes espèces agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin, et de là se divisait en quatre bras.
Genèse 2 : 9-10
- Le nom du premier est pischon c'est-à-dire augmentation,
- Le nom du deuxième est guihon c'est-à-dire qui éclate, source jaillissante,
- Le nom du troisième est hiddekel c'est-à-dire rapide,
- Le nom du quatrième est euphrate c'est-à-dire fertilité.
Tous ces noms de fleuves dénotent une abondance, une vie luxuriante, une intense vie qui se multiplie abondamment et rapidement. C’est la vie qui jaillit. Nous découvrons une grande puissance à la source de cette activité. Ce jardin n’est pas appelé à connaître une vie de dessèchement, c’est l’antidote du désert. Dans ce jardin il n’y a aucune ombre de mort mais la vie en plénitude. Il n’y avait pas de clôture ou de mur autour de ce jardin. Il était sous la garde et la responsabilité d’Adam et Eve. La gloire de Dieu l’entourait, tout comme elle revêtait Adam et Eve.
L’Eternel prit l’homme et le plaça au milieu du jardin pour le cultiver et pour le garder.
Genèse 2 : 15
Dieu donne à l’homme la mission de le faire prospérer, de l’entretenir, et d’en assurer la garde.
Garder signifie : protéger, avoir soin, surveiller, veiller, préserver, prendre soin, sauver la vie, également obéir. « L’Eternel plaça l’homme », plaça en Hébreu signifie, avoir du repos, faire reposer, rendre tranquille, mettre en place.
Ensuite dans les versets : L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement Genèse 2 : 16 et 17
Adam a manqué à sa mission et le maraudeur a pris la direction de ce jardin et mis Adam et Eve en esclavage avec la peur, la honte, le rejet, l’accusation.
Dans le Cantique des cantiques Jésus compare son Epouse à ce premier jardin que l’on peut considérer comme un symbole du premier amour. Elle est son Eden privé, nous sommes l’Eden privé de Jésus. « Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée ». « Ma sœur »indique qu’il s’est fait de la même nature que nous, car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères et encore j’annoncerai ton nom à mes frères. Hébreux 2 : 11
Jésus n’a pas honte de nous appeler frère ou sœur. « Fiancée » ou Epouse révèle notre appel à régner avec lui, chacun d’entre nous, nous sommes son plus proche parent, sa chérie, son aide semblable à lui-même.
Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu.
1 Corinthiens 3 : 9
Tu es un jardin fermé, ce jardin a été un désert rempli de mauvaises herbes et d’arbres dont les fruits nous font rougir aujourd’hui : Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses c’est la mort. Romains 6 : 21
Ce jardin n’est pas destiné à l’agriculture, c’est un lieu de communion. Le jardin d’Eden privé de Jésus, avec une clôture, une haie, un portail fermé au monde. L’ennemi viendra et veut détruire ce lieu de sérénité, mais il doit être maintenu à l’extérieur du portail verrouillé ; seules la pureté, la sainteté peuvent le franchir :
Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination du mensonge. Il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau.
Apocalypse 21 : 27
Dieu dit à Caïn : Le péché se tient ou se couche à ta porte et ses désirs se portent vers toi, mais toi, domine sur lui.
Genèse 4 : 7
Jésus dit : je me tiens à la porte et je frappe, le péché et Jésus veulent pénétrer dans nos cœurs. Quand nous nous considérons comme le jardin fermé de Jésus, seul lui peut y entrer. Et à ce moment ce sera le jardin de la communion et beaucoup de fruits s’y épanouiront et notamment le fruit de l’Esprit qui est l’amour, la paix, la joie, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi.
L’Epouse de Jésus n’est pas ouverte au péché. Elle réjouit uniquement Jésus. Ce caractère d’une telle relation « jardin fermé » peut beaucoup nous apprendre à notre époque où règnent tant d’infidélité et de tromperie. Le mariage doit être monogame dans le cœur aussi bien que selon la loi. La porte est absolument fermée et dans cette propriété privée personne n’est admis : Jésus est celui qui peut nous préserver de toute chute et nous faire paraître devant sa gloire irréprochable et dans l’allégresse. Jude 24
Une source fermée, comme dans le jardin d’Eden. Il y avait de l’eau qui coulait en abondance, il en est de même dans le jardin d’Eden de Jésus. Il nous compare à une source fermée qui n’est pas polluée, c’est une source couverte qui ne peut pas être souillée par des choses sales. L’Epouse n’est pas un puits pour les animaux sauvages qui la rendraient boueuse, mais une fontaine où vient boire seulement le bien-aimé.
L’histoire nous rapporte que Salomon avait un jardin clos où il allait souvent pour se reposer et se retrouver seul. Dans ce jardin se trouvait une fontaine pour l’abreuver lui seul. Elle était scellée, fermée. Il utilisait son sceau, le sceau de sa bague, pour l’ouvrir, personne d’autre que lui pouvait y accéder. C’était une fontaine secrète. De notre être intérieur doit couler cette eau vive, qui réjouit le cœur de Jésus. Nos pensées, nos méditations devraient être comme des courants d’eau fraîche :
L’Eternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides et il redonnera de la vigueur à tes membres, tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas. Esaïe 58 : 11
« Une fontaine scellée », une source bouillonnante, comme le fleuve Guihon dans le jardin d’Eden une fontaine fermée au public.
Bois les eaux, les eaux qui sortent de ton puits. Tes sources doivent-elles se répandre au dehors ? Tes ruisseaux doivent-ils couler sur les places publiques ? Qu’ils soient pour toi seul et non pour des étrangers avec toi. Que ta source soit bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce. Sois en tout temps enivré de ses charmes, sans cesse épris de son amour. Proverbes 5 : 15 à 19
Ce passage de l’ancien testament est une ombre des choses à venir avec la révélation du Saint-Esprit, mais pour cela Jésus « devait être glorifié ».
Ce passage nous montre ce que doit être un couple pour Dieu. Les sources qui se répandent au dehors, ou des ruisseaux qui coulent sur les places publiques nous parlent d’adultère, d’infidélité, de prostitution, de club d’échangistes etc. Enfin ce passage nous annonce ce que sera l’amour, la relation entre le bien-aimé et la bien-aimée, ou Jésus et nous-mêmes : exclusivité, fidélité, confiance totale, un amour qui résiste aux épreuves. Jésus ne veut partager son Epouse avec personne, elle fait toute sa joie. Voilà comment Jésus nous voit. Relisons ce passage des proverbes dans la version Parole de vie : Ta femme est comme l’eau de ta citerne et celle qui jaillit de ton puits, bois de cette eau. Ne laisse pas ta source couler au dehors et sur la place du marché. Garde-la pour toi seul. Ne la partage pas avec des étrangers. Trouve ta joie avec la femme choisie dans ta jeunesse. Elle est affectueuse comme une biche, charmante comme une gazelle. Rends-la heureuse, que son corps te remplisse toujours de joie. Sois toujours fou d’amour. « Ta source doit elle couler au dehors ou sur les places du marché ?».
Nous sommes devenus une fontaine scellée c'est-à-dire sainte, sacrée pour Jésus et scellée par le sceau du Saint-Esprit. N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellé pour le jour de la rédemption. Ephésiens 4 : 30
« Tu es une fontaine des jardins, une source d’eaux vives des ruisseaux du Liban ». Une autre traduction dit : « Tu es une fontaine des jardins, un puits d’eau vive. » Remarquons la progression dans ce verset : Une fontaine, une source d’eaux vives, des ruisseaux.
Jésus nous promet plus que cela : Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié. Jean 7 38 et 39
Des fleuves d’eaux vives, c’est plus que des ruisseaux et maintenant nous vous invitons à mettre « dans votre jardin à la place de votre sein ».
Citons quelques obstacles qui se cachent dans nos âmes et empêchent Jésus d’y trouver un plein repos : la colère et toutes les œuvres de la chair qui subsistent ou qui n’ont pas été évacuées. Ces œuvres de la chair nous donnent des âmes fragmentées, ces parties ne sont pas sous le contrôle du Saint-Esprit et Jésus n’y trouve pas le repos attendu. Alors haïssons ces œuvres de ténèbres qui sont des pistes d’atterrissage pour le diable dans nos vies. Souvent elles sont accompagnées de blessures qui subsistent comme des séquelles. Jusqu’au jour où nous en prendrons conscience et accepterons de les déraciner de nos âmes et les considérerons comme des fruits vénéneux résultant de semences diaboliques. N’oublions pas, que cela plaise ou pas, qu’il a été notre père de nombreuses années. Si nécessaire nous rappelons ses œuvres : Or, les œuvres de la chair sont évidentes ; ce sont la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Galates 5 : 19 à 21