Le fruit d'une rencontre avec Jésus

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Le fruit d’une rencontre avec Jésus

  

Témoignage de Jédidia

 Je suis née dans une famille catholique. Ma mère m'emmenait à la messe tous les dimanches. J'ai fréquenté l'école des religieuses. Toute petite ont m'a parlé de Jésus. C'est dans ce contexte qu'à l'âge de onze ans je recevais, Jésus, dans mon c'oeur. Ce fût une rencontre personnelle avec Jésus. Je savais, savais que Jésus était mon Sauveur. J'ai expérimenté sa présence, très forte, dans mon coeur : une paix, un amour m'a envahi. Après cette expérience j'ai continué d'avoir cette communion intime avec Jésus. Cela dura quelque temps.


Mais n'ayant pas sa parole pour édifier ma vie, avec les turbulences de l'adolescence, je commençais à perdre pied.

A quatorze ans, je rentrai dans le monde du travail, à la ferme, chez mes parents. A ce moment je découvris que le couple de mes parents n'allait pas bien. Une de mes belles s'oeurs vint me faire une confidence, qui bouleversât ma vie et me plongeât dans le désarroi. Sans doute, cherchait-elle une confidente pour partager un lourd fardeau. Mais à quatorze ans je n'étais pas prête à recevoir ce partage. Elle m'annonça que mon père venait  vers elle, pour l'abuser. A cette époque, son mari, c'est à dire mon frère, était à l'armée. Elle m'annonça, également, que mon père allait vers d'autres femmes et j'avais des frères et soeurs dans la nature. Au premier abord je ne voulu pas la croire. Mais je fus à même de constater les faits.J'aimais mon père, comme d'autres jeunes de cet âge là. J'admirais mon père. Avec cette nouvelle et  ce constat, tout semblait s'écrouler autour de moi. Comment mon père, que j'aimais, pouvait il agir de la sorte avec sa belle fille ? Dans ma tête, je commençais à développer cette pensée : Entre une belle-fille et une fille il n'y a qu'un pas à franchir. Des pensées cauchemardesques tournaient dans ma tête.

Je venais tout juste de quitter l'enfance, et je n'étais pas prête à accueillir une telle nouvelle. A cette époque il n'y avait pas de télé pour vous initier à cette réalité. L'image de mon père était brisée. Je ressentais cela comme une trahison vis-à-vis de ma mère et également envers nous les enfants. En moi s'est levée une crainte, à la pensée, que mon père pouvait venir vers moi aussi. Pendant trois semaines je perdis le sommeil. Je ne mangeais plus. Ma mère et mes frères se demandaient ce que j'avais. Je gardais le silence. Je ne pouvais ps partager ce secret avec les autres, il était  trop grand.

Suite à cela la relation se détériora avec mon père. Je commençais à me rebeller et à lui résister. Un jour excédée, je lui lançais à la figure tout ce que je savais. Il en fût ébranlé et ne m'adressa plus la parole pendant plusieurs semaines.

J'avais été élevée et appris le respect de mes parents. La culpabilité ne tarda pas à se lever en moi. Alors je suis allée demander pardon à mon père en me jetant à son cou. Il me projeta violemment à terre en me traitant de folle. Ce jour là, la relation fût totalement détruite avec mon père. Ensuite il domina sur ma vie et il devint trés dur avec moi. Pendant sept ans je suis restée sur la ferme et subit sa tyrannie. J'ai payé très cher tout cela. Ma santé émotionnelle et mentale s'est détériorée. Les agressions verbales de mon père devinrent insupportables. Un désir de mourir se développa en moi. A vingt ans je fis une tentative de suicide. Mon père réagis violemment, encore. Je me retrouvais à terre, sans connaissance. Quand je suis revenue à moi, mon père était là, m'insultant, et me donnant des coups de pieds dans le ventre. Je ne sais comment je suis sortie de cette situation. La violence de mon père allait en s'accentuant. Tous les soirs il était absent et il rentrait de plus en plus tard le soir ; Par moment, il semblait perdre la raison. Il y avait des scènes de violences dans la maison. Les objets volaient dans la maison, dans sa colère mon père perdait le contrôle de lui-même. De plus à cette époque, maman était malade et paralysée.

Je ne pouvais pas quitter la famille et abandonner maman vue son état. D'autre part la majorité n'était qu'à vingt et un ans à cette époque. Lors de ma vingt deuxième année, l'état de santé de maman se détériora rapidement un soir. Le lendemain matin elle décédait. Mon père avait refusé d'appeler le médecin.

Avec la mort de maman, une page se tournait dans ma vie. Je quittais mon père, consciente que si je restais plus longtemps sur la ferme, mon état de santé allait encore s'aggraver. Mais je laissais ma jeune soeur de quatorze ans avec mon père.

J'ai trouvé un emploi. Je vivais dans un état dépressif.

Deux ans plus tard  j'ai rencontré celui qui allait devenir mon mari. A l'âge de quatorze ans j'avais adressé à Dieu cette prière : Je veux un mari chrétien, donne moi un mari chrétien. Le seigneur a entendu et exaucé ma prière. Car le mari qu'il m'a donné aimait et aime encore jésus. C'est d'ailleurs de cette manière qu'il m'a séduite en me parlant de Jésus. Cela a réveillé en moi les expériences que j'avais eues avec Jésus, lorsque je l'avais accepté comme mon Sauveur. Car avec toutes ces épreuves je m'étais éloignée de lui. Mon mari m'a beaucoup aidé. Nous nous aimions beaucoup. Aujourd'hui nous nous aimons plus encore. Nous avons cinq enfants. Au cinquième je plongeais à nouveau dans la dépression. Je vivais toujours avec ce désir de mourir en moi. Quand les événements allaient mal, la seule alternative que je voyais pour en sortir, c'était la mort. La souffrance était,  trop grande en moi. Je ne comprenais pas mon mari qui aime la vie et désirait vivre longtemps sur cette terre. Pour moi la vie se résumait à ceci : naître, souffrir, un peu de bonheur, souffrir encore et mourir. Mon expérience vécue avec Jésus, me semblait fort loin. J'avais gardé un côté religieux, et j'étais restée fidèle à l'office du dimanche qui ne m'apportait rien. Un jour, au plus fort de la détresse, puisque la religion ne m'apportait rien, je décidais d'aller voir ailleurs. J'ai consulté un psychiatre. J'ai compris rapidement  que la solution à mes problèmes, je ne l'obtiendrais pas chez lui. Ce n'est pas par lui que le vide de ma vie serait comblé, ni m'enlèverais de la tête cette pensée d'en finir avec la vie. Cette pensée m'obsédait de plus en plus.

Les enfants étaient là, je les aimais. Ils grandissaient et de nouvelles difficultés surgissaient. J'aurais temps voulu leur éviter de souffrir à leur tour. Pourtant je faisais tout ce que je pouvais. L'aîné des enfants, le garçon était mal dans sa peau d'adolescent, et il était difficile de communiquer avec lui.

J'avais de plus en plus d'angoisse. Chaque matin, je me levais avec la boule au ventre. Le tourment augmentait toujours plus en moi. Une force en moi voulait me pousser vers le néant. Dieu était devenu bien loin pour moi. Dans ma recherche d'une solution, je découvrais qu'aucun homme ne pouvait me la donner. Les difficultés augmentaient encore et notamment avec l'une de nos filles. La détresse était à son comble, pour en finir j'avalais une boîte de médicaments. Pendant trois jours je suis restée hagard. Puis l'on me fît prendre conscience de ce que j'avais fait. Je pris peur et promis de ne jamais recommencer. J'étais persuadée que seul Dieu pouvait me sortir de cette situation. Mais où le trouver, voilà la question que je me posais ?

Un jour je passais devant un magasin. Je vois dans la vitrine un livre intitulé : la prière guérit. Je me suis procuré ce livre, et toute la série de cet auteur. Oui j'avais un grand besoin de guérison. J'avais besoin d'être délivrée d'une souffrance, en moi, que je ne pouvais expliquer. Dans ces livres je retrouvais des passages de la parole de Dieu, c'est-à-dire la bible. L'auteur nous amenait à découvrir, selon lui, qu'il y avait en nous une force à réveiller pour qu'elle soit agissante.J'ai essayé de mettre cet enseignement en pratique. Rapidement, je me suis aperçue que cette méthode ne m'apportait rien ; çà ne marchait pas pour moi. Je décidais donc de me rendre à la maison d'édition pour avoir des explications. Mais Dieu veillait sur ma vie. Je n'y suis pas allée, et aujourd'hui je le remercie d'avoir empêcher cette démarche d'aboutir. Car derrière ces livres et cette méthode se cachait une secte du nouvel âge. Je l'ai appris plus tard.

Je continuais ma recherche. J'aurais voulu savoir prier. Je me suis mise à la recherche de qui pourrai m'aider à prier. Dans la ville, il y avait une maison de prière où je me suis renseignée. Nous organisons des retraite m'ont-ils dit. Le mardi le soir, ici, se retrouvent des hommes, des femmes de différentes confessions chrétiennes : protestante, catholique. Ils prient très librement, c'est fraternelle, venez voir. Le mardi suivant je m'y suis rendue avec l'une de nos filles. Là, je vis des personnes heureuses. Elles louaient Dieu librement. Elles levaient les mains, et remerciaient Dieu pour ce qu'il avait accompli, dans leur vie, pendant la semaine. Leur Dieu était vivant et agissait dans leur vie. Ce Dieu s'appelle JESUS. Ces personnes témoignaient que Jésus leur parlait !!! Jésus leur parlait!!! çà alors. Nous n'en revenions pas. A la sortie je dis à ma fille : ces gens là sont tous fous. Sur le chemin du retour il y eut un grand silence dans la voiture. Arrivées à la maison je dis à ma fille : Et si c'était vrai? si ces gens là avaient trouver la vraie vie, j'y retournerai la semaine prochaine. Jy retournais plusieurs fois. Je m'aperçu que l'oppression sur ma vie s'en allait. J'avais même la louange dans mon c'oeur. Après chaque réunion, les idées noires me quittaient. J'allais  progressivement de mieux en mieux en plus

Les membres de ce groupe de prières lisaient la bible. Au cours de la réunion, elles lisaient un texte. Cela me donna le désir d'acheter une bible. Dans l'évangile de Jean 3-3 : Jésus dit qu'il faut naître de nouveau pour rentrer dans le royaume de Dieu. C'est ce qu'il dit à Nicodème venu le consulter de nuit. Moi je voulais naître de nouveau et rentrer dans le royaume de Dieu. A la maison, je dis à Jésus : je veux naître de nouveau Jésus. Je te veux dans mon c'oeur, viens dans ma vie, pardonne moi tout le mal que j'ai fait dans ma vie. Je veux vivre et marcher avec toi tous les jours de ma vie. Maintenant c'est toi qui va guider ma vie, car moi jusqu'à maintenant j'ai tout raté. Pardonnes moi de ne pas avoir aimé la vie ; aides moi à aimer la vie. S'il te plaît, aides moi Seigneur.

En 1995, lors d'une convention de France Louange, je fus visitée puissamment par le Saint-Esprit. C'est à partir de ce jour que je fus délivrée de cet esprit de mort qui me harcelait. Progressivement, le Seigneur m'a guérit de toutes mes blessures intérieures ; il a enlevé toute la souffrance intérieure.

Aujourd'hui je rends grâce au Seigneur Jésus de m'avoir délivrée de la mort, du rejet. Oui c'est lui qui a fait cela par le Saint-Esprit. Je suis étonnée, aujourd'hui de constater que je n'ai plus envie de mourir. Cela me fait tout drôle de connaître la paix dans mon c'oeur. Jésus m'a accepté tel que j'étais. Je sais qu'il m'aime et que j'ai du prix à ses yeux. C'est lui qui a payé sur la croix.

Aujourd'hui je réalise que si j'avais mis fin à mes jours, je ne serais certainement pas avec lui. Où serais je ? Dans une souffrance éternelle. Aussi je bénis mon Sauveur et Seigneur chaque jour. Je  remercie le Seigneur Jésus de tout mon c'oeur. C'est lui qui m'a retiré de la fosse de destruction. Je remercie le Seigneur de m'avoir donné la vie.

Oui le séjour des morts m'entourait de ses liens. Les pièges de la mort se refermaient sur moi.

Dans ma détresse, j'ai crié vers l'Eternel, vers mon Dieu. J'ai lancé un appel au secours. Mon cri est parvenu à ses oreilles. Il a étendu sa main d'en haut, il m'a saisie, il m'a retirée des grandes eaux. Il m'a délivrée de mes ennemis puissants, ceux qui me haïssaient et qui était plus fort que moi.

Jésus est le Dieu de mon salut, de ma délivrance.

 BENI SOIT SON SAINT NOM !

Jédidia, ce qui signifie : Bien aimée de l’Eternel.

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