Pourquoi parler de la mort de Jésus-Christ aujourd’hui ?
Pourquoi parler de la mort de Jésus-Christ aujourd’hui ?
Nous relatons facilement la vie d’un homme politique qui a marqué l’histoire de son pays ou d’un illustre chef militaire qui a donné sa vie pour défendre sa patrie. Nous retrouvons son nom dans les manuels d’histoire, ou sur un monument aux morts. Des noms de rue lui sont attribués.
En revanche, parler d’un crucifié peut paraître, pour certains, comme surprenant. De plus, des milliers d’hommes sont morts crucifiés comme Jésus. La crucifixion, c’était la mise à mort employé par les Romains pendant deux siècles environ. Ce moyen d’exécution était utilisé surtout pour les esclaves.
- Pourquoi, aujourd’hui en 2022, parle-t-on encore de la mort de Jésus, plus que des autres crucifiés?
- Pourquoi parle t-on encore de sa mort survenue dans un pays lointain, en France et dans le monde, 2000 ans après ?
- C’est vrai que dans notre pays, se dressent des croix avec un corps d’homme, cloué dessus, en souvenir de la mort de Jésus sur une croix.
- Pourquoi ces croix ? Cherche-t-on à nous démontrer que la vie de Jésus se termine lamentablement sur une croix ?
- C’est ce que croyaient deux hommes en quittant Jérusalem à l’époque de Jésus. Ils retournaient chez eux déçus après sa crucifixion. Quelle déception : Leur leader venait de terminer sa vie sur une croix. Ils attendaient un sauveur qui les délivrerait de l’occupation des Romains, le voilà mort et son corps mis au tombeau depuis trois jours.
Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées.Luc 24 : 21
En quoi cela nous concerne t’il encore en 2022 ?
Nous remarquons que beaucoup de personnes, chrétiennes ou non, portent un pendentif, un bracelet ou même des boucles d’oreilles avec une croix.
Pourquoi choisir, comme bijou, une croix plutôt qu’une guillotine, une chaise électrique ou une potence ?
Est-ce un porte-bonheur ou un objet de superstition ?
Comme certaines personnes qui disent : je touche du bois. En cherchant un morceau de bois autour d’elle à portée de la main.
Le choix du port d’une croix, est-ce du même ordre ? Un objet de superstition pour conjurer un mauvais sort ou trouver un moyen de protection?
Lorsque vous posez cette question à certaines personnes, elles vous répondent : la croix, c’est un symbole de la vie chrétienne.
Pourtant la croix, par elle-même, n’est qu’un moyen de torture, d ‘exécution parmi d’autres, mais c’est peut-être le plus cruel que les hommes aient inventé.
Ce sont les Romains qui ont institué ce mode d’exécution pour les esclaves condamnés à mort. Cette pratique a duré deux siècles environ. Jésus a choisi le temps de cette pratique pour venir sur la terre, se faire homme pour mourir crucifié.
Pourquoi ? Jésus aime t-il souffrir ? Non ! Alors pourquoi ?
C’est ce que nous allons développer, en laissant la liberté à chacun de croire et de se laisser interpeller.
Les condamnés mouraient par asphyxie, qui souvent était provoquée par le brisement des jambes. Ainsi tout point d’appui sur leurs pieds leur était enlevé et provoquait la mort par étouffement. La mort pouvait intervenir au bout de quelques jours. Ils avaient à subir la chaleur, la soif, la souffrance, les moqueries, la honte, le dénuement.
Pourtant l’apôtre Paul, nous dit : Je ne veux rien savoir ou connaître d’autre que Jésus-Christ crucifié :
Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus–Christ, et Jésus–Christ crucifié. 1 Corinthiens 2 : 2
Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu. 1 Corinthiens 1 : 18
Pourquoi ces déclarations sortent-elles de la bouche de l’apôtre Paul ?
Paul était il un adepte de la crucifixion ?
Avait-il compris ou reçu une révélation, concernant la mort de Jésus sur une croix ?
Deux autres condamnés sont morts crucifiés en même temps que Jésus, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Pourquoi la mort de Jésus est-elle plus importante que celle de ces deux hommes condamnés ?
Voyons ce que nous dit l’un de ces deux hommes avant de mourir.
L’un des malfaiteurs injuriait Jésus, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi, toi-même et nous avec ! Mais l’autre le reprenait et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ?
Pour nous c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes, mais celui-ci n’a rien fait de mal, et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
Jésus lui répondit : je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Luc 23 : 39 – 43
Ces deux hommes reconnaissent qu’ils meurent, crucifiés à cause de leurs crimes. Ils s’identifient comme étant des criminels. C’est bien le terme de crime qu’ils utilisent. Ils reconnaissent qu’ils sont bien coupables de crimes : « Nos crimes ». L’un de ces deux hommes, par ses propos, sait que Jésus est victime d’une injustice.
Mais pour Jésus, quelle est la cause de sa mort par crucifixion ? Quel crime a-t-il commis ?
Malgré cela, de quel pouvoir ou autorité bénéficie-t-il pour se permettre de dire au brigand repentant : Aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis.
Le brigand repentant, nous donne un début de réponse « mais celui-ci n’a rien fait de mal », personne n’a trouvé dans la vie de Jésus, quoi que ce soit de mal. Même Pilate, le chef romain, après avoir interrogé Jésus, dit aux chefs religieux juifs, qui lui avaient demandé de juger Jésus: « Je ne trouve rien de coupable en lui ».
Jean 19-4
Jésus dit de lui-même : » Qui me convaincra de péchés ?
Le prince du monde vient. Il n’a rien en moi qui lui appartienne. Jean 14 : 30
Même des faux témoins ont été suscités, afin de l’cuser et de trouver une cause pour le condamner à mort. Mais ils n’en trouvèrent point.
Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelques faux témoignages contre Jésus, suffisant pour le faire mourir.
Mais ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se soient présentés.
Matthieu 26- 59 et 60
Aucune semence de mal n’était en Jésus. C’est la preuve que Jésus n’est pas mort pour lui-même.
Alors pourquoi Jésus est-il mort sur une croix ?
Est-ce une erreur judiciaire ?
Un dérapage de la justice ?
Une vengeance ?
A-t-il été livré par jalousie ?
A-t-il été la victime d’un complot politique, religieux ?
Nous, chrétiens, nous aimons chercher et trouver la réponse à nos questions dans la Bible, afin d’y recevoir la réponse de Dieu pour nous.
Qu’a « accompli » Jésus par sa mort sur une croix?
« Tout est accompli » Et baissant la tête, il rendit l’Esprit.Jean 19 : 30
La Bible nous dit que Jésus est mort pour nos péchés et même qu’il les a expié, c’est à dire payé de sa vie bien sûr. La Bible nous dit également que Dieu a voulu se réconcilier avec nous.
Pourtant, certains déclarent : Je ne suis pas pécheur, je n’ai pas péché, je n’ai pas tué, je n’ai pas volé, je ne suis pas pédophile. Malgré cela la Bible nous dit :
« Car tous ont péchés et sont privés de la gloire de Dieu. Romains 3-23
Car si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous faisons Dieu menteur.
1Jean 1 : 10
Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, qui un jour n ‘a pas trompé par un mensonge ?
Qui n’a pas cherché à falsifier sa déclaration de revenus ou construit sans avoir de permis de construire ?
Qui n’a pas passé des marchandises en fraude à la douane ou tout simplement à la caisse d’un magasin ? Les hommes ne le voient pas mais ce vol n’échappe pas à Dieu.
Qui un jour, dans ses pensées, n’a pas désiré la mort d’une personne embêtante ? Qui n’a jamais désiré se venger ? Qui ne s’est jamais mis en colère ?
Jésus dit : Mais moi je vous dis quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement, celui qui lui dit : Fou, à son frère, mérite d’être puni.
Jésus dit encore, celui qui convoite une femme dans son cœur a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur. Matthieu 5 : 22 et 27
Si nous sommes honnêtes, il faut admettre que tous, nous faisons ce que nous savons être mauvais mais en essayant de le cacher. Cela s’appelle vivre dans l’hypocrisie. C’est un reproche sévère que Jésus adresse aux pharisiens et à nous aujourd’hui.
Si nous nous comparons à l’idéal que Dieu nous donne en Jésus-Christ, nous sommes loin en-dessous de la barre.
Si nous disons que nous n’avons pas de péchés, c’est que nous nous évaluons et que nous nous situons devant la loi des hommes, devant les coutumes de notre culture, devant les lois et la justice de notre pays, ou notre propre justice en disant : « j’ai le droit » et non devant la loi de Dieu et sa justice.
Par exemple, si je grille un feu rouge et que personne ne me voit, je suis, certes, répréhensible, mais pas condamné, ni condamnable car aucun policier ne l’a constaté, ni dressé un procès-verbal. J’éprouve un soulagement et même une joie d’avoir échappé à la justice des hommes.
Nous oublions que Dieu le voit. Il a également une loi, une justice. Sa loi ne change pas, elle est immuable, semblable à lui-même, puisqu’en lui : « Il n’y a pas l’ombre d’une variation ».
Alors que les lois humaines changent, évoluent pour s’adapter aux mœurs de l’époque, par exemple ; les conséquences sont les suivantes : Il y a des aspects de la vie qui étaient condamnables voilà trente ans, mais qui ne le sont plus aujourd’hui. De plus, dans la loi des hommes, la justice a prévu une prescription pénale. La peine s’éteint au bout d’un certain nombre d’années prévues par une loi. Par ce décret, l’auteur d’un délit cesse d’être répréhensible ou justiciable. La prescription n’existe pas dans le royaume de Dieu.
La Bible appelle cela : Changer les bornes des temps anciens. Appliquons ce verset aux bornes de notre conscience que nous malmenons si souvent.
Dieu est la source de toute justice ; d’autre part, il voit tout, entend tout…. Un jour nous aurons tous, chacun d’entre-nous à comparaître devant le tribunal de Dieu, et sa justice. Dans la loi de Dieu, la Bible nous dit qu’il y a une seule et même peine pour tous : La mort. Il s’agit de la mort éternelle.
Qu’est ce que la mort éternelle ?
C’est l’inverse de la vie éternelle, mais en aucun cas, le fait de cesser d’exister. La mort éternelle nous coupe de Dieu pour l’éternité. L’apôtre Paul nous le dit:
Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés. Éphésiens 2 : 1
Voici une définition de la vie éternelle.
Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus–Christ. Jean 17 : 3
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle. Jean 3 : 36a
Voilà une révélation importante donnée par Jésus. La vie éternelle se tient dans le fait de connaître le Père, d’avoir une relation avec le Père, de croire en Jésus, celui que le Père a envoyé.
Voici une définition de la vie éternelle : c’est la vie réelle et véritable, une vie active et vigoureuse, vouée à Dieu et bénie. Elle commence même dans ce monde pour ceux qui mettent leur confiance en Christ. Elle aboutira, après la résurrection, dans de nouvelles dimensions, avec un corps parfait et pour l'éternité.
Car le salaire du péché, c’est la mort. Romains 6-23a
Nous avons sûrement besoin de découvrir la véritable signification du mot péché, qui semble un peu vieillot ou désuet par rapport à notre vocabulaire contemporain. C’est vrai que ce terme est souvent caricaturé, par exemple quand nous parlons de péché mignon, de péché de jeunesse, ou des péchés mortels ou véniels, c'est-à-dire secondaire. Qui nous donne ces définitions de non gravité du péché ? Ce sont des hommes pour essayer de faire taire leur conscience ou excuser leurs propres péchés. Mais que pense Dieu de tous ces aménagements de nos péchés ?