Les premières paroles de Jésus sur la terre sont

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Les premières paroles de Jésus sur la terre sont  

 

 Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire Repentez-vous car le Royaume de Dieu est proche. Une autre version dit : changez radicalement, car le Royaume de Dieu s'est approché.

                                      Matthieu 4- 17

Cela signifie également changez de camp ou de royaume, pensez différemment, pensez comme Dieu, changez de mentalité.

C’est par sa bonté que Dieu nous pousse à la repentance.

 

Jean-Baptiste a prononcé les mêmes paroles, avant Jésus : Repentez-vous car le Royaume de Dieu est proche.

Ensuite il nous est précisé que Jean-Baptiste criait : Préparez le chemin ou les cœurs pour la venue du Seigneur.

 Et confessant leurs péchés ils se faisaient baptiser par lui, dans les eaux du Jourdain.

Quand Jésus dit : Repentez-vous car le Royaume de Dieu est proche.

Jésus veut-il dire la même chose que Jean-Baptiste              Matthieu 3-6

 Non, car Jean-Baptiste ne pouvait aller plus loin que le pardon des péchés, sa mission et sa capacité s’arrêtait là, il ne pouvait accorder la rémission des péchés.

 Dans le péché il y a deux aspects, nous le rappelons : le fruit ou la partie visible : le mensonge, la colère, la rébellion, la jalousie par exemple, et l’arbre de la nature pécheresse qui produit le péché.

Cette nature déchue ou pécheresse nous naissons avec. Nous naissons, physiquement, dans le royaume de ténèbres.

Jésus au contraire, par ses paroles annoncent plus, il va plus loin que Jean-Baptiste : il nous offre la possibilité d'abandonner notre nature pécheresse ou l'arbre qui est en nous et qui produit de mauvais fruits.

Il nous offre la possibilité de retrouver ce qu’Adam a perdu lors de la chute : la réconciliation avec le Père Nous naissons tous déchus, dans le royaume des ténèbres « l’ombre de la mort » coupés de Dieu, hostiles à Dieu, sans direction pour nos vies comme des brebis errantes.

Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.

                                           Esaïe 53-6

 

Le jour de la pentecôte, à Jérusalem, Pierre a prêché les mêmes paroles. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ?

38  Pierre leur dit : Repentez vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus–Christ, à cause du pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint–Esprit.

                                Actes 2- 37 et 38

 

Trop de chrétiens  restent au stade de Jean-Baptiste. Ils confessent leurs péchés, et sans cessent ils recommencent et pratiquent les mêmes péchés. Certaines églises en sont restées au stade de Jean-Baptiste.

Un pécheur, même pardonné reste un pécheur, même s'il obtient le pardon de ses péchés. Même si ce pardon lui est accordé par grâce.

Il devient un pécheur gracié. Sa nature de pécheur demeure : il continue de pécher. Un pécheur gracié ce n'est pas l'identité que Jésus nous propose. Il nous offre  plus, à condition de changer de direction, de mentalité. Il nous offre la possibilité de mourir à notre nature pécheresse, avec lui, et de ressusciter avec lui dans sa nouvelle nature : A condition de le laisser nous transformer, transfigurer. Il nous offre également sa nouvelle nature, par la nouvelle naissance, celle qu'il annonce à Nicodème. Sans laquelle nous ne pouvons voir, ni rentrer dans le royaume de Dieu. C’est seulement de cette manière que nous rentrons dans notre véritable identité : fils et fille de Dieu, avec notre nouveau nom : juste ou saint, et non plus pêcheur gracié.

Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu.

Il est bien écrit que celui est né de Dieu, c'est-à-dire d’en haut ne pratique plus le péché, il n’est plus obligé de pécher. 1 Jean 3- 9 

 

Pour qui brille Dieu le soleil de justice ?

 

Vous qui craignez mon nom. Craindre Dieu ce n'est pas avoir peur de Dieu, mais se tenir dans le respect, avoir une attitude respectueuse, une attitude d'obéissance dans l’amour et la foi. La bible nous en donne un exemple avec Noé : Noé avait une crainte respectueuse de l'Eternel, par  la foi il construisit l’arche demandée par Dieu. Il sauva ainsi sa famille.

 Voici les yeux de l’Eternel sont sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en sa bonté.

                                   Psaume 33 : 18

 Mais la bonté de l’Eternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, Et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants, Pour ceux qui gardent son alliance, Et se souviennent de ses commandements afin de les accomplir.                 1 Jean 3- 9 

 

Jésus est le soleil de justice, pourquoi ?

 

La justice de Dieu est l'expression de tout ce que Dieu demande et approuve. Elle est manifestée de façon absolue en Christ lui-même, qui a satisfait à notre place à toutes les exigences de la loi :

La substitution, Jésus a été fait pour nous justice. Jésus a satisfait pleinement à toutes les obligations de la loi, parce qu'elle était dans son cœur et non dans son intelligence comme les Pharisiens. Pour lui, elle était une loi d'amour, et non une loi d’obligation ou d’interdit.

 Parce qu’il connaissait le Père, les Pharisiens ne connaissaient pas le Père. Obéir à une loi d’amour dans le cœur change tout. « Car la lettre tue » c’est à dire la loi dans la tête « mais l’Esprit vivifie » c'est-à-dire la loi dans le cœur. 2 corinthiens 3-6.

 Jésus est vraiment celui qui a accompli toute justice.

Comment Jésus a-t-il accompli toute justice en demandant le baptême ?

Rappelons que le baptême prêché par Jean était un baptême de repentance.

 

Jésus avait-il besoin de repentance ?

Non, puisqu'il n'a pas connu le péché.

Jésus est venu non pour abolir la loi, mais pour l’accomplir. Et le baptême annoncé ou prêché par Jean, représente la fin de la loi, et le début d’une aire nouvelle. Le dernier acte à accomplir pour que la loi soit observée ou pratiquée totalement par Jésus. Jésus s’y est soumis volontairement en mesurant l’importance de son acte d’obéissance.

Ce même jour Jésus est devenu la porte : Le ciel s'est ouvert pour nous en Jésus, le jour de son baptême. Jésus est devenu la porte ouverte par laquelle le Père va manifester la puissance de son royaume, la gloire de son royaume.

 Maintenant, en Jésus, chacun d'entre nous nous sommes une porte ouverte du ciel par laquelle le royaume de Dieu, le feu se manifeste.

Une porte ouverte par laquelle le soleil de justice brille pour ceux qui sont assis dans les ténèbres et qui se tiennent dans l'ombre de la mort. C’est vers ces personnes que jésus nous envoie.

 

Jésus est le même hier aujourd'hui et éternellement. Ce n'est pas pour les bien portants qu'il est venu, mais pour ceux qui reconnaissent être assis dans les ténèbres et qui se tiennent dans l'ombre de la mort. Jésus est celui en qui notre consolation abonde.

 

Souvenons-nous de Capernaüm, ville de la consolation, aujourd’hui cette consolation s’étend à toute la terre, à nous, à vous aujourd’hui.

Un  roi de France s'est déclaré « être le roi soleil » il a usurpé la place du soleil de justice, c'est-à-dire Jésus. Sa religion est devenue une véritable religion d'État. Il a refusé et combattu l'œuvre du Saint Esprit manifesté dans la vie des croyants : les Huguenots protestants. Il les à combattu dans leur foi, avec son armée, ses soldats nommé : dragon.

Leur expédition punitive se nomme : les  dragonnades. C'est-à-dire que cette destruction venait tout droit du dragon, du serpent comme le dit la Bible c'est-à-dire du diable et Satan.

 Ce mot dragon tire son origine de drakkar, les bateaux qu'utilisaient les Vikings. Ils  arboraient l'emblème du dragon sur leurs bateaux. Ils ont amenés avec eux et libérés sur la France : le socialisme, le communisme avec l'incrédulité et le combat contre la foi, ainsi que l'humanisme.

Mais malgré tout cela, comme en Israël, en France, Dieu s'est gardé un reste  qui lui demeure fidèle : Le soleil de justice brille sur ceux se lèvent et sortent de l’ombre.

 

 Lève toi, brille : ta lumière arrive, la gloire du SEIGNEUR se lève sur toi. Certes, les ténèbres couvrent la terre et une obscurité épaisse recouvre les peuples ; mais sur toi le SEIGNEUR se lève, sur toi sa gloire apparaît.

                                  Esaïe 60-1 et 2 

 

Dans le naturel, tant que je me tiens assis dans l’ombre je ne peux bénéficier du soleil et de ses bienfaits. Il en ait de même dans le spirituel : se lever, sortir de l’ombre et se tenir dans la foi. Se lever cela  signifie changer de mentalité, d’attitude, croire Dieu et sa parole.

 

Citons le cas d'une femme qui s'est levée  pour sortir  de l'ombre de la mort ou d'un  pays où règnent les ténèbres : Ruth

Elle habite le pays Moab, ce qui signifie : issu du Père, c'est-à-dire d’un inceste entre Lot est l’une de ses filles. Ce pays est maudit. Ruth appartient à ce peuple, elle vit dans l'ombre de la mort et sous la malédiction.

 

Une famille juive de Bethlehem fuie la famine qui y sévit, c’est à dire le pays de la promesse, pour venir habiter ce pays de Moab, pays  de malédiction. Cette famille est composée des deux parents et de leurs deux fils. Les  deux fils épousent des Moabites, ce qui est contraire aux lois de Dieu : Ruth et Orpa.

 Le père meurt et les deux fils aussi. Les trois femmes restent veuves. La maman nommée Naomi, décide de rentrer à Bethléem.

 Elle apprend que la famine  est passée. L'une de ses belles-filles, Ruth, décide de quitter son peuple, sa famille, ses dieux, sa culture pour s'attacher à sa belle-mère, au Dieu de sa belle-mère, au pays de sa belle-mère. Naomi la presse de rester dans son pays, voici la réponse de Ruth :

 Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; Où tu mourras, je mourrai, et j’y serai enterrée. Que l’Eternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi !

 Naomi, la voyant décidée à aller avec elle, cessa d’insister auprès d’elle.                Ruth : 1-16 à 18

Ruth va aller glaner dans le champ de Boaz, qui symbolise Jésus. Elle va devenir son épouse. Et aujourd'hui parce qu'elle s'est levée pour sortir du pays des ténèbres, de la mort, de la malédiction, nous la retrouvons dans la lignée qui va donner naissance à Jésus.

 Dieu n’a pas changé, il est le même. Et encore aujourd’hui jésus, à vous (à moi) qui lisez ce message, pose cette question :

 Que choisis-tu aujourd’hui? La mort ou la vie ?

Publié dans Identité en Jésus

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