Quand l'inutile devient utile avec Jésus

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Quand l’inutile devient utile avec Jésus

 

C’est l’histoire d’un esclave nommé ONESIME, il appartient à un riche habitant de colosses en Grèce qui porte le nom de Philémon. Il est chrétien, il a reçu  la bonne nouvelle de l’évangile à travers la prédication de l’Apôtre Paul. Notons tout de suite qu’Onésime signifie : utile, profitable, serviable. Philémon signifie : Attentionné, qui embrasse. Selon cette définition Philémon peut se réjouir d’avoir un tel serviteur. Mais dans la réalité il en est tout autrement. Onésime, le serviteur utile, serviable prend la fuite de chez son maître, en le volant semble-t-il … pour vivre sa liberté.

 - Je rends continuellement grâce à mon Dieu, faisant mention de toi dans mes prières. Parce que je suis informé de la foi que tu as au Seigneur Jésus et de ton amour pour tous les saints. Je lui demande que ta participation à la foi soit efficace pour la cause de Christ, en faisant reconnaître en nous toute espèce de bien. J’ai en effet éprouvé beaucoup de joie et de consolation au sujet de ton amour ; car par toi, frère le cœur des saints a été tranquillisé. C’est pourquoi, bien que j’aie en Christ toute liberté de te prescrire ce qui est convenable. C’est de préférence au nom de l’amour que je t’adresse une prière étant ce que je suis, Paul, maintenant prisonnier de Jésus- Christ. Je te prie pour mon enfant, que j’ai engendré étant dans les chaînes, Onésime.

 Qui autrefois t’a été inutile, mais qui maintenant est utile, et à toi et à moi.

Je te le renvoie, lui, une partie de moi-même. J’aurais désiré le retenir auprès de moi pour qu’il me serve à ta place, pendant que je suis dans les chaînes pour l’évangile. Toutefois, je n’ai rien voulu faire sans ton avis, afin que ton bienfait ne soit pas comme forcé, mais qu’il soit volontaire.

Peut-être a t’il été séparé de toi pour un temps, afin que tu le retrouves pour l’éternité. Non plus comme un esclave, mais comme supérieur à un esclave, mais comme un frère bien-aimé, de moi particulièrement, et de toi à plus forte raison, soit dans la chair, soit dans le Seigneur.

Si donc tu me tiens pour ton ami, reçois-le comme moi-même. Et s’il t’a fait quelque tort, ou s’il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte.

Moi Paul, je l’écris de ma main, je paierai ; pour ne pas te dire que tu te dois toi-même à moi. Oui frère, que j’obtienne de toi cet avantage, dans le Seigneur ; tranquillise mon cœur en Christ. C’est en comptant sur ton obéissance que j’écris, sachant que tu feras au delà de ce que je dis. 

                                                                                                     Lettre à Philémon 4 à21

 C’est l’histoire d’un esclave nommé ONESIME, il appartient à un riche habitant de colosses en Grèce qui porte le nom de Philémon. Il est chrétien, il a reçu  la bonne nouvelle de l’évangile à travers la prédication de l’Apôtre Paul. Notons tout de suite qu’Onésime signifie : utile, profitable, serviable. Comment Onésime, est il arrivé de Colosse à Rome, dans la prison de l’Apôtre Paul ?… Dieu seul le sait. Peut-être a t-il été arrêté par la police et mis dans la cellule de Paul, qui bien sûr lui prêche Christ. Paul l’amène au salut, et Onésime devient utile à l’apôtre Paul, lui, qui est dans les chaines à cause de sa prédication de l’évangile, à travers les différentes villes de Grèce et d’ailleurs.  Dieu est souverain sur toutes choses dans nos vies. C’est lui qui conduit les pas d’Onésime vers Paul. Onésime cherche la liberté en prenant la fuite de chez son maître.

Dieu va lui offrir une autre liberté beaucoup plus importante : celle que l’on obtient par grâce en Jésus. Dieu va faire rentrer Onésime dans sa destinée en mettant en valeur son potentiel. Dieu est spécialiste pour faire devenir utile l’inutile. Il prend l’inutile d’autrefois et le fait devenir utile. Il a un rêve pour chacun d’entre nous. Il veut que nous devenions utiles partout où nous sommes placés dans la vie.

Regardons un exemple de la souveraineté de Dieu au Kosovo

 Par un simple coup de vent

 Dans une guerre  (Kosovo 1999) un village est attaqué par un groupe armé Des habitants cherchent à s’enfuir vers la forêt proche avec leurs tracteurs. Vite rattrapés, les voilà faits prisonniers. Les assaillants ordonnent l’incendie des tracteurs et bientôt une fumée noire monte vers le ciel. Les villageois sont rangés en ligne, dans quelques instants ils seront fusillés. C’est alors l’inattendu : le vent tourne soudain repoussant l’épaisse fumée sur les hommes armés. Aveuglés, toussant, tirant en tous les sens, ils ne peuvent empêcher la centaine de prisonniers de se disperser dans la forêt. Par la suite plusieurs d’entre eux se souvenant des ces moments de terreur, réalisent qu’on ne peut attribuer qu’a Dieu le miracle de cette délivrance.

Paul pense qu’Onésime appartient à Philémon et qu’il doit le lui rendre ou le lui renvoyer. Mais Paul craint que l’accueil de Philémon (bien que son nom signifie : qui embrasse, attentionné, affectueux) envers Onésime soit plutôt malveillant. En effet le maître d’un esclave avait droit de vie ou de mort sur son esclave incapable de payer sa dette : coût de l’achat, auquel il faut ajouter le montant du vol.

Paul paie lui-même la dette d’Onésime due à Philémon et lui demande de l’accueillir comme une partie de lui-même, non plus en situation de fuyard, mais en qualité de frère en christ. Affranchi par Christ. Paul n’use pas d’autorité auprès de Philémon, c’est au nom de l’amour que Paul demande à Philémon de recevoir Onésime comme lui-même : je prends à mon compte tout le tort qu’il t’a causé.

Autrefois il a été inutile mais maintenant il te sera utile à toi et à moi. Pourquoi ?

 Onésime depuis sa fuite a accepté Jésus-Christ comme son Seigneur et Sauveur, il né d’en haut en recevant la nature Jésus ressuscité. De ce fait il est devenu le frère en Christ de Philémon

Né de nouveau = frère en Christ

Onésime = utile, profitable, serviable né de nouveau va pouvoir exprimer son potentiel et servir dans la situation où il a été appelé. Car l’esclave qui a été appelé dans le seigneur est un affranchi du seigneur et trouve la vraie liberté.                                                                                                           1 Co 7 : 21-22      

 Philémon devra pardonner (même si son nom signifie : attentionné, qui embrasse)

Philémon devra lui pardonner  en l’accueillant le délier de sa dette payée par Paul. Il devra également abandonner toute amertume toutes les paroles négatives de jugement, voir de haine, prononcées après son départ sur cet esclave inutile et voleur. La décision de Philémon (esclave de Christ) envers Onésime va influencer toute son église de maison : à accueillir Onésime comme un frère en Christ.

 Exemple de pardon, par une femme de pasteur assassiné en Afrique du Sud 

 Le pardon

 Benjamin, un pasteur noir vivant en Afrique du Sud ne cessait de dire : Nous ne devons haïr personne parce ce que Jésus nous aime tous. On lui répondait : Toi qui es noir, tu voudrais alors qu’on aime aussi les blanc ? Un soir, sa voiture fut arrêtée, on le bâtit à mort. Ses meurtriers prirent sa bible et la trempèrent dans son sang. Son fils âgé de douze ans parvint à échapper à cet affreux  massacre.

 Quelques années plus tard l’épouse de Benjamin et son fils au cours d’une réunion donnèrent le témoignage de leur épreuve et des consolations que le Seigneur leur avait prodiguées. Ils conclurent en chantant ce cantique : « Père, pardonne-leur » les auditeurs écoutaient fascinés. Quelques personnes demandèrent que l’on prie pour elles.

 Parmi elles un homme hésitait. Il paraissait tourmenté. J’ai besoin de votre Jésus, dit-il. « J’ai besoin de pardon, je faisais partie de ceux qui ont tué votre mari ». Effrayée, je me mis à trembler, raconte la veuve. Que devais-je faire ! Le Seigneur me le montra. Je pris le tueur dans mes bras et lui dit : Je te pardonne comme jésus nous a pardonné. Maintenant tu es mon frère. Nous ne pouvons qu’admirer la réaction de cette chrétienne, elle a vraiment suivi de près l’exemple de son sauveur. Mais nous sommes encore plus émerveillés quand nous pensons aux paroles de Jésus sur la croix : Père, pardonne leur, car ils ne savent ce qu’ils font :                                        Luc 23 : 24    

Onésime devra pardonner à Philémon bien-sûr. Mais il revenu pour cela à Colosse. C’était un risque pour lui : l’esclave chrétien était vendu plus cher sur la marché des esclaves à cause du service plus grand et de l’honnêteté.

 - Résumons la lettre de Philémon

 Nous retrouvons tous les aspects du pardon de Christ : compassion (10), intercession (10, 18, 19) substitution, (18, 19), restauration ou entrée dans la famille de Dieu (15) introduction dans une relation nouvelle. Le retour d’Onésime démontre le principe de la restitution. L’histoire d’Onésime illustre cette partie du notre Père : pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Nous avons tous été des Onésime et tous nous sommes appelés à être des Philémon : c’est-à-dire utile et affectueux, qui embrasse.

 - a) l’histoire d’Onésime c’est notre histoire à chacun d’entre nous.

   Dieu nous a donné la vie, mais nous avons voulu l’utiliser à notre manière nous croyant libre… Cependant Esaïe 53 :6 nous dit : Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie.- nous croyant intelligent, nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu, tous sont égarés, tous sont pervertis, il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul.                                                                                                                Romain 3 : 11

- tous  nous étions inutiles pour Dieu, comme Onésime avec Philémon.

- tous nous étions esclaves en nous croyants libres, ne savez vous pas que vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice.

- tous nous étions voleurs et avions une dette énorme envers Dieu et incapable de nous en acquitter.

- mais Dieu qui nous aime et qui veut que nous lui soyons utiles à sût conduire nos pas, parfois dans des circonstances douloureuses pour que nous acceptions de nous laisser rencontrer avec lui.

Il utilise qui il veut : un vieillard prisonnier, dans les chaines comme Paul (ou comme la cruche du porteur d’eau) 

 La cruche du porteur d’eau

En Inde, un porteur d’eau avait deux grosses cruches suspendues au bout d’une perche qu’il tenait sur ses épaules. L’une était fendue et se vidait peu à peu entre la rivière et la maison de son maître, où elle arrivait toujours à moitié vide. L’autre rapportait se pleine capacité. Imaginons le dialogue entre la cruche fendue et le porteur :

- Je me sens si misérable, j’ai honte de moi !

- Pourquoi ?

- Cela fait deux ans que je ne rapporte que la moitié de mon volume, à cause de cette fente…

- Ne t’excuse pas ! As-tu remarqué les belles fleurs le long du chemin du coté où coule ton eau ?

- Non.

- Regarde ! J’ai toujours su que tu fuyais, alors j’ai planté des graines de ce côté là, et chaque jour tu les as arrosées. Depuis deux ans, j’ai pu cueillir des fleurs pour embellir la table du maître. 

 N’avons nous pas de nombreux handicaps ?  Laissons le Seigneur utiliser même nos infirmités, nos faiblesses à sa gloire. Par la grande sagesse de Dieu, rien ne se gaspille. Il sait bien à quoi peut servir une cruche fendue comme moi. Sans me laisser décourager. Je peux ouvrir mon cœur à cette parole du Seigneur : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité… et dire comme l’apôtre Paul : Quand je suis faible, alors je suis fort.                                                                                              2 Corinthiens  12 : 9-10comme Paul a payé pour Onésime, un homme sans péché Jésus-Christ a offert sa vie en sacrifice sur une croix, en sacrifice d’expiation pour payer la dette dont nous étions redevables devant Dieu, dette incommensurable. Maintenant chaque fois qu’un « esclave du péché » accepte Jésus comme sauveur et seigneur de sa vie, Jésus se tourne vers le Père et lui dit : Au mon de l’amour qui nous unit toi Père et moi, et de l’alliance que nous avons scellé avec moi, reçois-le comme fils ou comme fille, il te ou elle te sera utile, profitable, car je l’ai choisi pour porter du fruit.HBas du formulaire

 

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