Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant, ressuscité ?

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant, ressuscité ?

Certains pensent que Jésus est encore quelque part dans le tombeau contrairement à ce que déclare la Bible. Récemment, des archéologues ont déclaré avoir trouvé le tombeau de Jésus et son corps dans les montagnes de la cordelière des Andes

 Il est vrai que dans un premier temps, les disciples eux-mêmes  doutèrent de la résurrection de Jésus. La Bible nous le montre dans le chapitre 24 de l'évangile de Luc : le premier jour de la semaine, des femmes se rendent au tombeau pour embaumer son corps. Elles virent  que la pierre du sépulcre avait été roulée, c'est-à-dire le tombeau ouvert.

Elles ne virent pas le corps de Jésus. Elles sont saisies de frayeur. Elles voient deux anges dans le tombeau qui occupent la place où le corps de Jésus avait été déposé.

Les anges leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est pas ici ; il est ressuscité.

 Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, et qu’il disait : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent des paroles de Jésus.   Luc 24- 6 à 8

Quelles sont les paroles de Jésus dont elles se souvinrent ?

Il (Jésus) ajouta qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour.                         Luc 9 : 22

A leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles.

 Ils prirent ces discours pour des rêveries, et ils ne crurent pas ces femmes.

                               Luc 24-9 et 10  

Avant de nous assurer que Jésus est bien ressuscité, c'est-à-dire vivant aujourd'hui, posons-nous la question : Est-il réellement mort ?

 Car avant de ressusciter, il faut connaître la mort, seul  un mort peut ressusciter.

Certains déclarent que Jésus, suite à sa crucifixion, a simplement connu un coma profond dont il se serait sorti le matin de la résurrection.

 Alors comment Jésus aurait-il eut la force de rouler la pierre qui ferme le sépulcre ?

Cette pierre pèse plus  de 1000 kg, d’autre part elle était scellée sur son côté extérieur par les soldats Romains.

Nous précisons que cette pierre était encastrée et se roulait dans une rainure située à l’extérieur du sépulcre.

Maintenant, nous proposons de réfléchir sur l’état dans lequel se trouvait  Jésus au moment de sa mise au tombeau. Jésus avait subi les trente neuf coups de fouet et même certainement plus.

Les soldats romains l’avaient frappé avec toute la cruauté qui les animait. A chaque coup de fouet, le sang giclait. Certainement  que Jésus était complètement exsangue.

La crucifixion était un supplice horrible. Même ceux que l’on descendait parfois de la croix, après un court laps de temps, mouraient des suites de leurs blessures.

 Le procès et la mort de Jésus ont fait l'objet de beaucoup de publicité dans les films. Un grand nombre de personnes tenaient à ce que Jésus ne survive pas.

 D'autres se sont occupés de son corps après sa mort. La Bible nous cite notamment Nicodème qui était venu de nuit vers Jésus.

  Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs.  

                                           Jean 19 : 39 et 40

Comment au bout de trois jours dans le tombeau, sans soin et sans nourriture, Jésus aurait-il retrouvé les forces nécessaires pour rouler cette pierre sur laquelle il n’existait aucune prise de l’intérieur ?

Jésus est- il réellement mort ?

1)- Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été crucifié avec lui. S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau.  Jean 19-32 à 34

Nous savons aujourd'hui que le phénomène de séparation du sang coagulé et du sérum ou de l'eau est une preuve médicale que Jésus était bien mort quand son corps a été déposé au tombeau. Jean ne l'a pas écrit, parce qu'il ne connaissait pas cette réalité médicale à cette époque. Voilà une preuve médicale que Jésus a bien connu la mort.

2)-un disciple de Jésus nommé Joseph d'Arimathée demande à Pilate le gouverneur romain, la permission de prendre le corps de Jésus sur la croix.

L’ensevelissement du corps de Jésus par Joseph d’Arimathée nous confirme sa mort.

Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc.               Matthieu  27 : 59

Ensuite, la mort de Jésus est attestée par le rapport du centenier romain.

 Joseph va  mettre le corps de Jésus dans le tombeau neuf qu'il s'était fait tailler pour lui-même. Pilate s'étonne que Jésus soit déjà mort. Il envoie un centenier vérifier les paroles de Joseph qui les lui confirme.

Arriva Joseph d’Arimathée, conseiller de distinction, qui lui–même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus.

Pilate s’étonna qu’il soit mort si tôt ; il fit venir le centenier et lui demanda s’il était mort depuis longtemps. S’en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Joseph.                                                                                    Marc 15-43 à 45

Et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du sépulcre, et il s’en alla.                          Matthieu 27 : 60

Les soldats Romains avaient l’habitude de côtoyer les crucifiés et de reconnaître si un crucifié était déjà mort ou ne l'était pas.

Les quatre évangiles nous citent une référence attestant la mort de Jésus.

 Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit.          Matthieu 25-50 

 Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira.                                    Marc 15-37 

 Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.  Luc 23-46 

 Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit.                                               Jean 19-30

L'évangile de Jean nous précise que  les soldats romains n'ont pas brisé les jambes de Jésus parce qu'il était déjà mort.

Etait-il important que Jésus connaisse la mort, expérimente la mort ?

Il existe deux sortes de connaissance

La connaissance « eido » ou la connaissance de l’âme. Nous la retrouvons dans la connaissance du médecin ou du spécialiste par exemple avec la maladie. Ils sont capables de discerner, avec un microscope, les virus, les microbes ou les bactéries qui provoquent une maladie bien précise.

 Cette connaissance se situe en dehors d’eux-mêmes. La maladie ne les affecte pas dans leur être. Ils en  connaîtront les symptômes seulement en écoutant une personne malade. La connaissance du médecin va le rendre capable de lutter contre ce virus qui provoque la maladie par exemple.

En revanche, le malade d’un cancer par exemple, parce qu’il l’expérimente dans son corps, en a une connaissance intime. Cette connaissance, nous la nommons « yada »  ou connaissance intime. Elle n’a rien d’intellectuelle. Ces deux connaissances restent propres à chacun. Le médecin ou le spécialiste ne rejoint son patient seulement que d’une manière intellectuelle.

En Jésus, nous trouvons ces deux  types de connaissance : la connaissance « eido » comme Fils de Dieu et la connaissance « yada » comme fils de l’homme. C’est dans sa propre mort que Jésus nous a rejoints au plus profond de notre détresse. Il a connu les deux aspects de la mort : comme Dieu ou comme  « spécialiste » pour l’avoir expérimentée.

Comment aurait-il pu dire : je suis la résurrection et la vie s’il n’avait expérimenté la mort. S’il n’avait pas connu la mort, il n’aurait pas expérimenté la résurrection.

Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ;  et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?

Jésus avait lui-même annoncé sa mort plusieurs fois dans les évangiles.

                                                                                                              Jean 11 : 25 et 26

Bien sûr, Jésus a ressuscité des morts. Toutefois, il existe une grande différence entre ressusciter des morts et être ressuscité des morts. C’est la raison pour laquelle il était important que Jésus connaisse la mort, afin d’expérimenter et de confirmer qu’il est bien la résurrection et la vie. Tout ce que Jésus dit, il le vit, l’expérimente. Sa mort et sa résurrection  nous confirment qu’il a bien la capacité de nous ressusciter un jour.

Bouddha et Mahomet sont restés au stade de la connaissance de la théorie ou du spécialiste.

 Jésus nous dit encore

Ecris à l’ange de l’Eglise de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie.                             Apocalypse 2 : 8

Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts.

                                                                                                           Apocalypse 1 : 18

Ce verset nous permet de découvrir une autre facette importante concernant la mort et la résurrection de Jésus : Il a repris les clés du séjour des morts à celui qui les détenait injustement : Satan. Maintenant, Jésus peut nous délivrer de la captivité de la mort.

 

Jésus avait lui-même annoncé sa  mort et sa résurrection plusieurs fois dans les évangiles

 

 Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps.   Jean 2-19 à 21

En effet, tout comme Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le cœur de la terre.                                                                                             Matthieu 12-40

Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il aille à Jérusalem, qu’il souffre beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour.                                                                                      Matthieu 16-21

 Ici, nous remarquons que  Jésus ne dissocie pas sa mort de sa résurrection:

Car il enseignait ses disciples, et il leur dit : Le Fils de l’homme sera livré entre les mains des hommes ; ils le feront mourir, et, trois jours après qu’il aura été mis à mort, il ressuscitera.                                                                         Marc 9 : 31

 Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le battront de verges, et le feront mourir ; et, trois jours après, il ressuscitera.

                                                                                                        Marc 10-33 et 34

Maintenant, nous allons nous attarder sur les faits et les agissements des principaux sacrificateurs et des pharisiens après la mise au tombeau du corps de Jésus.

Les enseignements de Jésus, ses miracles, ses reproches qu’il adressait aux sacrificateurs et aux pharisiens les agaçaient beaucoup. Il provoquait également des grincements de dents, de la jalousie car il attirait les foules à lui. C'était devenu insupportable pour eux.

 

 Ils cherchaient depuis longtemps un moyen de le faire disparaître, de le tuer : mais sans que cet acte soit perpétré par eux. C'est la raison pour laquelle ils ont eu recours aux romains, les envahisseurs qui asservissaient Israël ou les ennemis d’Israël.

Le souverain sacrificateur de l'époque n'était plus un des descendants de la famille d'Aaron comme Dieu l’avait ordonné à Moïse. Ils étaient choisis et nommés par les autorités romaines. Ces dernières choisissaient des hommes qui collaboraient avec elles.

Le souverain sacrificateur Caïphe, qui était en exercice quand Jésus comparu devant lui, en est un exemple. Il avait été nommé souverain sacrificateur en l'an 18 par Valérius Gratus, préfet Romains de la Judée à cette époque. A suivre

 

Publié dans La grâce de Dieu

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article