Voir les gens avec les yeux de l’amour

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Voir les gens avec les yeux de l’amour

par actualitechretienne

 «A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres» (Jean 13 v 35)

Trop souvent, nous jugeons les gens sans les connaître, mais nous serions moins critiques si nous connaissions leurs difficultés, les souffrances qu’ils endurent dans le secret, l’environnement dans lequel ils ont grandi.

Certains éléments de leur vie nous sont cachés, et il y a une raison pour laquelle certaines personnes se comportent d’une manière ou d’une autre.

Il y a quelques années, alors que je travaillais à la Poste, un homme qui avait pourtant usé ses pantalons sur les bancs d’église, et avec qui je travaillais, a écris un mail d’une incroyable méchanceté aux concepteurs d’un site Internet pour lequel j’écrivais, afin de me discréditer à leurs yeux.

Il m’accusait de ne pas mettre en pratique les enseignements que je donnais, d’être continuellement en retard au travail et d’être paresseux. Mais cet homme ne connaissait pas ma vie.

 

Tout d’abord, je venais d’être hospitalisé et je ne pouvais pas être aussi actif qu’une personne valide.

Ensuite, je commençais mon service à un autre endroit de la ville pour y prendre mon véhicule de service, avant de gagner mon lieu de travail effectif, et cela me prenait vingt minutes pour effectuer le trajet. Cet homme, me voyant arriver avec vingt minutes de décalage, en a conclu que j’arrivais en retard, alors que je commençais à l’heure, mais ailleurs.

D’autre part, ma sœur venait de décéder suite à sa consommation de cocaïne, d’héroïne et d’alcool, et la dernière chose dont j’avais besoin était vraiment que l’on me critique.

Mais quoiqu’il en soit, le Seigneur n’a pas mis les gens sur notre route pour les juger, mais pour leur apporter la guérison. Et d’autre part, nous devrions toujours accorder à une personne le bénéfice du doute.

Parfois, nous comparons les gens en fonction de notre propre arrière-plan ou de nos propres forces. Nous disons : «Si j’étais lui, je ne ferais jamais cela», «Comme il est faible. Ce n’est pas si compliqué. Si j’étais à sa place, je m’y prendrais mieux».

 

Mais le fait que nous soyons forts dans un domaine ne signifie pas que l’autre le sera. Et vice-versa. Nous avons tous des points forts et des points faibles dans un domaine respectif. Et si nous sommes forts, cela n’a rien à voir avec nos mérites mais avec la grâce de Dieu.

Et enfin, une personne peut nous sembler immature, mais nous ne savons pas non plus quels progrès elle a fait depuis qu’elle connaît Christ. Elle peut vous sembler étrange, mais peut-être que ses progrès sont énormes par rapport à ce qu’elle était autrefois.

Vous ne savez pas tout le chemin qu’elle a parcouru pour en arriver là où elle est aujourd’hui.

Certaines personnes ont eu la chance de grandir dans un environnement sain et protégé, mais d’autres ont grandi dans le contexte d’un foyer dysfonctionnel. Elles arrivent à Christ en mille morceaux et ont besoin d’être totalement reconstruites.

Une très belle illustration figure dans le livre «L’ultime assaut», du prophète Rick Joyner. Le Seigneur lui a donné la vision suivante* :

 

Il vit un homme glorieusement récompensé au ciel. Puis il vit un autre homme, mais la gloire et la récompense étaient de très loin inférieure à celle du premier. Puis Rick Joyner a vu la vie du premier défiler comme un film. Celui-ci avait été un clochard hirsute et ronchon. Son attitude était vile et déplaisante. Puis Rick a vu la vie du second. Celui-ci avait été, de son vivant, un aimable et bon chrétien.

 

Rick Joyner s’est alors étonné : «Mais Seigneur, comment peux-tu accorder une telle récompense et une telle gloire à ce clochard, tellement plus grande que celle du premier ?»

 

Le Seigneur lui a dit : «Le second a eu la chance de grandir dans un foyer sain et équilibré. Même s’il a aimé et qu’il ne péchait pas, il n’a jamais autant donné d’amour qu’il a reçu. L’autre, quant à lui, était orphelin. Il a été rejeté toute sa vie et même les églises l’ont rejeté à cause de son apparence. Mais un jour, il s’est converti après avoir lu un tract. Puis il est mort de froid après avoir amené un autre clochard à Moi. Le peu d’amour qu’il avait reçu, il l’a donné pour sauver une âme».

 

Olivier MOULIN

 

 

 

Publié dans Le coeur du Père

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