Quelle nourriture manges tu ? (suite)

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

La dernière fois nous avons remarqué à travers  ce passage du livre de l’Exode 12, qui précède la sortie du peuple Hébreux de l’esclavage en Egypte, c’est Dieu lui-même qui a choisi un agneau sans défaut, il devait être mangé en entier, rôti au feu, accompagné de pain sans levain et d’herbes amères. Retenons deux principes de ce texte :

 

-          1) Seul ceux qui ont obéi à l’ordre de Dieu, ont été préservé de la mort des premiers nés et sont sortis d’Egypte ou de l’esclavage.

-          2) L’agneau devait être mangé par familles ou regroupement de famille si elle était trop faible en nombre.

Dieu attache beaucoup d’importance à la notion de famille, certes il nous bénit individuellement, mais nous remarquons que Dieu nous donne une abondance de nourriture quand nous sommes rassemblés en famille, sa famille rassemblée par son Esprit.

Et nous croyons que, plus le rassemblement est important, plus la diversité de la nourriture sera abondante. Cela nous montre la nécessite d’avoir une famille spirituelle, si nous voulons croître, devenir mature et être agréable à Dieu « car c’est là que l’Eternel envoie la bénédiction  la vie pour l’éternité» Psaume 133 : 3b

D’autre part il est des victoires ou des sorties « d’Egypte » que nous n’obtiendront pas tout seul. L’agneau de la Pâque, sacrifié, symbolise l’Agneau de Dieu dans la personne de Jésus-Christ.

C’est de lui et notamment de sa parole que nous avons à nous nourrir, en lui obéissant bien sur.

En Jean 8 : 31 Jésus dit aux juifs qui croient en ses paroles :

«  Et il dit aux juifs qui croient avaient crus en lui, si vous demeurez dans ma parole vous êtes vraiment mais disciples, vous connaitrez la vérité et la vérité vous affranchira. »

Affranchir, signifie : libérer de l’esclavage, libérer un esclave, sortir de l’esclavage du péché, cesser d’être esclave, tout comme le témoignage suivant nous le démontre :

« Sais tu que Jésus t’a racheté au prix de sa vie ?

Gongo, l'esclave noir, est enchaîné avec d'autres esclaves. Il regarde avec défi la foule qui se presse dans la salle du café de cette petite ville américaine.

Il sait que pour tous ces gens, il n'est qu'une marchandise au milieu d'autres, une marchandise qui tout à l'heure sera vendue aux enchères. Il sait aussi que pour tous ceux qui le regardent, lui et ses compagnons, il n'a d'intérêt que par la somme de travail qu'il peut fournir, et le prix auquel il pourra être acheté.

Pourtant, Gongo ne peut s'empêcher de jeter de temps à autre un regard inquiet vers l'homme au chapeau gris qui est assis au fond de la salle. Cet homme est un étranger; on ne l'a jamais vu dans la région et ses vêtements montrent bien qu'il n'est pas d'ici.

Serait-il venu, lui aussi, pour acheter un esclave? Songe Gongo au milieu du brouhaha des conversations.

Être acheté par un étranger, quelle catastrophe pour un esclave! C'est pire que de devoir servir un maître dur et exigeant. Être acheté par un étranger, ça veut dire quitter son pays, sa famille, sa femme et ses enfants pour suivre son maître dans son lointain pays.

Pourvu qu'il ne m'achète pas, songe Gongo avec angoisse.

L'homme au chapeau gris est seul et ne parle à personne.

Bientôt le silence se fait dans la salle: on annonce le début de la vente.

Le premier esclave est proposé. Les enchères montent: 100 dollars! 120! 145 dollars! ...Le marteau tombe: un à un les esclaves sont vendus.

Puis c'est au tour de Gongo... un homme s'est redressé:

-- 120 dollars! Gongo pâlit en réalisant avec terreur que celui qui vient de lancer ce prix ... est justement l'homme au chapeau gris.

-- Ne m'achetez pas! Je ne vous veux pas comme maître!

D'autres acheteurs essayent de proposer davantage ... Mais inlassablement l'étranger augmente le prix.

-- 150 dollars!

Gongo secouant ses chaînes hurle plein de colère:

-- Ne m'achetez pas, je ne vous servirai pas.

Mais l'étranger, sans sourciller, continue:

-- 180 dollars!

Gongo, en proie à une colère qu'il ne contrôle plus, montre son poing enchaîné à l'étranger:

-- Si vous m'achetez, je vous tuerai!

Mais l'étranger, sans s'occuper de la fureur de l'esclave ni de ses menaces, lance un nouveau prix en réponse à un autre acheteur:

-- 195 dollars!

Les autres acheteurs se taisent...

Le marteau tombe: "Vendu".

Gongo vient d'être acheté par l'homme au chapeau gris. Celui-ci se lève pour payer sa nouvelle acquisition, et lorsqu'il se dirige vers son esclave, un profond silence tombe sur la salle.

Que va-t-il se passer? L'esclave furieux va-t-il se jeter sur lui? Chacun retient son souffle ... Gongo, tremblant de rage, voit l'homme au chapeau gris se diriger vers lui. Il s'arrête à quelques pas et s'adressant à lui avec un fort accent étranger:

-- Tu pensais que je t'achetais pour t'emmener loin de chez toi? Si je t'ai acheté, c'est pour te délivrer et faire de toi un homme libre. Tu entends, tu es libre!

Une à une les chaînes que l'étranger a ouvertes tombent. Gongo ne dit rien. Et ce n'est que lorsque l'étranger se tourne pour quitter la salle et s'en aller, que Gongo s'élance:

-- Maître, je veux te suivre. Je veux te servir, emmène-moi où il te plaira, je suis ton esclave!

Jésus non plus ne force personne à Le servir. Il nous a payé pourtant très cher. Non, pas une somme d'argent, mais Il a donné Sa vie pour nous sauver. Son sang a coulé pour te délivrer de l'esclavage du péché.

Quelle est la réponse de ton cœur?

Ne vaut-il pas la peine de vivre pour Celui qui pour nous est mort et a été ressuscité? Deuxième épître aux Corinthiens, chapitre 5, verset 15.

Jésus est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. »

 

 Tout comme les Hébreux, étaient détenus esclave en Egypte, partout dans nos vies, là ou la lumière de Dieu ne brille pas nous sommes esclaves, car Dieu est lumière, Jésus est la lumière du monde. Sa parole appliquée avec foi, dans nos vies libère, fait tomber les liens, l’ignorance de nos vies, là ou se complait le diable. C’est pourquoi, Jésus nous dit en Matthieu 4 :

 «  L’homme ne vivra pas  seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

 Retenons un autre principe d’Exode 12, tous les Hébreux qui ont obéi à la parole en étant rassemblé dans les maisons ont été « couvert » par le sang de l’agneau appliqué sur le linteau des portes. Donc il est inutile et vain de chercher une quelconque « couverture spirituelle » auprès d’un homme ou d’une femme de Dieu, si je suis en désobéissance à la parole de Dieu, c'est-à-dire Dieu lui-même.

 Citons cet exemple d’un serviteur de Dieu qui voyageait dans un car d’Amérique Latine, le chauffeur était chrétien. Ce missionnaire ressentait un malaise face à ce chauffeur. Aussi, lui posa-t-il cette question :

 Payes-tu ta dîme ?

 Non lui répondit le chauffeur. Ce missionnaire est descendu du car en disant au chauffeur : Je ne voyagerai pas avec un voleur, puisque tu es capable de voler Dieu, tu es capable de voler mon portefeuille. Dans le livre du Lévitique, dans le chapitre 3, à travers le sacrifice d’action de grâces nous découvrons combien il est important de se nourrir de Christ, notre sacrifice d’actions de grâces par excellence. C’est celui qui a été et qui est le plus agréable, comme sacrifice de bonne odeur offert au Père.

 Même s’il est symbolisé par l’offrande et le sacrifice d’animal,  nous savons que cela nous parle de Jésus s’offrant à son Père. Il y a toujours l’identification par l’offrant qui impose ses mains sur l’animal, le sang est toujours répandu autour de l’autel par un sacrificateur, fils d’Aaron. L’intérieur de l’animal est brûlé sur l’autel en sacrifice de bonne odeur offert à l’Eternel. L’épaule droite revenait au sacrificateur qui avait offert le sang. La poitrine était réservée aux fils et aux filles d’Aaron. L’épaule et la poitrine devaient être présentées en élévation à l’Eternel. L’offrant avait également sa part qu’il devait manger dans la présence de l’Eternel et dans un lieu saint.

 Là encore nous retrouvons la notion de famille et de faveur toute spéciale accordée par Dieu, à ses enfants qui s’unissent, se rassemblent pour lui offrir un sacrifice d’action de grâces ou d’adoration. L’intérieur de l’animal, et notamment la graisse qui représente la partie la plus riche, était offerte à Dieu par le feu. Donc Dieu avait sa part. Cette partie intérieure de l’animal, la partie la plus intime de la vie de Jésus qui était réservée au Père. Lui seul pouvait parfaitement en jouir.

 Aaron et ses fils mangeaient l’épaule et la poitrine. Tous les membres de la famille sacerdotale avaient leur part dans le sacrifice d’action de grâces, à condition d’être réunis ensemble, en communion avec Aaron le souverain sacrificateur. La poitrine et l’épaule sont les emblèmes de l’amour, de la puissance, de la force et de l’affection.

Maintenant tous les vrais croyants devenus sacrificateurs pour Dieu, peuvent avoir l’assurance qu’ils ont le cœur de Jésus et sa puissante épaule pour les consoler. Et d’entendre son cœur qui bat pour nous d’un amour inaltérable et éternel.

C’était là le droit de l’onction d’Aaron et de l’onction de ses fils, c’est là aujourd’hui le notre. Nous pouvons nous nourrir de l’amour de Jésus, de son affection, de sa consolation. Nous le goûterons encore plus intensément lorsque nous sommes réunis en famille, autour du Père et en étant en communion avec lui.

 Nous devons être dans la lumière, car Dieu est lumière. Nous ne pouvons être en communion avec lui que par le sang de Jésus et en étant en communion les uns avec les autres :

1 Jean 7 « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière nous sommes mutuellement en communion et le sang de Jésus son fils nous purifie de tout péché. »

 Dans la parabole du fils prodigue, le père ne pouvait recevoir son fils à sa table que revêtu de la plus belle robe et rétablit dans toute l’intégrité dans sa relation de fils. Si le fils prodigue avait gardé ses haillons et s’était placé dans la maison de son père comme « mercenaire » jamais le père n’aurait pu dire :

 Mangeons et faisons bonne chère, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.

 Ce n’est pas en raccommodant les haillons de sa première condition que le fils prodigue obtient une place à la table de son père. Mais en étant revêtu d’une robe qu’il n’avait jamais vue et à laquelle il n’avait jamais pensé. Le père l’avait en réservé pour lui, dans sa maison, c’est ainsi qu’ils se mirent à table pour manger le « veau gras » dans une grande communion.

Tous les enfants d’Aaron avaient leur part à manger dans le sacrifice d’action de grâces, ses fils et ses filles. Toutefois si une de ses filles avait épousé un étranger, elle était exclue. Cela signifie que Dieu garde ses bénédictions pour ses enfants, ceux qui lui obéissent.

Cela nous montre comme le dit Jésus : De ne pas donner nos perles aux pourceaux.

- Les nourritures dont nous devons nous séparer :

 1 Tite 1 : 9-16 «  Attache toi à la vraie parole telle qu’elle est enseignée afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs. Il y a surtout parmi les circoncis, beaucoup de gens rebelles, de vains discoureurs et de séducteurs, auxquels il faut fermer la bouche. Ils bouleversent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qui ne doit pas être enseigné. Ils font professions de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre. »

 Tite 3 : 9-11 « Mais évite les discussions folles, les généalogies, les querelles, les disputes, relatives à la loi, car elles sont vaines et inutiles. Eloigne de toi, après un premier avertissement et un second de celui qui provoque des divisions. Sache qu’un homme de cette espèce est perverti et qu’il pêche en se condamnant lui-même. »

 2 Timothée 4 « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la sainte doctrine, mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs, selon leur propre désirs, détournerons l’oreille de la vérité et se tourneront vers des fables. « 

 

La crainte de l’homme peut nous faire perdre la bénédiction ou la nourriture (l’onction) de Dieu pour nos vies : Saul.      

Publié dans Parolevivante

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