Un mort, peut-il offrir un sacrifice à Dieu?
Un mort, peut-il offrir un sacrifice à Dieu?
Non bien sûr puisqu'il est mort. C'est la raison pour laquelle, nul ne peut se racheter, ou se racheter les uns les autres. Racheter signifie verser son sang pour quelqu'un d'autre, payer la dette à sa place, verser une rançon, sauver, délivrer. Comment un mort redonnerait-il la vie à un autre mort ?
Ils ont confiance en leurs biens, Et se glorifient de leur grande richesse. Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, Ni donner à Dieu le prix du rachat.
Le rachat de leur âme est cher, Et n’aura jamais lieu ; Ils ne vivront pas toujours, Ils n’éviteront pas la vue de la fosse.
Psaume 49- 7 et 8
O Dieu, Dieu de mon salut ! Délivre-moi du sang versé, Et ma langue célébrera ta miséricorde.
Psaumes 51 : 16
David plaide coupable devant Dieu, il se reconnait pécheur. Il a pris conscience de la dimension de son péché et des conséquences qui en résultent. Il a fait couler le sang, le sien et celui de ceux qu’il a entrainé dans le péché, c'est-à-dire dans la mort naturelle mais aussi spirituelle.
Dieu ne nous demande pas de nous sacrifier ou de nous immoler mais il nous demande des comptes pour le sang versé. Il désire que nous vivions, n'oublions pas qu'il est le Dieu de la vie.
Si tu avais voulu des sacrifices, je t’en aurais offert ; Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes.
Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! Tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit.
Psaumes 51 : 18 et 19
Qu’est-ce qu'un cœur brisé et contrit ?
C'est un cœur qui reconnaît bien humblement sa situation. Il n'a aucune solution, il est désespérément sans solution pour résoudre son problème c'est-à-dire obtenir le pardon de ses péchés. Ce cœur brisé et contrit crie à Dieu comme David dans ces versets : j'ai besoin d'un sauveur, d'un rédempteur pour me sortir de cette situation :
Lave- moi complètement de mon iniquité, Et purifie- moi de mon péché. Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi.
J’ai péché contre toi seul, Et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.
Psaumes 51 : 4 à 6
Le monde le sait, certains consciemment ou inconsciemment, cherchent des refuges pour résoudre ce vide dans la religion, l'alcool, la drogue, le sexe, les jeux vidéo, le sport, le culte du corps, tous les autres artifices que nous propose le monde. Ils sont stériles, illusoires, ils ne durent que le temps d'un feu d'artifice. Ils provoquent la joie d'un instant, un amusement qui satisfait l'âme, c'est-à-dire les yeux, les émotions, et puis quand les projections du feu d'artifice s’arrêtent, toutes les angoisses reviennent, c'est la nuit complète. D'ailleurs dans le naturel, les feux d'artifice se déroulent toujours la nuit.
Comme le dit ce chant : « le temps des cerises est bien court ». Ce chant est tiré du répertoire d’Yves Montand et de son album : Chansons populaires de France. Le temps des cerises fait allusion au temps des réjouissances éphémères. Il se termine par ces paroles douloureuses :
J'en garderai toujours une plaie ouverte, dans le cœur bien- sûr.
Et dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saurait jamais calmer ma douleur...
En péchant, nous donnons de la puissance au péché, nous lui permettons de nous ligoter encore plus fortement dans la destruction, ou de faire peser encore plus fortement son joug de servitude sur nos vies.
Afin de cicatriser cette plaie ouverte ou d’en calmer les souffrances, certains cherchent une solution dans l’accomplissement d’œuvres. La Bible appelle cela de la propre justice.
Dans notre pays, aucune loi ne nous autorise à nous faire justice, il en est de même dans le royaume de Dieu. Accomplir des œuvres mortes consiste à se tromper, à se séduire soi-même, puisque nous sommes morts. C’est à dire dans l'incapacité d'accomplir quoi que ce soit qui nous redonne la vie, et qui soit agréable à Dieu ou satisfait sa justice. Ce sont les œuvres d’un mort, c'est pourquoi la bible les appelle des œuvres mortes.
Dans cette situation, nous ressemblons à cet homme qui prend un morceau de bois : il en utilise une partie pour cuire ses aliments, l'autre partie pour se créer une idole, un moyen de secours qui momentanément le rassure.
Quand cette personne vous parle de sa situation, elle dit : « tout va bien » mais je touche du bois. Le bois par lui-même ne produit qu'une énergie ou un feu naturel. Il n'a aucun pouvoir dans le spirituel.
Ils disent au bois : Tu es mon père ! Et à la pierre : Tu m’as donné la vie ! Car ils me tournent le dos, ils ne me regardent pas. Et quand ils sont dans le malheur, ils disent : Lève toi, sauve-nous !
Où donc sont tes dieux que tu t’es faits ? Qu’ils se lèvent, s’ils peuvent te sauver au temps du malheur ! Car tu as autant de dieux que de villes, ô Juda !
Jérémie 2 : 27 et 28
L’homme s’en sert pour faire du feu, il les prend pour se chauffer. D’une part, il en allume pour cuire du pain, d’autre part, il fabrique un dieu, il se prosterne ; il en fait une statue, devant laquelle il fait des révérences.
Il jette au feu la moitié de son bois, avec cette moitié il va pouvoir manger de la viande, il cuit un rôti et se rassasie ; il se chauffe aussi et dit : Ah ! Ah ! Je me chauffe, je vois les flammes !
Et avec le reste il fait un dieu, sa statue, il fait des révérences devant elle, il se prosterne, il l’invoque et s’écrie : Délivre-moi, car tu es mon dieu !
Il ne réfléchit pas et il n’a ni connaissance ni d’intelligence pour dire : J’en ai jeté une moitié au feu, j’ai cuit du pain sur les braises, j’ai rôti de la viande et je l’ai mangée ; et avec le reste je ferais une abomination ! Je ferais des révérences devant un morceau de bois !
Esaïe 44 :15 à 19
Tout ceci est aussi inefficace que de mettre « un cataplasme ou un remède sur une jambe de bois », c'est une réflexion que nous entendons de temps en temps.
Tout ceci nous familiarise avec la mort, l'enfer, Satan, c'est-à-dire le néant.
Le péché manifeste les œuvres d’un empire
Quoi donc ! Sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché.
Romains 3 : 9
Ce verset nous apprend que le péché constitue un empire qui nous domine. Juifs et Grecs, ces termes désignent toute l’humanité. Qui trouvons-nous normalement à la tête d’un empire ? Un empereur ou un dictateur, qui domine, souvent avec cruauté.
Sous l’empire de… signifie : Exercer un contrôle rude sur quelqu’un, user de son pouvoir pour opprimer, tyranniser.
La Bible nous dit que nous sommes tous sous la domination de cet empereur, que la bible nomme Satan ou l’adversaire de Dieu.
Selon la définition du dictionnaire, Le petit Robert, empereur signifie : titre d’un détenteur du pouvoir suprême dans un empire, par exemple, anciennement dans l’Empire romain, ou aujourd’hui en Corée du nord.
Voici les conséquences, dans nos vies de cet empire du péché, tel que Dieu les voit :
Selon qu’il est écrit : Il n’y à point de juste, Pas même un seul ; Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; Ils se servent de leur langue pour tromper ; Ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic ;
Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume ; Ils ont les pieds légers pour répandre le sang.
La destruction et le malheur sont sur leur route ; Ils ne connaissent pas le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux.
Romains 3 : 10 à 18
Le salaire du péché c’est la mort ». Ou la peine qu’engendre-le péché c’est la mort.
Romains 6- 23
Ce fruit ou cette peine se nomme : La mort éternelle, c'est-à-dire que nous sommes tous condamnés à être séparés de Dieu éternellement et à vivre l’éternité dans les ténèbres.
Ce verset nous le proclamons facilement, surtout la deuxième partie : « Mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur ».
Comme si nous fermions les yeux sur la première partie pour éviter la mort. La mort résulte des conséquences du péché. Personne n’y échappe. Mais dans nos vies, Dieu a mis un désir d’éternité, de vie éternelle et de retrouver tout ce qu’Adam et Eve ont perdu. Elle nous est offerte à condition de nous reconnaître pêcheur, et de déclarer avoir besoin de pardon, besoin de délivrance de tout ce qui nous asservit. C'est-à-dire de désirer un cœur brisé, contrit.
Il fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin.
Ecclésiaste 3 :11
Ce désir d’éternité, nous le retrouvons également dans un jeu pratiqué par les enfants, notamment les petites filles : Le jeu de la marelle : La gagnante, c’est la première qui arrive au ciel mais dans ce jeu une seule gagne, un peu par chance et en fournissant beaucoup d’efforts.
Honnêtement qui peut dire : je fais tout le bien que je veux entreprendre. Je n’accomplis jamais le mal que je ne veux pas faire ou je me tiens constamment et pleinement dans la volonté de Dieu ? Personne, semble t-il.
Si nous pratiquons le mal que nous ne voudrions pas faire et si nous n’accomplissons pas le bien que nous voudrions faire, c’est qu’il y a en nous une puissance qui nous domine, elle s’appelle : Le péché. Derrière le péché, cette puissance qui nous domine, nous retrouvons cet empereur auquel nous avons fait allusion ci-dessus. Retenons bien ; la Bible le nomme Satan c'est-à-dire l’adversaire de Dieu ou l’accusateur ; celui qui s’est rebellé contre Dieu et qui cherche à nous entraîner dans la destruction.
Reconnaissons honnêtement que tous, nous avons besoin d’être délivré de cette puissance qui nous domine : le mal en nous.