Ta houlette et ton bâton me rassurent
Ces paroles sont sorties de la bouche et du cœur de David. Il les adresse à l'Eternel. David sait de quoi il parle puisque lui-même à exercer le métier de berger. David ne gardait pas son troupeau tout seul. Il mettait sa confiance dans l'Eternel, ce qui lui permettait de veiller avec assurance sur le troupeau que son père lui confiait, David dit à Saül.
Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappais, et j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais.
C’est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l’un d’eux, car il a insulté l’armée du Dieu vivant.
David dit encore : L’Eternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David : Va, et que l’Eternel soit avec toi !
1 Samuel 17: 34 à 37
Si l’Eternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; Si l’Eternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain.
En vain vous vous levez de matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur ; Il en donne autant à ses bien–aimés pendant leur sommeil.
Psaume 127 : 1 et 2
L’expérience de David dans le naturel lui ouvre une révélation du bon berger dans le spirituel. C'est pourquoi ses paroles du psaume 23 jaillissent de son cœur.
L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel Jusqu’à la fin de mes jours.
Psaume 23 : 1 à 6
Lui-même a assuré le bien-être de ses brebis. Il savait les emmener dans les verts pâturages et les conduire vers les sources d'eaux paisibles : les verts pâturages pour la nourriture et les eaux paisibles pour désaltérer ses brebis.
Il maniait même sa fronde avec dextérité.
Il prit en main son bâton, choisit dans le torrent cinq pierres polies, et les mit dans sa gibecière de berger et dans sa poche. Puis, sa fronde à la main, il s’avança contre le Philistin.
Ainsi, avec une fronde et une pierre, David fut plus fort que le Philistin ; il le terrassa et lui ôta la vie, sans avoir d’épée à la main.
1 Samuel 17:40 et 50
Les ennemis des brebis l'été ce sont les mouches et recherches à s'introduire dans les naseaux afin d’y pondre leur oeufs. Ainsi des vers éclosent et infectent les voies respiratoires des brebis. Le cerveau de l'animal et de moins en moins irrigué par du sang oxygéné. Les mouches prenne possession du cerveau ce qui provoque la mort des brebis.
Comment le berger lutte-t-il contre ces mouches ?
En oignant d'huile la tête de l'animal huile devient un piège pour les mouches et elle les repousse ainsi les brebis trouvent la liberté.
Voici quelques années avec mon épouse nous sommes allés rendre visite à notre fils qui est berger. Un jour il m'a demandé de l'accompagner dans la recherche d'une brebis qui avait quitté le troupeau. Nous l'avons retrouvé près d'un ancien parc, isolé, appelé, complètement affaiblie, déshydratée et recouverte de mouche. Ces mouches remplissaient ses naseaux et pondaient des heures dans ses voies respiratoires. Elle était dans ce lieu depuis trois jours mais il était trop tard pour la sauver malgré tous les soins que lui a prodigués le berger et le vétérinaire.
Maintenant transposons cette histoire du naturel dans le spirituel.
Avons-nous à craindre les mouches et leurs œufs dans nos vies ? Oui
Il suffit au disciple d’être traité comme son maître, et au serviteur comme son seigneur. S’ils ont appelé le maître de la maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi les gens de sa maison !
Matthieu 10:25
Qui est Belzébul ?
C'est le nom d'une divinité païenne qui signifie : le dieu des mouches, le prince des mouches ou le prince des démons et encore le seigneur du fumier. C'est vrai que dans le naturel il y a toujours beaucoup de mouche là où il y a du fumier. Son nom signifie encore le prince des mauvais esprits.
Mais les pharisiens dirent : C’est par le prince des démons qu’il chasse les démons.
Matthieu 9 : 34
Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui–même ; comment donc son royaume subsistera–t-il ?
Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent–ils ? C’est pourquoi ils seront eux–mêmes vos juges.
Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous.
Matthieu 12:26 à 28
Comment le prince des mouches et ses démons agissent-ils afin de prendre possession de notre cerveau ?
En injectant des pensées toxiques qui engendrent la mort.
Nous avons a veiller constamment sur les pensées qui nous assaillent. Nous ne pouvons empêcher les mouches ou les mauvaises pensées de voler au-dessus de nos têtes. Nous sommes responsables de les accueillir ou de les laisser rentrer dans les parties vitales de notre être : les oreilles, les yeux qui influencent nos pensées avant de descendre dans le lieu très saint notre cœur.
Et déchargez vous sur lui de tous vos soucis, car lui–même prend soin de vous.
Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde.
1 Pierre 5 : 7 à 9
Comment notre adversaire agit-il pour essayer de me dévorer ?
Par les soucis qui nous accablent, nous épuisent, amène la dépression, le découragement, l'incrédulité en nous coupant de notre source de vie la parole de Dieu il cherche à nous fermer l'accès au « lieu secret » qui aujourd'hui se situe la où se tient Jésus, à droite du Père.
Il agit également par le rejet du Père en disant Dieu ne peut plus, tu ne peux pas accéder au trône la grâce dans l'état où tu es, regarde comment les autres réussissent etc.
Comment veiller et mettre un barrage à ces mouches pour les empêcher d'agir dans nos vies ?
Psaume 23 « tu oins ma tête » nous avons besoin du Saint Esprit et de son onction comme les brebis pour nous préserver des mouches. Ce n'est pas par hasard que Jésus ne compare à des brebis. Jésus avait besoin de Saint Esprit pour chasser les démons.
Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous
Matthieu 12:28
Notre maison doit être remplie par la parole de Dieu, nos pensées transformées, métamorphosées.
Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point.
Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti ; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée.
Il s’en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui ; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération méchante.
Matthieu 12:43 à 45
L’onction nous protège et elle nous enseigne
Mais vous, vous avez reçu l’Esprit de Dieu, c’est le Christ qui vous l’a donné. Voilà pourquoi vous tous, vous connaissez la vérité.
Quant à vous, le Christ vous a donné son Esprit, et cet Esprit habite en vous. Alors vous n’avez pas besoin d’un maître. En effet, c’est l’Esprit Saint qui vous apprend tout, et ce qu’il vous apprend est vrai, ce n’est pas un mensonge. C’est pourquoi, restez unis au Christ, comme l’Esprit Saint vous l’a appris.
Parole de vie 1 Jean 2 : 20 et 27
Toutefois ne commettons pas cette erreur comme brebis dont nous avons parlé ci-dessus. Elle a quitté le berger et le troupeau c'est-à-dire la protection, la nourriture, l'eau. Il a voulu retourner en arrière comme les hébreux dans le désert qui regrettait les oignons et les sépulcres d'Égypte. Il préférait leur ancienne situation esclave, affaiblie, épuisé par les coûts des maîtres de leur esclavage. Il existe des chrétiens qui pour résoudre leurs problèmes regardent en arrière, alors que la solution est toujours devant. N'oublions jamais que Jésus nous donne cinq ministères
la Bible nous donne l'exemple d'un homme oint par Dieu et qui a perdu l'onction : le roi Saül à cause de sa désobéissance, un mauvais esprit est venu le tourmenter.
Le lendemain, le mauvais esprit venant de Dieu saisit Saül, qui eut des accès de délire au milieu de la maison. David jouait, comme les autres jours, et Saül avait sa lance à la main.
1 Samuel 18:10
à partir de ce moment-là le mauvais esprit, comme les mouches par, et venus pour entre ces œufs Le lendemain, le mauvais esprit venant de Dieu saisit Saül, qui eut des accès de délire au milieu de la maison. David jouait, comme les autres jours, et Saül avait sa lance à la main., des fers sont nés et pris le contrôle de ses pensées, du cerveau de Saül : qui eut des accès de délire ou de folie.
Le sauver Saint Esprit sur nos vies, dans le spirituel nous scelle, celle nos portes d'entrée. À condition que nous soyons coopérants ou coparticipants avec le Saint Esprit.
En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint–Esprit qui avait été promis.
Ephésiens 1 : 13
Il est écrit : ne touchez pas à mes oints, ne faîtes pas de mal à mes prophètes
Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.
Apocalypse 7 : 3
Il leur fut dit de ne point faire de mal à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau de Dieu sur le front.
Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ; et le tourment qu’elles causaient était comme le tourment que cause le scorpion, quand il pique un homme.
Apocalypse 9 : 4 et 5
« Ta houlette et ton bâton me rassurent »
Que représente la houlette ?
Dans le naturel elle se présente comme une longue baguette de bois avec un crochet à l’une de ses extrémités. Le berger l’utilise pour attraper une brebis qui a besoin de soin par exemple. Il la neutralise dans sa marche ou sa course. Le berger discipline aussi ses brebis avec sa houlette.
Enfin la houlette est comme le prolongement du bras du berger pour secourir certaines brebis qui se sont mises dans des situations dangereuses.
Quand l'une d'elles s'est égarée dans une pente glissante ou gît au fond d'un trou, le berger fait tout son possible pour l'en tirer, il étend sa houlette, accroche sa brebis par l’une de ses pattes arrière et la ramène dans le troupeau.
Dans le spirituel
Je pris deux houlettes, j’appelai l’une Grâce, et j’appelai l’autre Union. Et je fis paître les brebis.
Zacharie 11 : 7b
Je pris ma houlette Grâce, et je la brisai, pour rompre mon alliance que j’avais traitée avec tous les peuples.
Elle fut rompue ce jour–là ; et les malheureuses brebis, qui prirent garde à moi, reconnurent ainsi que c’était la parole de l’Eternel.
Zacharie 11 : 10 et 11
Le premier verset nous situe les deux bords du chemin étroit dont parle Jésus, comme deux rives d’une rivière: l’un se nomme la grâce et l’autre Union ou alliance. Entre les deux nous trouvons la Parole de Dieu. Il nous arrive de prendre des raccourcis ou sortir de ce chemin. A ce moment le Bon Berger utilisera sa houlette, c'est-à-dire sa Parole, pour nous ramener sur le chemin de la vie.
Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.
Psaume 119 : 15
Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jean 14 : 6
Le but ultime de notre voyage sur terre consiste à retourner vers le Père. La seule voie qui nous conduit c’est Jésus le Bon Berger qui marche devant ses brebis.
Ceux qui ne connaissent pas bien le métier du berger, s'imaginent que c'est une occupation de tout repos. Il est libre, il se promène admire le beau paysage, il est son propre maître!...
Mais en fait, un bon berger est un solitaire qui a bien des soucis.
Une de ses plus grandes préoccupations est de garder le troupeau bien groupé à l'intérieur des limites qu'il s'est fixé.
Le Diable, lui, selon la signification même de son nom, cherche à "diviser", à éparpiller. S'il arrive à mettre la discorde ou un esprit d’orgueil, ou de l'indépendance dans la pensée d'une brebis afin qu'elle se tienne à l'écart, alors il est content.
Et pourquoi donc?
Tout d'abord parce qu'une brebis qui se tient à l'écart est bien plus en danger que les autres. Bien des expériences malheureuses nous l'ont démontré.
Et puis, les brebis ont tendance à s'imiter. Il suffit qu'une ou deux d'entre elles trouvent de mauvaises ou de "bonnes raisons" de se tenir à l'écart pour que d'autres soient tentées d'en faire autant.
Le mauvais exemple est contagieux, quelques-uns l'oublient. Le diviseur, lui, en est ravi.
Son bâton.
Le bâton n'est jamais destiné aux brebis... mais aux ennemis qui rôdent autour du troupeau.
En effet, le bâton dont il est ici question était une arme. C'était plus qu'un gourdin, il ressemblait plutôt à une massue souvent renforcée de gros clous de fer et était suspendu à la ceinture du berger par une boucle de cuir. En se saisissant de la massue, le berger passait sa main au travers de la boucle, ce qui empêchait le bâton armé d'échapper, par accident, de la main qui le tenait fermement.
Qu'il est rassurant, de savoir qu'un plus grand que David, veille sur ses brebis fidèles et groupées et qu'Il ne permettra à personne de les ravir de Sa main.
Mes brebis entendent ma voix: je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.
Jean 10. 27et 28
Ah! si les brebis n'avaient pas le Bon Berger, qu'elles proies faciles ne seraient-elles pas pour les ravisseurs de toutes sortes !
Elles possèdent si peu de moyens de défense et de discernement, face aux ruses du malin qui se déguise en brebis ou même en faux berger, tel un loup ravisseur qui veut disperser le troupeau et dévorer les plus faibles. Les pièges du diable sont si si nombreux !
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
Esaie 53 : 6
Rendons gloire à celui qui a ramené à la vie notre Grand Berger.
Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand berger des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté ; qu’il fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus–Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen !
Hébreux 13 : 20 à 21
Le berger doit savoir conduire les brebis, c'est encore un travail délicat
Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau.
Et lorsque le souverain berger paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire.
l Pierre 5 :2 à 4
Apprenons à conduire les âmes selon la vérité. David dira dans ce Psaume : « Il me fait reposer dans les parcs herbeux et me conduit le long des eaux tranquilles.
Il restaure mon âme et Il me mène par des sentiers unis pour l'amour de son nom. Voilà le vrai secret, c'est l'amour de son nom qui nous empêchera de dominer sur le troupeau de Jésus.
Il faut aussi savoir marcher au pas du troupeau. L'exemple de Jacob qui revient à la maison au rythme du troupeau, Il y a parfois des haltes, des arrêts, mais il faut toujours suivre les brebis. « Il conduira»
Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein ; Il conduira les brebis qui allaitent.
Esaïe 40 : 11
«les brebis qui allaitent... ». Quelle profondeur de tendresse et de patience.
Esaü dit : Partons, mettons-nous en route ; j’irai devant toi. Jacob lui répondit : Mon seigneur sait que les enfants sont délicats, et que j’ai des brebis et des vaches qui allaitent ; si l’on forçait leur marche un seul jour, tout le troupeau périrait.
Que mon seigneur prenne les devants sur son serviteur ; et moi, je suivrai lentement, au pas du troupeau qui me précédera, et au pas des enfants, jusqu’à ce que j’arrive chez mon seigneur, à Séir.
Genèse 33 : 12 à 14
Connais bien chacune de tes brebis, Donne tes soins à tes troupeaux.
Proverbes 27 : 23