Sous quel joug vis-tu? Mon joug est doux et léger dit Jésus
Matthieu 11: 28 à 30 : Jésus nous dit : venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos pour vos âmes.
Car mon joug est doux et mon fardeau léger.
A qui Jésus s’adresse t’il dans la circonstance ? Aux Juifs qui ploient sous le joug légaliste des pharisiens de l’époque. Jésus nous parle aussi à nous, à chacun d’entre nous, qui aujourd’hui sommes écrasés par un joug. A ceux tous qui acceptent de venir à lui et ressentent le besoin de son aide, promet avant tout le repos à 2 reprises.
Jésus nous dit que son joug est doux à cause de son cœur doux et humble. Remarquons encore que Jésus ne nous impose pas son joug, il nous invite à le prendre pour recevoir le repos pour nos âmes. Parce que Jésus sait que dans nos âmes il y a beaucoup de désordre et d’agitation.
Pourquoi Jésus nous invite à prendre son joug « doux est léger » ? parce qu’il sait qu'il existe un autre joug lourd et écrasant, que veut mettre sur nos vies un autre personnage, facile à identifier, l'adversaire de Dieu, Satan lui-même. La Bible nous dit que son cœur est orgueilleux, rempli de violence, d'iniquité et de péché, de mensonge. Son joug nous est imposé. Nous verrons pourquoi plus loin.
Qu'est-ce qu'un joug ?
C'est une pièce de bois que l’on pose sur la tête deux bœufs assemblés, avec lequel ils sont appelés à tirer une charge, un chariot, une charrue etc. C'est-à-dire à développer beaucoup d’efforts qui leurs sont imposés. Retenons bien que le joug se pose sur la tête, là ou se tiennent nos pensées. Porter un joug désigne que nous sommes soit, sous la contrainte, la domination de quelqu’un, ou en association avec quelqu’un, dans une position de partage des taches et des fardeaux. C’est ce que nous propose Jésus.
Au figuré : le joug désigne une servitude rude, insupportable, nous parlons de joug pesant, d'asservissement, de captivité, d'esclavage, de mettre quelqu'un sous le joug ou le tenir sous le joug de l'oppression, de la tyrannie, de l'abus de pouvoir. Nous parlons du joug de l'occupant : par exemple la France était sous le joug des Allemands lors de la dernière guerre.
Autrement dit toutes ces dernières définitions nous parlent du joug d'un ennemi : c'est pour cela que beaucoup de personnes vivent une vie qui n'a pas de sens, connaissent des échecs, traversent des épreuves, souffrent et cherchent du repos, ou vivent dans la crainte de la mort.
Pourtant, Dieu nous dit dans le Psaume 139 -- 14 « que nous sommes une créature si merveilleuse » c’est valable pour chacun d’entre nous.
Il y a-t-il contradiction entre ce que Dieu dit de nous et ce que nous vivons ? En apparence oui, pourtant il ne devrait pas en être ainsi. Pourquoi cela arrive t-il ?
Les réponses sont multiples, mais nous retiendrons deux points importants qui nous empêchent de vivre réellement ce que Dieu dit nous : nous avons un gros combat avec notre identité et la justice de Dieu. Nous vivons souvent sans identité ou dans de fausses identités. Nous sommes comme des orphelins, sans père.
Si je pose la question qui est tu ?
Certains répondront : je suis médecin. Ce n'est pas ton identité mais le métier que tu exerces. Ton identité n'est pas dans ce que tu fais. Mais dans ce que Dieu dit de toi dans sa parole.
D’autres diront : je suis catholique ou évangélique ! Ce n'est pas plus ton identité, mais la religion que tu pratiques ou celle à laquelle tu te réfères.
D'autres diront je suis français ! Cela désigne le pays où tu vis. Tu as une carte d'identité délivrée par ce pays avec ton nom est ta photo dessus, ce n'est qu'une identité passagère, mais pas ta véritable identité. D’ailleurs cette carte d’identité est à renouveler tous les 10 ans
Ma véritable identité, ta véritable identité, vient de Dieu, elle est en Dieu.
Nous avons perdu cette identité venant de Dieu, et cela provoque beaucoup de problèmes, de déséquilibre, de souffrances dans nos vies. La Bible nous apprend que Dieu a créé l'homme et la femme à « son image et à Sa ressemblance » en hébreu cela signifie : comme des jumeaux de Dieu.
Genèse 1-26 et 27 : « faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, créa l'homme et la femme. Dieu les bénit. Ensuite Dieu vit que cela était très bon. »
En créant Adam et Ève, Dieu leur a donné une identité, son identité. Adam et Ève savaient qui ils étaient, pour quoi ils avaient été créés. Cela devait durer éternellement à une condition : croire ce que Dieu leur disait. Et plus précisément, croire que Dieu leur disait la vérité et ne leur cachait rien.
Dieu les a créés à Son image, c'est-à-dire avec une volonté et la capacité de choisir : libre de vivre avec Dieu ou sans lui, libre de choisir la vie ou la mort. Dieu mit deux voies devant eux, comme il met deux voies devant chacun d'entre nous.
Deutéronome 30 -- 19 : J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. Chacune de ces voies nous conduit vers un arbre, dont parle la bible dés le début. Chacun de ces deux arbres produit des fruits différents : L’arbre de la vie, des fruits pour la vie, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal, des fruits pour la mort.
Nous trouvons ici l’origine des deux jougs dont nous avons parlé précédemment. Le joug doux et léger si nous choisissons la vie ou le joug pesant si nous nous laissons entrainer sur le chemin de la mort.
Pour Adam et Ève ce choix s'est matérialisé entre ces deux arbres. L'arbre de la vie au milieu du jardin et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. (Ici il n'est pas question de pommier, encore moins de pommes) et Dieu leur donna cet ordre, plus précisément à Adam : tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras tu mourras certainement. Dieu avait placé, Adam et Eve dans un jardin de délice avec un seul interdit, celui que nous venons d’énoncer.
La Bible nous dit que le serpent le plus refusé des animaux s'est présenté devant Ève en lui proposant de lui ouvrir les yeux, avec un mensonge, à condition qu'elle mange des fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Ève dit, avoir été séduite, elle en mangea et son mari aussi.
Que s'est-il passé ? Leurs yeux se sont ouverts effectivement, pas sur le royaume de la lumière ou le royaume de Dieu, car le fruit de cet arbre ne pouvait rien leur procurer de ce royaume. Dieu leur avait tout donné. Leurs yeux se sont ouverts effectivement sur un monde spirituel qu'il ne connaissait pas, le monde spirituel des ténèbres. Dans lequel ils se sont engagés et faits des expériences. C'est de cela que Dieu voulait les préserver. Ce monde des ténèbres c’et celui dans lequel s'engagent tous ceux qui consultent les voyants, pratiquent la sorcellerie, ou consultent les guérisseurs.
Que s'est-il passé au cours de cette expérience ?
La nature de Dieu qui leur donnait leur identité, les a quittés, ils ont perdu l'identité de Dieu en perdant sa nature. À la place ils ont reçu une nouvelle nature, la nature de celui qui les a dominés, trompés, séduit, celle du père du mensonge : une nature de ténèbres, de mort, puisque la mort est rentrée dans leur vie, une nature hostile à Dieu, de rébellion. Cette nouvelle nature leur a donné une nouvelle identité : Fils des ténèbres ou fils de la rébellion. Cette nouvelle identité leur a donné un nouveau nom, car à chaque identité un nom y est attaché.
Leur nouveau nom le voici : pêcheur, c'est-à-dire ceux qui pèchent et qui transmettent leur nature de pêcheur à leurs descendants.
Autre conséquence : la mort est entrée dans leurs vies, spirituelle d'abord, c'est-à-dire coupés de Dieu à tout jamais, et la mort physique ensuite. Ils sont devenus apatrides et orphelin puisqu’ils ont été chassés du jardin d’Eden.
C'est la situation dans laquelle nous naissons tous. Car Adam et Ève ne pouvaient transmettre à leurs descendants que leur ressemblance et leur image, c'est-à-dire leur nouvelle nature et non plus celle de Dieu, celle que Dieu leur avait donnée. C'est pourquoi Jésus dira aux pharisiens : vous avez pour père le diable. C'est également vrai lorsque nous naissons.
Quand Adam et Ève ont perdu la nature de Dieu, ils ont perdu la présence de Dieu, la communion, la gloire de Dieu qui les revêtait.
Des émotions négatives, qu’ils ne connaissaient pas, sont rentrées dans leur vie : La peur, la honte, la culpabilité. La bénédiction les a quittés et reçurent la malédiction. C'est dans la bénédiction que se tenait leurs identités. La bénédiction est comme un véhicule qui transmet l’identité, elle enracine et établi l'identité, elle nourrit et fortifie identité, elle protège l'identité, elle libère d'identité. Voilà pourquoi Dieu nous dit : Choisis la vie afin que je te bénisse.
Comment sortir de cette nature pécheresse et de l'identité qu'il en résulte (fils de la rébellion ou des ténèbres) afin que la bénédiction coule dans nos vies et que nous retrouvions la nature de Dieu ?
Obtenir la réconciliation avec Dieu. Comment ?
Par nos propres efforts en essayant d’être juste ? En accomplissant des œuvres ? Non
Dieu considère tous nos efforts de propre justice comme un vêtement souillé qui sent mauvais. Mais il nous aime trop pour nous laissé dans cette situation.
Dieu va agir en deux temps :
1-Dieu donne une loi, la loi de Moïse :
Précisons tout de suite que dans le péché il y a deux aspects : les fruits, c'est-à-dire la partie visible (mensonge, vol, adultère, colère etc.) et l’arbre qui produit le fruit, c'est-à-dire la partie cachée : notre nature de ténèbres ou pécheresse.
Avant que Dieu ait donné la loi, de Moïse, le péché existait dans le monde, mais il n’y avait pas de loi pour le sanctionner. Bien que la nature pécheresse existait depuis la chute d’Adam, et produisait ses fruits : le péché ou de mauvais fruits dont nous rougissons aujourd’hui. En l’absence de loi, ils n’étaient pas condamnables.
Romains 5-13 et 14 : Car jusqu'à la loi le péché existait dans le monde. Or le péché n’est pas imputé, quand il n’y a pas de loi.
Romains- 5- 20 et 21 : or la loi est intervenue pour que le péché soit révélé. La loi révèle le péché, ou les mauvais fruits. Elle rend le péché condamnable, mais elle est impuissante pour mettre à mort notre nature pécheresse ou nous donner une nouvelle nature.
C'est par la loi que vient la connaissance du péché.
Car personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque le c'est par la loi que vient la connaissance du péché.
C'est par la loi que nous nous reconnaissons comme pécheurs, et incapable de l'appliquer totalement dans nos vies. La loi doit être appliquée totalement, un seul manquement amène la malédiction. Car quiconque observe toute la loi, et pèche contre un commandement, devient coupable de tout.
Par la loi Dieu veut faire prendre conscience à l'homme, que par lui-même il n'obtiendra jamais la réconciliation avec Dieu, ni le pardon des péchés, ni ne changera de nature. Certains, croient qu'il suffit d'accomplir des œuvres, se mortifier, se flageller ou être bon, d’autre disent Dieu est bon il me pardonnera le dernier jour etc. Ils regardent seulement aux fruits du péché. Ils sont aveugles quant à la nature pécheresse ou semblent l’ignorer.
Mais Dieu à une autre solution beaucoup plus efficace : faire mourir notre nature déchue
2- Dieu a un autre plan : Le salut par grâce ou la délivrance de la loi et la mise à mort de la nature pécheresse.
Mais pour mener à bien son objectif, Dieu avait besoin de trouver une victime, de même nature que nous, un homme. C'est-à-dire avec un corps de péché comme la nôtre, mais qui serait sans péché et accepterait volontairement de payer notre dette envers Dieu (car le salaire du péché c’est la mort : Romains 6-23). Et d'être crucifié et mis au tombeau, tout en ayant foi que Dieu le ressusciterait. En sachant que la mort n'aurait pas d'emprise sur lui, puisqu'il resterait sans péché. C'est-à-dire sans aucune emprise de Satan.
Dieu a cherché ce juste : Romains 3-10 à 12 : il n'y a pas de juste pas même un seul, nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis. Il n'en est aucun qu'il fasse le bien, pas même un seul. Pourtant la bible nous présentent quelque personne comme étant des justes tel que : Noé (juste et intègre) Genèse 6-9, Zacharie et Elisabeth parents de Jean-Baptiste (tout deux étaient justes devant Dieu) Luc 1-6, Siméon qui verra et reconnaîtra dans jésus, lors de la présentation au temple, le sauveur ou le Messie promis (cet homme était juste et pieux) Luc 2-25,ces personnes étaient justes dans leurs actes par l’obéissance et la crainte de Dieu, mais elles n’étaient pas justes dans leur nature. La nature adamique, ou la nature du péché, les habitait, c’est pourquoi la bible dit qu’il n’a trouvé aucun juste. A SUIVRE