Sortons nos familles du modèle babylonien.

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

                Apocalypse 18 --4 : Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.

Ce verset ne s'adresse pas simplement à un peuple, à des individus, mais également à des familles, à notre famille. Ici il ne s'agit pas de sortir simplement de la ville de Babylone, mais également du modèle babylonien de la famille et de son système. Nous devons sortir de son influence, de son faux gouvernement. Pour nous soumettre et adopter le modèle de Dieu sur la famille et son gouvernement. C'est-à-dire les principes même du royaume de Dieu.

Tout le chapitre 18 de l'Apocalypse nous parle de la destruction de Babylone, non seulement la ville, mais tout le système économique, financier, politique, social, religieux, familial, basé sur le système babylonien est voué à l'échec, à la destruction. Babylone et son système deviendront un monceau de ruines, et  une habitation de démons, un repaire de tout esprits impurs, un repaire de tous oiseaux impurs et odieux. C'est là que nous trouvons la source de toutes les fausses religions et  la manifestation de l'orgueil des hommes sous toutes ses formes avec l'idolâtrie et des fausses religions ou églises, la fausse royauté etc. c'est pourquoi une famille, fondées sur le modèle babylonien ne tiendra pas, elle sera renversée.

Que représentent Babylone ? Et d'où vient l'esprit de Babylone ?

Genèse 10 --8 à10 : Kusch engendra aussi Nimrod ; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre.

 Il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel ; c’est pourquoi l’on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel.

 Il  construisit et régna d’abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear. C'est Nimrod qui retient notre attention : il régna d'abord sur Babel (Babylone) ce nom signifie confusion.  D’autres traductions disent : il battit Babel et la tour de Babel, capitale du royaume sur lequel il s'établit. La bible nous dit qu’il fut le fondateur du premier empire venu à l’existence après le déluge

Nimrod, son nom signifie soyons rebelles ou se rebeller. La Bible nous le présente comme un vaillant chasseur devant l'Eternel. Avant tout c'était un chasseur d'âmes, qu’il cherchait à sortir de l'orbite de l'Eternel, afin de régner sur ses âmes et de les amener dans l'adoration des faux dieux. Lui-même, après sa mort est présenté, par sa femme, comme un dieu soleil.

Le mot hébreu « devant », est « paniym » et signifie : contre ou en opposition avec, de colère, en face de, plus grand que. Il était un puissant chasseur qui provoquait l’Eternel.

La nature Nimrod était la rébellion et l’arrogance, c'est-à-dire  la nature qui émerge suite à un profond rejet.

Le nom de Nimrod vient de nimr= léopard, et rada = pour maîtriser.

C'est-à-dire qu'il s'éleva contre l'Eternel, contre les principes du gouvernement divin, pour établir les siens.

Comment reconnaître dans une famille si nous en présence d’un système babylonien ou selon les principes du gouvernement divin. Dans le système babylonien nous trouvons toujours une personne qui règne, domine, manipule, contrôle les autres membres de la famille.

Dans le gouvernement divin, c’est tout le contraire. Dieu n’est pas celui qui nous domine, nous manipule ou nous écrase. Dieu est celui qui désire nous élever à son niveau, gouverner avec nous. Jésus désire élever son Epouse et régner avec elle, et non la maintenir dans un état d’infantilisme. Jésus est le bienaimé qui me et nous dit «  Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens » cantique des cantiques : 2-10. Jésus est également : L’Emmanuel, le Dieu avec nous, celui qui s’est abaissé jusqu’à nous laver les pieds. Dans cela nous ne trouvons aucune pyramide, ni même l’ombre d’une pyramide.

La Bible nous présente le cas d'une famille établie où fonctionnant selon l'ordre babylonien. Nous voulons parler de la famille d'Isaac et de Rébecca. Même s'il s'agit de l'un des trois couples de patriarche avec lesquels  Dieu ne craint pas de se présenter comme étant leur Dieu : je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob : c'est-à-dire le grand-père, le père, et le petit-fils.

Voici les paroles de l'Eternel prononcée sur le premier couple ou la première famille, c'est-à-dire celle d'Adam et d'Eve, et fondée selon les principes du royaume :

Genèse 2 -- 24 : c'est pourquoi l'homme quittera sont père et sa mère, et il s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. C'est l'homme qui est établi comme responsable, sacrificateur de sa famille, en responsabilité avec son épouse. Avec  Isaac et Rebecca, la nous allons découvrir un autre modèle de famille, de fonctionnement, un modèle babylonien : le matriarcat, ou l'épouse domine et manipule le mari et les enfants. Nous verrons également toutes les conséquences désastreuses qui en découlent sur ce couple lui-même, bien sûr. Mais également tous les traumatismes que cela va engendrer dans la vie des enfants. Dans ce système nous retrouvons toute l'influence et les manigances de Jézabel.

Au départ, dans ce couple tout semblait normal. Abraham, devenu vieux, fait prononcer un serment à son serviteur, ne pas prendre d'épouse pour son fils,  une fille parmi le cananéens. Mais d'aller chercher une jeune fille dans sa famille, ce qui correspondait à la volonté de Dieu. Le serviteur obéit et se rend dans la famille d'Abraham. Le  serviteur prie l'Eternel afin que son voyage soit exaucé. Rébecca se présente à lui et répond à la prière qu'il a formulée à l'Eternel, quelques instants auparavant. Elle décide de quitter ses parents le lendemain pour rejoindre, Isaac qui allait devenir son époux.  La Bible nous dit qu’Isaac pris Rébecca, qui devint sa femme, et il l'aima.

Rébecca était stérile, mais par la prière d'Isaac auprès de l'Eternel, Rébecca devint enceinte de jumeaux.  Les deux enfants se heurtaient  dans son sein, c'est-à-dire qu'ils se haïssaient.

Dieu dit à Rebecca : Genèse 25 -- 23 : Et l’Eternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles ; un de ces peuples sera plus fort que l’autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit.

Rapidement les difficultés vont naître au sein de ce couple avec la venue de ses enfants. L'influence de l'esprit  matriarcal va apparaître et prendre de l'importance.

Nous sommes en présence de deux enfants, de deux tempéraments différents, et de deux attitudes de parents différents, ce qui va amener la division dans ce couple.

Genèse 25 -- 25 à 27 : Le premier sortit entièrement roux, comme un manteau de poil ; et on lui donna le nom d’Esaü.

 Ensuite sortit son frère, dont la main tenait le talon d’Esaü ; et on lui donna le nom de Jacob. Isaac était âgé de soixante ans, lorsqu’ils naquirent.

 Ces enfants grandirent. Esaü devint un habile chasseur, un homme des champs ; mais Jacob fut un homme tranquille, qui restait sous les tentes avec sa mère.

La division rentre dans ce couple :

Genèse 25 – 28 : Isaac aimait Esaü, parce qu’il mangeait du gibier ; et Rebecca aimait Jacob.

Isaac préfère Ésaü, parce qu'il le comble dans ses désirs en gibier. Il est un chasseur comme Nimrod, et les affaires du royaume de Dieu ne l'intéressent peu. Un jour rentrant de la chasse et affamé, il vend son droit d'aînesse pour un plat de lentilles, à son frère Jacob.

Rébecca préférait Jacob parce qu'il restait tranquille sous les tentes avec elle. De ce fait Esaü était lié à son père ou Isaac et Jacob à sa mère ou Rébecca.

 Genèse 27 –1 et suite : Isaac devenait vieux, et ses yeux s’étaient affaiblis au point qu’il ne voyait plus. Alors il appela Esaü, son fils aîné, et lui dit : Mon fils ! Et il lui répondit : Me voici !

 Isaac dit : Voici donc, je suis vieux, je ne connais pas le jour de ma mort. Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs, et chasse moi du gibier. Fais-moi un mets comme j’aime, et apporte le moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure.

Tandis qu'il parlait à son fils préféré, Rébecca écoute ce que dit Isaac à Ésaü. Rébecca  va conspirer contre son mari, contre son fils Ésaü,  au profit de son préféré : Jacob. La nous voyons l’influence et les manœuvres de l'esprit de Babylone dans un couple, avec  Jézabel qui tuent ses propres enfants et le mari.

Rébecca développe une stratégie de tromperie, de mensonge et d’usurpation envers son fils Ésaü et son mari. Elle va amener et convaincre son fils Jacob de tromper son père, pour lui arracher la bénédiction destinée aux premiers nés. Rappelons que le nom de Jacob signifie : l'usurpateur, celui qui trompe ou celui qui escroque, celui qui attrape par le talon. De nouveau nous retrouvons, là, l'image et  toute influence de la religion babylonienne avec la reine du ciel tenant son fils dans ses bras et qui restera un enfant.

Jacob était attaché émotionnellement à sa mère, donc facilement influençable par sa mère et manipulable entre ses mains. Il est lié à sa mère par un lien d’âme fusionnelle et le cordon ombilical n’a jamais été coupé. Rébecca devient responsable des divisions et de toute la haine dans la famille. Puisque cela va provoquer le désir de tuer dans le coeur d’Esaü.  Cela va se terminer par la fuite de Jacob, dont la vie est en danger. C'est ce que fait  une mère influencée par l’esprit et le modèle de gouvernement de Babylone. Elle déshonore complètement son mari, jusqu'à la mort, par son attitude et l'attitude qu'elle fait adopter à son préféré : Jacob qui déshonore son père  en se présentant comme étant Esaü. Il le trompe par le déguisement et le simulacre proposé  par sa mère. Elle le déguise avec des peaux de chevreau, afin de se présenter velus comme son frère. Jacob trompe son père, également par un baiser.

Par son intervention, Rébecca n'a pas seulement trompé son fils aîné, elle a jeté dans son coeur la haine, le meurtre dans le coeur de son fils. Ésaü, de ce fait tout au long de sa vie  restera orphelin de mère. Il va rentrer dans le cycle des carences maternelles ou l'absence de la mère. Il ne recevra pas de sa part la nourriture émotionnelle dont il avait besoin pour être un homme équilibré. Rébecca s'élève contre le plan de Dieu, dans son rôle de maman. Elle rentre dans le système du matriarcat où ce sont les charges du gouvernement familial qui sont mises sur les épaules des femmes. Dans ces situations Jézabel n’est jamais très loin. Elles n'ont pas été créées pour cela. Mais pour être « une aide semblable » selon l'ordre de Dieu c'est-à-dire à leur mari, au père de leurs enfants.

 Toute sa vie Ésaü sera un carencé de l'amour maternel. Le diable aime ces situations, ces personnes : homme ou femme affaiblies ou carencées dans l'amour maternel. Il sait que dans ces vies il pourra facilement tirer les ficelles du rejet, de la rébellion, mettre la haine dans ces cœurs  ouvert au meurtre. Ces personnes se tiendront dans l'isolement, la peur, la crainte. Le diable sait également que toutes personnes carencées dans l’amour maternelles reproduiront le même modèle dans la vie de leurs enfants. Et cela se reproduira de générations en générations, jusqu’au jour où une personne prendra conscience de ce problème, et acceptera de s’humilier devant Dieu et de rompre l’influence de cet héritage.

 Les carences maternelles, à travers le favoritisme et la manipulation peuvent amener le meurtre, la haine et la jalousie et la division entre les enfants : quand Esaü apprend auprès de son père, qu'il a été supplanté par son frère, dans la bénédiction qu'il espérait recevoir il poussa de grands cris :

Genèse 27 -- 34 : Lorsque Esaü entendit les paroles de son père, il poussa de forts cris, pleins d’amertume, et il dit à son père : Bénis moi aussi, mon père !

Ésaü était rongé par le remords, la haine et la vengeance et le désir de tuer.

Genèse 27 -- 41 : Esaü conçut de la haine contre Jacob, à cause de la bénédiction dont son père l’avait béni ; et Esaü disait en son cœur : Les jours du deuil de mon père vont approcher, et je tuerai Jacob, mon frère.

Rébecca est toujours là, veillant et surveillant, comme un chat qui guette sa proie ou  défend son territoire :

Genèse 27 -- 42 à 45 : On rapporta à Rebecca les paroles d’Esaü, son fils aîné. Elle fit alors appeler Jacob, son fils cadet, et elle lui dit : Voici, Esaü, ton frère, veut tirer vengeance de toi, en te tuant.

 Maintenant, mon fils, écoute ma voix ! Lève-toi, fuis chez Laban, mon frère, à Charan ; et reste auprès de lui quelque temps, jusqu’à ce que la fureur de ton frère s’apaise, jusqu’à ce que la colère de ton frère se détourne de toi, et qu’il oublie ce que tu lui as fait. Alors je te ferai revenir.

Pourquoi serais je privée de vous deux en un même jour ?

En réalité Rébecca perd ses deux fils le même jour, tous les deux vont devenir des orphelins : Ésaü sera orphelin de mère, Jacob sera orphelin de père. Là encore nous retrouvons l'influence de l'esprit de Babylone qui cherchent à détruire la famille établie selon le modèle de Dieu.

Esaïe 47-9 : Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, La privation d’enfants et le veuvage ; Elles fondront en plein sur toi, Malgré la multitude de tes sortilèges, Malgré le grand nombre de tes enchantements. Malgré tous les plans et les stratégies de Rébecca, cela lui est arrivé en un jour.

À nouveau, pour sauver son fils Jacob de la mort, Rébecca manipule un nouveau plan matriarcal. Elle va déguiser le départ de Jacob afin qu'il n'apparaisse pas comme une fuite. À savoir que Jacob n’épouse pas une femme étrangère, c'est-à-dire une femme cananéenne, mais une femme issue de sa propre famille. Afin de le sauver de la mort. Habilement elle communique sa stratégie à son mari : Isaac, qui l’adopte. Apparemment Isaac semble reprendre les commandes, exercer son autorité de sacrificateur de la famille, mais en fait il ne fait que se conformer à la stratégie et à la manigance de son épouse, manifesté sous forme de dégout :

 Genèse : 27- 46 : Rebecca dit à Isaac : Je suis dégoûtée de la vie, à cause des filles de Heth. Si Jacob prend une femme, comme celles–ci, parmi les filles de Heth, parmi les filles du pays, à quoi me sert la vie ?

Genèse 28- 1à 4 : Isaac appela Jacob, le bénit, et lui donna cet ordre : Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan.

 Lève-toi, va à Paddan–Aram, à la maison de Bethuel, père de ta mère, et prends-y une femme d’entre les filles de Laban, frère de ta mère.

Que le Dieu Tout–Puissant te bénisse, te rende fécond et te multiplie, afin que tu deviennes une multitude de peuples !

 Qu’il te donne la bénédiction d’Abraham, à toi et à ta postérité avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu habites comme étranger, et qu’il a donné à Abraham !

Dans tout cela Dieu est ignoré, laissé de côté, abandonné, personne ne cherche sa volonté. Tout est orchestré par Rébecca qui devient la reine mère babylonienne, c'est-à-dire Jézabel. A l’image de l’épouse de Nimrod qui prend le pouvoir après sa mort avec son fils et qui va devenir son mari. www.parolevivante.net      A suivre

Publié dans guérison de l'âme

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