Retrouvons et demeurons dans le premier amour.

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 

Dans la liste des clés perdues par l'Eglise de Laodicée, nous trouvons la perte du premier amour, en tête de liste, à cause de la tiédeur. Le seul reproche adressé par Jésus à l'Eglise d'Éphèse, dont le nom signifie, rappelons-le : relâchement «c'est que tu as abandonné ton premier amour »

L’Eglise de Laodicée a connu le même problème, la même tentation, mais elle n'a pas réagi. D'après la Bible en français courant il est écrit « tu ne m’aime plus comme au commencement » ou tu n’es plus amoureux ou amoureuse de moi.

 Cela signifie que Jésus a perdu la première place, la place de capitaine, de Seigneur, ou d'Epoux. Son Epouse l'abandonne. Elle s’adonne à des frivolités.

 C'est pourquoi la signification du nom de Laodicée nous éclaire : le peuple qui gouverne, la volonté du peuple. Dans cette situation la crainte de Dieu disparaît également, par contre l'esprit d'indépendance pointe le nez, ainsi que l’esprit d’empire, d’empereur. Tous ces esprits préparent la venue de l’Antichrist ou de la bête dont parle la Bible dans le livre de l’Apocalypse.

Abandonner signifie : Cesser ou abandonner le combat, s’en aller vers d’autres dieux, quitter, négliger, laisser volontairement ou par négligence, partir en laissant quelqu'un derrière soi, comme des parents qui abandonnent un enfant, Jésus détrôné dans les cœurs par négligence, par la tiédeur.  La passion pour Jésus s'est refroidie.

Dans l'Ancien Testament l'Eternel adresse le même reproche aux israélites.

Va, et crie aux oreilles de Jérusalem : Ainsi parle l’Eternel : Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune, De ton affection lorsque tu étais fiancée, Quand tu me suivais au désert, Dans une terre inculte.

Israël était consacré à l’Eternel, Il était les prémices de son troupeau.

Je t’avais plantée comme une vigne excellente Et du meilleur plant ; Comment as tu changé, Dégénéré en une vigne étrangère ?

                                                                                Jérémie 2 :2-3 et 21

En considérant son peuple, l'Eternel vit que beaucoup d'israélites l’aimaient, autrefois, d'un amour sincère. Ils prenaient sa parole au sérieux et menaient  une vie simple qui lui était agréable. Il lui était consacré comme une épouse dévouée envers son mari. Les israélites avaient connu beaucoup de bénédictions. Ils avaient goûté les bénédictions incroyables de la terre promise et bénéficié d'une direction et d’un pardon continu. Mais il avait oublié tout ce que Dieu avait fait pour eux et cessé de le chercher. Il s'était éloigné de lui pour « aller après des choses de néant et devenir eux-mêmes que néant»

                                                                                            Jérémie 2-5b

Le premier amour nous vient directement du cœur de Jésus.

 

Comment retrouver le premier amour pour Jésus et y demeurer ?

 

Bien sûr la première démarche commence par la repentance : Repentons-nous de l’avoir perdu.

Le livre du Cantique des cantiques nous apprend à développer et à garder une relation d’amour avec Jésus. Il nous donne des exemples de l'amour suprême entre Jésus et son Epouse, c'est-à-dire avec nous même.

Les manquements, les défaillances ne viennent jamais de Jésus, mais de nous-mêmes. Nous allons relever quelques passages relatant la différence d'attitudes entre Jésus et de nous mêmes. Malgré nos faiblesses, Jésus ne nous condamne jamais. Nous l'avons déjà précité Jésus se présente comme le meilleur pédagogue. Il désire nous élever à son niveau, sans relâche, jamais il n'abandonne.

Dans l'évangile de Jean, Jésus nous révèle de quel feu il brûle pour nous. Il nous invite à vivre cet amour, il nous donne la solution.

  Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour.

 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.

                                                                                       Jean 15: 9 et 10

Ces versets nous montrent que Jésus nous aime avec la même intensité que le Père l’aime. Jésus  demeure dans l'amour du Père et garde ses commandements. Jésus nous invite à demeurer nous-mêmes, dans son amour en gardant ses commandements ou en demeurant dans sa parole, selon l’exemple de lui-même qu’il nous cite, avec son Père. Dans ce passage de l'évangile, Jésus utilise trois fois le verbe demeurer, et deux fois le verbe garder, dans ses deux versets successifs.

Demeurer signifie : Habiter, loger, garder continuellement, ne pas périr, endurer.

Dès le début de la bible l'Eternel donne un commandement important à son peuple.

Ecoute, Israël ! L’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel.

Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.

                                                                             Deutéronome 6: 4 et 5

La bible nous invite à la conclusion suivante : pour aimer commençons par écouter.

Écouter, garder, demeurer, aimer, voilà quatre verbes importants, dans un ordre chronologique  à respecter et à entretenir dans nos vies.

Jésus nous dit : Mes brebis entendent ou reconnaissent ma voix. Quand nous perdons l'écoute de sa voix, nous nous égarons loin du premier amour pour Jésus. Ensuite nous commençons à entendre et à écouter d'autre voix que celle de Jésus, et ces autres voix deviennent familières à nos oreilles. La confusion rentre dans vies ainsi que la surdité spirituelle. Dans ces circonstances nous nous éloignons de Jésus, de son amour, et de ses commandements. Nous quittons, délaissons cette demeure que Jésus nous offre, et Jésus en même temps.

Afin de revenir dans le premier amour, il nous faut réapprendre à redevenir intime avec la voix et rien que la voix de Jésus.

 

 Voici comment l’Epouse se comporte, elle commence par éprouver de la joie en entendant sa voix. Elle la reconnaît et voit Jésus bondissant par-dessus les collines. Elle cite même la passion de Jésus pour la rejoindre ou nous rejoindre.

C’est la voix de mon bien–aimé ! Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines.

 Mon bien–aimé est semblable à la gazelle Ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, Il regarde par la fenêtre, Il regarde par le treillis.

 Mon bien–aimé parle et me dit : Lève toi, mon amie, ma belle, et viens !

                                                         Cantique des cantiques : 2: 8 à 10

 

L’Epouse sait que Jésus franchit les collines, même il bondit avec des larmes quand il doit passer par la montagne de la myrrhe et la colline de l'encens.

J’irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l’encens.

                                                               Cantique des cantiques 4 : 6b

La montagne de la myrrhe et de l'encens désigne le mot Golgotha. La myrrhe symbolise la souffrance, la mort. La myrrhe servait à embaumer les corps.

Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès.

                                                                                               Jean 19:39

Sur le mont Golgotha c'est là que Jésus offre sa vie comme une prière qui s'élève en un parfum de bonne odeur vers le Père.

Que ma prière soit devant ta face comme l’encens, Et l’élévation de mes mains comme l’offrande du soir !

                                                                                         Psaume 141- 2

Malgré cette invitation lancé par Jésus : Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! Jésus va renouveler la même invitation à nouveau, mais l’Epouse ne répond pas, elle garde le silence.

Pourtant des paroles gracieuses et pleines de charmes bouillonnent dans les cœurs.

Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes.

Que tu es beau, mon bien–aimé, que tu es aimable !

                                                       Cantique des cantiques 1 : 15 et 16

 

Alors pourquoi ce silence de l’Epouse à l’invitation de sortir?

« Il est derrière notre mur »

La réponse sort de la bouche de l’Epouse : Entre elle et Jésus se dresse un mur, un mur que ne franchit pas Jésus, un mur derrière lequel se tient l’Epouse. Nous aussi il nous arrive d’élever un mur entre Jésus et nous. Nous savons que Jésus nous aime, mais nous hésitons à répondre.

Quelle est l’origine et la nature de mur qui retient l’Epouse ?

« Le roi m’introduit dans ses appartements » Cantique des c 1 :4

L’Epouse connaît une expérience extraordinaire : Elle fait une rencontre avec Jésus, le roi qui l’introduit dans ses appartements. Elle expérimente l’amour, la lumière de Jésus.

Dans la présence de Jésus, elle voit tout ce qui n'est pas correct dans sa vie. Dans la présence de Jésus, l’Epouse découvre la réalité de son cœur, de son âme, de sa vie. Elle se découvre noire, mais belle. Cela peut paraître contradictoire ?

Malgré cela, elle ne se condamne pas, ne se culpabilise pas. A cause de l'amour prodigué par Jésus, elle se voit belle, et dans cette beauté elle découvre son identité.

Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon.

Ne prenez pas garde à mon teint noir : C’est le soleil qui m’a brûlée. Les fils de ma mère se sont irrités contre moi, Ils m’ont faite gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne l’ai pas gardée.

                                                         Cantiques des cantiques 1 : 5 et 6

 

 

"Kédar" (en hébreu) = sombre. Devant la lumière de Jésus, la Sulamithe voit l'intérieur de son cœur : il est sombre comme l'intérieur des tentes de Kédar. L'intérieur nous parle du cœur de l'Epouse, c'est-à-dire de chacun d'entre nous qui avons accepté Jésus comme Seigneur de notre vie. Oui, il y a encore des zones sombres dans notre cœur : à cause du doute, de la culpabilité qui nous atteint si facilement, de rébellion ou de rejet. Ces zones sombres de notre cœur peuvent provenir de la mauvaise connaissance de la parole de Dieu, de l'amour de Dieu, etc... , de nos anciens péchés pour lesquels le diable nous accuse encore, de besoin de guérison émotionnelle ou de délivrance.

 

"Kédar" a une autre signification que nous lui donnons avec le mot "quadar" = affligé, noircir, troubler, tristesse, triste, pleurer, être sombre, morne, obscurcir, assombrir.

 

Le Ps 38.7, nous en donne un exemple : "Je suis courbé, abattu au dernier point, tout le jour, je marche dans la tristesse".

 Oui dans la présence de Jésus nous pouvons vivre cela! Souvenons-nous que l'Epouse a demandé à Jésus de l'entraîner dans sa chambre royale. L'Epouse s'aperçoit qu'il y a dans sa vie de la tristesse. Elle est affligée. Elle vit des situations qui obscurcissent, assombrissent sa vie, voire même, elle en verse des larmes.

Qu'est-ce qui provoque cela ? Les brûlures du soleil, c'est-à-dire les épreuves de la vie, l'irritation de ses frères qui l'ont faite gardienne de leurs vignes. Mais la sienne, elle ne l'a pas gardée. Le peu d’estime qu’elle a d’elle-même assombrit sa vie. Elle découvre que dans son cœur il y a encore des influences de sa nature adamique. Voilà ce dont elle prend conscience en présence de Jésus. Nous aborderons ces sujets plus loin.

Je suis noire, elle ne fait pas allusion à la race noire. Noire, ici, ne désigne pas la couleur, mais une autre signification qui nous est donnée à travers le grec : être troublée, se tenir dans la pénombre, comme dans la petite aurore. Cela veut dire que pour sa vie, l’Epouse, jusqu'à maintenant, elle manquait de discernement pour sa vie.

Elle vivait dans la pénombre. Tout d'un coup sa vie prend un sens. Les yeux de son cœur s'illuminent. Elle comprend qu'elle a une destinée, un but à atteindre, une mission à remplir. A partir de maintenant, elle va chercher sérieusement la priorité de sa vie : être l'Epouse de Christ.

 

« Les petits renards » dévastent notre croissance et notre maturité spirituelle 

Cantique des cantiques 2-15 : Saisissez pour nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes, alors que nos vignes sont en fleur.

Ou Attrapez nous ces renards, ces petites bêtes qui mettent à mal nos vignes, quand notre vigne est en fleur !

La Sulamithe prie pour être délivrée de ses compromis. Elle demande à Jésus de l’aider à attraper, ainsi qu’aux filles de Jérusalem, tous ces « petits renards » qui détruisent tous ses projets » qui ravagent  les vignes et notamment lorsqu’elles sont en fleur »

Ravager signifie : arracher les vignes, endommager gravement ou détruire par une action violente, saccager, dévaster, apporter la désolation, anéantir, ruiner, apporter de graves perturbations, piller, apporter la ruine.

Souvenons nous que le but de notre croissance et de notre maturité c’est que Jésus grandisse en nous et que nous diminuions : jean 3-30 : Il faut qu’il croisse, et que je diminue.

Ephésiens 4- 13 à 15 : jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; ainsi, nous ne serons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais en professant la vérité dans l’amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ.

Deuxième but de notre croissance : Porter du fruit

 

La vigne représente l’œuvre de Dieu dans le corps de Christ, mais chacun d’entre nous, nous avons notre propre vigne à entretenir, et nous seul en portons la responsabilité de l’entretien et de la récolte des fruits.

 Car les fils de ma mère, irrités contre moi, m’ont fait garder les vignes, oui, mais ma vigne à moi, je ne l’ai pas gardée.

                                                              Cantiques des cantiques 1 : 6b

 

Nous avons à veiller sur nos pensées, l’état de notre cœur, tous les obstacles qui se présentent, à nous, pour détruire : Tous ces petits renards qui semblent inoffensifs, mais pleins de ruse, et qui agissent la nuit, jamais dans la lumière du jour. C'est-à-dire dans les moments où nous sommes les moins en éveil. Ils agissent même par les responsables d’une assemblée, ou des frères et sœurs en Christ qui s’irritent contre nous pour nos obliger à garder leurs vignes plutôt que la notre. « Ils m’ont faite gardienne des vignes ».

Notre vigne à entretenir, c’est également veiller, prendre soin de la vie de nos enfants. Ils sont des jeunes vignes en fleurs. Ils ont besoin de notre protection. Ils sont l’objet de beaucoup de convoitises et de sollicitations de la part de la mode, de l’influence des jeux vidéo, des copains proches ou virtuels, et même de certains enseignements reçus à l’école.

Le peintre ne demande jamais à la toile si elle est d’accord. Bien sur avec les  enfants qui nous sont confiés, il faut parler, expliquer dans la douceur, l’amour, mais aussi avec fermeté en ce qui concerne les voies de Dieu, et dénoncer les ruses du diable. Certes la chair déteste la discipline. Elle aime la facilité, elle aime faire ce qu’elle veut. Souvenons nous qu’un jour nous aurons des comptes à rendre à celui qui nous a confié ces toiles. Car nos enfants sont aussi destinés à manifester la gloire de Dieu dans le monde.

 Les petits renards, oh ils ne s’attaquent pas aux fruits, mais aux fleurs, c'est-à-dire aux promesses de Dieu pour nos vies, à l’appel de Dieu pour nos vies. Voilà ce que représentent les vignes en fleur. Les petits renards agissent, ainsi, de manière à ce qu’il n’y ait pas de récolte, pas de fruit dans nos vies. Les petits renards cherchent à nous disqualifier. Le Père qui est le vigneron attend et cherche du fruit dans nos vies :

Jean 15- 1 à 6 : Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.

 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui–même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus, si vous ne demeurez en moi.

Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on le ramasse, on le jette au feu, et il brûle.

Les petits renards agissent de manière à nous isoler du cep (Jésus) afin que nous, les sarments, soyons privés de la sève, qui coule normalement et nous donne la vie. Le but des petits renards, que nous acceptons ou contre lesquels nous refusons de lutter, c’est que nous devenions des sarments secs, qui seront jetés au feu et brulés.

Nous sommes appelés à porter du fruit : Jean 15- 8 :

 Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

Les fleurs de la vigne annoncent la prochaine récolte de raisins, c'est-à-dire du vin nouveau :

-Sur le plan naturel, la bible nous dit que le vin réjouit le cœur de l’homme : psaume 104- 15 : le vin qui réjouit le cœur de l’homme, faisant plus que l’huile resplendir son visage, et le pain qui soutient le cœur de l’homme. Cette réjouissance que procure le vin ne dure que temps dans nos vies. Elle reflète une pâle lueur de la joie de l’Esprit.

- Sur le plan spirituel : le vin annonce la vie dans l’Esprit. Lors de la pentecôte, les 120 dans la chambre haute, nous sont présentés comme ayant des comportements de personnes ivres « Ils sont pleins de vin doux »

S’attaquer aux fleurs de la vigne, c’est détruire la joie, fruit de l’Esprit, et toute espérance de vie et de marche par l’Esprit. C’est nous ramener et nous confiner dans notre vieille nature.

Dans le naturel les vignes fleurissent quelques semaines avant la moisson. Dans le spirituel, les petits renards viennent détruire l'espérance de la moisson, la moisson des âmes bien entendu.

Les vignes en fleurs nous parlent aussi du début d'une vie chrétienne. Elle est pleine de promesses, d'espérance, mais tout peut basculer rapidement.

Dès que la vie de Dieu apparaît aussi dans une âme, le désir de lui plaire se manifeste ; servir, aimer Jésus, apprendre à le connaître pour lui-même, tels sont les signes prometteurs de fruit. C'est peut-être encore faible et imprécis, toutefois on peut espérer voir bientôt la récolte mûrie, qui donne du vin, type de la joie éternelle ou céleste. Mais auparavant, que d'orages à subir, que de tentations de l'ennemi à surmonter, que d'intempéries "spirituelles".

Publié dans Identité en Jésus

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