Pourquoi combattre la tiédeur ?

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 

 

 

Les vrais prophètes de Dieu, actuellement, ne cessent de nous avertir que nous sommes au temps de l’Eglise de Laodicée, l’Eglise des derniers temps, celle qui se situe la dernière dans la liste des sept Eglises de l’Apocalypse.  Jésus adresse une lettre personnelle à chacune. Remarquons que Jésus parle à des chrétiens, dans des situations différentes, et non à des inconvertis.

 

Nous, Occidentaux, nous raisonnons, vivons selon un mode de pensée linéaire de la vie. Notre vie commence au point A, lors de la naissance, et se termine au point B : Entre les deux, se trouve une ligne droite qui se déroule selon les événements successifs de notre vie, sans jamais revenir en arrière. Il nous arrive de stationner, mais inexorablement notre marche reprend vers notre destination finale, le point B. Ce mode de pensée nous rend semblables à un avion qui roule sur une piste d’envol, les moteurs vrombissants, mais qui ne prend jamais son envol. Il reste soumis à l’attraction terrestre. Il en est de même dans le spirituel, avec ce mode de pensée nous restons attachés aux choses terrestres. Nous ne décollons pas dans des démarches de foi, vers les choses d’en haut.

 

Par contre, les Orientaux vivent selon  un mode de pensée ascendante de la vie, comme un escalier en spirale. Pour eux, la vie se déroule comme un escalier tournant qui s’élève constamment. Ceci nous donne l’impression de toujours revenir au même point. Ce n’est vrai qu’en partie. A chaque retour ils gagnent un étage. Leur vue sur les événements change, ils prennent de l’altitude. Ainsi chaque événement les rapproche de Dieu et leur donne de la maturité. Leur mentalité devient une mentalité de gagnant, de domination sur les événements. Reprenons l’image de l’avion. Dans la pensée en spirale l’avion décolle et il prend de la hauteur. En s’élevant, il s’arrache à l’attraction terrestre, tout en décrivant de larges cercles au-dessus de sa piste d’envol. Il gagne de la hauteur constamment.

 En Dieu il y a les deux manières de penser, donc il y a deux manières de voir les différents événements touchant ces 7 Eglises.

 

a)    La pensée linéaire, par l’histoire, nous apprend ceci :

-      Ephèse représente l’église du 1er siècle.

-      Smyrne, l’église du 1er au 4ème siècle qui a connu les persécutions sous les empereurs romains.

-      Thyatire, du 16ème siècle au 17ème siècle.

-      Philadelphie, du 18ème au 19ème siècle.

-      Laodicée, l’église des derniers jours.

 

b)    La pensée en spirale :

Elle nous apprend que le message de Jésus est pour chaque église ou assemblée de tous les temps et pour nous actuellement, Jésus met en garde chacun d’entre nous aujourd’hui. Tous nous devons entendre et retenir ce que l’Esprit nous dit :

- Garde le premier amour.

 

- Reste fidèle jusqu’à la mort.

 

- Refuse le compromis.

 

- Garde-toi de l’impudicité et de Jézabel.

 

- Réveille-toi et vis.

 

- Conserve ce que tu as.

 

- Ouvre la porte de ton cœur et laisse Jésus réanimer ton premier amour.

 

Chacune de ces sept Eglises est précédée par l’une des sept paraboles du royaume, donnée par Jésus dans Matthieu 13. Ainsi, la dernière parabole du royaume, ou la parabole du filet, précède la lettre à l’Eglise de Laodicée. Environ 30 ou 40 ans séparent les deux événements.

C’est comme si Jésus donnait sept enseignements, sur le royaume, dans l’évangile de Matthieu. Puis 30 ou 40 ans plus tard, il revient vérifier la mise en pratique. Il donne une correction de trajectoire adaptée à chaque Eglise.

Bien sûr, les paraboles du royaume et les corrections de trajectoires s’adressent à chacun d’entre nous, chrétiens, aujourd’hui.

 Les mêmes problèmes ou les mêmes déviations de trajectoires nous guettent. Sachons discerner les signes avant-coureurs de la tiédeur dans nos vies. Elle s’installe par étapes successives : la tolérance, un compromis accepté et non traité,  la perte de l’amour de la vérité ou le manque de recherche constante de la vérité, ouvrent la porte à la tiédeur. Tout ceci précède et prépare la venue de l’impie, de la bête.

L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés.

                                                                  2 Thessaloniciens 2 : 9 et 10

Vraiment, comme le dit ce chant : Montre-moi, Seigneur, ce qui m’est caché.

La Bible nous prévient par d’autre passages tel que :

Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques–uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons.

                                                                                    1 Timothée 4 : 1

Car les gens seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles envers leurs parents, ingrats, sacrilèges, insensibles, implacables, médisants, sans maîtrise de soi, cruels, ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l’orgueil, amis du plaisir plus que de Dieu ; ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Éloigne-toi de ces gens là.

                                                                                              2 Timothée 2 : 2 à 4

 

Lettre à l'Eglise de Laodicée 

Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen (ou le oui de Dieu), le témoin fidèle et véritable, le principe de la création de Dieu (ou celui qui est à l’origine de tout ce que Dieu  a créé) :

Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant !

Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. 

Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

                                                                                 Apocalypse 3:14-19

Comment la tiédeur vient-elle dans nos vies, ou dans une assemblée ?

Comment combattre la tiédeur et s’en préserver ?

"Je connais tes œuvres, je sais que tu n'es ni froid, ni bouillant, puisses-tu être froid ou bouillant. 

Ainsi puisque-tu es tiède, et que tu n'es ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche." A la lecture de ces versets nous constatons que cette assemblée continue de produire des œuvres. Cela signifie qu'elle ne vit pas dans l'oisiveté.

 

Rappelons qu'il existe deux sortes d’œuvres ou  plutôt deux sources d'énergies pour produire des œuvres : La chair ou la puissance du Saint-Esprit, le feu de Dieu et le faux feu de la chair, c'est-à-dire de l’enfer, le feu de la bête qui prépare la venue de l’Antichrist, ou qui déjà manifeste les signes et les prodiges avant-coureurs de sa venue.

 

Ainsi la tiédeur révèle une terrible tromperie, car dans cette situation, nous ne sommes ni vivants, ni morts. Elle nous entraîne dans la pire des conditions : être vomis de la bouche de Jésus. Regardons ce que cela  signifie d’abord dans le naturel : Rejeter spasmodiquement par la bouche, ce qui est dans l’estomac. (Définition du dictionnaire le Petit Robert).

Maintenant comprenons bien ce que Jésus exprime, sur le plan spirituel.

Jésus a tellement horreur de la tiédeur que cela lui provoque des nausées, lui donne comme une indigestion. Il n’arrive pas à digérer cet état. Son estomac et ses entrailles, sur le plan spirituel, ressentent des haut-le-cœur.

Nous exprimons les paroles de Jésus par : Tu es devenue inutile pour mon royaume, je te vomis, tu n’a plus de place pour moi dans ton cœur.

 

Que signifie la tiédeur ?

 

Se tenir dans l'indifférence, être sans ardeur, manquer de zèle, avoir perdu le premier amour, être sans sel ou être comme un sel qui a perdu sa saveur.

Jésus nous dit que le sel sans saveur n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes, ou jeté dans les ténèbres, dans le feu éternel, là où il y a des grincements de dents.

Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes.

 Matthieu 5:13

 

Autrement dit : le sel qui a perdu sa saveur n’a plus sa place dans le royaume de Dieu. Il est disqualifié. Jésus dit que sa place se situe « dehors », à l’extérieur. Il doit être extirpé, jeté. Il en est de même pour la tiédeur qui est rentrée dans la vie d’un chrétien ou d’une assemblée.

 

La tiédeur signifie également :

 

Perdre le feu de Dieu. Nous sommes alors entraînés dans la perte de la gloire et de la manifestation de la gloire. A cause de la tiédeur, la sainteté de Dieu dans nos vies nous quitte, nous perdons la crainte de Dieu, la sagesse de Dieu.

 

Être dans la tiédeur consiste également à ne plus avoir de motivation intérieure, mais à s’appuyer les  motivations extérieures de ceux ou celles qui nous entourent. Dans la vie nous constatons deux attitudes différentes des personnes : Les uns se comportent comme des conducteurs et les autres comme des passagers qui se laissent conduire. Les premiers acceptent facilement de gravir les montagnes de la vie. Les seconds préfèrent la vie de la plaine, c'est-à-dire la vie sans combat, à moins d’avoir un entraîneur qui les oblige à fournir des efforts. Voilà ce que produit la tiédeur dans une vie. La Bible nous en présente un exemple avec  Lot lors de la destruction de Sodome, les anges l’arrachèrent de force à la mort. Lot vivait dans la tiédeur.

Dès l’aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville.

Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car l’Eternel voulait l’épargner ; ils l’emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville.

 Genèse 19:15-16

Ensuite les anges indiquent à Lot une montagne où il pourra se réfugier pour échapper au désastre. Il refuse et préfère une ville. Lot leur dit : 

 Oh ! Non, Seigneur !

 Voici, j’ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie ; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m’atteigne, et je périrai.

 Voici, cette ville est assez proche pour que je m’y réfugie, et elle est petite. Oh ! Que je puisse m’y sauver, …n’est–elle pas petite ?… et que mon âme vive !

                                                   Genèse 19 : 18 à 20

 

La tiédeur nous fait devenir comme une chiffe molle, sans caractère.

La tiédeur nous entraîne dans la paresse, comme les cinq vierges folles. Renouveler la réserve d’huile de notre lampe n’est plus notre préoccupation, ou devient fastidieux.

 

La tiédeur nous vole les clés du royaume.

 

Si nous égarons les clés de notre maison ou de notre voiture, nous n’avons plus la capacité de fermer ou d’ouvrir. Si notre maison n’est pas fermée, cela signifie qu’elle est devenue sans protection contre les voleurs.

C’est également vrai pour nos propres vies. Si nous sommes devant la porte de notre maison, sans les clés pour l’ouvrir, cela signifie que nous avons perdu l’usage de notre maison.

Il en est de même pour les clés du royaume : Elles nous sont confiées pour lier et délier, lier les démons et délier les âmes pour qu’elles viennent à Christ. L’Eglise de Laodicée a oublié, perdu les clés du royaume.

 

Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.

Matthieu 16:19

 

Le diable cherche à nous voler les clés du royaume qui sont entre nos mains, de la même manière qu’il a agi avec Adam et Eve.

 

Nous distinguons au moins sept clés perdues par l’Eglise de Laodicée :

 

-Le premier amour pour Jésus.

-L’évangélisation ou l’annonce du salut aux perdus.

-L’amour fraternel ou la communion fraternelle.

-La voix prophétique ou l’esprit prophétique.

-La grâce et sa puissance dans nos vies.

-La foi, sans laquelle nous ne sommes pas agréables à Dieu.

-La croix sans laquelle nous demeurons ou redevenons des êtres charnels

 

La tiédeur nous amène à accepter et à pratiquer le libertinage sexuel, moral, spirituel.

La mode, dans le domaine vestimentaire, prépare, conduit vers ce libertinage, vers l’impudicité, la séduction, le désir de séduire ou d’être séduit (e).

Cela ressemble à la marguerite, dont le cœur est entouré, comme pour le préserver, par de nombreux pétales. La mode habitue à les enlever. Puis un jour vient, où il ne reste plus à la marguerite, qu’un cœur mis à nu, meurtri. La mode nous incite  à dépasser des limites ou des points de repère, à déplacer des bornes, qui nous font sortir du royaume de Dieu, de ses principes, de sa Parole. Elle nous pousse dans l’esclavage de la soi- disant évolution des mœurs.

 

La tiédeur nous déconnecte du vrai cep qui est Jésus. Elle nous attache à de faux ceps produisant une mauvaise sève qui nous fait porter de mauvais fruits.

 

La tiédeur nous entraîne à accepter la pensée du monde ou à nous y conformer, à nous laisser modeler par son moule.

 

Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde. Ne conformez pas votre vie aux principes qui régissent le siècle présent ; ne copiez pas les modes et les habitudes du jour. Laissez-vous plutôt entièrement transformer par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude intérieure différente. Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de pouvoir discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez capables de reconnaître ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à une réelle maturité.

Romains 12:2  Parole vivante

Ou selon la bible du Semeur :

 

Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez-vous transformer par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait.

 

Se conformer signifie :

Prendre la forme de, ou encore être à l’intérieur d’une forme ou d’un modèle déterminé. Si nous mettons de l’eau dans un verre, cette eau prend automatiquement la forme du verre qui la contient, qu’elle soit cylindrique ou carrée.

Voilà ce que le monde  nous propose. Il voudrait nous voir nous conformer à son vin de la débauche :

 

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