NOUS SOMMES BEAUX AUX YEUX DE DIEU MEME DANS NOS FAIBLESSES : 4 RAISONS
Mots clés: beauté-Jésus-réconcliation- immature- charmant-disposé- justice
Nous recevons le don de la justice : nous sommes beaux parce que nous recevons le don de la justice, nous sommes revêtus des mêmes habits magnifiques de la justice que Jésus possède.
Des gens qui étaient autrefois des pécheurs sont devenus beaux aux yeux de Dieu. Notre beauté est produite par l’œuvre de Jésus et non pas par ce que nous pouvons accomplir :
Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le service de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, sans tenir compte aux hommes de leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation…Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu 2 Co. 5 : 17-21.
Nous avons un esprit de bonne volonté : à la nouvelle naissance, le Saint-Esprit met un « Oui » dans notre esprit pour Dieu. Nous acceptons de changer notre comportement avant que le changement ne s’effectue concrètement. Le « Oui » de notre esprit à Dieu lui est agréable. Chaque mouvement de notre cœur envers Dieu est le résultat de l’œuvre du Saint-Esprit dans nos vies, c’est lui qui produit en nous un esprit bien disposé. David a prié pour que Dieu le soutienne par un esprit de bonne volonté : 12 Rends-moi la joie de ton salut et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne ! (Ps. 51 : 12 ou 51 : 14).
L’esprit est bien disposé mais la chair est faible Mt. 26 : 41.
La nature de la personnalité de Dieu : notre beauté est étroitement liée à la nature des émotions de Dieu. Les affections et la passion du cœur de Dieu déterminent ce qu’il ressent envers nous. La beauté se trouve dans les yeux de celui qui nous regarde. C’est grâce au coeur de Dieu que nous sommes beaux à ses yeux. Si Dieu était en colère la plupart du temps, nous ne serions pas beaux à ses yeux simplement parce que nous aurions la vertu de posséder un esprit de bonne volonté. La façon dont il voit les gens provient de ce qui se trouve dans son cœur. C’est lui qui détermine « qui » et « ce qui » est beau. Si quelqu’un d’autre prenait connaissance des mêmes informations à notre sujet, il ne nous décrirait certainement pas
comme ravissants. Dieu voit les choses très différemment des hommes : 7 Ne prends pas garde à son apparence et à sa grande taille... Dieu ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur 1 S. 16 : 7.
“Que le méchant abandonne sa voie et l’homme de rien ses mauvaises pensées, qu’il retourne à l’Eternel qui aura compassion de lui… qui pardonne abondamment. 8 Car mes pensées ne sont pas vos pensées et vos voies ne sont pas mes voies, oracle de l’Eternel.
Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre… et mes pensées au-dessus de vos pensées Esaïe. 55 : 7-9.
Notre destinée éternelle en tant qu’Epouse de Christ : Dieu nous voit au travers de la lentille de qui nous sommes et de la manière dont nous vivrons des milliards d’années dans sa grâce : l’Epouse couronnée avec Jésus. Cela constitue une partie importante de ce que nous représentons aux yeux de Dieu.
Immature de cœur mais aimable pour Dieu
Prenons l’exemple de Pierre : Immature mais charmant ou faible mais bien disposé
Jésus a averti Pierre qu’il allait le renier (Luc 22 : 31-34). Plus tard dans la soirée, alors qu’ils étaient dans le jardin de Gethsémané, Jésus a donné à Pierre une description en deux parties, sur la façon dont le cœur des rachetés fonctionne dans la grâce de Dieu. Jésus a dit à Pierre que son esprit était bien disposé mais que sa chair était faible : L’esprit est bien disposé mais la chair est faible : Matthieu. 26 : 41.
Pierre est tombé parce que sa chair était faible et pourtant il désirait obéir à Dieu, son esprit était bien disposé. La plupart des traductions utilisent cette phrase « la chair est faible ».
Cependant, certaines traductions utilisent le mot « corps « à la place du mot « chair ». Jésus faisait référence au péché qui se trouvait dans le cœur de Pierre, et non pas à la fatigue qui agissait dans son corps parce qu’il était déjà tard.
Qu’est-ce que Dieu ressent et pense de nous lorsque nous découvrons les faiblesses de notre propre chair ? Cela est essentiel si nous voulons comprendre la grâce de Dieu. C’est à ce moment-là que commence une crise dans notre foi.
PIERRE ETAIT DESESPERE APRES QU’IL AIT RENIE LE SEIGNEUR
Pourquoi est-ce que Pierre est retourné à la pêche ? Il n’est pas retourné pêcher parce que son équipe apostolique était à cours d’argent, Jésus n’avait été crucifié que 8 jours auparavant, les caisses ne pouvaient pas être vides. Ils avaient assez d’argent pour que Judas puisse en dérober sans se faire prendre. Ils ont pêché toute la nuit, Pierre n’était pas parti pêcher juste pour se divertir :
Simon Pierre leur dit : Je vais pêcher. Ils lui dirent : Nous allons, nous aussi, avec toi. Ils sortirent et montèrent dans la barque ; cette nuit-là, ils ne prirent rien (Jean 21 : 3).
Pierre était en train de démissionner de son mandat apostolique pour retourner dans l’entreprise de pêche familiale. Il était sur le point de retourner à sa profession initiale. Il est retourné vaquer à l’occupation à laquelle il excellait, avant que Jésus ne l’appelle au
leadership apostolique. Pourquoi ? S’il ne pouvait pas être fidèle à Jésus sous la pression d’une jeune servante, alors comment pourrait-il rester fidèle toute une vie ? Il était en train de dire : « Je peux être fidèle à Dieu en étant un pêcheur, sans subir la pression inhérente à l’apostolat. »
Il ne se sentait pas capable d’être un apôtre. Son cœur était blessé par son échec, lorsqu’il renia Jésus par trois fois. Pierre a senti qu’il avait attristé Jésus. Il ne pouvait plus le regarder dans les yeux à cause de cet événement. Lorsque nous nous sentons comme cela, nous courons loin de Dieu, au lieu de courir vers Lui.
Lorsque nous faisons face à cette crise en découvrant notre nature pécheresse, certains pensent qu’il est trop douloureux de poursuivre ce que Dieu a de plus excellent pour eux, si de toute façon ils tomberont constamment. Certains préfèrent abandonner d’emblée, plutôt que de faire face à l’échec encore et encore. En d’autres mots, ils abaissent leur vision afin de ne pas ressentir la douleur de l’échec. Il nous est plus facile de nous faire à l’idée que nous sommes appelés à vivre « une relation de deuxième classe » avec Dieu, plutôt que de faire face à la douleur de l’échec qui accompagne notre vision d’aimer Dieu de tout notre cœur.
Ces personnes se sont habituées à vivre une relation de deuxième classe avec le Seigneur. Ce n’est pas parce qu’elles ne l’aiment plus. C’est parce qu’elles ne peuvent plus être en relation avec Dieu, avec autant de honte en eux. La vérité, c’est que nous ne sommes pas appelés à vivre couvert de honte.
Elles imaginent que Dieu est en colère, déçu, attristé et même exaspéré. Elles abandonnent leur poursuite d’une vie d’obéissance totale à Jésus : elles choisissent de vivre dans la condamnation.
Jésus a posé 3 fois la même question à Pierre : « M’aimes-tu ? »
Après qu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ne le font ceux-ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Prends soin de mes agneaux ! Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas
m’aimes-tu ?
Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Sois le berger de mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois :
M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui répondit : Prends soin de mes brebis : Jean 21 : 15-17.
Lorsque Dieu nous pose une question, ce n’est pas parce qu’il a besoin d’une information.
Pourquoi est-ce que Dieu a posé cette question à Pierre ? Il voulait l’amener à découvrir certaines choses le concernant. Le Seigneur sait déjà que Pierre l’aime. Mais il veut que Pierre reprenne confiance en son amour sincère envers Dieu. Il était en train de l’appeler à revenir à cette même qualité de relation qu’il avait avant qu’il le renie. Le Seigneur voulait révéler à Pierre combien ce dernier aimait Jésus.
Le message que le Seigneur voulait faire passer à Pierre était le suivant : « Pierre, tu m’aimes VRAIMENT. Dans le jardin il y a 8 jours de cela, je t’ai dit que ta chair était faible mais que ton esprit était bien disposé. Tu n’as pas cru que ta chair était faible. Tu as besoin de comprendre que ton esprit est bien disposé. Il y a un oui dans ton esprit. Je l’ai vu en toi avant même que tu ne tombes. Lorsque je te vois, je ne vois pas seulement la faiblesse de ta chair, mais je vois aussi ton amour sincère envers moi. J’ai vu que tu avais un esprit bien disposé lorsque je t’ai appelé et je le vois encore maintenant. »
Jésus voit que notre esprit est bien disposé, bien plus que nous ne le voyons nous-mêmes. Jésus était en train de briser la honte qui avait submergé Pierre, après avoir renié Jésus à trois reprises. Jésus a lavé l’esprit de Pierre au travers de ces 3 questions. Jésus voulait que Pierre dise : « J’aime Dieu. » La honte est brisée du coeur de Pierre, alors que sa confiance en Dieu est restaurée.
LA VICTOIRE EN TROIS ETAPES
1-Premièrement, notre intention sincère d’obéir à Dieu : notre première étape pour la victoire se produit lorsque nous décidons d’obéir à Dieu sincèrement. Nous devons faire la distinction entre l’étape de nos intentions sincères d’obéir et l’étape d’une obéissance mature. C’est dans nos intentions que la victoire commence. L’Esprit est l’auteur de tels désirs (ce n’est pas le diable et ce n’est pas non plus notre chair). Dieu définit notre vie en partie par nos intentions. Il se réjouit lorsque qu’il les voit. Certains mesurent leur vie seulement par ce qu’ils arrivent à accomplir, ce qui se transformera rapidement en condamnation.
2-Deuxièmement, nous avons une percée partielle mais le combat continue : nous sommes victorieux chaque jour et pourtant nous combattons dans notre chair, un domaine particulier : Romains. 8 : 2-13 : En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus–Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas.
Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice.
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair.
1Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.
Ga. 5 : 16-17 : Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez.
3-Troisièmement, une percée substantielle va transformer nos désirs : nos désirs seront tellement transformés que nous ne devrons presque plus combattre dans le domaine de ce péché Romains. 6 : 14-23. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! Ne savez vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits.
Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. –– De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant, livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quels fruits portiez vous alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort.
Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenusesclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle.
Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus–Christ notre Seigneur.