Meilleurs vœux pour 2014
Meilleurs vœux pour 2014
Tous les ans, au moment du nouvel an, beaucoup de personnes prennent la décision de changer un domaine de leur vie : par exemple, faire du sport !
En général cet engagement tient deux ou trois semaines et puis, il est mis aux oubliettes.
Certains chrétiens décident de lire plus régulièrement leur Bible. C’est une bonne décision de désirer passer plus de temps avec la Parole de Dieu, ou plus de temps dans la prière. Mais souvent « le voleur de temps » se manifeste et des obstacles par exemple, dans notre emploi du temps, surgissent et souvent la bonne décision tombe à l’eau.
Pourquoi ?
Fréquemment, nous prenons des décisions charnelles, sans même consulter ou confier ces désirs de changement à notre Dieu.
Pourtant, nous savons bien que ce n’est pas le fait de changer d’année ou de franchir une année de plus qui transformera notre vie.
Qu’est-ce qui est le plus important ?
Entrer dans une nouvelle année, ou entrer dans une nouvelle dimension pour notre vie ?
Chaque année nous présentons nos vœux les meilleurs aux personnes de notre entourage, nos amis, aux membres de nos familles. Certes c’est bon mais que reste t-il de toutes ces bonnes intentions trois semaines après ?
À chaque fin d'année nous reportons sur l'année suivante tous les espoirs déçus de l'année qui se termine. Pourtant ce n'est pas le fait de franchir une année de plus qui changera notre vie, ou la vie de ceux à qui nous adressons nos vœux de bonheur. Certes c’est bon de mettre une bonne semence dans la vie d'une personne. Souvent nos semences sont charnelles et leurs actions restent passagères
Posons-nous, à nouveau, la question suivante : qu'est-ce qui est le plus important dans nos vies ?
Entrer dans une nouvelle année ou dans une nouvelle dimension de notre existence?
Comment est-ce possible?
En recevant de nouvelles révélations du Saint-Esprit nous concernant. Dieu travaille avec les saisons de notre vie plutôt que les années. Demandons à Dieu, chacun d'entre nous d'abord, de nous révéler en quelle saison nous sommes pour lui ?
Ensuite adressons à Dieu la même question pour notre assemblée.
L’hiver désigne tout le temps que nous avons vécu sans Dieu, c'est-à-dire avant d'accepter jésus comme Seigneur et Sauveur de notre vie. Ainsi que tout le temps que nous vivons sans Dieu depuis notre conversion ou notre engagement avec Jésus.
La saison dans laquelle nous sommes n'a rien à voir avec l'âge.
En grec il existe 2 mots pour désigner le temps: Chronos, et Kairos
CHRONOS : qui désignent le temps qui se déroule avec les années, elles se succèdent inexorablement, qu’il soit long ou court. Il se présente toujours comme un temps linéaire.
Le CHRONOS nous tient comme enfermés dans la tradition, dans les habitudes, dans les liens de relations que Dieu désire nous voir abandonner.
Le Kairos représente le temps de l'occasion, de l'opportunité pour s'élever, rentrer dans le plan de Dieu. Cela ne sera pleinement vrai que si le Kairos nous amène dans une rupture, un déchirement, un renoncement par rapport au chronos. Le mot Kairos a donné en latin opportunitas ce qui signifie opportunité.
KAÏROS désigne le temps favorable pour agir, pour entreprendre une action, une œuvre.
1 Chroniques 12 : 33 :Des fils d’Issacar, ayant l’intelligence des temps pour savoir ce que devait faire Israël, deux cents chefs, et tous leurs frères sous leurs ordres.
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Le ciel s’est ouvert le jour du baptême de Jésus, bien que les pharisiens n’ont rien compris. Ils se tiennent dans le chronos et pourtant ce jour là, le Père, dans le ciel a ouvert un kairos. Il les a invités à comprendre sa parole qui est entre leurs mains depuis des siècles. Mais ils ont mis un voile dessus et enlevé la clé à ceux qui cherchent la vérité. Voilà ou nous conduit le chronos.
Si nous voulons que notre vie reçoive une nouvelle impulsion, il est bon de comprendre que Dieu travaille avec les saisons, plus qu’avec les années. Sa notion du temps est différente de la nôtre. Il travaille, certes, dans le temps chronologique « CHRONOS », le temps de notre calendrier. Mais aussi et surtout, avec le temps « KAÏROS », qui fait référence au temps fixé par Dieu, le Dieu de l’éternité, la saison « désirée » pour qu’arrivent les évènements. Il fait toute chose parfaite en son temps ou dans sa saison et quand nous sommes prêt. Car il n’agit jamais en dehors de volonté
Ecclésiaste 3 :11 : Il fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin.
Pierre a eu besoin d’une nouvelle révélation de Jésus : le voir marcher sur l’eau, afin d’avoir ce désir de marcher lui-même sur l’eau, en recevant la parole de Jésus, ce que personne n’avait pratiqué avant lui. Par sa parole Jésus l’invite à sortir du bateau et il ouvre un kairos dans la vie de Pierre
Matthieu 14 : 29 : Viens ! dit-il. Pierre descendit du bateau, marcha sur les eaux et vint vers Jésus.
Bien sûr Pierre a marché sur l’eau, mais avant tout Pierre a marché sur la parole de Jésus. Au moment où Jésus invite Pierre par ce : viens !... à sortir du bateau pour marcher sur l'eau, Jésus lui donne l'occasion de sortir des lois naturelles afin qu'il expérimente une loi spirituelle :
Celle de la foi dans la parole de Jésus
Pierre dans le bateau se tenait dans le chronos, il aurait pu y rester comme les autres disciples. Par sa parole, Jésus lui ouvre le temps du Kairos, c'est-à-dire de rompre avec les lois naturelles, ou celle qui gouverne le monde.
Jésus lui offre de rentrer dans une nouvelle dimension, celle de la foi, qui représente la clé pour rentrer dans les lois surnaturelles du royaume de Dieu, ou le naturel de Dieu.
Cet espace de temps que lui ouvre Jésus est relativement court : le temps que Jésus parcourt la distance qui le séparait du bateau, peut-être une cinquantaine de mètres. Pierre la saisie, malgré les qu'en-dira-t-on et les rires des autres disciples. En tous les cas je préfère être sur l’eau avec Jésus par la foi plutôt que dans le bateau sans Jésus.
Retenons bien qu’il n’y a pas qu’il n’y a pas de rentrée dans le kairos de Dieu sans rupture, sans brisure et même sans mort au moins à soi même.
A titre d’exemple prenons le cas d’Abram qui va devenir Abraham, c'est-à-dire : père élevé afin de devenir : père d’une multitude nations, seulement après avoir accepté d’obéir au commandement de Dieu : vas-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.
L’Eternel lui avait déjà adressé ce même appel 20 ou 30 ans auparavant, quand il demeurait dans son pays natal : Ur en Chaldée, ville située à des milliers de kilomètres où l’Eternel l’attendait ou son kairos. La Bible nous dit que ce pas lui qui a pris la décision de quitter Ur, mais son père qui s’est arrêté dans la ville de Charan. Ce nom signifie ville des petits fruits. L’Eternel a dû attendre que le père d’Abram soit mort avant de renouveler son invitation à rentrer dans kairos
La sortie du bateau de Pierre, en rompant avec les lois naturelles, ressemble fortement au premier kairos que tout être humain est appelé à vivre. Il se produit lors de la naissance par la rupture de la poche des eaux au moment de l'accouchement. Le sang coule, l’eau coule après la rupture de la poche des eaux, ensuite le passage s’ouvre pour laisser passer l’enfant. L’intervention d’une hormone nommée : ocytocine est nécessaire afin de provoquer les contractions qui préparent l’expulsion de l’enfant et la délivrance du placenta. Il s'agit d'un kairos de Dieu selon, car c’est lui qui prépare le jour : ( le kairos de Dieu donne toujours la vie, appel toujours à la vie)
Psaumes 71- 6 : c'est toi qui m’as fait sortir du sein maternel.
Psaume 22 10 : oui tu m'as fait sortir du sein maternel.
Ce kairos de Dieu ressemble fortement au kairos qu’a vécu le peuple juif lors de sa sortie d’Egypte : le sang a coulé la nuit de la sortie, beaucoup de contractions se sont manifestées avec les 10 plaies, la mer rouge s’est ouverte pour laisser passer l’enfant ou le peuple à pieds secs, entre deux montagnes d’eaux (les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche)
Dans quel kairos nous invite t-il à rentrer ?
Le dimanche 15 décembre le Saint-Esprit nous a dit, avant la louange : monte ici , selon Apocalypse 4 : 1 : Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite.
Le dimanche suivant nous avons reçu ces paroles du Cantique des cantiques : Lève toi mon amie, ma belle et viens
Cette parole vient du cœur de Jésus pour son Epouse : Où l’invite t-il ? Dans son palais ? Non à sortir car l’hiver est passé et une nouvelle saison arrive.
L’Epouse entend son bien aimé lui dire
Lève-toi mon amie, ma belle, et viens. La pluie a cessé, elle s’en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, le temps de chanter est arrivé, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier forme ses premiers fruits et les vignes exhalent leur parfum. Lève-toi mon amie, ma belle et viens. Ma colombe, qui te tient dans les fentes du rocher. Qui te caches dans les parois escarpées ! Fais-moi voir ta figure. Fais-moi entendre ta voix. Car ta voix est douce et ta figure est agréable.
Attrapez-nous les renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleur. Cantiques des cantiques 2 : 10 : 15
Lève-toi signifie : vient de l’idée de rassembler ses facultés
Lève-toi signifie : réveiller (se réveiller ou réveiller quelqu’un, ressusciter, paraître, retirer, s’élever, veiller, réveiller, faire lever, réveiller du sommeil, s’éveiller, se réveiller du sommeil de la mort, revenir à la vie, faire lever d’un lit, d’un siège ... se lever, faire apparaître
En voici des exemples
Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Marc 2 : 11
Lève toi dans ce contexte annonce et confirme le pardon des péchés par une guérison.
Et Jésus dit à l’homme qui avait la main sèche : Lève-toi, là au milieu.
Marc 3 :3
Lève toi dans ce verset nous parle d’une guérison que Jésus va opérer.
Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève toi, je te le dis. Marc 5 : 41
Lève toi dans verset nous montre une résurrection ou un réveil de la mort. En effet auparavant Jésus avait prononcé ces paroles : elle n’est pas morte elle dort…
Alors Pierre lui dit : Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus–Christ de Nazareth, lève toi et marche. Actes 3 : 6
Lève toi et marche dans ce verset nous montre une invitation suivie d’une action : marcher
Chacun de ces exemples préparent à la rentrée dans un kairos.
Dans la Bible lève toi est toujours suivi d’un verbe qui nous invite à l’action : Lève toi et viens. Jésus ne dit pas : Lève-toi et va, mais lève-toi et viens. Ce verbe viens signifie que Jésus est là présent et qu’il restera présent en marchant à nos côtés ou accomplissant ses œuvres avec nous.
Les paroles de Jésus que nous reçu les reconnaissons –nous comme venant de lui ?
C’est la voix de mon bien–aimé ! s’exclame l’Epouse ! Qu’en est-il pour chacun d’entre nous ? Cantique des cantiques 2 : 8a
Jésus se révèle comme celui qui est digne de notre obéissance à 100% car il est digne de confiance. Elle croit que l’obéissance à 100% est le seul endroit où elle est en sécurité. Marcher sur l’eau, peut sembler plus périlleux, mais avec Jésus c’est bien plus sûr que d’être dans le bateau sans lui.
Ne laissons pas tomber les paroles prophétiques qui nous sont adressées, même si elles nous semblent irréalisables. N’oublions jamais que Jésus a promis de veiller sur sa parole. Son cœur prophétique, lui l’Epoux appelle à l’existence ce qui n’existe pas encore. Romains. 4 : 17
Cantique des cantiques 2 : 10 à 15 : Mon bien–aimé parle et me dit : Lève toi, mon amie, ma belle, et viens !
Car voici, l’hiver est passé ; La pluie a cessé, elle s’en est allée.
Les fleurs paraissent sur la terre, Le temps de chanter est arrivé, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.
Le figuier embaume par ses premiers fruits, Et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève toi, mon amie, ma belle, et viens !
Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, Qui te caches dans les parois escarpées, Fais moi voir ta figure, Fais moi entendre ta voix ; Car ta voix est douce, et ta figure est agréable.
Prenez nous les renards, Les petits renards qui ravagent les vignes ; Car nos vignes sont en fleur.
A quatre reprises, la Sulamithe, entend la voix qui l’appelle à répondre à une invitation ou une sollicitation, mais à chaque fois elle fait la sourde oreille :
1- Lève toi, mon amie, ma belle, et viens !
2- Lève toi, mon amie, ma belle, et viens !
3- Fais-moi voir ta figure, car ta figure est agréable
4- Fais-moi entendre ta voix, car ta voix est douce
Jésus s’adresse à elle et à chacun d’entre nous, d’une manière pleine de tendresse : mon amie ou mon ami, ma belle ou mon beau, ta figure est agréable et ta voix est douce. Malgré cela dans notre immaturité et manque de connaissance de notre identité, nous résistons à son appel, à son invitation de venir avec lui pour rentrer dans notre destinée.
Ici, ce ne sont plus les blessures des frères qui nous empêchent de répondre, mais bien nos compromis avec des amis ou des modes de vies qui nous éloignent de Dieu, notre tiédeur, notre mauvais caractère, notre esprit d’indépendance. La remise au lendemain de nous repentir de nos mauvaises attitudes, de nos mauvais choix, ou des problèmes de la chair qui ne sont pas réglés. Ce n’est pas un péché d’avoir besoin de guérison, mais cela peut le devenir de ne pas rechercher la guérison, la délivrance.
A chaque fois que nous résistons à l’appel de Jésus, à son invitation de le suivre, nous endurcissons nos cœurs, nous bafouons notre conscience. Nous retardons son œuvre dans nos vies pour une saison ou plus. Nous attristons le Saint-Esprit, celui qui nous est donné pour nous conduire dans toute la vérité.
Les renards sont des animaux rusés qui détruiront un vignoble durant la pénombre de la nuit. Ils ne sont pas courageux comme des lions pour attaquer durant la journée. Ils sont petits, rapides, astucieux, rusés et difficiles à attraper.
Les « petits renards » des vignes de notre coeur nous parlent de tous ces petits compromis qui peuvent être : la peur, les mauvaises pensées, les mauvaises attitudes, les paroles et le gaspillage de temps et d’argent, se faire tirer l’oreille pour obéir, le mensonge, certes petits, mais répétitifs. Toutes ces choses sont des obstacles à la communion avec jésus. Elles viennent comme des voiles, ou des nuages pour endormir, voler la lumière ou même essayer de l’éteindre dans nos vies, faire échouer les projets.
Compromis : c'est un acte par lequel on accommode sa conscience où nous nous soumettons notre conscience d’une manière qui nous fait déplacer les bornes de notre conscience.
Un compromis, c’est accepter de vivre dans une situation qui nuit à notre réputation en acceptant des propositions malhonnêtes, qui nous éloignent d'une vie de droiture, d'honnêteté, morale, spirituelle, pour avoir la paix, une faveur. Vivre dans le compromis équivaut à manquer de personnalité ou à laisser s’étouffer notre personnalité.
Un compromis, c'est accordé des concessions tacites, par le silence, ce qui équivaut à donner un consentement.
Les compromis nous abîme, ouvrent une brèche dans nos vies, met notre foi en péril, nous éclabousse, nous portent préjudice. Entraîner quelqu'un dans compromis c’est le mettre dans une situation difficile, sur le plan physique, morale ou spirituel, en l'impliquant de manière qu'il risque de perdre sa réputation ou sa foi, pour servir notre propre intérêt.
Certains, pour se justifier de leur compromis, appellent cela de la tolérance ou « fermer les yeux ». Nous ne devons avoir aucune tolérance vis-à-vis du péché, vis-à-vis de ceux qui s'élèvent contre la parole de Dieu ou qui cherchent à combattre, éteindre notre vie spirituelle, notre vie de foi, notre relation avec le Père avec Jésus, avec les membres du corps de Christ.
Cantique des cantiques 2-15 : Saisissez pour nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes, alors que nos vignes sont en fleur.
Ou Attrapez nous ces renards, ces petites bêtes qui mettent à mal nos vignes, quand notre vigne est en fleur !
La Sulamithe prie pour être délivrée de ses compromis. Elle demande à Jésus de l’aider à attraper, ainsi qu’aux filles de Jérusalem, tous ces « petits renards » qui détruisent tous ses projets » qui ravagent les vignes et notamment lorsqu’elles sont en fleur »
Ravager signifie : arracher les vignes, endommager gravement ou détruire par une action violente, saccager, dévaster, apporter la désolation, anéantir, ruiner, apporter de graves perturbations, piller, apporter la ruine.
Souvenons nous que le but de notre croissance et de notre maturité c’est que Jésus grandisse en nous et que nous diminuions : jean 3-30 : Il faut qu’il croisse, et que je diminue.
Ephésiens 4- 13 à 15 : jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; ainsi, nous ne serons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais en professant la vérité dans l’amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ.
La vigne représente l’œuvre de Dieu dans le corps de Christ, mais chacun d’entre nous, nous avons notre propre vigne à entretenir, et nous seul en portons la responsabilité de l’entretien et de la récolte des fruits. Nous devons veiller sur nos pensées, l’état de notre cœur, tous les obstacles qui se présentent, à nous, pour détruire : Tous ces petits renards qui semblent inoffensifs, mais pleins de ruse, et qui agissent la nuit. C'est-à-dire dans les moments où nous sommes les moins en éveil.
Notre vigne à entretenir, c’est également veiller, prendre soin de la vie de nos enfants. Ils sont des jeunes vignes en fleurs. Ils ont besoin de notre protection. Ils sont l’objet de beaucoup de convoitises et de sollicitations, de manœuvres diaboliques. Sur l’autel de quel Dieu les plaçons-nous ? L’autel du Dieu de la Bible ou en sacrifice de sang sur l’autel de Kemosch ou de Molok ?
Le peintre ne demande jamais à la toile si elle est d’accord. Bien sur avec les enfants qui nous sont confiés, il faut parler, expliquer dans la douceur, l’amour, mais aussi avec fermeté en ce qui concerne les voies de Dieu, et dénoncer les ruses du diable. Certes la chair déteste la discipline. Elle aime la facilité, elle aime faire ce qu’elle veut. Souvenons nous qu’un jour nous aurons des comptes à rendre à celui qui nous a confié ces toiles. Car nos enfants sont aussi destinés à manifester la gloire de Dieu dans ce monde. Ce sont les témoins de la gloire de Dieu.
Oh ils ne s’attaquent pas aux fruits, les petits renards mais aux fleurs, c'est-à-dire aux promesses de Dieu pour nos vies, à l’appel de Dieu pour nos vies. Voilà ce que représentent les vignes en fleur. Les petits renards agissent ainsi, de manière qu’il n’y ait pas de récolte, pas de fruit dans nos vies. Les petits renards cherchent à nous disqualifier. Le Père qui est le vigneron attend et cherche du fruit dans nos vies :
: Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.
Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui–même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus, si vous ne demeurez en moi.
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on le ramasse, on le jette au feu, et il brûle. Jean 15- 1 à 6
Les petits renards agissent de manière à nous isoler du cep (Jésus) afin que nous, les sarments, soyons privés de la sève, qui coule normalement et nous donne la vie. Le but des petits renards, que nous acceptons ou contre lesquels nous refusons de lutter, c’est que nous devenions des sarments secs, qui seront jetés au feu et brulé.
Nous sommes appelés à porter du fruit : Jean 15- 8 : Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.
Les fleurs de la vigne annoncent la prochaine récolte de raisins, c'est-à-dire du vin nouveau
-Sur le plan naturel, la bible nous dit que le vin réjouit le cœur de l’homme : psaume 104- 15 : le vin qui réjouit le cœur de l’homme, faisant plus que l’huile resplendir son visage, et le pain qui soutient le cœur de l’homme.
Sur le plan spirituel : le vin annonce la vie dans l’Esprit. Lors de la pentecôte, les 120 dans la chambre haute, nous sont présenté comme ayant des comportements de personnes ivres « Ils sont pleins de vin doux »
S’attaquer aux fleurs de la vigne, c’est détruire la joie, fruit de l’Esprit, et toute espérance de vie et de marche par l’Esprit. C’est nous ramener et nous confiner dans notre vieille nature.
Dans le naturel les vignes fleurissent quelques semaines avant la moisson. Dans le spirituel, les petits renards viennent détruire l'espérance de la moisson, la moisson des âmes bien entendu.
Les vignes en fleurs nous parlent aussi du début d'une vie chrétienne. Elle est pleine de promesses, d'espérance, mais tout peut basculer rapidement.
Dès que la vie de Dieu apparaît aussi dans une âme, le désir de lui plaire se manifeste ; servir, aimer Jésus, apprendre à le connaître pour lui-même, tels sont les signes prometteurs de fruit. C'est peut-être encore faible et imprécis, toutefois on peut espérer voir bientôt la récolte mûrir, qui donne du vin, type de la joie. Mais auparavant, que d'orages à subir, que de tentations de l'ennemi à surmonter, que d'intempéries "spirituelles".
Nous aspirons après une relation plus profonde avec Dieu. Nous crions pour que Dieu nous soutienne et nous rafraîchisse. Ce sont ces petits domaines qui nous empêchent de marcher pleinement dans l’Esprit. Nous comprenons qu’ils sont un obstacle pour aller plus profondément en Dieu.
Dans nos difficultés déclarons notre identité spirituelle. Continuons d’être des amoureux de Jésus. Lorsque nous sommes dans un temps de luttes, restons néanmoins un amoureux de Dieu dans notre combat contre le compromis, Dieu ne cesse pas de nous aimer. Notre visage ne cesse pas d’être beau pour Dieu et notre voix ne l’offense pas lorsque nous l’adorons.
L’Epouse, jusqu'à maintenant, elle manquait de discernement pour sa vie.
Elle vivait dans la pénombre. Tout d'un coup sa vie prend un sens. Les yeux de son cœur s'illuminent. Elle comprend qu'elle a une destinée, un but à atteindre, une mission à remplir. A partir de maintenant, elle va chercher sérieusement la priorité de sa vie : être l'Epouse de Christ.