Les obstacles à la communion fraternelle :
Les obstacles à la communion fraternelle :
Bien sûr certains penseront ou citeront spontanément l'égoïsme, la jalousie d'autres se rappelleront des blessures du passé, par le rejet, et la trahison, des expériences douloureuses etc. Souvenons-nous que Jésus a connu tout cela, porté tout cela sur la croix pour nous offrir en échange la guérison. Dans la nature, dans le naturel, de nouvelles épines se forment chaque année. Dans le spirituel c'est le même principe, de nouveaux obstacles sur notre route, semblent inévitables. Regardons bien ce qui se passe dans le naturel et nous saurons en voir dans le spirituel, avec l'aide du Saint Esprit pour interpréter ou réinterpréter, ce naturel tel que nous le vivons.
Nous vivons dans un environnement qui est contrôlé, dominé par, au moins quatre esprits. Nous vivons, nous baignons dans l’influence de ces esprits. Ces esprits veulent influencer négativement nos relations, et rentrer dans le corps de Christ
Le racisme :
Le racisme regarde avec dédain tous ceux qui ne lui ressemblent pas : physiquement mentalement, intellectuellement. Il croit appartenir à une race supérieure. Le racisme critique, juge, refuse la différence où les différences. Le racisme déteste la communion fraternelle. Il est toujours dans le comportement du vieil homme, c'est-à-dire dans un comportement charnel. Sa chair se tient, recherche l'élévation du moi. Le capitalisme est raciste. Le racisme est antisémite. Il est meurtrier. Il n'aime pas les riches, les pauvres, c'est un esprit religieux.
Luc 18 -- 10 : Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain.
Le pharisien, debout, priait ainsi en lui–même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ;
Je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.
Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.
Je vous le dis, celui–ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.
Apaiser signifie : devenir propice se réconcilier, faire l'expiation. Le terme grec donne naissance au mot « hilaterion », désigne le propitiatoire ou le couvercle de l'arche de l'alliance. C'est là que Dieu est propice par le sang versé en aspersion. Le publicain ne pense pas seulement à la miséricorde divine, mais au propitiatoire aspergé de sang.
Sa prière peut être paraphrasée de la manière suivante : soit apaisée envers moi, parce que tu regardes le sang de l'expiation. Le pharisien ignore et se moque de tout cela, il appartient à la bonne caste, pensons aux castes en Inde par exemple. Elles existent aussi chez nous. Voilà une image de l'esprit raciste. Jamais il ne se remet en cause. L’indifférence l’anime ainsi que l'indépendance. L'esprit raciste anime le capitalisme. Il cherche à acquérir pour se montrer où se tenir au-dessus des autres. Il garde son territoire et ne partage rien.
L'esprit de sorcellerie.
Il recherche le pouvoir, la gloire, se faire remarquer, il recherche la puissance, non pas celle de Dieu, car il ne veut pas rendre des comptes. Donc la puissance qu’il utilise vient tout droit de l’enfer. La puissance ne l'intéresse que pour contrôler, manipuler se mettre en évidence. Quand nous parlons de l'esprit de sorcellerie, spontanément notre pensée s'oriente vers les guérisseurs, le voyant, le marabout.
Il existe un autre genre de sorcellerie aussi pernicieuse : celle-ci se manifeste par des paroles de malédiction, et même des prières de l'âme pour dominer, contrôler manipuler, régner sur les autres, et tout cela sous le couvert de l'amour fraternel. Il cherche à éblouir par la magie de ses paroles, de ses actes, de ses réussites qui gonflent son moi.
Il a un faux sens de l'équipe, car il veut toujours en être le chef. Il prêche le faux pour savoir le vrai. Il est sournois, cherche la petite bête. Il n'aime pas l'amour de la vérité. Il vole le Saint Esprit ou propose de l'acheter. La Bible nous en donne un exemple avec Simon le magicien :
Actes 8 -- 17 à 24 : Lorsque Simon vit que le Saint–Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent. en disant : Accordez moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint–Esprit. Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent !
Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton coeur n’est pas droit devant Dieu.
Repens toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton coeur te soit pardonnée, s’il est possible ; car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité.
Simon répondit : Priez vous–mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit.
L’esprit de sorcellerie se comporte comme un loup dans une bergerie. Il est toujours aux aguets pour voir qui peut-être dévoré, détourné du chemin de la vérité, en se présentant comme le bon samaritain.
L'esprit religieux
Nous ne le trouvons pas que dans le domaine religieux. Il existe et agit dans tous les domaines de la vie : Social, économique, politique etc.
Il est enfermé ou il enferme dans des normes ou règles rigides, dont il se glorifie : Je donne, je donne la dîme, je prie, j'accomplis telle ou telle œuvre. Ils aiment à se mettre en valeur, il cherche sa propre justice, cherche à se justifier. Il aime se comparer, pour montrer aux autres qu'il est supérieur. L'orgueil gouverne sa vie. Il est raciste, jaloux. Il est très attaché à l'apparence, il recherche les bonnes places. Il est en quête de reconnaissance. Il se croit toujours supérieur à l'autre. C'est un esprit de caste. Sa richesse se tient dans l'âme, dans le savoir.
L'esprit de pauvreté :
L’esprit de pauvreté se glorifie dans la pauvreté, le dévouement qui l’anime, n’est souvent que de l'apparence. Il ne sait pas gérer ses biens et il ne partage pas. Il vit dans l'incapacité de donner gratuitement, et le lendemain l'effraie. Il n'a pas de scrupule a prendre ce qu'il n'a pas. Même s'il doit manipuler, culpabiliser, les personnes pour l'obtenir.
Le rejet l'habite. Il peut être très violent, dans la dépendance, l'assistance ou l'esprit de pauvreté se tient il demande d'assistance. Il ne sait pas gérer il a peur de prendre le risque. Il est en quête de richesse, mais il ne sait pas gérer et il ne garde pas. Cela fait penser au riche insensé de la parabole. Ses terres produisent une récolte exceptionnelle. Il ne pense pas à partager, mais à amasser :
Luc 12- 19 et 20 : et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose–toi, mange, bois, et réjouis–toi.
20 Mais Dieu lui dit : Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui sera–ce ?
21 Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui–même, et qui n’est pas riche pour Dieu.
Comment lutter contre ces esprits ?
L'esprit raciste :
En développant l'amour fraternel. Ne confondons pas l'amour fraternel et la tolérance. Ce mot ne figure nulle part dans la Bible. La tolérance résulte d'une philosophie. L'amour fraternel nous vient directement du coeur de Dieu, selon le modèle qui nous a donné en Jésus, qui s'est fait notre frère.
L'esprit de sorcellerie : pratiquer l'amour de la vérité car la vérité libère, rend libre. Employons-nous à mettre en lumière tout ce qui se pratique dans les ténèbres, toutes nos motivations cachées.
L'esprit religieux : L’amour fraternel, une communion avec le Saint-Esprit, marcher par l’esprit et non plus la chair
L’esprit de pauvreté, par la libéralité