Le joug de Jésus est de la même nature que son coeur.

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 

Matthieu 11 -- 29 et 30 : prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour vos âmes.

Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.

Le joug de Jésus se porte toujours à deux : lui et moi.  Comme Jésus était en association avec son Père, pendant son ministère sur terre. Jésus était en quelque sorte « l'apprenti » de son Père, tout en étant dans une relation de confiance totale et d’amour. Il parlait comme le Père, agissait comme le Père. Car le Père était avec Jésus réconciliant le monde avec lui-même. C'est une image bien sur, cette association ou dépendance d'amour de Jésus vis-à-vis de son Père, nous donne  un exemple de la marche que Jésus nous propose en acceptant son joug.

Recevoir les instructions de Jésus, c'est recevoir ses paroles, lui la Parole vivante. Lui-même dit que ses paroles sont : Esprit et Vie, c'est-à-dire créatrices de vie : Elles redonnent la vie aux morts, guérit les cœurs brisés, consolent les affligés, donnent un diadème au lieu de la cendre.

Le joug de Jésus représente une association de cœurs et d'Esprit. Il se prend et se reçoit. Avec le joug de Jésus nous suivons le chemin ouvert, tracé par Jésus et qui conduit au coeur du Père. Avec le joug de Jésus nous marchons dans la lumière et non dans les ténèbres. Nous marchons dans la vie ou sur le chemin qui conduit vers l'arbre de vie. Là nous savons que nous sommes agréables au Père et dans l'obéissance à ses désirs : Choisis la vie, la où je te bénis.

Avant de nous offrir son joug Jésus a travaillé durement pour nous ouvrir le chemin de la vie. Cela l'a conduit à la croix. Jésus est devenu en quelque sorte « le bœuf guide » celui qui ouvre la voie ou le sillon, celui qui ne s'en écarte jamais. De ce fait il devient le guide le plus sur.

Recevoir ses instructions, c'est se tenir tout proche de Jésus, dans une relation d'amour. Nous, souvent, nous sommes comme un jeune bœuf qui a besoin de dressage, tantôt tirant en arrière, tantôt bondissant en avant, ou à droite ou à gauche. Jésus dans sa marche avec nous reste insensible à tous nos actes, cela ne le perturbe pas. Il nous apprend sa sagesse, son obéissance, sa miséricorde, son amour, sa patience, sa douceur. La douceur du coeur qui découle du fruit de l'esprit.

Jésus nous apprend à vivre dans le repos, le repos du coeur bien sûr, mais également le repos de l'âme. L'agitation se manifeste souvent dans nos âmes, même à certains moments d'une façon violente ce qui nous perturbe. Je vous donnerai du repos, ici, constatons que le repos est un don : il ne s’acquiert pas et ne se mérite pas. C’est aussi le repos de la conscience.

Prenons un exemple de Jésus, dans son comportement et de ses attitudes. Dans l'évangile de Jean un messager vient lui annoncer que son meilleur ami, Lazare, est à la porte de la mort : Jean 11-1 à 5: il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe sa sœur. C'était cette Marie qui étendit son parfum sur le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.

Après avoir entendu cela, Jésus dit : cette maladie n'est pas à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu afin que le fils de Dieu soit glorifié par elle. Ensuite il nous est dit que Jésus resta deux jours encore dans le lieu où il était. Jésus attendait l'ordre du Père « ou du bouvier » pour agir. (Le bouvier c’est l’homme qui conduit un attelage de bœufs)

Par contre il provoque le trouble dans l’âme de ses disciples : Jean 11 --7 : et il dit ensuite aux disciples : retournons en Judée. Les disciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchait à te lapider, et tu retournes en Judée ! Cela nous montre qu'ils sont a l’école de Jésus, en apprentissage et qui n'ont pas reçu le joug, ni son repos.

Continuons à regarder le comportement de Jésus devant les paroles de reproche de Marthe : Jean 11 -- 21 : Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu  avais été  ici, mon frère ne serait pas mort. Jésus reste calme et dans le repos face à ce reproche. Car il connaît la volonté du Père et il attend le feu vert du Père.

Plus loin nous constatons que Jésus ne se laisse pas impressionner par les paroles de Marthe et par les accusations des personnes de la foule présente : Jean 11 -- 37 à 43 : quelques-uns d'entre eux dirent : lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne meurt pas ?

Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée devant. Jésus dit : ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà car il y a quatre jours qu'il est la. Jésus lui dit : ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux vers le ciel, et dit : je te rends grâces de  ce que tu m'as exaucé. Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours, mais j'ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. Ayant dit cela, il cria d'une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit.

Ce passage de l'évangile de Jean nous montre que Jésus se tient dans le repos. Le Père l'exauce toujours depuis son baptême. Il sait que le ciel est ouvert sur sa vie. Il sait qui il est, car  il  connaît le Père, il connait sa valeur dans le Père. Voilà un des exemples que Jésus veut nous apprendre en nous invitant à prendre son joug « doux est léger » cette attitude va se concrétiser sur la croix dans ces paroles « tout est accompli ». C'est là, ce que Jésus nous invite à explorer, avec lui, tout en étant à son écoute comme le visiteur d'un château qui se laisse conduire par le guide.

Les instructions de Jésus n'ont rien de comparable avec les instructions des Pharisiens légalistes : la loi était dans leur tête. Les instructions de Jésus viennent de son coeur. Ce qu'il nous demande, lui-même l'a expérimenté avec son père. Jésus, parle ainsi des Pharisiens : accomplissez ce qu'ils vous disent mais ne les imiter pas. Car ils disent, et ne font pas.

Matthieu 23-4 : Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.

Ne vous mettez pas sous un joug étranger : 2 corinthiens 6 -- 14 : ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? Ou qui y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres.

Le joug de Jésus « doux et léger » nous apporte le repos, l'instruction, mais également la lumière, la paix, la vie dans une relation d'amour.

 

Publié dans Identité en Jésus

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