La révélation de Dieu selon la Bible

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 Dès sa première ligne, la Bible parle de Dieu : Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.                                                                                           Genèse 1.1

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. D’un bout à l’autre, elle se présente comme la révélation qu’il a donnée de lui-même, révélation en dehors de laquelle nous ne savons rien de suffisant sur lui. Il est vrai qu’avant de se révéler par la parole écrite, Dieu s’était manifesté par l’œuvre de sa création. Celle-ci montre la gloire, la puissance et la divinité du Créateur : Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains.                                                                                 Psaume 19 : 1

Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a–t–il pas convaincu de folie la sagesse du monde ?

                                                                                                                      Romains 1 : 20

 Aussi ceux-là même qui ne possèdent pas l’Ecriture sont coupables de ne pas chercher Dieu, de ne pas le glorifier et de ne pas lui rendre grâces.

Il a voulu qu’ils cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous.

                                                                                                                           Actes 17 : 27

Mais nulle part nous ne lisons que des hommes soient arrivés concrètement à connaître Dieu par la contemplation de la nature. - On peut en dire autant de la conscience. Les hommes ont bien une certaine notion de la volonté de Dieu : ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour.                                                                              Romains 2.15

 

Il en résulte qu’un minimum de moralité subsiste dans la société humaine et que les magistrats sont, à leur façon, serviteurs de Dieu :ar elle est au service de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains, car ce n’est pas pour rien qu’elle porte l’épée : elle est en effet au service de Dieu pour faire justice, pour la colère, contre celui qui pratique le mal.

                                                                                                                        Romains 13.4

Mais cela n’empêche pas les païens d’ignorer les ordonnances divines.

Il n’a pas agi de même pour toutes les nations, Et elles ne connaissent point ses ordonnances. Louez l’Eternel.                                                        Psaume147.20

Comme l’homme pécheur ne cherche pas Dieu : L’Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, Pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.                                                                                                Psaume 14.2

Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont égarés, tous sont pervertis.                                                                                                       Romains 3.11

il faut donc une révélation spéciale dont Dieu prenne l’initiative pour que l’homme puisse le connaître. Il s’est révélé aux premiers membres de l’humanité, Adam, Abel, Caïn, Noé. Mais les souvenirs de cette première révélation se sont vite obscurcis. On peut penser que Job et ses amis, étrangers au peuple élu, en ont encore bénéficié. Mais les ancêtres même d’Abraham s’en étaient détournés : Josué dit à tout le peuple : Ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël : Vos pères, Térach, père d’Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l’autre côté du fleuve, et ils servaient d’autres dieux.                                                                                                    Josué 24.2

 

Aussi les nations sont-elles présentées comme étant sans Dieu :souvenez–vous que vous étiez en ce temps là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.                                                                                                         Ephésiens 2.12

Et en particulier les prétentions des philosophes sont repoussées avec énergie: le monde, avec sa sagesse, n’a pas connu Dieu : Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication.

                                                                                                                 1Corinthiens 1.21

 En conséquence, Dieu a jugé bon de se révéler, d’abord d’une manière directe, à Abraham, Isaac et Jacob, puis par l’intermédiaire des prophètes, de Moïse à Malachie. Leurs écrits sont parole de Dieu : Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.

 Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est moi qui lui en demanderai compte.                                                   Deutéronome 18.18 : 19

 

Une parole vivante : C’est lui qui, dans l’assemblée au désert, était avec l’ange qui lui parlait sur le mont Sinaï et avec nos pères ; il a reçu des paroles vivantes pour nous les donner.                                                                     Actes 7.38

 La révélation culmine dans l’incarnation, déjà prévue et saluée d’avance par les croyants de l’Ancien Testament : Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui.                    Jean 8.56

C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.                                                                        Hébreux 11.13

En Jésus-Christ, Dieu s’est fait pleinement connaître.

Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.

Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera.                                                           Jean 1.18 16.15

 

Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier–né de toute la création.

                                                                                                                                   Col 1.15 

D’autre part, nous n’avons de renseignements directs sur Jésus que par les Ecritures de l’Ancien et du Nouveau Testament : Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom.

                                                                                                                              Jean 20.31

mais manifesté maintenant par les écrits des prophètes, d’après l’ordre du Dieu éternel, et porté à la connaissance de toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi.

                                                                                                                      Romains 16.26

 Il en résulte qu’en attendant le jour où le Seigneur à son retour nous transportera dans la gloire, et où nous connaîtrons comme nous avons été connus.                                                                                                 1Corinthiens 13.12

 

Nous n’avons qu’une source valable d’information sur Dieu: la Bible.  Pour que nous puissions bénéficier de la révélation scripturaire, il faut, en outre, l’action intérieure du Saint-Esprit. Vu notre nature pécheresse, nous sommes imperméables à la vérité, même lorsqu’elle nous est présentée dans toute sa splendeur. Il y a incompatibilité entre la pensée divine et la pensée humaine : Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Eternel.

 Autant les cieux sont élevés au–dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au–dessus de vos voies, Et mes pensées au–dessus de vos pensées.

                                                                                                                     Esaie 55.8 et 9

Mais l’homme naturel n’accepte pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.                                                         1Corinthiens 2.14

 

Il faut que par l’Esprit, le Père éclaire pour nous la vérité et nous dispose à l’accepter : Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.                                                          Matthieu 16.17

Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi.

                                                                                                                                Jean 6.45

 

Or c’est à nous que Dieu l’a révélé par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.                                                                    1Corinthiens 2.10

 

fin que le Dieu de notre Seigneur Jésus–Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints.                                                                                                 Ephésiens 1.17et 18

 

 Cette révélation ne comporte aucune imperfection. On peut admettre une certaine gradation entre la parole transmise par les prophètes et celle du Fils : Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes,

  Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils ; il l’a établi héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers.

                                                                                                                    Hébreux 1.1et 2

 Mais comme le Fils lui-même a sanctionné sans réserve les écrits de l’Ancien Testament : Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.

                                                                                                                       Matthieu 5.17

 Nous n’avons pas à faire de réserve non plus.  A ce propos, précisons ce qui suit: en disant: Il a été dit aux anciens, mais moi je vous dis : Tu ne tueras point ; celui qui tuera est passible de jugement.

 Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement ; que celui qui dira à son frère : Raca ! Mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! Mérite d’être puni par le feu de la géhenne.

                                                                                                              Matthieu 5.21et 22 

 

D’après les meilleurs exégètes, Jésus ne vise aucunement le texte de l’Ancien Testament Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez–vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ?

 Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère ; et, Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.

Mais vous, vous dites : Celui qui dira à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. mais seulement les interprétations tendancieuses par lesquelles les Juifs tentaient d’en réduire la portée : Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ?

Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère ; et, Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites : Celui qui dira à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère.

Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition.

                                                                                                                   Matthieu 15.3-6

 Même si l’on veut interpréter les passages du sermon sur la montagne autrement, l’on ne pourrait pas en conclure que la révélation ancienne soit inexacte: le plus qu’on pourrait dire, c’est qu’elle est encore incomplète :

Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi.

                                                                                                                        Matthieu 19.8

 2. L’unité de Dieu. D’emblée, Dieu apparaît comme unique. Si le même mot est employé dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament pour désigner l’Eternel et les faux dieux, il est bien entendu que jamais les auteurs sacrés n’attribuent à ceux-ci d’existence réelle. Ce sont des vanités.

Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, Elles sont l’ouvrage de la main des hommes. Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont des yeux et ne voient point, elles ont des oreilles et n’entendent point, Elles ont un nez et ne sentent point, elles ont des mains et ne touchent point, Des pieds et ne marchent point, Elles ne produisent aucun son dans leur gosier.

Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, Tous ceux qui se confient en elles.  Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité, Et leurs plus belles œuvres ne servent à rien ; Elles le témoignent elles–mêmes, Elles n’ont ni la vue, ni l’intelligence, Afin qu’ils soient dans la confusion.  

                                                                                                              Psaume 115 : 4 à 8                                                                                                    

 Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité, Et leurs plus belles œuvres ne servent à rien ; Elles le témoignent elles–mêmes, Elles n’ont ni la vue, ni l’intelligence, Afin qu’ils soient dans la confusion.

                                                                                                                              Esaie 44.9

Pour ce qui est donc de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu’il n’y a point d’idole dans le monde et qu’il n’y a qu’un seul Dieu.

  Car, s’il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, néanmoins pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus–Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous.                                                                     1Corinthiens 8.4-6

 

Tout au plus peut-on voir derrière eux des démons, inspirateurs de l’idolâtrie, par laquelle ils se font honorer à la place de Dieu.

Que dis–je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement.

 Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.

                                                                                                               1Corinthiens 10.19 et 20

A suivre

 

Publié dans Le coeur du Père

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