La remontée où le sauvetage du fils prodigue par les bras d’amour du Père.

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

mots clés:  meurs-faim- famine- lever-père- péché- traiter- ouvriers-compassion

La remontée  où le sauvetage du fils prodigue  par les bras d’amour du Père.

La parabole du fils prodigue n’est pas étrangère à nos vies. Ce n’est pas par « hasard » que Jésus nous la donne. Il nous invite à nous poser la question suivante : Dans la vie de quel fils je me reconnais ? Dans la vie du fils ainé ou du plus jeune ?

Quel genre de relation j’aie avec le Père ? Celle du fils ainé ou celle du plus jeune ?

A vrai dire, aucun des deux n’a une relation de fils avec le Père. Le premier cherche à mériter l’amour du Père, il ne connait pas la grâce. Il ne vit pas dans une relation d’alliance avec le Père. Le deuxième, nous l’avons développé dans le message précédent : Il voit, dans le Père, la part d’héritage qui lui doit lui revenir à la mort de celui-ci. Ce désir est tellement fort qu’il précipite la mort du Père en le « tuant » afin de vivre une vie d’indépendance. Nous avons vu que tout l’a conduit dans l’échec complet : il perd lamentablement tout ce qu’il a amassé, dans une vie de débauche. Il connaît la famine etc. Lui qui voulait à tout prix se libérer du Père, il sera réduit à conclure une alliance avec un homme qui l’asservi, mais qui ne satisfait pas ses besoins les plus élémentaires. Il est dans la d’échéance la plus complète.

Puis, par un instinct de survie il décide de retourner  chez son père, non pas en qualité de fils, mais d’ouvrier afin de combler sa faim.      

Luc 15 -- 17 : Etant rentré en lui–même, il dit : Combien d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !

Ce fils rebel, après avoir tué le père, commence à désirer retrouver le père. Sa vie devient une contradiction. Il a rejeté le père, maintenant il croit que la solution pour sa vie, c'est de retourner vers le père. L'enthousiasme de la liberté du départ s'est transformé en angoisse. En tuant le père ce fils ne s'est bien sûr pas rendu compte qu'il se tuait lui-même du même coup : Ce qu’un homme a semé il en récoltera le fruit : la vie ou la mort, ici c’est la mort « je meurt de faim »

 Il semblait ignorer qu'il était un père en puissance et en devenir. Cela nous montre que nous avons tous besoin d'une présence paternelle à nos cotés et d’une famille autour de nous. Ce besoin est-tel que même les bandes  et les gangs se donnent un chef qui remplace le père, ou cherche à pallier l'absence du père et de la famille.

Luc 15 -- 18 et 19 : Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite moi comme l’un de tes ouvriers.

Nous l'avons dit ci-dessus,   la vie de ce fils est devenue comme la terre au début de la création, c'est-à-dire Tohu Bohu. Mais tout comme le Saint Esprit se mouvait au-dessus des eaux, le Saint Esprit se meut au-dessus de ce fils rebelle Il l’invite à rentrer dans  la repentance.

Voici les étapes de la remontée de ce fils :

-1 étant rentré en lui-même...

Il est clair que ce merveilleux mouvement qui conduit le fils de l'extérieur de lui-même à l'intérieur de lui-même est l'œuvre du Saint Esprit :

Jean -- 44: nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l’attire. Dans ce nouveau regard, de ce fils, sur lui-même cela nous montre la puissance de la grâce qui nous ramène à la source de nos motivations : Notre coeur. Proverbes 4 -- 23 : Car de lui viennent les sources de la vie. C’est dans son cœur qu’est né le désir de « tuer » pour posséder. Tout comme dans la vie de judas, c’est dans son cœur qu’est venu le désir de livrer jésus, pour trente pièces d’argent :

Jean 13 : 2 : Pendant le souper, alors que le diable avait déjà mis dans le coeur de Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le livrer.

Jean 13- 27 : Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le promptement.

Esaïe 14- 13 à 15 : Tu disais en ton coeur : Je monterai au ciel, J’élèverai mon trône au–dessus des étoiles de Dieu ; Je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, A l’extrémité du septentrion ;

Je monterai sur le sommet des nues, Je serai semblable au Très Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, Dans les profondeurs de la fosse.

Ces paroles illustrent la descende du jeune fils de la parabole.

C’est pour cette raison que Jésus nous enseigne : quand tu pries, entre dans la chambre, ferme ta porte, et prie ton père qui est là dans le lieu secret, et ton père, qui voit dans le secret, te le rendra. La chambre dont parle Jésus n'est pas la chambre à coucher mais celle d'un temple, le temple de notre corps, notre coeur.

Étant revenu à lui-même, nous laisse entendre que ce fils revient à la raison et un certain bon sens. Le Saint Esprit l’amène à regarder la réalité et non à la fuir : Revenir à la maison, c'est aussi revenir à la raison.

-2 combien d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !

Au travers de cette déclaration on pourrait se méprendre ou douter de la sincérité des intentions de ce fils. Il est parvenu à l'extrémité de ses forces et de ses ressources. Au contraire ses paroles nous montrent qu'il ne s'est jamais comporté comme fils face à son père. Ses paroles sont révélatrices, il ne connaît pas le père. Il lui faut le  découvrir. Mais ça, ce sera l'œuvre du Saint Esprit à travers l'accueil que va lui réserver le père.

-3 Je me lèverai, j'irai vers mon père

Par ces paroles ce fils se remémore la provision de la maison paternelle et l'amour paternel. Dans la Bible, le fait de se lever est toujours assimilé à une résurrection. Dans le naturel, les chirurgiens l'ont si bien compris qu'ils cherchent à faire lever leurs opérés de plus en plus tôt après une intervention. Nous pouvons considérer que ce fils, a travers ses paroles « je me lèverai, j'irai vers mon père », vient de subir une opération du Saint Esprit.

-4 et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi

C'est une manière d'exprimer le crime du Père qui réapparaît dans sa conscience. Dans sa conscience le Saint Esprit lui montre qu'il est un parricide. Cela nous montre que lorsque nous avons rompu la relation avec le Père ou rejeté le père, jamais nous ne pourrons établir de relations véritables autour de nous.

Matthieu 5 -- 23 et 24 : Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,

 laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande.

« J’ai péché contre le ciel » Ces paroles nous démontre qu’il ne connait pas Dieu. « Contre le ciel » c’est une manière évasive de parler d’un Dieu lointain, dont il s’en préoccupe peu. Le ciel désigne avant tout la demeure de Dieu, mais Dieu pas lui-même. Sa relation rompue avec son père a affecté une autre relation : celle avec Dieu.

1 Jean 4-20 : Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut il aimer Dieu qu’il ne voit pas ?

-5 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes ouvriers.

Ce sentiment d'indignité exprimé par ce fils  lors de son retour, c'est une chose sur, n'est pas le fruit du travail du Saint Esprit. Les étapes précédentes sont dues à l'initiative du Saint Esprit. Il ne lui dicte jamais une conduite mais le laisse libre de suivre la petite voix de l'inspiration ou de lui résister. Ce fils revient avec des plaies au coeur et l'odeur des cochons qui imprègne ses vêtements et sa peau. Plus il s'approche de la maison paternelle plus cette condition semble s'accroître.

Se rend-il compte qu’en aspirant à devenir ouvrier, il transforme son père en maître ? Sa relation ne sera jamais intime, mais servile. Ce fils ne s soucie pas du tout de son identité. Il préfère se racheter pour faire taire le remord qui est en lui, plutôt que d’accepter ce qui lui est offert.

Lorsque ce fils exprime son indignité et évoque la  décision de ne plus être considéré comme fils, il parle davantage sous la pression des circonstances que sous l'inspiration du Saint Esprit qui l’a conduit jusque-là. Il commet l'erreur de changer de guide en cours de route. Il amorce son retour sous la conduite du Saint-Esprit, mais sur le chemin du retour il laisse sa chair le contrôler :

 Galates 3 --3 : êtes-vous tellement dépourvu de sens ? Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ? Lors de son retour à la vie, la chair de ce fils s'est sentie humiliée. Jusqu'à maintenant elle a gouverné sa vie. Maintenant elle s'en une odeur de fin de règne et de mort, elle se raidit, se braque, se cabre, se rebiffe dans un instinct de survie.

 La mort qui a poussé ce fils à l'éloignement du Père vient à la rescousse dans une dernière tentative de le retenir. Toutefois ne nous laissons pas piéger, le sentiment d'indignité qu'il exprime ne doit pas être pris pour de l'humilité. Ce sentiment d'indignité laisse apparaître l'orgueil de la chair. Le comble de l’orgueil c’est de se sentir indigne.C'est dommage car par cette attitude il étouffe la voix du Saint Esprit qui lui parlait doucement du Père dans son coeur.

 Pour nous, ce sentiment d'indignité peut cacher une attitude religieuse de la chair. Mais cette attitude est stérile et ne porte aucun fruit. Même elle risque de nous faire perdre le bénéfice de la grâce ou d'ignorer la grâce, et même refusé la grâce en prétextant que nous n’en sommes pas digne. Ce sentiment d'indignité peut démontrer qu'il désire accomplir des œuvres pour trouver une position de fils, dans laquelle il n'est jamais rentré.

L’accueil du Père :

  Il partit pour rentrer chez son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa.

 Le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. »

 Mais le père dit à ses esclaves : « Apportez vite la plus belle robe et mettez la lui ; mettez lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Amenez le veau engraissé et abattez le. Mangeons, faisons la fête, car mon fils que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé ! » Et ils commencèrent à faire la fête.

Nous développerons l’attitude du Père dans un prochain message. Mais dés maintenant disons que les bras d’amour du père ont triomphé de l’orgueil de ce fils. C’est le miracle de l’amour qui a libéré ce fils. Sans l’amour il serait resté dans la mort et la perdition.

Appliquons cela à nos vies. Sans l’amour du Père nous serions toujours dans la mort et la perdition pour l’éternité :

Jean 3-16 et 17 : Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

 Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

Pour recevoir tout le bénéfice de cette parole, prenons le temps de mettre notre prénom à la place « du monde » et proclamons-la à la première personne du singulier.

Car Dieu a tant aimé (…) qu’il a donné son Fils unique, afin que je croie en lui et que je ne périsse point, mais que  j’ai la vie éternelle.

 Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il me juge, mais pour que je sois sauvé par lui.

Maintenant posons nous les questions suivantes : Est-ce que je me suis éloigné du Père comme ce jeune fils ?

Ai-je besoin de revenir vers le Père ?

Est-ce que je connais le Père ?

Bien cher lecteur et lectrice, si tu ne connais ce Père d’amour, qu’est venu nous révéler Jésus, je t’invite à t’adresser à lui avec cette prière que je fais avec toi :

Dieu, je ne te connais pas. Mais si tu existes, il ne faudrait pas que je manque cette découverte, sans doute la plus grande qu'un homme ou une femme puisse faire dans sa vie.

Tu ne t'éloignes d'aucun homme ou d'aucune femme. C'est nous qui choisissons de partir loin de toi. Je me suis reconnu sur ce chemin de mort, vers lequel s'est orienté ce jeune fils.

Je t'ai oublié, comme ce jeune fils, j'ai voulu vivre ma vie sans toi, loin de toi, en t’ignorant et même en te rejetant. Aujourd'hui je veux revenir à toi, tel que je suis, avec mes péchés. Merci de me les  pardonner tous.

Moi aussi je décide de pardonner à ceux qui m'ont causé du tort ou mon blessé.

Viens habiter dans mon coeur à cet instant même au nom de ce fils unique que tu as envoyé pour me ramener à toi, et tous les frères et sœurs : Jésus-Christ

Je ne comprends pas encore tout le sens, ni la portée de cette prière et démarche. Mais je désire faire l'expérience de tes bras d’amour, de Père, autour de ma vie. Comme ce jeune fils de la parabole.

J'accepte, Seigneur, de me laisser persuader que tu es le Père d'amour.

Merci de faire ta demeure dans mon coeur.

Je t'invite, habite ma vie.

Merci

 

 

 

 

Publié dans Le coeur du Père

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