il existe quatre attitudes face au pardon
1 -- les « sans péché » de leur bouche sortent ces paroles : moi je suis une bonne personne, je ne fais de mal à personne, je ne vole pas etc. et ils en concluent qu’ils sont sans péché. Je ne suis pas comme un tel. La nous retrouvons le même comportement que les pharisiens.
Voici un exemple d'une personne qui se croit bonne et sans péché. Ce témoignage nous est donné par un pasteur anglais :
Je me souviens d'avoir rendu visite à une femme hospitalisée pour un cancer du poumon. Son état était grave et elle m'avait demandé de prier avec elle. Ma prière comportait une confession ou nous demandions à Dieu de nous pardonner ce que nous avions fait de mal.
Le malade s’est immédiatement arrêtée « je ne peux pas dire que je regrette ce que j'ai fait de mal, m'a-t-elle annoncé, voyez-vous je n'ai jamais fait de mal à personne et j'essaie d'être gentil avec tout le monde. S'il m'arrive d'avoir de mauvaises pensées pour quelqu'un je les rejette tout de suite. Mais j'aimerais que vous priez pour mon mari parce qu'il a mauvais caractère et il me traite comme sa domestique »
Les infirmières du service m'ont dit qu'elles avaient rarement eu une malade avec un comportement aussi difficile.
Jésus dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres. Deux hommes montèrent au temple pour prier : l’un était pharisien, et l'autre publicain. Le pharisien, debout, priant ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain. Je jeune deux fois par semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine, en disant : Ô Dieu soit apaisés envers moi, qui suis un pécheur.
Je vous le dis, celui ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé.
Reconnaître que j'ai besoin d'être pardonné, c'est s'abaisser. Avouez que j'ai besoin de pardonner c'est également s'abaisser. C'est avoir l'attitude de ce publicain qui reconnaît devant Dieu ses besoins, son besoin de pardon. Ces personnes s’évaluent selon les lois du monde, mais ne permettent pas au Saint-Esprit de sonder leurs cœurs.
Mais Jésus les traite de sépulcre blanchi, et d'être plein d’ossement, de pourriture à l'intérieur, c'est-à-dire dans leur cœur. Ces personnes regardent aux rites qu'elles accomplissent « ce laver les mains en revenant du marché » c'est-à-dire qu'ils nettoient seulement l'extérieur de la coupe. Autrement dit elle foule aux pieds le sang de Jésus, ignore ou veulent ignorer l'œuvre accomplie par Jésus à la croix. Elle se condamne à ne jamais connaître l'amour de Dieu, le pardon de Dieu. Elles regardent le fleuve du pardon de Dieu couler à côté d'elle, mais ni rentrent pas.
Jean 9 -- 39 à 41 : puis Jésus dit : je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient et que ceux qui voient deviennent aveugle. Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent : nous aussi, sommes-nous aveugles ?
Jésus leur répondit : si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste. ( A suivre)
Il existe plusieurs attitudes face au pardon ou plusieurs sortes de chrétiens. Nous en notons au moins quatre. Et nous allons retrouver les enfants et les fils, les immature et les matures, les « teknon » et les « huios » comme nous l'ont développé précédemment.