Dieu s'enveloppe d'un manteau de lumière et nous offre ses manteaux
Dieu s'enveloppe de lumière comme d'un manteau, ou s'enveloppe de lumière.
Psaume 104-2 : il s'enveloppe de lumière comme d'un manteau.
Qu'est-ce que cela signifie ? Enveloppé ou drapé de lumière comme d’un manteau ?
Bien sûr il s'agit d'une image que le Saint-Esprit emploie pour nous montrer la nature de Dieu. L'image du manteau ne fait que refléter l'intérieur, le cœur, le caractère, les émotions, les motivations, les pensées de Dieu. En Lui tout est lumière ! Il n'y a aucunes ténèbres.
Jésus nous dit : Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 12 -- 24.
Il est normal que Dieu soit lumière puisqu'il y a en lui le feu incandescent du Saint Esprit qui brûle en permanence. Et même il se manifeste comme en lui comme les éruptions d'un volcan en effervescence. Les éruptions volcaniques de feu qui se produisent dans le soleil, nous en donne une approche. Nous devons Rappeler que Dieu est à l'origine de la lumière et de feu.
La Bible nous apprend que Dieu créa Adam et Ève à son image et à Sa ressemblance. Cela signifie que Dieu mis sa nature dans la vie d'Adam et d'Eve, et notamment sa lumière et son feu. Et cette lumière reflétait à l'extérieur de leurs personnes. Et de ce fait ils étaient enveloppés de lumière comme d’un manteau, comme Dieu.
Lorsqu'ils ont désobéit, la nature de Dieu les a quittés, car Dieu ne partage sa gloire avec personne, qui ne soit une expression de lui même. Quand ils ont perdu la nature de Dieu, la lumière et le feu les ont quitté et bien sur le manteau de lumière ou de gloire, qui les enveloppait.
Genèse 3 --7 : nous en donne les conséquences : les yeux de l'un et de l'autre s’ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.
Voilà la nudité dont parle la bible en ce qui concerne Adam et Ève après la chute. Ils ont cherché un substitut pour remplacer ce manteau de lumière. Ce substitue ne recouvrait que l'extérieur, c'est-à-dire la chair. Mais l'intérieur restait désespérément vide mis à part la peur, la honte, l'accusation, le rejet.
Bien sur leur descendance, c'est-à-dire chacun d'entre nous, avant notre rencontre avec Jésus, nous nous retrouvions dans la même situation, déchu de la nature divine. Nous naissons avec une nature pécheresse ou de ténèbres. La Bible nous appelle fils de la rébellion ou des ténèbres. Cela signifie que nous avions Satan pour père, que cela nous plaise ou nous déplaise.
La bonne nouvelle la voici : aujourd'hui Dieu, dans son amour et sa miséricorde, veut nous redonner ce manteau de lumière et beaucoup d'autres manteaux qu’il met à notre disposition maintenant. Car nous sommes dans la saison du feu et des manteaux.
Quel en sont les conditions ?
1) abandonner notre vieille nature pécheresse qui a été crucifiée avec christ sur la croix Galates 2 -- 20 j'ai été crucifié avec Christ nous. C'est à dire : mis à mort. C'est-à-dire mis à mort en Adam. Dieu ne veut pas revêtir un mort, mais un homme nouveau, ressuscité dans le nouvel Adam : Jésus.
2) Bien sur recevoir le pardon de mes péchés et m’en détourner.
3) recevoir la nature de Christ en l’acceptant comme Seigneur et Sauveur de ma vie afin de devenir fils de Dieu. Alors le Père nous transporte dans le royaume de son Fils bien-aimé. En qui j'ai la rédemption, le pardon des péchés. Colossiens 1-13 et 14. Transportés dans le royaume du fils bien-aimé, cela signifie que j'ai été arraché au royaume des ténèbres. Comme les Hébreux sont sortis d'Égypte en traversant la mer rouge, qui s'est refermée sur leurs poursuivants, les Égyptiens. Par cet acte du Père je quitte le royaume des ténèbres où j'étais né obligatoirement, pour devenir concitoyen du royaume de Dieu, ou des saints et des justes.
Je reçois ainsi une nouvelle identité : je deviens fils de Dieu avec sa nature. Et Jésus ne craint pas de m'appeler son frère ou sa sœur : Hébreux 2-12. Je reçois le même Esprit que Jésus, l'Esprit de la famille de Dieu. Le Saint Esprit Fais de moi un fils adoptif et par lui je puis dire à Dieu le Père : Abba, Abba...
À tous ceux qui remplissent ces conditions Dieu veut redonner le feu, la lumière, le manteau perdu et d’autres avec. Un manteau qui vient et se manifeste de l'intérieur, l'extérieur n'est que le reflet de l'intérieur. La Pentecôte est une manifestation visible de cette volonté du Père de nous redonner ce qu’Adam et Ève ont perdu : le feu d'abord et le manteau ou les manteaux ensuite. Car Dieu ne vient pas couvrir les ténèbres intérieures de nos vies.
Zacharie 3 : 1 à 5 : nous illustre cette volonté de Dieu vis-à-vis de ses enfants :
Il me fit voir, Josué Le souverain sacrificateur, debout devant l'ange de l'Eternel et, Satan qui se tenait à sa droite pour l'accuser. L'éternel dit à Satan : que l'Eternel te réprime ! Satan que l'Eternel te réprime ! Où l'ange de l'Eternel : que le Seigneur te fasse taire. Lui qui a choisi Jérusalem ! N'est-ce pas là un tison arraché au feu ? Or Josué étaient couverts de vêtements sales, il se tenait debout devant l’ange.
L’ange prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : ôtez lui ces vêtement sales ! Puis il dit à Josué. Va je t'enlève toutes iniquités, et je te revêts d'habits de fête. Je dis : qu’on mette sur sa tête un turban pur, et ils lui mirent des vêtements. L'ange de l'Eternel était là.
Comme le fils prodigue, lors de son retour chez son Père. Dieu veut changer nos vêtements sales, ceux du fils prodigue dégageaient des odeurs de cochons, les nôtres dégageaient des odeurs d'enfer. Comme son père fit apporter la plus belle robe et l'en revêtir. De même, Dieu nous accorde sa justice dans le sang de Jésus. Il a été fait justice pour moi. La justice que Jésus m'a acquise devient ma justice, ma nature, car sur le plan spirituel le sang de Jésus coule dans mes veines. Je deviens juste par nature, comme Jésus. Oui je peux chanter : J’ai la nature de Dieu en moi, même s'il y a encore du travail de sanctification à réaliser dans ma vie.
Les vêtements sales représentent : la suffisance, l'orgueil, l'impureté, le rejet, l'idolâtrie, l'envie, la jalousie, la convoitise, l'hypocrisie, le mensonge, la propre justice. Dieu veut nous nettoyer de tout cela par grâce, avec sa justice qui est dans le sang de Christ.
Dieu veut préserver nos pensées afin que nous puissions vivre cette nouvelle nature de fils ou de filles de Dieu, c'est ce que symbolise le turban. Car Dieu, Répétons le, veut changer l'intérieur, pas l'extérieur. Maîtriser mes pensées, c’est la clé de la victoire selon Galates 5-22 : la maîtrise de soi est le plus haut niveau du fruit de l'esprit.
Le deuxième exemple que nous donne la bible sur la nécessité d’abandonner nos vieux vêtements, c’est l’histoire de Bartimée avec son manteau qu’il jette avant de recevoir son miracle de jésus.
Marc 10 : 46 à 52
« Ils arrivèrent à Jéricho, et lorsque Jésus sortit avec ses disciples et une assez grande foule, le fils de Timée, Bartimée, mendiant et aveugle était assis au bord du chemin. Il entendit que c’était Jésus de Nazareth et il se mit à crier : Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! Plusieurs le reprenaient pour le faire taire ; mais il criait beaucoup plus fort ! Fils de David, Jésus, aie pitié de moi.
Jésus s’arrêta, et dit : Appelez-le. Ils appelèrent l’aveugle en lui disant : Prends courage, lève-toi, il t’appelle. L’aveugle jeta son manteau et se levant d’un bond vint vers Jésus. Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue. Jésus lui dit : va ta foi ta sauvé, aussitôt, il recouvra la vue, et suivit Jésus sur le chemin. »
La scène se passe à la sortie de Jéricho. Jéricho dans la bible symbolise, la ville des forteresses à abattre, la ville des géants de la malédiction.
Il est étonnant que Bartimée se dévête publiquement pour venir à Jésus. Nous voyons dans ce geste une détermination de sa part. L’aveugle jeta son manteau. Il n’est pas dit : il le plia et le posa à terre. Il aurait pu craindre qu’il lui soit volé pendant qu’il se rendait auprès de Jésus. Non il le jeta… Certainement pas devant lui, mais assurément comme quelque chose dont on se dépouille, qu’on abandonne derrière soi, pour oublier à tout jamais. Nous sommes à Jéricho, c’est une ville située à 240 mètres au-dessous du niveau de la mer. Il y fait chaud, même très chaud pendant la saison d’été (40 à 50 degrés à l’ombre, ce n’est pas rare). Il y règne vraiment un climat tropical. Le port d’un manteau, dans ces conditions n’est vraiment pas l’idéal, pour s’habiller dans cette ville.
Alors que représente le manteau de Bartimée ?
A cette époque les aveugles portaient un manteau, ce qui permettait de les reconnaître, de les identifier, pour qu’ils reçoivent l’aumône. En se dépouillant de son manteau Bartimée se dépouille de sa situation d’aveugle et de mendiant. Il abandonne et renonce à sa source de revenus, c’est-à-dire son RMI de l’époque. Il manifeste qu’il veut changer d’identité, car c’est son manteau qui lui permet d’être reconnu. Oui il a vraiment décidé de changer la source de son gagne pain, sa source de revenu.
Il décide de sortir du rejet, de l’amertume, de la crainte des hommes, du jugement (quels péchés ses parents ont-ils pu commettre ? ou lui même pour qu’il soit dans cette situation) de la culpabilité,
- de sa propre justice
- sa religion
- son lit
- son linceul
- son cercueil dans lequel il est enfermé. Il est dans les ténèbres physiques, mais aussi spirituelles. Il est aveugle physique mais aussi spirituel, car la cécité, dans la bible représente la cécité spirituelle et l’endurcissement de cœur par rapport à Dieu et à Jésus.
Romains 13 : 1 nous dit : dépouillez-vous des œuvres des ténèbres, celles de nos péchés, mais aussi celles que nous héritons avec notre nature adamique, par nos parents.
Luc 18 : 35 Comme Jésus approchait de Jéricho, entendant le foule passer, Bartimée demande ce que c’était, on lui répond : C’est Jésus de Nazareth qui passe. Certainement qu’il avait entendu parler des miracles que Jésus accomplissait.
Sa foi s’éveille dans son cœur : La foi vient de ce que l’on entend et non de que nous voyons. C’est le cas de Bartimée aveugle, il ne peut voir mais seulement entendre. Il dispose son cœur à croire. Il croit dans les choses invisibles comme si elles étaient. Il a entendu, ses oreilles ont entendu. Il ne se contente pas seulement d’écouter, il croit en Jésus, c’est le point important.
Il se dépouille après avoir entendu la parole de Jésus : Appelez-le ! dit Jésus… prends courage, lève toi il t’appelle. Dans son cœur la lumière jaillit. C’est la réponse à son cri : Fils de David est pitié de moi ! Cette interpellation nous montre qu’il est juif. En un instant ce passage de la bible prend vie en lui :
Esaie 42 : 6 et 7 : Moi l’Eternel je t’ai appelé pour le salut (Jésus) et je te prendrai par la main. Je te garderai, je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir les captifs, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres, et Jean 5 : 25 : En vérité, en vérité je vous le dis l’heure vient, et elle et déjà venue où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’entendront vivront.
En un instant Bartimée se dépouille de la mort, se lève d’un bond, pour sortir, s’arracher à son sépulcre. Comme une flèche, il vient s’exposer à la lumière de Jésus.
Autre point important : c’est lui qui décide d’abandonner son manteau, en toute liberté sans aucune pression. Il décide que rien ne vienne entraver l’œuvre de Jésus sa vie. La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles que l’on ne voit pas. Bartimée manifeste une belle démonstration de foi en se dépouillant pour allez jusqu'à Jésus. Bartimée ne s’est pas approché de Jésus, il s’est exposé, ouvert à Jésus, il s’est laissé sonder par Jésus dans sa nudité sans rien cacher. Jésus ne pouvait qu’honorer sa foi et son cri. Bartimée savait que Jésus allait agir. Jésus est le rémunérateur de notre foi. Le dialogue s’engage entre Jésus et Bartimée :
Jésus : Que veux-tu que je fasse pour toi ?
Bartimée : Rabbouni, que je recouvre la vue.
Jésus : va ta foi ta sauvé.
Le plus étonnant c’est qu’il n’est pas retourné prendre son manteau. Pourtant des personnes de la foule ont dû crier : Hé Bartimée tu oublies ton manteau, ou des écologistes de lui dire : Hé Bartimée tu pollues la nature en laissant ton manteau. C’est vrai qu’il devait sentir mauvais ce manteau.
Maintenant, Bartimée suit Jésus sur le chemin sans se laisser influencer par les remarques des uns et des autres. Il fortifie ses muscles spirituels, Bartimée rentre dans les choses nouvelles de Dieu. Il est une nouvelle création, les choses anciennes sont passées. En suivant Jésus, il sait qu’il trouve le manteau de la délivrance: Salut, justice, délivrance, vie éternelle, vie en plénitude, en abondance, guérison. Il a reçu le manteau de la justice, à la place de son manteau de mendiant, c'est-à-dire de malédiction.
Maintenant posons-nous la question que serait devenu Bartimée, s’il n’avait pas abandonné son manteau ou s’il était retourné le chercher ?
Il aurait peut-être reçu la guérison physique, mais sa vie intérieure, son cœur n’aurait pas été changé, il ne serait pas devenu le nouveau Bartimée qui maintenant, va travailler pour vivre et devenir disciple de Jésus. Il y aurait eu un combat dans sa vie, sa guérison il ne l’aurait pas gardée.