Dieu connait il des crises d'identité ou des manques ? (suite)
Image d’un tribunal
Résumons tout ce que nous avons dit précédemment en prenant l'image d’un tribunal. Nous y trouvons différents acteurs, retenons seulement les principaux :
1 juge
1 avocat
1 accusé
1 accusateur
-Le juge symbolise Dieu le Père
-L’avocat symbolise Jésus Christ
-L’accusé : chacun d'entre nous, parce que tous nous étions déclarés pécheurs ou coupables.
-L’accusateur : Satan et la loi qui révèle notre péché.
Avant d'être avocat Jésus, s'est tenu sur le banc des accusés, en portant nos péchés. Il en a subi la sentence, c'est-à-dire la peine de mort. Toutefois à cause du fait qu'il n'a jamais péché ou connu le péché, la mort n'a pu le retenir dans le tombeau. Il en est ressorti vivant, ressuscité.
Maintenant, le Père, l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. Nous pouvons dire, que maintenant, Jésus est assis sur le banc des justifiés. Il nous offre sa justice et sa sainteté, et il plaide pour nous en qualité d'avocat.
Avant d'accepter Jésus, comme notre sauveur et notre Seigneur nous nous tenons assis sur le banc des accusés. La Bible nous dit que la sentence que nous méritons et qui nous attend c'est la mort éternelle. C'est-à-dire que nous sommes condamnés à être séparés de Dieu éternellement. Par la repentance de nos péchés Dieu nous accorde le pardon. Il nous met au bénéfice de sa justice acquise par Jésus. En nous déclarant juste par grâce.
À partir de ceci deux possibilités s'offre à nous.
1) soit j'accepte la nouvelle identité que Dieu m’offre : être juste ou saint, et j'accepte la nouvelle position décrite dans la Bible qui consiste à se tenir assis dans les lieux célestes en Christ. Souvenons-nous que Jésus se tient sur le banc des justifiés. Donc assis dans les lieux célestes en Christ, cela signifie que je me tiens également sur le banc des justifiés, non pas avec Christ, mais en Christ. Autrement dit je quitte le banc des accusés pour me tenir sur le banc des justifiés, non à cause de mes mérites, mais à cause de du « tout est accompli » de la croix par Jésus en expiant pour moi. En Christ, Jésus nous offre sa nature divine. Je change de nature en abandonnant la nature pécheresse, crucifiée à la croix. Certes il va m’arriver de pécher encore. Dieu est prêt à me pardonner, si je le lui demande.
En tout cas ce péché commis après avoir reçu la nature de juste, ne m'oblige pas à retourner sur le banc des accusés. Puisque Jésus a payé pour mes péchés passés, présents, et a venir. Il m'appartient seulement de me repentir.
Prenons l'exemple dans le naturel : si j'ai une dispute, même violente, avec mes parents je reste néanmoins leur enfant. Je ne perds pas ma filiation. Je reste leur fils ou la fille. Il en est de même avec Dieu, quand j'ai accepté sa nature divine de juste. Bien sûr cette nouvelle identité nous ne pouvons l’obtenir que par la nouvelle naissance. C'est ce que Jésus explique et cherche à faire comprendre à Nicodème. Jean 3-3 à 7
La nouvelle naissance s'obtient par le sang de Jésus qui a coulé. Lors de la naissance naturelle je reçois le sang de mes parents qui coulent dans les veines avec leur ADN. Lors de la nouvelle naissance ou naissance spirituelle ou de l'esprit, c'est le sang de Jésus qui coule en moi, avec son ADN.
2) Emme possibilité. Je suis assis sur le banc des accusés, je demande pardon à Dieu pour mes péchés. Dieu m’accorde son pardon. J'accepte Jésus comme Sauveur et Seigneur de ma vie. Dieu me déclare juste. Mais comme je reste assis sur le banc des accusés, au lieu de rejoindre le banc des justifiés en Jésus, je reste et je resterai un pécheur sauvé par grâce. Je continue à vivre dans ma nature de pécheur, ou pécheresse, hostile à Dieu. Le résultat est le suivant : je vais continuer à pêcher et à connaître ce combat dont parle l'apôtre Paul : je ne fais pas le bien que je voudrais faire et je fais le mal que je ne voudrais pas faire : Romains 7-15
D’autre part en restant sur le banc des accusés, je permets à l'accusateur, Satan, de continuer de m'accuser puisque je reste dans cette position et dans cette nature pécheresse que je fais survivre.
C'est comme si j'étais bénéficiaire d'un testament. Mais je ne suis jamais allé chez le notaire prendre possession de ce testament afin d’en connaître son contenu.
La nature
C'est l'essence de l'être humain; elle est soit morte dans le péché, soit vivante en Christ; soit gouvernée par le royaume des ténèbres soit par le royaume de Dieu.
La vieille nature
C'est ma nature avant d'être né de nouveau. Notre nature avant le salut était ténèbres. Nous n'étions dans les ténèbres, nous étions ténèbres.
Ephésiens : 5 -8 : autrefois vous étiez ténèbres et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de Lumière !
La nouvelle nature
C'est la nature qui résulte de mon union avec Dieu par la naissance spirituelle. Je ne suis plus "en Adam" , je suis "en Christ" Je suis devenu" participant de la nature divine" (2P 1, 4), et je suis donc passé des ténèbres à la lumière. Dieu ne me pas demandé d'améliorer ma vieille nature; je dois en revanche vivre en harmonie avec la nouvelle nature que j'ai "en Christ"
Ephésiens 5: 8 : Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière.
Le vieil être (le vieil homme)
C'est le non-croyant sous l'influence de la vieille nature pécheresse. Le vieil être est crucifié avec Christ et meurt lorsque le non-croyant accepte christ. J'étais ce vieil homme lorsque j'étais "en Adam"
Romains 6-2-4-6 et 7 : loin de la ! Nous qui sommes morts au péché comment vivrions nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc est été enseveli avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts pour la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est libre du péché.
Galates 2-20: j'ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi, si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.
Colossiens 3-3 : Car vous êtes mort, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu.
Le nouvel être (l’homme nouveau)
C'est le croyant sous l'influence de la nouvelle nature en Christ. Ce nouvel être trouve son origine à la résurrection de Christ et cette nouvelle vie devient une réalité dans ma vie à partir de ma conversion. Je suis ce "nouvel homme" parce que je suis "en Christ".
Romains 6-5 : en effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le seront aussi par la conformité à sa résurrection.
1 Corinthiens 15 -- 20 à 22 : mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme c'est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts.
Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ.
Colossiens 3-3 et 4 : car vous êtes mort, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. Certain doute parce que nous péchons encore. Notre véritable identité en Christ a été déformée par le père du mensonge et de ce fait nous sommes dans l’insécurité dans notre être intérieur et à plus forte raison dans nos propos. Nous péchons encore et nous nous considérons comme des pécheurs, ce qui nous pousse encore plus dans le péché.
1 Jean 3 --9 : quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. C'est par la que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable.
Plus nous comprendrons et vivrons dans notre identité en Christ plus nous croîtront en maturité. Et plus nous serons matures plus il nous sera aisé de choisir le bien.
La chair
C'est la tendance de chaque personne à agir indépendamment de Dieu et à centrer ses intérêts surelle-même. Les non-croyants agissent totalement selon la chair. Chez les croyants, la chair demeure, conditionnée par la vieille nature, la nourriture que nous lui donnons, le besoin de guérisons, de délivrance, de repentance, du renouvellement des pensées.
Romains 8- 7 et 8 : car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas.
Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.
2 Corinthiens 5-15 et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.
J'ai la responsabilité de rendre inopérants ses modèles de pensées, ses vieilles actions, ses réactions émotionnelles, ses souvenirs et ses habitudes.
Romains 8-12 et 13 : ainsi donc, frères, nous ne sommes pas redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair vous mourrez, mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps vous vivrez.
Colossiens 3-5 et 10 : Faites donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre, la débauche, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie.
C'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. C'est ainsi que vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés.
Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, l'animosité, la méchanceté, la calomnie, aux paroles équivoques qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres vous étant dépouillé du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui il la créé.
Après la traversée de la mer rouge, par les Hébreux, la mer se referma sur leurs poursuivants. Ils étaient libres de l’esclavage, mais l’Egypte n’avait pas quitté leurs pensées, ni leur mentalité.
Le péché
C'est le fait de vivre indépendamment de Dieu. Le péché imprègne toute la vieille nature du non-croyant. La puissance du péché est brisée dans la vie du croyant, mais la chair est encore fortement attirée par une vie indépendante de Dieu.
Romains 6- 7 à 11 : car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, la mort n'a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toute, il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme mort au péché, et comme vivant pour Dieu en Jésus-Christ.
Romains 8-10 : et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, l'Esprit est vie à cause de la justice.