confions nos yeux à jésus le merveilleux artiste peintre à l'huile de joie
Rappelons brièvement pourquoi Jésus est le meilleur artiste peintre à l’huile de joie
D’abord Jésus est lumière, il est l’amour parfait, la miséricorde en personne, la bonté, la justice, la paix. Il reflète le fruit de l’Esprit, c’est la nature de son caractère. Il est doux et humble de cœur. Il accompli tout avec grâce, n’oublions pas que Jésus est le créateur et revêtu de gloire. Il est oint d’une huile de joie au dessus de tous. Il travaille en intimité avec le Saint-Esprit et sa parole.
Il n’a pas besoin de pinceaux, de spatule, de palette ou de chevalet. Il peint avec les matériaux et les méthodes de son royaume. Il peint avec la bouche.
La troisième partie de notre être que Jésus veut peindre ce sont nos yeux. Cantiques des Cantiques 4 : 1 :
« Que tu es belle mon amie, que tu es belle. Tes yeux sont des colombes, derrière ton voile. »
Oui nos yeux ont besoin de guérison, d’être restaurer ave l’huile de joie afin de voir la gloire, la beauté de la création. Les yeux nous amènent à convoiter, comme Eve dans le jardin d’Eden. La tentation vient par les yeux :
Genèse 3 : 5 Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront. Verset 6 La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Verset 7 les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent et ils connurent qu’ils étaient nus et ayant cousus des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.
C’est également par la tentation des yeux que Samson a perdu son onction et ses yeux :
Juges 14-1 : « Samson descendit à Thimma, et il y vit une femme parmi les filles des philistins »
Dieu avait ordonné aux hommes d’Israël de ne pas épouser des femmes étrangères. Samson est rentré dans la désobéissance en convoitant une femme d’un peuple idolâtre et ennemi d’Israël. Cette femme se nomme Delila. Derrière se cache un esprit de sorcellerie, voleur d’onction. Delila cherche à connaître le secret de Samson et de son onction pour le livrer entre les mains de ses ennemis les Philistins. Son onction vient de sa consécration : le rasoir ne devait pas sur sa tête, parce que cet enfant était consacré à Dieu dés le ventre de sa mère, et c’est lui devait commencer à délivrer Israël des Philistins. Samson fini par livrer son secret à Delila. L’onction le quitte, il perd la puissance du Saint-Esprit qui est sur lui. Les philistins le capture sans force et lui crèvent les yeux.
Par nos yeux ou notre regard nous pouvons avoir une piètre opinion de nous même :
Nombres 13 : 33 et nous avons vu les géants, enfants d’Anaq de la race des géants, nous étions à nos yeux comme des sauterelles, et c’est ce que nous étions aussi à leurs yeux.
Par nos yeux nous jugeons, dévaluons, ou nous avons une trop haute opinion de nous même, ou un regard méprisant sur les autres. Retenons bien ce principe du regard. Le regard que j’ai sur moi-même correspond exactement au filtre avec lequel je porte mon regard sur les autres par rapport à moi-même. C’est par ce principe que 8 des 10 espions envoyés par Moïse ont décriés la terre promise, les promesses de Dieu, d’être avec eux pour combattre. De ce fait ils sont morts dans le désert et tous ceux qu’ils ont influencés.
L’œil ou les yeux sont considérés comme la fenêtre de l’âme et la lampe du corps, lorsque l’œil est en bon état tout le corps est éclairé, mais lorsque l’œil est en mauvais état, tout le corps est dans les ténèbres. Jésus désire repeindre nos yeux, ils ont tellement besoin d’être purifiés.
Ils ont et sont encore spectateurs de tant de violences, d’atrocités, de provocation, tellement de convoitises ou de scènes impures s’offrent ou agressent nos yeux. C’est pourquoi Jésus compare nos yeux à la colombe. Nous l’avons déjà dit ci-dessus, la colombe symbolise la pureté, l’innocence. Elle ne peut fixer son regard que sur un seul point à la fois. Nous, il nous arrive d’avoir un regard divisé, une partie sur Jésus et une partie ailleurs. Jésus nous veut totalement pour lui. Jésus veut nous donner ses yeux, des yeux d’aigles qui voient au loin.
Apocalypse 2 : 18 : des yeux qui sont comme une flamme de feu. Avec les yeux, jésus, continue sa méthode avec sa parole ointe par le Saint-Esprit. Il y met une semence de son royaume.
Cantique des cantiques 4-9 : « Tu me ravis le cœur, ma sœur, ma fiancée par l’un de tes regards »
Rappelons ces paroles : Que tu es belle mon amie, que tu es belle, tes yeux sont des colombes, derrière ton voile.
La parole de Jésus agit comme une bonne semence, elle va porter son fruit. Jésus le croit et veille sur elle pour cela. Elle transforme comme les pinceaux du peintre qu’il applique couche après couche. Le voile, ici, désigne le voile que portaient les jeunes filles fiancées. Elle annonce publiquement : je suis promise ne venez plus me demander en mariage, c’est trop tard. Cela nous rappelle la fidélité de la colombe. Le voile désigne également l’humilité. Car Dieu abaisse les regards hautains. Psaume 18-28
Toutes ces révélations de la parole sont comme des nouvelles couches de peinture appliquées par le Saint-Esprit, pour nos yeux, il apporte la lumière. La parole de Jésus ou des coups de pinceaux sont comme des couches d’amour, nous restons libres de les recevoir ou de les refuser.
Mais Jésus ne peut rien faire avec une personne qui se ferme à son amour. Jésus s’intéresse également intensément au cœur de sa bien aimée, seul Jésus sait, avec son huile de joie guérir un cœur brisé, «il m’a envoyé pour guérir les cœurs brisés », la Sulamithe nous parle de son cœur, « je suis noire », son cœur est sombre, il y a des ténèbres dans son cœur. Ses frères l’ont blessée. « Les fils de ma mère se sont irrités contre moi ». Ils l’ont contraintes à exécuter des travaux qu’elle ne voulait pas, les conséquences sont les suivantes : elle a négligé sa vie, son appel, sa destinée. L’offense est dans son cœur, elle doit pardonner à ses frères pour que la lumière de Jésus vienne ou revienne dans sons cœur, et que son amour cicatrise ses blessures.
Voilà l’œuvre entreprise par ce merveilleux peintre avec son huile de joie. Ainsi toutes les appréciations négatives qu’elle porte sur elle-même disparaîtront et Jésus va imprimer les siennes. Esaïe 43 : 1-3 Ne crains rien je t’ai crée, je t’ai formé, je te rachète, je t’appelle par ton nom, tu es à moi. Si tu traverse les eaux je serai avec toi, et les fleuves ne te submergeront pas. Si tu marches dans le feu, tu ne brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas. Car je suis l’Eternel ton Dieu, le Saint d’Israël ton sauveur.
Jésus a racheté ces toiles sans valeur à grand prix. Aucun amateur de tableau ne donnera sa vie, même le plus passionné pour racheter une telle œuvre. Seul Jésus l’a fait, nous étions ces « toiles » ou ces tableaux qui provoquent l’horreur. Nous nous rejetions et nous nous condamnions nous même, comme la Sulamithe.
« C’est le soleil qui m’a brûlé ». Jésus aime ces œuvres, et il les désire, les rachète car nous lui avons été volés. Abandonnons nos vies à Jésus, d’ailleurs une toile ou un tableau ne discute pas quand elle ou il est entre les mains d’un peintre.
Oui abandonnons lui nos vies en étant actif, car nous sommes des toiles vivantes et il va faire de chacun d’entre nous le plus beau tableau. Des tableaux que nous ne trouverons jamais dans une exposition, même la plus célèbre ou la plus renommée. Jésus repeint nos émotions, notre visage, notre cœur, notre volonté, notre mentalité, nos pensées, enfin tout notre être.
Pourquoi ?
Afin de manifester sa gloire. Oui Jésus désir ardemment, intensément que son épouse soit une exposition permanente partout où elle se rend, dans la rue, au travail, dans les magasins, quand elle fait ses achats, dans les lycées, les collèges, sur la place du marché etc.