Célébrons la fête, Christ notre Pâque a été immolé
1 Corinthiens 5- 7 et 8 : Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
8 Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.
Dans ces versets l’apôtre Paul nous demande de célébrer la fête en étant une pâte nouvelle, sans levain, car Christ notre pâque a été immolée, avec des pains sans levain de la pureté et de la vérité. Alors Pâque, n’est pas uniquement la résurrection du Christ, mais bien plus sa mort, son sacrifice, son pardon, et notre rachat, pour avoir droit à une vie éternelle, pure et sans péché, en étant une nouvelle pâte, comme un pain sans levain
Célébrons la Pâque ou Pâques ?
Si nous parcourrons certains sites sur Internet, plusieurs réponses nous sont données, mais elles ne sont pas satisfaisantes : les uns disent : la Pâque concerne les Juifs, ou c'est la fête des juifs. Mais ce n'est pas pour nous qui ne sommes pas juifs.
D'autres disent : la Pâque, c'était pour l'Ancien Testament, et Pâques pour l'époque du nouveau testament, c'est-à-dire maintenant.
Utilisons la parole de Dieu pour nous éclairer ou réfuter les arguments des uns et des autres. Nous venons de citer deux versets de l'apôtre Paul, tirés du livre des Corinthiens, c'est-à-dire située dans le nouveau testament. Nous constatons que Paul utilise bien le terme la pâque et non Pâques. Ensuite il nous révèle que notre Pâque est Christ immolé. Oui l'origine de la Pâque se situe en Christ immolé. Ou plutôt, Il est l'aboutissement ou l'accomplissement de la pâque, que Dieu, lui-même, a demandé aux hébreux, esclaves en Égypte, d'immoler un agneau qui préfigurerait l’immolation de Jésus.
Dans la bible, nulle part, n’apparaît ce mot Pâques, donc elle a son origine ailleurs, et fait allusion ou référence à autre chose que « Christ notre pâque immolée »
Alors d’où vient Pâques, quel en est son origine et sa signification ? Quel est la signification des œufs colorés, cachés, que l'on fait rechercher par les enfants, comme une sorte de récompense, de réjouissances ?
Que penser de toutes les chocolateries que nous voyons apparaître un peu partout le week-end de Pâques ?
Certains vous répondrons nous célébrons l'anniversaire de la résurrection de Jésus !
En réalité cette fête vient tout droit de Babylone ou de la religion babylonienne et de ses mystères. Ce jour célèbre ou honore la résurrection du dieu Tammuz, qui a été ramené à la vie par son épouse et mère. Elle se nomme Ishtar, son nom varie selon les pays : Astarté, Adonis, la reine du ciel etc.
En anglais Ishtar se prononce Easter, ce qui signifie : pâques en anglais. Sa fête est célébrée le 21 mars, ce qui correspond à l'équinoxe du printemps. Cette fête d’Ostara ou Easter se célèbre, au moment du printemps ou le jour et la nuit on une durée égale. La lumière l'emporte sur les ténèbres. Étymologiquement, Ostara provient du mot Eostre, d'où le mot Easter en anglais (pâques) tire son origine d’Ostera, en allemand. C’est une déesse de la fertilité, une déesse à qui on offrait des œufs peints pour assurer la venue du printemps.
Comme déesse de la fertilité, des rites de fertilité ou de prostitution rituelle lui sont offerts, où sont pratiqués à l'occasion de sa fête. Voilà l'origine de Pâques que beaucoup célèbre, sans en connaître l'origine : la célébration de la fertilité païenne, avec la résurrection du printemps et du dieu Tammuz.
Cette fête nous est parvenue par le moyen du rite de la fertilité anglo-saxon, de la déesse Eostre ou Ostera en allemand.
Les œufs et les lapins, ce sont des symboles de la fertilité par excellence. L'origine des œufs est donc babylonienne et spirituelle. Elle provient de la fête païenne d'Astarté ou la reine du ciel depuis plus de 3500 ans.
Il va sans dire qu'aucun chrétien ne devrait participer à cette célébration babylonienne en offrant des œufs et des lapins.
Comment cette fête babylonienne a-t-elle supplanté la pâque ?
En l'an 306 l'empereur romain Constantin se convertit au christianisme à la suite d'une vision. C'était un adorateur du dieu Soleil. Après sa conversion il conservera un certain nombre de rites païens qu’il pratiquait. À cette époque les chrétiens étaient fortement persécutés. Constantin promet de leur donner la liberté de culte ainsi qu'aux autres religions. Il déclare religion d'État le mélange qu'il pratique : paganisme et christianisme ou catholicisme. En plus il mélange la politique, le paganisme avec le catholicisme. Cela conforte la position et l'autorité du pape établi à Rome.
En 325 se tient le Concile de Nicée, convoqué par l'empereur Constantin. Au cours de ce concile, qui s'est déroulé sur plusieurs années, l'église abandonne ses racines avec Israël, elle se dissocie d'Israël. C'est-à-dire qu'elle se coupe de ses racines avec l'Olivier franc qui symbolise Israël. C’est comme si une branche d’un arbre décide de se détacher de son tronc nourricier pour vivre par elle-même.
En même temps l'église se dissocie des fêtes juives ou de la Bible. Le Concile fixe la fête de Pâques et non la Pâque, le premier dimanche après la pleine lune du printemps c'est-à-dire celle qui suit le 21 mars. Lorsque la lune est pleine, signe de fertilité pour la déesse Astarté.
Comme nous l'avons démontré, cette date correspond à la fête de la divinité babylonienne dont nous avons parlé ci-dessus. En réalité la fête de Pâques tire ses racines et un héritage venant du paganisme.
L’apôtre Paul nous recommande de faire disparaître le levain du péché, bien sur, mais aussi du paganisme, car Christ notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête non pas avec du vieux levain, de la malice, de méchanceté, mais avec une pâte sans levain, de la pureté et de la vérité.
Le paganisme ne peut apporter la pureté ni la vérité. Il diffuse plutôt la confusion puisqu'il provient de Babylone, ce qui signifie confusion, de la religion babylonienne avec ses ministères occultes, de rébellion, d'orgueil, d'indépendance envers Dieu. Rappelons que le constructeur de cette ville Babylone se nomme Nimrod ce qui signifie : le rebelle, contre Dieu bien sûr. Il est à l'origine de la Babylone spirituelle également, c'est-à-dire la religion babylonienne avec tous ses dieux et ses rites.
Maintenant regardons ce que signifie la pâque (biblique) et son origine :
Que signifie la Pâque : ce mot vient d’un verbe : PESSAH, en hébreu qui signifie : passer ou l’action de passer au dessus.
Souvenons nous qu’il y a deux sortes de verbes : les verbes d’état (ex : je suis) et les verbes d’action (ex : je mange), ici il s’agit d’un verbe d’action, laquelle ?
Nous trouvons pratiquement toute la réponse dans le livre de l’Exode 1 Nous y trouvons le peuple Hébreu captif, en esclavage, en Egypte depuis 430 ans. Dieu décide que le temps de cet esclavage est terminé. Il fait se lever deux hommes, Moïse et son frère Aaron, pour sortir le peuple de cette captivité et du joug de Pharaon qui opprime ce peuple. Pharaon résiste à l’ordre de Dieu, car les hébreux représentent pour lui une main-d’œuvre bon marché.
A cette époque Pharaon est considéré comme un dieu et l’Égypte adore un grand nombre de dieux, au moins dix important. Pour faire fléchir les genoux de Pharaon, Dieu envoie dix plaies sur l’Egypte :
- 10 exactement. Et chacune correspond à un jugement de Dieu sur l’un de ces dieux adorés par les Egyptiens. Nous ne parlerons que de la dixième plaie qui frappe tous les premiers nés des hommes et des animaux. Elle intervient la nuit de la libération du peuple Hébreux. Exode 12 :12 Cette nuit là, je passerai (dit Dieu) dans le pays d’Egypte, et je frapperai tous les premiers nés du pays d’Egypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Egypte. Je suis l’Eternel.
La mort des premiers-nés, place la famille de Pharaon ainsi que les magiciens, ou prêtres égyptiens au comble de l’humiliation. En effet les souverains d’Egypte se targuaient d’être des dieux, les fils de RA ou AMON-RA. Les égyptiens prétendaient que RA ou AMON-RA avait des rapports sexuels avec la reine. Le fils qui naissait était considéré comme un dieu incarné et était consacré à RA ou AMON-RA dans son temple. La mort du premier-né de pharaon constituait en quelque sorte la mort d’un dieu.
RA, son nom signifie : dieu soleil, son nom est censé signifier encore : la puissance créatrice.
RA-AMON est une association entre le dieu RA et le dieu AMON son nom signifie : le maître de l’univers.
En tout cas, ce que nous constatons c’est que ni l’un, ni l’autre ou les deux associés n’ont été capables de s’opposer au jugement de l’Eternel et à la sortie d’Egypte du peuple Hébreu.
Précisons tout de suite que le peuple Hébreux n’a pas été frappé par cette plaie. Comment a-t-il échappé ? En recevant la parole de Dieu donnée à Moïse et en y obéissant par un acte de foi :
Exode 12 : 2 - 14 le dixième jour de ce mois on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau par maison. Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an, vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois et toute l’assemblée d’Israël l’immolera entre les deux soirs, on prendra de son sang et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons ou on le mangera. Cette nuit même on en mangera la chair, rôtie au feu, on le mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.
Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton, à la main, et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Eternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez, je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaies qui vous détruisent quand je frapperai le pays d’Egypte. Vous conserverez le souvenir de ce jour et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Eternel, vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants.
Tous les Hébreux qui ont obéi à cet ordre de Dieu ont été délivrés de la mort et sont sortis d’Egypte.
Rappelons que l’agneau devait être sans défaut et pour en être certain, la famille le gardait et l’observait pendant quatre jours. L’agneau ainsi éprouvé devait être égorgé. Le sang devait être appliqué sur l’encadrement des portes de la maison d’habitation. Ainsi appliqué le sang, et le sang seul, constituait l’unique protecteur contre l’ange exterminateur.
Voilà la fête ou la Pâque qu’a célébrée Jésus, avec ses disciples, le dernier soir de sa vie terrestre. Jusqu’à la venue de Jésus les Juifs célébraient cette fête en immolant un agneau en mémoire du jour où leurs pères, se préparèrent à sortir d’Egypte afin de venir habiter le pays de la promesse ou la terre promise.
En quoi nous concernent-t-il ? Ces événements de l’Ancien Testament ?
Hébreux 10 : 1 nous dit que toutes ces choses sont l’ombre des choses à venir ou une représentation. 1 Corinthiens 4 : 7-8 faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain. Car Christ notre Pâque a été immolé. Célébrons donc la fête non avec du vieux levain, non avec le levain de malice et de méchanceté, mais avec des pains sans levain de la pureté et de la vérité.
Ce passage nous apprend que Christ immolé est notre pâque, c’est-à-dire notre passage de la mort à la vie, de la captivité du péché à la liberté, du joug du diable vers l’amour du Père, du royaume des ténèbres au royaume de la lumière. Recouvert du sang de Jésus (l’Agneau de Dieu) la mort éternelle ne peux nous frapper, nous sommes préservés, graciés. « Célébrons donc la fête, c’est un ordre de célébrer cette fête.
L’agneau qu’égorgeaient les Hébreux représente l’ombre des choses à venir : c'est-à-dire Christ, le fils de Dieu venu dans la chair afin d’offrir sa vie, se laisser égorger comme un agneau sans ouvrir la bouche. Jean 1 : 29 nous dit (en parlant de Jésus) voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
L’agneau immolé par les Hébreux est une image de Christ, il en avait toutes les caractéristiques. L’agneau devait être sans défaut, christ est venu et s’est offert sans défaut.
1 Pierre 1 : 18-19 vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tâches.
Toute sa vie terrestre Jésus, même aux yeux des observateurs les plus hostiles, fut impeccable tout en étant mis à l’épreuve. Luc 11 : 53-54 Quand il fut sorti de là, les scribes et les pharisiens commencèrent à le presser violemment, et à le faire parler sur beaucoup de choses. Lui tendant des pièges pour surprendre quelque parole sortie de sa bouche. Jean 8 : 46 Jésus dit : Qui de vous me convaincra de péchés ? Si je dis la vérité pourquoi ne me croyez vous pas.
Même Pilate interrogeant Jésus avant sa crucifixion ne trouva rien à lui reprocher. Jean 18 : 38 Pilate lui dit : Qu’est ce que la vérité ? Après avoir dit cela, il sorti de nouveau pour aller voir les juifs et il leur dit : je ne trouve aucun crime en lui. L’agneau ainsi éprouvé devait être égorgé, c’est-à-dire mourir et verser son sang.
Jean 12 : 24 En vérité, en vérité, je vous le dis si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul, mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Là Jésus parle de sa mort.
Hébreux 9 : 22 Et presque tout d’après la loi est purifié avec du sang, et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon. Le sang devait être appliqué sur l’encadrement des portes. Cet acte illustre que le salut est personnel, chacun doit se l’approprier par la foi. Seules les familles Israélites qui ont cru dans l’application du sang ont été sauvées de la mort en Egypte.
Ainsi appliqué le sang et le sang seul constituait l’unique protection contre l’extermination qui est une figure de la mort éternelle. Hébreux 10 : 10 Nous sommes sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toute. Hébreux 10 : 14 Car c’est par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.
1 Jean 1 : 7 Mais si nous marchons dan la lumière comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son fils nous purifie de tout péché.
Exode 12 : 8 on en mangera la chair, rôtie au feu, on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. « La chair rôtie au feu » préfigure les souffrances de Christ et le baptême de feu dont il doit être baptisé. Luc 12 : 49-50 Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu’ai-je à désirer s’il est déjà allumé. Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu’il soit accompli !
Les herbes amères représentent ou symbolise les souffrances de la servitude en Egypte, ou les souffrances occasionnées par le péché et la captivité qu’il entraîne. Le pain sans levain représente la pureté, la sainteté de Jésus. Le sang qui coule, ou répandu évoque l’expiation de nos péchés.
Le repas lui-même, de l’Agneau rôti au feu préfigure Christ lui-même.
Par la célébration de cette fête, les juifs se souviennent des bontés de Dieu en leur faveur pour les sortir de l’esclavage en Egypte. Pour nous chrétiens, elle symbolise ce que Jésus, l’agneau de Dieu a accompli pour nous sur la croix, mais en plus, nous célébrons l’accomplissement de cette fête à travers la résurrection de Jésus. Les Hébreux n’ont connu que la préfiguration de la Pâque jusqu'à la venue de Jésus. Nous maintenant, nous avons le privilège, la grâce, de vivre dans l’accomplissement de la Pâque.
L’agneau immolé la nuit de la Pâque, la vie lui a été ôtée par force, il a subit la mort. Toutefois son sang appliqué avec foi est capable de sauver de la mort.
Notre « agneau » ou l’Agneau de Dieu, Jésus lui-même s’est offert, il s’est laissé immoler par amour, pour être notre pâque éternelle. Le sang de l’agneau offert lors de la première pâque n’a eu d’effet que pour une fois, une nuit. Le sang de Jésus, depuis 2000 ans a toujours la même puissance de vie.
Romains 5 : 9-10 A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang seront nous sauvés par lui de la colère. Car si lorsque nous étions ennemi, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son fils, a plus forte raison, étant réconciliés, serons nous sauvés par sa vie.
La cène instituée, par Jésus, accompli et donne toutes leurs signification aux paroles de Jésus contenues dans Jean 6-53 à 58 :
Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang à la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang un breuvage.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.
C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement.
La dernière plaie, en Egypte, correspond au jugement d’un dieu égyptien, par la foi, dans le sang de l’agneau immolé, les Hébreux ont été sauvé de la mort et sont sortis d’Egypte. De même la mort de l’Agneau de Dieu immolé, Jésus, a pour conséquence le jugement de celui qui s’est institué ‘’dieu de ce siècle’’ ou le prince de l’air. Maintenant nous sommes délivrés de l’emprise du péché, de la mort éternelle. En fin, pour nous qui croyons et pratiquons ces choses.
Colossiens 2-14- 15 : Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a éliminé en le clouant à la croix ; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix.
La Pâque ou Pâques ?
Nous venons de développer l'origine des deux. La première ou la Pâque vient de Dieu, puisque c'est lui-même qui a demandé à son peuple de célébrer cette fête.
La deuxième ou Pâques nous trouvons ses racines dans le paganisme babylonien. Nous disons encore que la Pâque biblique a été paganisée, comme un fleuve d’eau pure qui reçoit une pollution et le dénature. Un autre point Important sépare ces deux fêtes : la date de célébration.
Pour Pâques, ci-dessus nous avons développé les circonstances de dans lesquelles la date en a été fixée.
Qu'en est-il le pour la Pâque ?
C'est Dieu lui-même qui en a fixé la date :
Exode 12 –3-5 : l'éternel par la bouche de Moïse a dit ceci : Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu'au 14e jour. C'est-à-dire vous l'observerez pendant quatre jours pour voir s'il est parfait. Et le soir du 14e jour vous l’immolerez, vous le mangerez, vous mettrez le sang sur les linteaux des portes.
Exode 12 -- 13 -- 14 -- 18 : Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par–dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Egypte. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, au soir, vous mangerez des pains sans levain jusqu’au soir du vingt et unième jour.
Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Eternel ; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants.
Le sacrifice de la Pâque, en l'honneur de l'Eternel, devait se célébrer le premier mois de l'année biblique, c'est-à-dire le mois de Nisan. La date fixée par Dieu lui-même c'est le 14e jour de ce mois. Nous constatons que cela n'a rien à voir avec la lune, ni avec le dimanche, jour du dieu soleil en anglais ‘(Sunday).
La pâque juive du 14 Nisan est nocturne car le jour commence la veille au soir pour les juifs, alors que les fêtes païennes de Pâques ou les pâques ont toujours lieu un dimanche, jour du dieu soleil.
Pendant des siècles, en obéissance à la demande de l'Eternel, les hébreux ont sacrifiés des agneaux. Pour célébrer la Pâque en souvenir de leur délivrance de l'esclavage en Égypte, et de leur sortie dans la nuit même.
En même temps l'Eternel préparait son peuple pour une autre Pâque, qui se célébrerai le 14e jour du mois de Nisan, l'agneau immolé serait le signe : son fils unique « l'agneau immolé dès la fondation du monde. Jésus est notre pâque a bien été immolé le 14 du mois de Nisan. Il est venu à accomplir la Pâque pour notre sortie de la mort éternelle une fois pour toutes.
Christ a été crucifié le 14 du mois de Nisan à l’heure ou l'agneau du soir, de ce jour était sacrifié dans le temple.
Pour cette dernière Pâque, le Père, comme tous les chefs de famille, a offert son propre Agneau pascal, en sacrifice, le seul qu’il possédait et qu’il aimait infiniment. En livrant son Agneau pour le salut des hommes, c’est son cœur qu’il a donné.
Hébreux 10 -- 10 -- 12 – 14 : C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus–Christ, une fois pour toutes. Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.
Maintenant, il est devenu notre pâque immolé. Chaque fois que nous mangeons, à la suite de Jésus, que nous célébrons le dernier repas de Jésus avec ses disciples, c’est l’Agneau du Père que nous mangeons.
Matthieu 26 -- 26 à 29 : Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps.
Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez en tous ;
Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés.
C’est Jésus l'Agneau de Dieu qui s'offre lui-même en nourriture.
Jésus a prononcé ces paroles quelques heures avant son arrestation, et d’être immolé sur la croix, lui l’Agneau de Dieu.
Reprenons les paroles de l'apôtre Paul déjà citée en 1 Corinthiens 5-sept et huit :
Il parle de pâte nouvelle sans levain. Nous comprenons que par Jésus, notre Pâque immolé, nous sommes délivrés de la puissance du péché. Par Jésus nous devenons une nouvelle nature ou une nouvelle pâte. Notre corps de péché à été mis à mort, puisque Jésus a été crucifié dans sa chair.
Soyons libérés du vieux levain qui symbolise notre ancienne vie, dont nous rougissons aujourd'hui. Ce vieux levain nous rappelle les œuvres de la chair, dont parle Galates 5 -- 19 :
Le vieux levain se manifeste aussi à travers toutes ces doctrines erronées, pernicieuse, diaboliques qui viennent de Babylone et sa religion. nous savons comment ce vieux levain diabolique est rentré dans le christianisme, avec l'empereur Constantin et tout ce qui a suivi avec le concile de Nicée et ceux qui ont suivi.
Notre vie en Christ, et la vie du royaume de Dieu, ne peuvent survivre que si nous sommes des branches greffées sur l'olivier franc, et non sur un arbre que Dieu n’a pas planté, notamment venant de Babylone et toute sa prostitution.
C'est seulement en étant débarrassé de ce vieux levain, que nous allons marcher et nous tenir dans la pureté et dans la vérité, c'est-à-dire en Christ notre Pâque immolé. Le vieux levain et les pains sans levain nous parlent du combat spirituel entre le royaume de Dieu, royaume de lumière et de vie, de vérité, et le royaume des ténèbres, royaume de mensonge et de mort. Mais nous connaissons l’issue glorieuse de combat, par le « tout est accompli » de l’Agneau sur la croix. Il est notre victoire.
Toi qui viens de lire ce message, saches que tu es aimé par ce Dieu créateur du ciel et de la terre. IL te cherche, il attend que tu te laisses rencontrer avec lui. Car il a une destinée pour toi, un plan de bonheur, il désire que tu le connaisses pour te manifester son amour et que tu deviennes membre de sa famille. Il te donne et t'ouvre le chemin qui accède directement à son cœur. Ce chemin se nomme Jésus, qui a dit : Je suis le chemin, la vérité, la vie, nul ne vient au Père que par moi. Jean 14-6.
Jésus te dit: Voici je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3-20. Oui Jésus frappe à la porte de ton cœur, il attend que tu lui dises de rentrer. C'est très simple, car Dieu est simple. Il suffit de lui adresser cette prière bien simplement mais bien sincèrement:
Seigneur Jésus je te remercie de ton amour et de ce que tu es venu dan le monde mourir pour moi. Je reconnais que j'ai dirigé ma vie, jusqu'a présent, comme je l'ai décidé et qu'aussi j'ai péché contre toi. Je crois que tu es mort sur une croix et que tu as versé ton sang pour que j’aie le pardon de mes péchés. Je veux te recevoir dans ma vie et obtenir le pardon de mes péchés. Et je t’invite dans mon cœur pour que tu prennes la première place, que tu sois mon Seigneur et que tu diriges ma vie, selon tes lois.
Merci pour le pardon de mes péchés. Fais de moi la personne que tu désires que je sois. Je crois que tu es vivant, ressuscité. Je te remercie d'avoir répondu à ma prière et d'être maintenant dans ma vie.
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Même si cet arbre n’a pas été planté par Dieu. C’est le cas pour Babylone. Babylone ressemble à un chêne de Basan, c'est-à-dire de l’orgueil. Pourtant Jésus a dit : Toute plante que n’a pas plantée mon Père céleste sera déracinée.