C’est moi qui te ramerai dans ton pays, dit l’Eternel à Jacob
Mots clés : Babylone- gouvernement- tromperie- rejet- lutte- Dieu- alliance- pardon
Notre verset de base est toujours : Apocalypse 18-4 : Sortez du milieu d’elle (Babylone) mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.
Nous retrouvons Jacob (usurpateur en fuite) face à son oncle adorateur d’idoles et qui pratique l’occultisme, voit dans son neveu le profit qu'il va en tirer, l'argent qu'il va gagner. Il voit en Jacob une proie facile à exploiter, à tromper. Tout de suite il séduit Jacob par ses paroles pleines de tromperie :
Genèse 29-14 et 15 : Et Laban lui dit : Certainement, tu es mon os et ma chair. Jacob demeura un mois chez Laban.
Puis Laban dit à Jacob : Parce que tu es mon parent, me serviras-tu pour rien ? Dis-moi quel sera ton salaire.
Le verset 18 nous donne la réponse de Jacob : Jacob aimait Rachel, et il dit : Je te servirai sept ans pour Rachel, ta fille cadette.
Jacob est pris dans un piège. Jacob n'a pas appris à parler, à discuter, avec un homme autrement qu'avec un déguisement de peaux de chèvres « et un chevreau rôti, comme ton père l'aime. » Préparé par sa mère. Cette fois-ci, Rebecca n’est plus à côté de son préféré et Jacob est démuni, livré à lui-même devant Laban.
Signalons que Rebecca vient : d'une racine du sens de prendre avec un nœud coulant. Rébecca signifie également : ensorcelante, qui prend au piège.
Nous connaissons la suite. Au bout de sept ans Jacob reçoit « son salaire » c'est-à-dire l'épouse promise. Mais le lendemain du mariage, il s'aperçoit de la tromperie, manipulée par son oncle : il n'a pas reçu Rachel mais Léa. À nouveau un marchandage s'engage avec Laban qui lui demande sept nouvelles années de travail pour recevoir Rachel comme épouse. Finalement il restera 20 ans au service de son oncle.
Pendant ce temps nous voyons Jacob comme une balle de ping-pong entre ces deux épouses et leurs servantes :
Genèse 30 -- 14 à 16 : Ruben sortit au temps de la moisson des blés, et trouva des mandragores dans les champs. Il les apporta à Léa, sa mère. Alors Rachel dit à Léa : Donne moi, je te prie, des mandragores de ton fils.
Elle lui répondit : Est ce peu que tu aies pris mon mari, pour que tu prennes aussi les mandragores de mon fils ? Et Rachel dit : Eh bien ! Il couchera avec toi cette nuit pour les mandragores de ton fils.
Le soir, comme Jacob revenait des champs, Léa sortit à sa rencontre, et dit : C’est vers moi que tu viendras, car je t’ai acheté pour les mandragores de mon fils. Et il coucha avec elle cette nuit.
Mandragore signifie pommes d'amour, excitant du désir sexuel, favorisant la procréation.
Rachel était stérile au début de son mariage, alors que Léa avait déjà donné quatre fils à Jacob. L’envie vient dans le coeur de Rachel et elle propose une solution à Jacob qu'il accepte :
Genèse 30 --3 et 4 : Elle dit : Voici ma servante Bilha, Rachel dit : va vers elle ; qu’elle enfante sur mes genoux, et que par elle j’aie aussi des fils.
Et elle lui donna pour femme Bilha, sa servante ; et Jacob alla vers elle. Bilha devint enceinte, et enfanta un fils à Jacob.
Deux fils naissent de cette manière et Rachel se les attribue : Genèse de 30 --8 : Rachel dit : J’ai lutté divinement contre ma sœur, et j’ai vaincu.
Puis Léa (qui avait déjà donné naissance à six garçons et une fille) constate qu'elle n'enfante plus. Elle aussi envie sa sœur. Elle aussi propose une solution à Jacob :
Genèse 30 --9 et 10 : Léa, voyant qu’elle avait cessé d’avoir des enfants, prit Zilpa, sa servante, et la donna pour femme à Jacob.
10 Zilpa, servante de Léa, donna un fils à Jacob.
Ici nous constatons l'hostilité et l'envie qui règne entre Léa et Rachel, entre les deux épouses, et en même temps les deux sœurs. Nous retrouvons la même hostilité et l'envie qui régnait entre les deux frères : Ésaü et Jacob, la même guerre : l'envie. Jacob avait emporté son problème avec lui et il l’a transmit à ses épouses.
De cette situation, Léa, souffrait d'un grand rejet dans son mariage. Pendant des années elle a lutté pour gagner l’amour, l'estime de son mari en lui donnant des enfants plus que Rachel. Mais elle échoue et de ce fait les enfants de Léa vont souffrir d'un grand rejet, le rejet de leur maman. Les deux épouses de Jacob sont des carencées de l’amour maternelles. Dans la famille de Laban, la bible ne parle pas de son épouse, était-elle étouffée, décédée ?
La nature de Jacob avait besoin d'être changée totalement. Il était lié par la tromperie, la ruse. Dieu va utiliser son oncle, un homme rusé, mercantile, fourbe, pour le confronter et accomplir un travail de délivrance profonde dans la vie de Jacob. Jacob va être brisé par Dieu. Un authentique brisement accompagné d’un authentique changement qui passe par la repentance
Laban, son oncle, changea son salaire 10 fois en 20 ans :
Genèse 31 -- 7 : Or votre père a essayé de me tromper, et il a changé dix fois mon salaire ; mais Dieu ne lui a pas permis de me faire du mal.
Laban lui a rendu la vie extrêmement difficile. Il tricha avec lui en lui donnant Léa en premier, comme épouse, contrairement à ce qui avait été promis. Même les filles de Laban déclarent qu’elles ont été vendues par leur père :
Genèse 31- 14 et 15 : Rachel et Léa répondirent, et lui dirent : Avons nous encore une part et un héritage dans la maison de notre père ?
15 Ne sommes nous pas regardées par lui comme des étrangères, puisqu’il nous a vendues, et qu’il a mangé notre argent ?
L’argument de Laban n’a que peu de valeur : « ici ce n’est point la coutume de donner d’abord la cadette » Il semble que Léa était la plus difficile à marier : Certaines versions nous montrent Léa comme ayant un regard sans expression, terne, faible de cœur, avec des paroles trompeuses.
Jacob adresse ce même reproche à Laban :
Genèse 31- 42 et 43 : Voilà vingt ans que j’ai passés dans ta maison ; je t’ai servi quatorze ans pour tes deux filles, et six ans pour ton troupeau, et tu as changé dix fois mon salaire.
Si je n’avais pas eu pour moi le Dieu de mon père, le Dieu d’Abraham, celui que craint Isaac, tu m’aurais maintenant renvoyé à vide. Dieu a vu ma souffrance et le travail de mes mains, et hier il a prononcé son jugement.
Laban répondit, et dit à Jacob : Ces filles sont mes filles, ces enfants sont mes enfants, ce troupeau est mon troupeau, et tout ce que tu vois est à moi. Et que puis–je faire aujourd’hui pour mes filles, ou pour leurs enfants qu’elles ont mis au monde ?
Peut-être que nous vivons des situations identiques ? Voici l'attitude à adopter : soyons très attachés à Dieu lui-même et désireux de sortir nos familles du modèle babylonien, afin que le modèle divin s'établisse. Si nous vivons des situations pénibles, difficiles, Dieu reste de notre côté. Il est celui qui nous fait justice
Au bout de 20 années passées chez son oncle, Dieu dit à Jacob :
Genèse 31 --3 et 13: Alors l’Eternel dit à Jacob : Retourne au pays de tes pères et dans ton lieu de naissance, et je serai avec toi.
Je suis le Dieu de Béthel, où tu as oint un monument, où tu m’as fait un vœu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta naissance.
La situation était devenue difficile pour Jacob et sa famille : il entendait les fils de Laban qui murmuraient contre Jacob. D'autre part Jacob remarquait que le visage de Laban se durcissait à son égard. C'est à ce moment-là que Dieu a parlé à Jacob et lui a demandé de retourner en terre promise.
Jacob rassemble ses femmes et leurs servantes, ses enfants et son troupeau et il quitte pendant l’absence de Laban et ses fils, ou plutôt il fuit son beau-père, il n'ose pas l’affronter. Il fuit comme Il a fui 20 ans plus tôt pour échapper à la colère de son frère Ésaü. Au bout de trois jours de marche, on annonça à Laban que Jacob s'était enfui. Son beau-père entreprend une marche pour le rattraper, c'est ce qui arrive :
Genèse 31 -- 25 : Laban atteignit donc Jacob. Jacob avait dressé sa tente sur la montagne ; Laban dressa aussi la sienne, avec ses frères, sur la montagne de Galaad.
Cela nous montre que si nous voulons fuir un problème, non réglé, dans nos vies, il nous rattrapera toujours. Pour Jacob c’était la fuite, il n’avait jamais appris, dans son enfance, à prendre des décisions seul. Il agissait selon les agissements de Rébecca, le cordon ombilical n’avait jamais été coupé. Souvenons de la signification de son nom : vient d’une racine du sens de prendre avec un nœud coulant. Rébecca signifie également : ensorcelante, qui prend au piège. Jacob était sous le contrôle de sa mère, il obéissait à tout ce qu’elle lui demandait. Nous relevons là une forteresse de carence maternelle dans sa vie et même un lien d’âme fusionnelle, dans la vie de Jacob.
Mais sachons que malgré cela le Dieu reste aux commandes. C'est ce qui va se passer dans la vie de Laban, dans la nuit qui précède le jour où il va rejoindre Jacob :
Genèse 31 -- 24 : Mais Dieu apparut la nuit en songe à Laban, l’Araméen, et lui dit : Garde toi de parler à Jacob ni en bien ni en mal !
Alors Laban dit à Jacob : Qu’as tu fait ? Pourquoi m’as tu trompé, et emmènes tu mes filles comme des captives par l’épée ?
Pourquoi as tu pris la fuite en cachette, m’as tu trompé, et ne m’as tu point averti ? Je t’aurais laissé partir au milieu des réjouissances et des chants, au son du tambourin et de la harpe.
Jacob répondit à Laban :
Genèse 31-26 : Si je n’avais pas eu pour moi le Dieu de mon père, le Dieu d’Abraham, celui que craint Isaac, tu m’aurais maintenant renvoyé à vide. Dieu a vu ma souffrance et le travail de mes mains, et hier il a prononcé son jugement.
Jacob élabore, dresse une alliance avec un morceau de pierre qui sera une ligne de démarcation entre les deux.
Genèse 31-52 : Que ce monceau soit témoin et que ce monument soit témoin que je n’irai point vers toi au–delà de ce monceau, et que tu ne viendras point vers moi au delà de ce monceau et de ce monument, pour agir méchamment.
Quand deux personnes établissent une alliance ensemble et prennent un repas ensemble, cela signifie que l’alliance est scellée. Jacob était en alliance avec Dieu, pour cette raison, maintenant il pouvait rentrer dans l’alliance des relations familiales stable et dans la vérité.
Cela signifie que Jacob ne retournera pas en arrière, il renonce à la ruse, la tromperie etc. Il décide de rentrer dans le pays de la promesse avec une nouvelle personnalité et que d'autre part Laban cesse toute poursuite ou de tout règlement de comptes envers Jacob.
Par cette ligne de démarcation établie entre Laban et Jacob, Jacob manifeste clairement qu’il renonce au passé, à tout règlement de compte. Jacob prend la décision d’abandonner son ancienne mentalité, d’homme « usurpateur » nous verrons plus loin que la décision que Jacob vient de prendre, sur le plan naturel, va s’accomplir sur le plan spirituel, par Dieu lui-même qui attend Jacob dans un endroit bien précis.
Toutefois il reste à Jacob un gros problème à régler dans sa vie : pardonner à son frère qu'il va retrouver sur sa route du retour. Il prépare des présents pour apaiser son frère. Sana que Jacob le sache, Dieu de son côté, prépare cette rencontre.
Jacob poursuivit son chemin ; et des anges de Dieu le rencontrèrent.
En les voyants, Jacob dit : C’est le camp de Dieu ! Et il donna à ce lieu le nom de Mahanaïm. Ce qui signifie : deux armées ou deux camps : l’un visible, Jacob et ses serviteurs, l’autre invisible, les anges de Dieu.
Jacob envoya devant lui des messagers à Esaü, son frère, au pays de Séir, dans le territoire d’Edom.
Les messagers revinrent auprès de Jacob, en disant : Nous sommes allés vers ton frère Esaü ; et il marche à ta rencontre, avec quatre cents hommes.
Jacob fut très effrayé, et saisi d’angoisse. Il partagea en deux camps les gens qui étaient avec lui, les brebis, les bœufs et les chameaux
Jacob dit : Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Eternel, qui m’a dit : Retourne dans ton pays et dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien !
Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur ; car j’ai passé ce Jourdain avec mon bâton, et maintenant je forme deux camps. Délivre moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d’Esaü ! Car je crains qu’il ne vienne, et qu’il ne me frappe, avec la mère et les enfants.
Et toi, tu as dit : Je te ferai du bien, et je rendrai ta postérité comme le sable de la mer, si abondant qu’on ne saurait le compter.
C’est dans ce lieu là que Jacob passa la nuit. Il prit de ce qu’il avait sous la main, pour faire un présent à Esaü, son frère :
Le présent passa devant lui ; et il resta cette nuit là dans le camp.
Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok. Il les prit, leur fit passer le torrent, et fit passer tout ce qui lui appartenait.
Jabbok signifie celui qui se vide, et c’est là que Jacob va finir de se vider de son ancienne nature.
Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. C’est à cet endroit que Dieu l’attend et lui donne rendez-vous.
Voyant qu’il ne le maîtrisait pas, cet homme le frappa à l’emboîture de la hanche ; et l’emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui.
Il dit : Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob répondit : Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. Il lui dit : Quel est ton nom ? Et il répondit : Jacob.
Il dit encore : ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Israël signifie prince de Dieu.
Jacob l’interrogea, en disant : Fais je te prie, connaître ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là.
Jacob appela ce lieu du nom de Peniel ; car, dit il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Peniel signifie : irréprochable, qui ne peut être cité en justice, la face de Dieu
Ici, constatons l’attitude de Jacob, il se retrouve dans un gué resserré où Dieu l’attend. Nous avons dit précédemment que Jacob avait renoncé au passé. Alors il s’abandonne entre les mains de Dieu, auquel il s’accroche et lui déclare : « je ne te laisserai pas partir avant que tu ne m’aies béni » Dieu le frappe à la hanche, cela signifie que sa démarche ou sa marche va changer. Il va marcher dans la droiture. La lutte est nécessaire si nous voulons briser le mystère de Babylone et l’influence de Babylone dans nos vies. Il a ensuite été paralysé par Dieu. Dieu a détruit la marche dans l’iniquité, pour le conduire dans une marche de droiture avec lui.
La mauvaise relation et intimité avec sa mère a été changée en véritable intimité avec Dieu. Jusqu’à ce que cela arrive, les relations dans nos familles sont gravement affectées. La vie de Jacob est définitivement changée. Jacob est prêt pour la réconciliation avec son frère.
Le soleil se levait, lorsqu’il passa Peniel. Jacob boitait de la hanche.
Jacob leva les yeux, et regarda ; et voici, Esaü arrivait, avec quatre cents hommes. Il répartit les enfants entre Léa, Rachel, et les deux servantes.
Il plaça en tête les servantes avec leurs enfants, puis Léa avec ses enfants, et enfin Rachel avec Joseph.
Lui–même passa devant eux ; et il se prosterna à terre sept fois, jusqu’à ce qu’il soit près de son frère.
Esaü courut à sa rencontre ; il l’embrassa, se jeta à son cou, et le baisa. Et ils pleurèrent.
Avec la réconciliation entre les frères, l’esprit de meurtre disparaît du cœur d’Esaü.
Mais Esaü, le fils sans mère, le fils rejeté par sa mère, n’est pas guéri, et il n’a jamais été capable d’entrer dans la véritable repentance. Ensuite nous assistons à un échange de formule de politesse entre les deux frères.
Genèse 33- 16 : Ce même jour, Esaü s’en retourna donc par son propre chemin, vers Séir, ou le mont Séir. Ce qui signifie : Velu, ébouriffé, broussailleux ou ténébreux, c'est-à-dire que la vie d’Esaü n’est pas changée.
Hébreux 12- 15 à 17 : Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait ni débauché, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse.
Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il l’ait sollicitée avec larmes ; car il ne put amener son père à changer de sentiments.
Malachie 1- 2et 3 : Je vous ai aimés, dit l’Eternel. Et vous dites : En quoi nous as tu aimés ? Esaü n’est il pas frère de Jacob ? dit l’Eternel. Cependant j’ai aimé Jacob,
3 Et j’ai eu de la haine pour Esaü, J’ai fait de ses montagnes une solitude, J’ai livré son héritage aux chacals du désert.
Haï, ici, signifie mettre en second ou derrière. Le rejet d’Esaü l’a conduit dans une grande rébellion. De ce fait il ne pouvait recevoir l’amour de Dieu sans passer par la repentance. Esaü était un chasseur à l’image de Nimrod. Souvenons nous que son nom signifie : soyons rebelles.
Il est impératif que nous soyons guéris, dans nos émotions, des carences paternelles et maternelles. Nous devons nous débarrasser du modèle Babylonien, pour vivre pleinement dans la bénédiction de Dieu et selon le modèle de son gouvernement, par le « tout est accompli » de la croix.