Avec Jésus nous passons de la cendre au diadème sur nos têtes
Jésus peint un diadème sur nos têtes au lieu de la cendre. « Pour donner un diadème au lieu de la cendre ».
Le diadème se porte ou se pose sur la tête. Le diadème nous parle de la royauté, du règne. C’est une couronne d’or assertie de pierre précieuse. Le diadème symbolise une consécration royale par exemple ou la consécration du souverain sacrificateur. Le diadème marque une séparation, il y a un avant et un après. La tête nous parle des pensées. Jésus veut peindre nos pensées et nous imprimer les pensées de son royaume, au lieu des pensées de ténèbres qui nous ont affectés, façonnés.
Romains 12 : 2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence (ou des pensées) afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon et agréable et parfait.
Sommes nous capable de discerner la volonté de Dieu ce qui est bon, agréable et parfait ?
Non et Jésus le sais, voilà pourquoi nous avons besoin du pinceau de Jésus pour découvrir notre véritable identité par les pensées du royaume avec la parole de Jésus. Le diadème vient confirmer cette nouvelle identité et protéger nos pensées. Jésus ne compte pas les coups de pinceaux à donner.
La croix sur laquelle jésus a été crucifiée était plantée sur le mont Golgotha, ce qui en Hébreu signifie « crâne » c'est-à-dire le lieu des pensées.
La cendre évoque la mort, le deuil, la souffrance, ou l’annonce d’une mauvaise nouvelle. 2 Samuel 13 : 19 Tamar, répandit de la cendre sur la tête et déchira sa tunique bigarrée, elle mit la main sur sa tête et s’en alla poussant des cris.
Le Roi des rois nous destine un diadème au lieu de la cendre. La couronne sur la tête représente un signe de bonne santé mentale, spirituelle. Jésus pose le diadème sur la tête de son épouse. C'est-à-dire qu’il ceint les reins de son entendement et ainsi toutes les pensées de l’Epouse seront pour son Epoux-Roi : Jésus.
Le tableau que nous sommes ne peut être peint que par une seule personne, le propriétaire de la toile jusqu'à l’achèvement complet de l’œuvre. Jésus a le même plan, le même désir pour nos vies, pourtant souvenons nous, que nous avons appartenu à un autre peintre qui n’a pas dit son dernier mot. Il veut à tout prix dénaturer, falsifier l’œuvre de Christ et même la détruire en imprimant à nouveaux ses coups de pinceaux, ses graffitis, ses tatouages. Certains d’entre nous ne coupe pas radicalement avec ce peintre de l’enfer, et vont faire des choix de vie qui vont lui permettre de continuer de poser son empreinte, ses marques, et pourtant ils appartiennent à Jésus.
Notre peintre, Jésus, se passionne également pour le cou de son Epouse. A deux reprises le Cantiques des Cantiques mentionne le cou. Cantiques des Cantiques 4 : 4 :
Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour être un arsenal. Mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des héros. Cantiques des Cantiques 1 : 8 Ton cou est beau au milieu des perles.
Le cou symbolise ou évoque notre volonté. Nous pouvons avoir la nuque raide ou raidir le cou pour ne plus écouter (signe d’une volonté obstinée) ou nous pouvons incliner le cou (signe d’une volonté soumise, signe de révérence). Le cou manifeste l’arrogance ou la soumission. Le cou porte le joug, soit de l’ennemi ou soit de jésus « mon joug est doux et léger dit jésus et mon fardeau léger» Matthieu 11-30
Le cou permet à la tête de tourner à droite et à gauche ou de se retourner et diriger notre corps. Le cou relie la tête au corps, dans le naturel et dans le spirituel. Il permet la communication entre la tête et le corps, entre jésus et son corps.
Pendant des années nous avons fonctionné avec une nuque raide ou un cou raide, c'est-à-dire rebelle ou hostile à Dieu. Jésus veut repeindre notre cou afin de lui redonner toute la souplesse, la flexibilité qui résulte d’une volonté soumise, favorable, agréable.
Alors notre cou devient beau pour Jésus, un cou souple c’est un cou d’une vie qui se laisse façonner par Jésus. L’huile du Saint-Esprit vient apporter la mobilité, la souplesse partout là où il y a dureté, blocage. C’est autour de ces cous que Jésus accroche des colliers.
Les rois vainqueurs, lors de bataille mettaient leurs pieds sur le cou des adversaires vaincus pour montrer leur domination. Les ténèbres, qui rendaient notre cou raide, ont été vaincues, livrons, abandonnons notre cou à jésus.
Maintenant soumettons notre cou au Roi des Rois, non pour qu’il y pose son pied mais pour le laisser peindre des colliers d’or. Ces bijoux évoquent la royauté, l’autorité. Par notre cou souple, Jésus voit notre oui de lui appartenir. Cela le rend joyeux alors il met dans son cœur le désir d’accrocher avec son pinceau une nouvelle couche d’huile de joie, ce qui se traduit par un nouveau bijou.
Cela touche notre cœur et nous pousse à dire à Jésus des « oui » renouvelés. La soumission à Jésus est douce, pleine d’amour, de contemplation et cela nous rend beau à ses yeux. Le cou comparé à une tour dénote une volonté droite. « Mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des héros ». Le bouclier symbolise une arme défensive, par exemple la bible mentionne le bouclier de la foi dans l’armure du chrétien. Ephésiens 6 : 16. « Mille boucliers » nous démontrent que nous ne pouvons recevoir l’autorité spirituelle de Jésus tant que notre cou est raide.
Mais plus nous allons soumettre notre cou ou notre volonté plus nous allons recevoir des moyens pour sortir vainqueur dans le combat spirituel. Nous serons libre de lever notre tête vers les montagnes d’où nous viens le secours, de regarder à droite ou à gauche, non plus à cause d’un cœur divisé, mais parce que nous avons la liberté de nous tenir comme une sentinelle et de veiller. Confions notre cou à Jésus et soyons lui reconnaissants pour les couches successives de son huile de joie ou d’allégresse. Jésus désire accrocher des colliers à notre cou, orner notre cou. Il veut que la bonté et la fidélité y soit accrochées. Proverbes 3-3 :
« Que la bonté et la fidélité ne t’abandonnent pas. Lie-les à ton cou ».
Proverbes 321 et 22 : « Mon fils, que ces enseignements ne s’éloignent pas de tes yeux, garde la sagesse et la réflexion : Elles seront la vie de ton âme, et l’ornement de ton cou. »
Une autre partie du corps à laquelle Jésus travaille avec beaucoup d’adresse dans son œuvre d’artiste, ce sont les dents.
« Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues » les dents évoquent la capacité à manger la viande de la parole qui nous est donnée par la parole de Dieu. Les bébés n’ont pas de dents et sont donc incapables de mastiquer les steaks de la parole.
1 Corinthiens 3 : 1-2 Pour moi frères ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu parler mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter et vous ne le pouvez même à présent parce que vous êtes encore charnels.
« Tes dents sont comme un troupeau de brebis » par ces paroles Jésus dit à sa bien aimée, par l’œuvre que j’ai accomplie en toi, tu as suffisamment de maturité pour ruminer, digérer ma parole et recevoir les révélations que je te destine. Hébreux 5-13 :
Quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice, car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par le visage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.
Voilà pourquoi Jésus attache tant d’importance aux dents dans la peinture de son tableau ou de sa toile, c'est-à-dire chacun d’entre nous.
« Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues qui remontent l’abreuvoir ». Cantique des Cantiques 4-2
Les brebis tondues signifient que tout le poids de la laine leur a été enlevé. La laine évoque les œuvres de la chair. En effet dans l’ancien testament les sacrificateurs et souverain sacrificateurs, se revêtaient de vêtements de lin pour le service afin de ne pas dégager des odeurs de sueurs. La sueur symbolise tout ce qui est charnel, pour cette raison les vêtements de laine étaient proscrits pendant le service, car la laine absorbe la sueur et dégage de mauvaises odeurs, les odeurs de la chair. La laine nous parle du zèle charnel. Transpirer dans l’œuvre de Dieu signifie que nous oeuvrons par nos propres forces et non par la puissance du Saint-Esprit.
Ezéchiel 44 : 17 Lorsqu’ils franchiront les portes du parvis intérieur, ils revêtiront des habits de lins, ils n’auront sur eux rien qui soit en laine quand ils feront le service aux portes du parvis intérieurs et dans la maison.
Voilà pourquoi Jésus nous voit comme des brebis tondues et qu’il en tient compte dans son tableau. Depuis combien de temps avons-nous été tondus ?
« qui remontent de l’abreuvoir », c’est à dire qu’elles viennent s’abreuver de l’eau de la parole, elles ont bues de l’eau vive que seul Jésus donne, l’eau désaltère de toute soif.
Jean 4 : 14 Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. Apocalypse 22 : 17b et que celui qui a soif vienne, que celui qui veut prenne de l’eau de la vie gratuitement.
Jésus met à notre disposition gratuitement son eau vive comme le berger l’offre gratuitement à ses brebis dans l’abreuvoir. La joie du berger c’est de voir ses brebis aller s’abreuver de l’eau qu’il met à leur disposition dans l’abreuvoir. C’est un signe de bonne santé. De même la joie de Jésus c’est que son épouse s’abreuve à l’eau de sa parole. Ce tableau peut sembler idyllique pourtant il est une réalité spirituelle. Abreuvons nous à l’eau de la parole, cela nous purifie et nous rend beau, lumineux aux yeux de Jésus. « Que tu es belle mon amie, que tu es belle ! ». Pour en conserver le bénéfice renonçons à toute tentation de nous abreuver à d’autres sources, ou à des citernes fissurées ou que nous creusons nous-mêmes.