Appelé à produire le fruit de la repentance
Matthieu 3-8 : Produisez donc du fruit digne de la repentance !
Matthieu 3- 9 et 10 : et ne prétendez pas dire en vous–mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.
Nous sommes chacun d'entre nous l'arbre de Dieu : il existe deux sortes d'arbres :
Les arbres à feuillage : Nous admirons leur feuillage. Mais ils ne portent jamais de fruits. Nous les trouvons dans le jardin public, ils sont exposés à la vue de tous, ce qui provoque l'admiration pour la beauté de leur feuillage.
Les arbres à fruits : Dieu veut que nous soyons chacun d'entre nous un arbre à fruits. Un arbre qui produit de bons fruits, qui servent de nourriture, des fruits à valeur éternelle.
La vie de chacun d'entre nous a commencé comme celle d'un arbre. Tout arbre à commencer sa vie par une petite graine, que nous appelons pépin. Ce pépin va donner naissance à un à un arbre sauvage dont les fruits seront petits et aigres, c'est-à-dire impropre à la consommation, sans valeur.
Pour que cet arbre sauvage donne de bons fruits il faudra procéder à une opération que nous appelons le greffage. Ceci consiste à couper la tête de l'arbre et à introduire deux greffons par incision verticale, dans le tronc de l'arbre. Alors cet arbre ne va plus produire des fruits selon sa nature de naissance, mais selon la nature de l'arbre sur lequel les greffons ont été prélevés. C'est-à-dire de bons fruits, ceux que nous avons choisis.
Ceci est une image de notre vie qui a commencé avec une nature sauvage, c'est-à-dire différente de la nature de Dieu. Cette nature devait être mise à mort, comme l'arbre dont nous avons coupé la tête. Nous devions mourir à nous-mêmes, comme cet arbre, et recevoir un greffon de la nature de Dieu, Jésus-Christ lui-même. C'est une image de la nouvelle naissance ou de la naissance dans haut. À partir de ce moment nous sommes capables de porter de bons fruits : doux au palais, des fruits que Dieu aime trouver dans nos vies. Car Dieu veut trouver de bons fruits dans nos vies, il exige car il a tout fait pour cela. Des mauvais fruits sont indignes de Dieu. Il coupera tout arbre qui ne porte pas de bons fruits.
Matthieu 7 -- 16 à 20 : Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille–t–on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ?
Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ou un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.
Matthieu 12 -- 33 : Ou dites que l’arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l’arbre est mauvais et que son fruit est mauvais ; car on connaît l’arbre par le fruit.
Nous reconnaissons les bons arbres aux fruits qu’ils portent :
La repentance est manifestée par des fruits. La véritable repentance se manifeste par un caractère changé, transformé, auquel on ne se heurte plus. Un caractère qui ne pique plus. Ceux qui nous entourent le voient. La repentance donne un fruit qui dure, éternel, un fruit qui demeure.
Je suis connu à mon fruit : rouspéteur, coléreux, ou manifestant la sagesse, la paix, la joie, serviable.
1 Pierre -- 3-4 : mais la parure de l'intérieur est cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible qui est un grand prix devant Dieu.
Le premier fruit que je dois porter c'est l'amour. Les fruits acides, sont à rejeter. Les fruits doux glorifient Dieu :
Tite: 3-1 et 2 : Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre, D’autres tombèrent dans la bonne terre : ils finirent par donner du fruit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente. de ne médire de personne, d’être pacifiques, modérés, pleins de douceur envers tous les hommes.
Un bon arbre doit être planté dans une bonne terre. Une bonne terre profonde, qui permet à l'arbre de s'enraciner profondément afin de lui permettre de résister à la tempête et à la sécheresse.
Matthieu 13 – 8 et 23 : D’autres tombèrent dans la bonne terre : ils finirent par donner du fruit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente.
Celui qui a été ensemencé dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend ; il porte du fruit et produit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente.
Il faut purifier le terrain, enlever les cailloux, arracher les ronces, c'est-à-dire se repentir et laisser le Seigneur agir en profondeur dans nos vies, afin que le terrain de notre cœur produise de bons fruits. Plus le terrain est travaillé en profondeur, meilleur sera le fruit ou de bons fruits. Dieu sème son caractère en nous. Dieu a payé cher pour que nous portions du fruit : le sacrifice de Jésus, son fils de Jésus. Laissons-le investir Jésus en nous. Il en cherche le fruit.
Dieu cherche le fruit et non le feuillage :
Matthieu : 21 -- 19 : Voyant un figuier sur le chemin, il s’en approcha ; mais il n’y trouva que des feuilles, et il lui dit : Que jamais fruit ne naisse de toi ! Et à l’instant le figuier sécha.
Les feuilles donne l’apparence d'une vie chrétienne, d'une vie spirituelle, mais tout cela n'est que le superficiel. Les feuilles symbolisent une vie qui ne change pas. C'est une vie chrétienne avec beaucoup d'apparence, beaucoup de paroles, des promesses, de prières bruyantes. C'est l'image d'un coeur non changé qui manifeste l'orgueil spirituel.
Le royaume de Dieu est pour ceux qui portent du fruit :
Matthieu 31 -- 43 : c'est pourquoi, je vous le dis le royaume de Dieu vous sera enlevé et il sera donné à une nation qui en rendra le fruit.
Le Seigneur confie son royaume à ceux qui portent du fruit.
Qu'advient-il de l'arbre qui ne porte pas de bons fruits ?
Luc 13 : 6 à 9 : Il dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n’en trouva point. Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe le : pourquoi occupe–t il la terre inutilement ?
8 Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse–le encore cette année ; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier.
9 Peut–être à l’avenir donnera–t–il du fruit ; sinon, tu le couperas.
Dieu, c’est le propriétaire
Le figuier, c'est chacun d'entre nous
Le vigneron, c'est Jésus notre avocat auprès du Père
Dieu nous donne du temps pour produire du fruit. « Trois ans » l'intercession de Jésus devra intervenir pour nous (encore un an) c'est lui qui met le fumier de Dieu dans nos vies, c'est-à-dire la grâce de Dieu. Par la grâce de Dieu l'arbre ne sera pas coupé, si nous nous laissons travailler et nourrir par la parole de Dieu, par le Saint Esprit.
L'arbre a besoin d'être émondé : C'est-à-dire enlever les branches mortes, et les branches à feuilles, afin de porter davantage de fruits.
Jean 15 : 1 à 8 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.
Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui–même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus, si vous ne demeurez en moi.
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on le ramasse, on le jette au feu, et il brûle.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.
Il nous faut porter du fruit dans tous les domaines de notre vie : ma vie professionnelle peut être une réussite, mais mon mariage un échec, ou l'éducation de mes enfants.
Pour porter du fruit il nous faut mourir à nous même.
Jean 12 -- 24 : en vérité, en vérité je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul, mais s'il meurt il porte beaucoup de fruit.
La mort de soi-même passe par la repentance que nous devons vivre chaque jour.
Quels sont les mauvais fruits ?
Romains 6 -- 20 et 21 : Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quels fruits portiez vous alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort.
Romains 7 --5 : Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.
Galates 5 -- 19 à 21 : Or, les œuvres de la chair sont évidentes ; ce sont la débauche, l’impureté, le dérèglement,
20 l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,
21 l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu.
Les fruits de la chair n’hériteront pas du royaume de Dieu et nous conduisent à la mort, même à la seconde mort, la mort éternelle. C'est ce que nous dit : Jude 1 – 12 : Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux–mêmes. Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents ; des arbres d’automne sans fruits, deux fois morts, déracinés ;
Nous sommes choisis pour porter du bon fruit.
Jean 15 -- 16 : ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.
Quel est ce fruit tant désiré par Dieu dans nos vies ?
La sainteté :
Romains 6 -- 22 : mais maintenant, étant affranchis du péché et devenu esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle.
La justice :
Philippiens 1 -- 11 : remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu.
Jacques 3 -- 18 : le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix.
La sagesse
Jacques 3 -- 17 : la sagesse d’en haut est premièrement pur, ensuite pacifique, modérée, conciliante, plein de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité et d'hypocrisie.
Le fruit de l'esprit.
Galates 5 -- 22. Mais le fruit de l'Esprit c'est : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi.
Les bonnes œuvres :
Éphésiens 2 -- 10 : Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus–Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.
Tite 3 -- 14 : il faut que les nôtres aussi apprennent à pratiquer de bonnes œuvres pour subvenir aux besoins pressants, afin que qu'ils ne soient pas sans porter des fruits.
Le fruit des lèvres
Hébreux 13 -- 15 : par lui offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange c'est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom.
Toutes mes paroles portent du fruit : bon ou mauvais.
Pour voir le fruit il nous faut travailler
2 Timothée 2 --6 : il faut que le laboureur travaille avant de recueillir le fruit
Jacques 5 --7 : Soyez donc patient, frères jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici le laboureur attend, le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il est reçu les pluies de la première et de l'arrière saison.
Donc il nous faut chercher la grâce de Dieu pour qu'il répande sur nous les pluies du Saint Esprit.
La Bible nous donne un exemple ou un modèle d'arbres à fruits : Jésus
Apocalypse 22 --2 : Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations.
Nous sommes appelés à devenir comme Jésus, comme cet arbre de vie.
Psaume 1 --3 : le juste est comme un arbre planté près d'un courant d'eau qui donne son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point.
Nous sommes appelés à porter du fruit chaque mois, comme ces arbres d’Ezéchiel, c'est-à-dire comme Jésus :
Ezéchiel 47 -- 12 : Sur le torrent, sur ses bords de chaque côté, croîtront toutes sortes d’arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flétrira point, et leurs fruits n’auront point de fin, ils mûriront tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède.
L'un et l'autre reçoive la vie du fleuve de Dieu. Dieu attend du fruit dans nos vies, le monde aussi. Dans le naturel il y a des ennemis, les maladies, le gèle, la tempête, la pluie sur les fleurs qui empêcheront les arbres de porter du fruit. C'est la même chose dans le spirituel, le diable va essayer de nous empêcher de porter du fruit : par le découragement, le doute, la maladie, la peur comme cet homme de la parabole des talents qui cache le sien en terre.
Dans le naturel l'ancienne nature de l'arbre essaiera de ressurgir par des rejetons sur le tronc ou au pied de l’arbre, sur les racines qui utilisent la sève inutilement. Il faut les enlever pour qu'ils n'épuisent pas l'arbre. Dans le spirituel c'est la même chose : notre vieille nature avec ses fruits de la chair va essayer de reprendre vie est d’étouffer les bons fruits de l'esprit. Il faudra la combattre. Nous aurons à lutter dans nos choix entre le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, selon Genèse 1 -- 17 et l'arbre de vie dans le jardin d'Éden selon Genèse 3 -- 22 :
Souvenons nous que les arbres portent du fruit selon leur espèce : genèse 1 -- 11 et 12 : Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Le bien de l'arbre de la connaissance du bien et du mal n’est là que pour éblouir, attirer les regards, séduire et cacher le mal. Tout comme Satan est capable de se présenter en ange de lumière. Satan poussa Ève a en manger parce que la source de sa puissance à lui, la désobéissance se trouve dans cet arbre. La connaissance du bien et du mal produit en nous la mort, en détournant notre attention de celui qui est la source de la vie : l'arbre de vie c'est-à-dire Jésus :
Caïn s'est nourri des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, par contre son frère Abel s’est tourné entièrement vers l'arbre de vie. Notre nature adamique cherche à nous inciter constamment à manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
Prenons la décision de regarder uniquement vers l'arbre de la vie et de nous nourrir de ses fruits : Jésus glorifié, ainsi nous produirons des fruits de sa nature, qui seront agréables au Père.